Afrique du Sud : nouvelles grèves dans les mines d’or et maintenant dans le charbon
Afrique du Sud : La grève s’étend à toutes les mines d’or d’AngloGold Ashanti
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. «Les syndicats n’ont pas reçu de plaintes de travailleurs. Ils refusent de les utiliser», a déclaré le directeur des opérations UASA Israël Sakala. Il déclare que les travailleurs ont plutôt choisi un comité pour les représenter.
Belga, 26 septembre 2012 :
La grève s’est étendue à toutes les mines d’or sud-africaines d’AngloGold Ashanti qui ne produisent plus rien, a indiqué mercredi ce groupe sud-africain qui emploie localement 35.000 salariés.
L’entreprise n’a pas reçu de revendication officielle des grévistes mais souligne que le mouvement survient alors que les mines d’or et de platine du pays sont affectées par des arrêts de travail et grèves pour les salaires depuis août.
“La grève affecte nos six mines” d’Afrique du Sud, a indiqué à l’AFP un porte-parole, Alan Fine, en précisant que “la situation était calme sur le terrain” mais le mouvement très suivi. “Nous employons environ 35.000 personnes (sur plus 61.000 dans l’ensemble du groupe, ndlr) et une large majorité sont en grève”, a-t-il dit.
Un premier site avait débrayé le 20 septembre avant d’être rejoint lundi par les mineurs de cinq autres mines, selon un communiqué. Les mines sud-africaines de ce groupe implanté dans 13 pays du monde contribuent pour plus d’un tiers de sa production d’or (37%). L’agitation sociale a démarré à la mine de platine de Marikana dans le bassin minier de Rustenburg, à l’ouest de Johannesburg, où le conflit a été l’un des plus violents de ces dernières années en Afrique du Sud et a sérieusement ébranlé le leadership de la puissante fédération syndicale minière du NUM. Il a coûté la vie à 46 personnes dont 35 tués par la police.
Contrairement au secteur du platine où chaque entreprise négocie ses propres salaires, les mines d’or ont une négociation collective centralisée. “La priorité d’AngloGold Ashanti est de maintenir la sécurité, la paix et la stabilité de chaque site, et de poursuivre un dialogue constructif avec tous les employés, leurs représentants et autres parties prenantes. Des discussions ont lieu avec les délégués syndicaux au niveau de la branche à travers la Chambre des mines”, a souligné le groupe dans un communiqué.
les grèves s’étendent aux mines de charbon
SABC
La série de grèves s’est étendue au secteur du charbon. Les travailleurs de charbon de l’Afrique (charbon) Mooiplaats mine de charbon près de Ermelo outils tombés, hier.
Les actions de la mine de charbon ont chuté de 18% après les nouvelles ont éclaté que les mineurs ont entamé une grève sur les salaires. La société australienne emploie 368, cette mine.
Les employés qui sont membres du Syndicat national des mineurs, ont rejeté l’offre de 22% augmentation de salaire de la société. Les mineurs de charbon exigent le double de l’argent qu’ils reçoivent actuellement. Ils ont demandé à leurs employeurs pour répondre aux niveaux de rémunération qui ont été récemment installés par les mines Lonmin. La grève à Coal of Africa est un protégé. La mine produit environ 6 000 tonnes de charbon brut par jour. La direction affirme la non-travail, pas de salaire, la règle s’appliquera à ceux qui feront grève.cela intervient dans un contexte d’une vague de grèves dans les mines, y compris les arrêts de Angloplats et Goldfields. La grève est le suivant dans une vague de grèves dans le secteur minier. La semaine dernière, une grève qui a duré près de deux mois à Lonmin Marikana a été réglée. Depuis, d’autres grèves ont eu lieu, souvent illégaux.
Les grèves continuent en Afrique du Sud dont la note est dégradée par Moody’s
Publié le 27.09.2012, 17h34
La passivité du gouvernement sud-africain dans la crise sociale qui secoue le pays depuis plus d’un mois a été sanctionnée jeudi par l’agence de notation Moody’s, qui a abaissé d’un cran la note du pays en pointant la faiblesse du pouvoir.
Moody’s a ramené la note de l’Afrique du Sud de A3 à Baa1, fustigeant “la capacité réduite (du gouvernement) à gérer les risques pour la croissance et la compétitivité”.
Cette décision risque d’augmenter le coût de financement de la première économie africaine, et d’effrayer un peu plus les investisseurs, déjà échaudés par la multiplication des grèves dans les mines.
Dans le pays, les mouvements sociaux se sont poursuivis jeudi. Une grève des routiers a été émaillée de violences, faisant six blessés en 48 heures et 45 personnes ont été interpellées.
Dans le secteur minier, le plus affecté depuis août par les arrêts de travail sauvages, le numéro un mondial du platine Amplats a annoncé l’ouverture de procédures disciplinaires contre ses mineurs en grève sauvage, pouvant aller jusqu’au licenciement.
L’entreprise a précisé que moins de 20% de ses 26.000 employés avaient rejoint leur poste de travail jeudi.
Les revendications salariales dans le secteur minier, qui ont touché ou touchent d’autres géants du platine ou de l’or, ont été exacerbées par les événements de la mine de platine de Marikana en août et septembre.
Sur ce site exploité par Lonmin, le conflit social a fait 46 morts au total, dont 35 tués par la police. Les mineurs ont finalement obtenu entre 11 et 22% d’augmentation, après plus de cinq semaines de grève hors du cadre légal.
Moody’s cite parmi ses principaux griefs “le déclin de la puissance institutionnelle gouvernementale sur fond de stress socio-économique croissant, avec comme conséquence la capacité réduite à gérer les risques pour la croissance et la compétitivité”.
L’agence note également que la marge de manoeuvre du gouvernement pour contrer les effets d’une conjoncture mondiale néfaste s’est réduite, “compte tenu de la détérioration des paramètres de la dette du gouvernement depuis 2008, des perspectives incertaines de recettes, et du niveau déjà faible des taux d’intérêt”.
Le climat des investissements est désormais négatif en Afrique du Sud, estime Moody’s, en raison “du manque d’infrastructures, des coûts salariaux relativement élevés ( sic ) en dépit d’un chômage important, et d’inquiétudes sur la stabilité politique future de l’Afrique du Sud”.
Moody’s estime que l’inertie est alimentée par l’approche d’un congrès décisif de l’ANC au pouvoir en décembre, où le président Jacob Zuma vise sa réélection à la tête du parti.
A sa façon, la ministre des mines Susan Shabangu a illustré l’impuissance du gouvernement jeudi, en déclarant publiquement, plus d’un mois après les événements dramatiques de Marikana: “Il y a des grèves partout dans le monde, les nôtres posent problème à cause de leur caractère violent. Je n’ai pas la solution mais nous devons tous nous interroger sur ce qui ne marche pas et ce que nous devons corriger”.
Quant aux raisons qui poussent les mineurs à débrayer sans préavis, sans présenter de revendications dans les formes, et à rejeter le puissant syndicat des mines, le NUM, elle a affirmé que c’était du jamais vu: “Nous étudions le phénomène, et pour l’instant, c’est difficile de dire pourquoi nous avons ça (…)”.
Selon Peter Attard Montalto, spécialiste des marchés émergents à la banque japonaise Nomura, “le risque de nouvelles dégradations par d’autres agences demeure très élevé”.
Fin 2011 et début 2012, les trois principales agence de notation, Moody’s la première en novembre, Fitch en janvier et Standard & Poor’s en mars, avaient tour à tour jugé que les perspectives économiques sud-africaines se dégradaient.
Afrique du Sud: Les grèves s’étendent aux mines de fer
Mis à jour le 03.10.12 à 15h15
Le mouvement de grèves «sauvages» des mineurs sud-africains de ces derniers mois a gagné ce mercredi les mines de fer, dont le pays est le premier producteur du continent, marquant une escalade du climat social devenu un casse-tête pour le gouvernement du président Joacob Zuma.
L’arrêt de travail qui touche désormais la compagnie Kumba Iron Ore, filiale du géant minier Anglo American , risque de saper un peu plus la confiance des investisseurs dans l’économie la plus riche d’Afrique touchée par des mouvements sociaux dans les mines d’or et de platine. On estimé à 75.000, soit 15% du personnel total du secteur des mines, le nombre de mineurs qui sont déjà en grève dans le pays, qui connaît dans le même temps un débrayage national des routiers affectant les livraisons de carburant.
La direction de Kumba, qui fait partie des plus gros producteurs mondiaux de minerai de fer, a affirmé que la grève «sauvage» ne concernait que 300 membres du personnel de la mine géante de Sishen , dans la province du Cap septentrional, et se limitait à une partie d’un gisement à ciel ouvert. Le climat social s’est considérablement dégradé dans les mines sud-africaines après la fusillade entre forces de l’ordre et mineurs en grève qui a fait 34 morts le 16 août à la mine d’or de Marikana.
Avec Reuters
Toyota touché par une grève depuis le 1 octobre 2012
Une grève a éclaté lundi après-midi dans l’usine automobile de Prospecton, à Durban, provocant l’arrêt de la production de véhicules, a confirmé un porte-parole société Toyota mercredi, qui a parlé d’une « absentéisme de masse ». Toyota South Africa Motors (TSAM) est le principal producteur automobile d’Afrique du sud. L’usine a une capacité de production de 220.000 unités par an. Elle fournit le marché intérieur et est aussi une plateforme d’exportations. Le conflit serait sur les salaires (augmentation de 3,22 rands de l’heure, 30 centimes d’euro). Le mouvement est semble-t-il là aussi parti de la base, le syndicat national des métallurgistes (NUMSA) ayant déclaré être « en discussion avec direction de Toyota et les ouvriers » sur un mouvement social sur les salaires déclenché alors que l’accord salarial qu’il a signé court jusqu’en 2014.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/10/05/afrique-du-sud-un-mort-dans-des-affrontements-entre-mineurs-grevistes-et-policiers_1770533_3212.html
Afrique du Sud : Amplats licencie 12 000 mineurs grévistes
Le Monde.fr avec AFP | 05.10.2012
Le numéro un mondial du platine Amplats a annoncé vendredi 5 octobre le licenciement de 12 000 de ses 28 000 mineurs en grève sauvage du site de Rustenburg, dans le nord de l’Afrique du Sud, alors qu’un homme a été tué jeudi soir dans des affrontements entre la police et les employés.
“Environ 12 000 employés ont décidé de ne pas se présenter [devant les conseils de discipline], de ne pas assister aux audiences, et ont donc été licenciés en leur absence”, précise un communiqué du groupe. Cette filiale d’Anglo American avait clairement menacé de licencier les grévistes illégaux qui refuseraient de comparaître devant les conseils de discipline. Les conseils de discipline, convoqués depuis mardi, se sont tenus comme prévu, explique Amplats. “Les employés concernés connaîtront aujourd’hui [vendredi] le verdict de leur audience. Ils auront trois jours ouvrables pour faire appel”.
L’entreprise, dont tous les puits du bassin de Rustenburg sont bloqués depuis le 12 septembre, avait déjà lancé plusieurs ultimatums à ses employés, les sommant de reprendre le travail sous peine de licenciement. Les ultimatums avaient jusqu’à présent été repoussés à chaque fois.
ENVIRON 80 000 MINEURS SONT ACTUELLEMENT EN GRÈVE SAUVAGE
Les grévistes, dont le mouvement ne respecte pas les procédures du droit du travail sud-africain, réclament une augmentation de salaire substantielle à 16 000 rands mensuels (1 450 euros). La “ceinture de platine” de Rustenburg a été touchée par plusieurs grèves sauvages chez les plus gros producteurs mondiaux depuis août, dans la foulée du conflit social sanglant du site de Marikana, exploité par Lonmin, où 46 personnes ont trouvé la mort.
Lonmin a finalement concédé des augmentations de salaires de 11 à 22 % aux grévistes, suscitant l’espoir d’obtenir de substantielles hausses chez les mineurs des autres sites. Environ 80 000 mineurs sont actuellement en grève sauvage enAfrique du Sud, dans les mines de platine et d’or essentiellement.
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