“Ni marche en avant, ni marche arrière” La Chine à l’ère des émeutes
Rififi dans le denim
L’histoire est désormais familière : un matin, au printemps de 2011, un marchand ambulant est harcelé et tabassé par la police. Ce soir-là, des rumeurs circulent sur Internet : le marchand serait mort. Des centaines de personnes se rassemblent dans les rues, rendus furieux par l’apparent assassinat. Ils brûlent des voitures, pillent les distributeurs automatiques et attaquent la police antiémeutes envoyées pour les disperser. Mais ils ne se dispersent pas. L’émeute se poursuit sur plusieurs jours, avec des milliers de participants. Les journalistes qui viennent faire des reportages sur les événements sont bloqués par les forces de sécurité. La rumeur de l’insurrection se propage sur Internet même si le gouvernement utilise toutes ses ressources pour couper l’accès à l’information.
Bonne année de Hong Kong
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2016/02/09/hongkong-une-emeute-eclate-lors-du-nouvel-an-chinois-faisant-des-dizaines-de-blesses_4862184_3216.html
« Des images tournées par la télévision montraient des gens en train d’arracher les pavés, de foncer sur les policiers munis de boucliers de fortune ou de mettre le feu à des détritus au milieu de la rue. Un officier de police a été aperçu en train de pointer son arme en direction de protestataires qui lançaient des briques, des bouteilles et des palettes en bois sur les policiers. »