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« L’enfer est vide. Tous les démons sont ici ». Shakespeare, La Tempête

« VIVRE (SOUS, PENDANT, AVEC, MALGRÉ) GAZA »

« L’enfer est vide. Tous les démons sont ici ». Shakespeare, La Tempête

« Ce qui nous hallucine derrière l’écrasement quotidien des corps des hommes, des femmes et des enfants palestiniens, c’est le soutien inconditionnel et continu des grandes puissances occidentales, un soutien politique, logistique, économique, militaire et idéologique, secondé par une couverture hallucinante des principaux médias qui oscillent entre désinformation de masse et occultation systématique. Ce soutien n’est que le signe d’une solidarité absolue et systémique, de l’appartenance à un même monde dont Biden est actuellement l’un des représentants. Si nous sommes à ce point touchés c’est que nous faisons l’expérience que nous sommes intégralement hostiles avec ce régime hégémonique dont Israël est présentement le nom, à tort, mais qui désigne en vérité ce que nous pourrions nommer ici par commodité la civilisation occidentale, civilisation entre autres du capital, du pillage, du colonialisme et du massacre de masse. Le fondateur du sionisme Théodor Hezl reconnaissait appartenir pleinement à cet espace culturel européen lui qui déclarait : « Pour l’Europe, nous constituerions là-bas un morceau du rempart contre l’Asie, nous serions la sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie. »

 Il ne s’agit pas d’une guerre de civilisation mais d’une guerre que mène l’occident. La séquence révèle sous une intensité rarement connue une polarité et une conflictualité qui n’est pas nouvelle, tout comme la violence qui explose actuellement sous sa forme génocidaire se déploie habituellement de façon plus diffuse. Aucune issue heureuse en perspective. »

 https://lundi.am/Vivre-sous-pendant-avec-malgre-Gaza

Categories: Nouvelles du monde Tags:
  1. CLN
    08/04/2024 à 15:23 | #1

    « Même si nous voulions manger des feuilles, l’armée a détruit au bulldozer toutes les terres agricoles »

    « Se déplacer pour trouver de la nourriture, de la farine, est un travail en soi et, si vous trouvez des ingrédients pour cuisiner quelque chose, trouver du bois de chauffage en est un autre. Tout cela peut prendre toute la journée »…

    Au fil des semaines, la page Instagram du photographe s’est muée en relevé des prix de denrées alimentaires. Non sans interrogations. On trouve ainsi des boîtes de conserve ou des sacs de farine, acheminés par les rares convois d’aide, en vente sur les marchés à des prix tout aussi exorbitants, alimentant les soupçons de détournement d’aide humanitaire par des réseaux criminels. Dans le nord de Gaza, le marché noir, implacable compagnon des guerres et des privations, tue lui aussi à petit feu. »

    https://www.lemonde.fr/article-offert/omalszegjqur-6226358/dans-le-nord-de-la-bande-de-gaza-un-quotidien-fait-de-survie

  2. CLN
    10/04/2024 à 09:26 | #2

    « Israël doit créer une crise humanitaire à Gaza […]. Gaza deviendra un endroit où aucun être humain ne pourra exister… »

    ( Giora Eiland , ancien général du Conseil de sécurité nationale israélien, 8/10/23)

    « Ceux qui reviennent ici, s’ils reviennent un jour, trouveront de la terre brûlée. Pas de maisons, pas d’agriculture, rien… »

    (Yogev Bar-Shesht, colonel en charge de l’administration civile à Gaza, 11/04/23)

    https://www.sinistrainrete.info/estero/27824-bruna-bianchi-per-fermare-le-atrocita.html

  3. CLN
    08/07/2024 à 13:40 | #3

    « Ce sont des chiffres apocalyptiques »

    Extraits en traduction DeepL

    « The Lancet vient de publier un article estimant de manière “prudente” que le nombre de morts dans le génocide de Gaza pourrait s’élever à 186 000 personnes ou plus. Cela représente 8 % de la population, anéantie. Ce sont des chiffres apocalyptiques. »

    « Les conflits armés ont des répercussions indirectes sur la santé, au-delà des dommages directs causés par la violence. Même si le conflit prend fin immédiatement, il y aura encore de nombreux décès indirects dans les mois et les années à venir, dus à des causes telles que les maladies reproductives, transmissibles et non transmissibles. Le nombre total de décès devrait être élevé compte tenu de l’intensité du conflit, de la destruction des infrastructures de santé, des graves pénuries de nourriture, d’eau et d’abris, de l’incapacité de la population à fuir vers des lieux sûrs et de la perte de financement de l’UNRWA, l’une des très rares organisations humanitaires encore actives dans la bande de Gaza.
    Dans les conflits récents, ces décès indirects sont de trois à quinze fois plus nombreux que les décès directs. En appliquant une estimation prudente de quatre décès indirects pour un décès direct aux 37 396 décès signalés, il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000 décès, voire plus, pourraient être attribués au conflit actuel dans la bande de Gaza. Si l’on se base sur l’estimation de la population de la bande de Gaza en 2022 (2 375 259 habitants), cela représenterait 7 à 9 % de la population totale de la bande de Gaza. Un rapport datant du 7 février 2024, alors que le nombre de morts directs était de 28 000, estimait que sans cessez-le-feu, il y aurait entre 58 260 morts (sans épidémie ni escalade) et 85 750 morts (si les deux se produisaient) d’ici le 6 août 2024. »

    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(24)01169-3/fulltext

  4. CLN
    13/07/2024 à 12:07 | #4

    « Le cabinet de sécurité du gouvernement israélien a approuvé un projet visant à étendre le service militaire obligatoire pour les hommes à 36 mois, contre 32 actuellement, a rapporté le site d’information israélien Ynet. La règle des 36 mois restera en vigueur pendant les huit prochaines années, a indiqué vendredi le site d’information israélien Ynet. »

    https://www.theguardian.com/world/live/2024/jul/13/israel-gaza-war-hamas-netanyahu-ceasefire-unrwa

  5. CLN
    23/07/2024 à 15:23 | #5

    « Des réservistes publient une lettre ouverte refusant de combattre à Gaza et dénonçant les crimes de guerre d’Israël »

    Extraits en traduction DeepL

    « Le nombre de morts dans la guerre d’anéantissement menée par Israël à Gaza témoigne d’une politique consistant à tirer pour tuer, politique dont les Forces de défense israéliennes (FDI) nient l’existence. Pourtant, plusieurs soldats israéliens ont fait des déclarations au quotidien Haaretz confirmant l’existence de cette politique.

    Ces soldats font partie d’un nombre restreint mais croissant de soldats ayant participé à la guerre qui ont signé la première lettre de refus de servir publiée par des réservistes depuis le 7 octobre. Les 41 réservistes ont écrit : « Les six mois pendant lesquels nous avons participé à l’effort de guerre nous ont prouvé que l’activité militaire seule ne ramènera pas les otages à la maison ».

    A propos de l’invasion de Rafah : « Cette invasion, outre qu’elle met en danger nos vies et celles des innocents à Rafah, ne ramènera pas les otages vivants… C’est soit Rafah, soit les otages, et nous choisissons les otages. Par conséquent, après la décision d’entrer dans Rafah plutôt que de parvenir à un accord sur les otages, nous, réservistes hommes et femmes, déclarons que notre conscience ne nous permet pas de prêter la main à la perte de la vie des otages et de torpiller un autre accord »

    Certains des soldats ont parlé à Haaretz après leur récente libération du service actif à Gaza, décrivant les raisons pour lesquelles ils refusaient de continuer à se battre. Ils ont notamment été autorisés à ouvrir le feu sur les Palestiniens pratiquement à volonté, y compris sur des civils non armés qui ne semblaient pas constituer une menace imminente, et ont été invités à incendier des immeubles résidentiels et à tuer des civils lors de raids de bombardement…

    « Vous avez l’impression de faire quelque chose qui n’a aucune raison d’être sur le plan militaire, avec le risque de causer des dommages très graves à des personnes qui sont sans aucun doute innocentes, uniquement parce que vous devez faire la démonstration d’une réussite ». « En fin de compte, le refus est un acte politique ».

    « Lors de son témoignage devant une commission de la Knesset le mois dernier, Guy Zaken, un soldat qui conduisait des bulldozers D-9 à Gaza, a déclaré que lui et son équipe avaient “écrasé des centaines de terroristes, morts ou vivants ». Un soldat avec lequel il a servi s’est ensuite suicidé, l’un des dix soldats au moins dont on sait qu’ils se sont suicidés depuis le début de la guerre. Environ 1 600 d’entre eux souffriraient de troubles post-traumatiques. »

    https://www.wsws.org/en/articles/2024/07/22/zjjr-j22.html

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