Liban : la crise des ordures
La crise des ordures est devenue le signe le plus flagrant – au moins dans les sens de la vue et l’odeur – de la paralysie politique qui accable aujourd’hui la nation et a unifié de nombreux Libanais, habituellement divisé par la secte, la religion et la région, dans ce que les manifestants appellent la “Tu pues” campagne.
Lebanese activists started to paint the wall eracted by the police to protect the cabinet
“Masked infiltrators” is indeed a pretty nice metaphor for the pauperised proletarian youth:
Au Liban, les manifestations sont le plus souvent organisées à l’appel de partis politiques et très rarement dirigées contre la classe dirigeante et en faveur de revendications sociales.
«Les gens sont dans la rue car ils sentent que plus personne ne les écoute», affirme à l’AFP Maha Yahya, chercheuse au Centre Carnegie Moyen-Orient à Beyrouth. «Les services de base se sont dégradés: les gens sont très préoccupés par l’électricité, l’eau, l’emploi, l’éducation ou la santé».
Le mouvement protestataire a commencé à prendre forme le 17 juillet, après la fermeture de la principale décharge et l’accumulation d’ordures dans les rues de Beyrouth et du Mont-Liban (centre).
«Je ne suis pas du tout attachée à ce régime pourri, mais c’est pour avoir quoi à la place? Le chaos», explique à l’AFP Fadia Kiwane, professeur de sciences politiques à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.
Deux textes intéressants en anglais:
“Scents of an Ending” par Mahmoud Mroueh: http://thenewinquiry.com/essays/scents-of-an-ending-2/
“Notes on Paralysis, Protests, and Hope”: http://www.jadaliyya.com/pages/index/22491/lebanon-august-2015_notes-on-paralysis-protests-an