« le début, et non la fin »
« le début, et non la fin, des campagnes de massacres de masse du Nord global contre les rangs croissants des pauvres et des vulnérables dans le monde »
Extraits en traduction google
« Les drones militarisés, les mitrailleuses des hélicoptères, les murs et les barrières, les points de contrôle, les bobines de fil barbelé, les miradors, les centres de détention, les déportations, la brutalité et la torture, le refus de visas d’entrée, l’existence de l’apartheid qui accompagne le fait d’être sans papiers, la perte des droits individuels et la surveillance électronique sont aussi familiers aux migrants désespérés le long de la frontière mexicaine ou qui tentent d’entrer en Europe qu’aux Palestiniens.
Israël, qui, comme le note Ronen Bergman dans « Rise and Kill First », a « assassiné plus de personnes que tout autre pays du monde occidental », utilise l’Holocauste nazi pour sanctifier son statut de victime hérité et justifier son État colonial, son apartheid, ses campagnes de meurtres de masse et sa version sioniste du Lebensraum.
Primo Levi, survivant d’Auschwitz, voyait pour cette raison la Shoah comme « une source inépuisable de mal » qui « se perpétue comme haine chez les survivants, et naît de mille manières, contre la volonté de tous, comme soif de vengeance, comme effondrement moral, comme déni, comme lassitude, comme résignation ».
Le génocide et l’extermination de masse ne sont pas le domaine exclusif de l’Allemagne fasciste. Adolf Hitler, comme l’écrit Aimé Césaire dans « Discours sur le colonialisme », n’apparaît exceptionnellement cruel que parce qu’il préside à « l’humiliation de l’homme blanc ». Mais les nazis, écrit-il, n’ont fait qu’appliquer « des procédures colonialistes qui jusque-là étaient réservées exclusivement aux Arabes d’Algérie, aux coolies d’Inde et aux Noirs d’Afrique ».
Le massacre des Herero et des Namaqua par les Allemands, le génocide arménien, la famine du Bengale de 1943 (le Premier ministre britannique de l’époque, Winston Churchill, avait qualifié avec désinvolture la mort de trois millions d’hindous lors de cette famine de « peuple bestial avec une religion bestiale »), ainsi que le largage de bombes nucléaires sur les cibles civiles d’Hiroshima et de Nagasaki, illustrent quelque chose de fondamental à propos de la « civilisation occidentale ». Comme l’a compris Hannah Arendt, l’antisémitisme à lui seul n’a pas conduit à l’Holocauste. Le potentiel génocidaire inné de l’État bureaucratique moderne était nécessaire. »
https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/29812-chris-hedges-la-via-occidentale-al-genocidio.html?fbclid=IwY2xjawIf3fFleHRuA2FlbQIxMAABHa1MFZL-1dux8OAUalyR6gxV6bwEnM0k0v7fmNMyKMjHieoRHRs0y5Galg_aem_VznVfOrQtb7rpG40QrGf6w
Je ne suis pas content sans trop savoir de quoi, peut-être du choix de publication ici de cet article, d’une bonne plume américaine progressiste et anticonolonialiste, cultivée et lettrée, mais nulle critique du capitalisme ou lien causal avec ce qui est à juste titre dénoncé, ce qui confine à la condamnation politique voire morale, en l’occurrence de l’Occident.
J’ai lu l’original en entier, le mot capitalisme n’y figure pas, ni la causalité de l’économie politique, avant même de pouvoir parler d’accord ou désaccord avec ce qui aurait un contenu théorique de ce point de vue.
Bon d’accord, tous les pauvres colored People sont des Palestiniens en puissance, cad en impuissance mais rien n’indique que cela se joue foncièrement contre l’Occident, qui n’a pas le monopole de l’exploitation mortelle dans le monde pour la course au profit.
Ce n’est pas parce qu’on peut légitimement se sentir un peu seuls aujourd’hui en tant que communistes que l’on peut partager le point de vue du premier qui ne se présente pas immédiatement comme soutien ou complice du génocide en cours.
« les portes de l’enfer s’ouvriront à Gaza »
« Des centaines de morts à Gaza après les frappes israéliennes à grande échelle »
« Plus de 200 personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées lorsque les forces militaires israéliennes ont frappé des dizaines de cibles à travers Gaza tôt mardi, mettant fin au cessez-le-feu de plus en plus fragile qui avait mis fin à la violence dans le territoire palestinien dévasté depuis la mi-janvier.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont fait état d’un total de 235 morts et 300 blessés à 7 heures du matin, heure locale, cinq heures après le début des frappes…
Dans une déclaration publiée peu après le début des frappes, Israël Katz, le ministre israélien de la Défense, a déclaré que « les portes de l’enfer s’ouvriront à Gaza » et que le Hamas sera frappé avec une force qu’il n’a « jamais vue auparavant » s’il ne libère pas tous les otages qu’il détient encore…
À Gaza, des témoins ont déclaré que des chars israéliens ont bombardé des zones de Rafah, forçant de nombreuses familles qui étaient rentrées dans leurs quartiers après le début du cessez-le-feu à quitter leurs maisons et à se diriger vers le nord, vers Khan Younis. »
https://www.theguardian.com/world/2025/mar/18/israel-gaza-strikes-deaths-latest-update
« Bidna N’eesh »
« Des centaines de personnes se joignent aux manifestations contre le Hamas dans le nord de Gaza »
« Les manifestants crient « Hamas dehors » et portent des banderoles sur lesquelles on peut lire « Nous voulons vivre en paix ».
Des centaines de Palestiniens ont participé à des manifestations dans le nord de Gaza, scandant des slogans anti-Hamas et appelant à la fin de la guerre avec Israël , dans ce qui a été décrit comme la plus grande manifestation contre le groupe militant à l’intérieur du territoire depuis les attaques du 7 octobre.
Des vidéos et des photos partagées sur les réseaux sociaux tard mardi ont montré des centaines de personnes, principalement des hommes, scandant « Hamas dehors » et « Terroristes du Hamas » à Beit Lahia, où la foule s’était rassemblée une semaine après que l’armée israélienne a repris ses bombardements intenses sur Gaza après près de deux mois de trêve…
« Je ne sais pas qui a organisé la manifestation », a déclaré un homme à l’Agence France-Presse. « J’y ai participé pour envoyer un message au nom du peuple : « Assez de guerre », a-t-il déclaré, ajoutant avoir vu « des membres des forces de sécurité du Hamas en civil disperser la manifestation ».
Majdi, un autre manifestant qui n’a pas souhaité donner son nom complet, a déclaré que « les gens sont fatigués ».
« Si le départ du Hamas du pouvoir à Gaza est la solution, pourquoi le Hamas ne renonce-t-il pas au pouvoir pour protéger la population ? », a-t-il déclaré à l’AFP.
Des clips séparés montrent des dizaines de personnes dans les camps de réfugiés de Jabalia, dans la partie ouest de la ville de Gaza, brûlant des pneus et appelant à la fin de la guerre.
« Nous voulons manger », scandaient-ils.
Certains habitants de Gaza ont déclaré que les manifestations pourraient s’étendre à d’autres parties du territoire déchiré par la guerre, dont les habitants sont épuisés et traumatisés après un an et demi de conflit…
De nombreux slogans scandés mardi évoquaient le mouvement Bidna N’eesh (« Nous voulons vivre »), né lors des manifestations économiques de 2019 à Gaza. Ces manifestations ont été violemment réprimées par le Hamas, qui les a déclarées orchestrées par son rival, le Fatah.»
https://www.theguardian.com/world/2025/mar/25/hundreds-join-protest-against-hamas-in-northern-gaza