A Ouargla, la capitale du Sud algérien, la culture de l’émeute se développe
ifficile d’imaginer, quand on arrive à Ouargla, que cette agglomération appartient à la région la plus riche d’Algérie. Ville de garnison et ville-dortoir, ce chef-lieu de wilaya (département) ne paye pas de mine. En dépit des palmiers qui ornent ses avenues, Ouargla fait peine à voir : routes défoncées, ordures disséminées, flaques d’eau boueuses… Attachés à leur localité malgré des conditions de vie difficile, les Ouarglis souffrent d’offrir un tel spectacle. “Le sein nourricier du pays, c’est nous ! Comment peut-on nous laisser dans cet état ?”, dit un habitant.
Ouargla, 178 000 habitants, se considère comme la capitale du Sud algérien. C’est d’elle que dépendent Hassi Messaoud et ses ressources en pétrole et en gaz, à 80 kilomètres de là. Et si l’Algérie peut se targuer de disposer de 140 milliards de dollars de réserves de change, c’est grâce à cette région située à 800 kilomètres de la capitale, en plein désert du Sahara. Lire la suite…
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