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Commentaires et propositions…

C’est ici que vous pouvez proposer des commentaires généraux et faire des propositions de contenu……

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  1. A.D.
    14/11/2008 à 11:23 | #1

    salut, je propose de changer…le sous-titre : en attendant la fin ; à la place : sans attendre la faim, en attendant Godot, ou autre. Cette histoire d’attendre( espérer et attendre se disent esperar en espagnol)me contrarie.
    Je propose une catégorie” lutte de classe et genre” (avec la contribution récente de R.S.(T.C.) pour amorcer- peut-être-.Egalement “histoire des luttes”, avec des bouquins et des témoignages, etc.. sur… l’histoire de la lutte des classes.
    Enfin,une catégorie” visionnaire et utopique” avec, par exemple,abolition de la ville et de la campagne, notre communisation,pourquoi la communisation, etc…
    A la votre!
    A.D.

  2. pépé
    15/11/2008 à 13:13 | #2

    Je comprends que le sous titre gène… mais l’argumentaire est un peu “lèdge”…
    Pour ce qui est de nouvelles rubriques, elles se créent avec le contenu afférent.. on est donc ouverts aux propositions…
    Pépé.

  3. A.D.
    15/11/2008 à 16:07 | #3

    Argumentaire supplémentaire:
    -l’attentisme c’est autre chose que l’expectative, ou l’inflexion;
    -la fin c’est quoi? la situation, le bout du tunnel? il vaut mieux expliciter: nous voulons (être) la fin.
    Salut

  4. pépé
    15/11/2008 à 19:13 | #4

    Je trouve qu'”attendre”, pour ce site qui n’en est pas un d’Agit prop, ça convient assez: nous “n’attendons pas la fin” mais DNDF , c’est une activité d’avant la fin qui vient…..
    Sur ce sujet, j’aimerais assez avoir des commentaires d’autres personnes. (mais aussi de AD!)
    Merci
    Pépé

  5. admin
    16/11/2008 à 04:26 | #5

    L’attente est une urgence qui ne laisse personne en place. Et parce qu’emportés, il nous revient de rapporter. Dire ici et là ce que l’on voit et ce que l’on vit, ici ou là, de même. Ni contraints à l’exact, ni tenus au sensationnel. Les nouvelles sont peut-être les dernières, et le front se déplace. Ce qu’on peut se souhaiter, c’est d’être absolument débordés.
    La fin, c’est la catastrophe nécessaire au bref interlude d’histoire que nous voyons s’effondrer.
    La fin, c’est demain, mais je pense pas à demain, parce que demain, c’est loin.

    J.

  6. tarona
    22/12/2008 à 21:44 | #6

    Dans la rubrique Aphorismes peut-être…

    La violence antisociale ne peut pas être redevable de ce qu’elle n’assume pas : elle est destructive de bout en bout.

    Camarades d’Athène – Décembre 2008

    Celui qui veut continuer à penser à ses propres affaires, comme si rien ne se passait, comme si rien ne s’était jamais passé, à de sérieuses raisons de s’inquiéter.

    Camarades d’Athène – Décembre 2008

  7. Patlotch
    22/12/2008 à 23:23 | #7

    “La violence antisociale ne peut pas être redevable de ce qu’elle n’assume pas : elle est destructive de bout en bout.”

    Camarades d’Athène – Décembre 2008

    Certes… OK du point de vue de ceux qui font sans penser la théorie… et j’adore qu’on se fasse plaisir avec ce que font les autres. Dans les moments chauds, les révolutionnaires garderont la tête froide, j’espère… Pas de révolution sans tghéorie révolutionnaire, les formules à l’emporte pièce pour jouer des gros bras sur internet, bof…

    Camarades d’Athène – Décembre 2008

    “Celui qui veut continuer à penser à ses propres affaires, comme si rien ne se passait, comme si rien ne s’était jamais passé, à de sérieuses raisons de s’inquiéter.”

    Je préfère ça. Cela dit, les “gens” (autrement dit les prolos) ne feront la révolution que lorsqu’elle deviendra, justement, leur propre affaire, sans extériorité aucune, sans solidarité aucune, sans revendication aucune, sans distance de Paris à Athènes, MAIS parce que la survie les y poussera -les poussera non seuleùment à détruire, mais à une autre vie possible ie communisme – ce qui suppose, malgré tout, une autre situation que le nihilisme de la destruction, mais un savoir, un savoir communiste, qui est théorie de la révolution.

    Donc voilà, entre nous, ok les “aphorismes”, ça doit valoir pour ceux qui ont la nostalgie des superbes mots d’ordre situs de mai 68.

    (au demerant, j’aurais beaucoup à dire sur la beauté du texte des surréalistes d’Athènes. Mais je préfère ceux qui veulent détruire l’art et la philosophie.

    Dsl de jouer les rabats-joie

    Amical

  8. TH
    28/12/2008 à 14:18 | #8

    Commentaires sur des propos de CLN et Patloch:
    “Cela dit, les “gens” (autrement dit les prolos) ne feront la révolution que lorsqu’elle deviendra, justement, leur propre affaire, sans extériorité aucune, sans solidarité aucune, sans revendication aucune, sans distance de Paris à Athènes,”

    La formulation est excellente mais l’articulation du raisonnement paraît décalée. Ce que je comprends en définitive c’est que les prolos feront la révolution quand ils feront la révolution. Comment la révolution peut-elle devenir « leur propre affaire », se débarasser des « extériorités », se passer du moteur de la « solidarité », s’exprimer « sans revendication aucune », abolir la « distance de Paris à Athènes », sinon en se faisant? Y a-t-il quelqu’un qui croit en un travail préparatoire qui, une fois accompli, pourrait allumer le feu vert?


    ” MAIS parce que la survie les y poussera -les poussera non seulement à détruire, mais à une autre vie possible ie communisme – ce qui suppose, malgré tout, une autre situation que le nihilisme de la destruction, mais un savoir, un savoir communiste, qui est théorie de la révolution.” Patlotch • décembre 22, 2008″

    Un vaste thème, réactualisé avec la révolte grecque, sur lequel je suis en désaccord total avec la conception exprimée ci-dessus. Par exemple, on savait déjà que cela n’allait pas être “un dîner de gala”, n’est-ce pas? Puis, le “nihilisme de la destruction” est avant tout la réprésentation médiatique de l’affrontement, renvoyant à l’image d’une “attitude positive” avec laquelle on pourrait parlementer. Et encore, comment est-ce possible de s’imaginer que, dans une telle situation, il n’y aurait pas de “nihilisme de la destruction”?

    Si les évènements grecs ont montré quelque chose concernant cette question, c’est d’abord qu’une révolte de cette ampleur est forcément bordélique et contient un éventail très large de conceptions et d’attitudes, l’une n’annulant pas l’autre. Au contraire, on voit se forger une unité sur le champ: par exemple, d’aucuns attaquent une banque, d’autres regardent et ralentissent pour ne pas laisser les premiers à découvert, même quand ils ne sont pas d’accord avec ce qui se passe. Ce qu’on n’a pas vu c’était l’image trop familière d’une tendance ou organisation essayant d’imposer son point de vue ou prenant des distances nettes quand cela n’était pas possible. C’était incontrolable et personne ne se faisait d’illusions là-dessus. La situation était vraiment grave. Puis, il y a les nécessités de la lutte: une bonne partie des feux dans les rues, montrées amplement dans des photos, s’étaient allumés ou étaient continuellement alimentés parce qu’ils étaient la seule mesure possible contre les quantités délirantes de gaz chimiques. Les voies de la nécessité sont souvent obscures. Et n’oublions pas que la révolte est un jeu à deux.

    La formulation sur le « nihilisme de la destruction » et le « savoir communiste » pose aussi un problème théorique plus général. La révolution n’est pas renégociation de l’achat-vente de la force de travail. Son terrain est celui où une telle renégociation est ressentie comme hors de propos. Le “nihilisme de la destruction” en découle directement. Cela ne préjuge pas des formes de cette “destruction”, mais tout se ramène à l’affrontement avec les forces de répression capitalistes et au blocage des circuits marchands. Quand nous disons qu’il ne s’agit pas d’une révolution programmatique, il faut en tirer toutes les conséquences. C’est précisément cette « destruction » qui impose les mesures communistes comme une nécessité vitale de la lutte contre le capital. Le « savoir communiste » préliminaire n’y est pas pour grand-chose. Pour l’essentiel, le « savoir communiste » vient en communisant.

    – “Leur marge de sacrifices étant déjà épuisée ? il me semble que quelque soit nos désirs d’en finir avant ce monde, la réponse soit non, à l’observation de la restructuration en cours, la bourgeoisie à encore des billes, chomage partiel dans l’automobile, flexisécurité et autres merveilles pour faire passé, mais pour combien de temps, la pillule”
    Mea culpa si ma formulation a prêté à une confusion. En clair : l’« épuisement des marges de sacrifice » n’est pas une réalité statistique (ou économique ou sociologique). C’est la révolte qui les définit comme épuisées, pas le contraire.

  9. A.D.
    28/12/2008 à 23:42 | #9

    Pour signaler la fin de l’occupation de l’école polytechnique le 26 décembre: voir communiqué sur” cette semaine”, les brèves du désordre. Aussi un topo sur les actions en relation avec la révolte grecque à travers le monde du 7 ou 8 décembre jusqu’au 26.

  10. Pepe
    29/12/2008 à 10:20 | #10

    Nous n’avions mis que la version anglaise dans la revue de presse. Le communiqué est maintenant en français également. Merci

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