Reapropiació

  1. A.D.
    09/02/2010 à 23:31 | #1

    Extraction:
    1ère. partie :
    La voix de femme dit : Il y a toujours eu des révoltes contre les conditions existantes, après les années 1970 et la fin de l’autonomie ouvrière, sont venues les années 1980 avec le chômage et la ruine puis 1990 avec la précarité et les salaires de misère, nous vivons dans une crise perpétuelle. En entrant dans ce nouveau siècle on entend partout le mot crise, alors que pour nous c’est depuis longtemps la crise.
    Les politiciens assument de la crise et font le pari de refonder le capitalisme, les syndicats négocient la crise et font des jongleries (équilibrisme) avec le capitalisme, les journaleux décrivent la crise et diffusent la voix du capitalisme, les patrons et les banquiers produisent (génèrent) la crise et injectent des doses croissantes de capitalisme. Aujourd’hui notre angoisse ( mal-être) rêve de la crise définitive du capitalisme….(ndt :comprend pas bien une phrase, puis on passe à 0.16)…pour autant l’action au super-marché ne fut qu’une tentative de nous réunir et de distribuer de la nourriture dont nous avons besoin pour vivre
    Ce fut un pari de plus pour nous réapproprier la force collective dont nous avons besoin pour vivre sans capitalisme, surtout ce fut un appel entre nous, une invite à toutes et tous, une aimable invitation :contre l’anesthésie de la crise, penser et agir…1.33
    2ème part.
    La voix d’un homme qui répète sur musique rock-punk(?) “toute la putain de vie pareil…; super marché ré-appropriation…. sous-titrage d’une femme blonde qui dit ” on va voir si c’est vrai qu’il font faire cadeau le 2×1, non?”
    Sous titrage d’un homme : ” il y a des gens de tous les styles mais avec une chose en commun(3.03mn) qui est que nous sommes victimes de cette crise, générée par des patrons, tels messieurs Caprabo ou Eroski…euhh, comme les différentes banques ont donné à toutes ces entreprises 200.000 millions d’€ ! (3.22mn) Et nous n’avons pas de quoi acheter de quoi manger…Non, non, nous ne venons pas ennuyer personne, nous ne venons absolument pas pour voler quoi que ce soit, nous venons prendre quelque chose qui est à nous.(3.30mn).
    3ème part (03.40 : texte déroulant dit par voix féminine :
    En silence, nous nous organisons dans notre vie quotidienne.
    Nous okupons pour imposer unilatéralement le droit au logement et pour chercher d’autres manières de vivre ensemble. nous écrivons dans des projets de communication où nous pouvons nous penser de manière critique et critiquer la pensée dominante. nous ouvrons des lieux qui nous donnent la possibilité de nous retrouver. Nous auto-gérons n coopératives nos envies de créer et nos besoins alimentaires. Nous faisons face dans la mesure de nos moyens à l’occupation policière de nos quartiers. nous nous réapproprions des savoirs et des connaissances et les libérons e vue d’un usage commun. nous essayons de nous relier sans hiérarchie ni pouvoir et nous aimer sans étiquettes emprisonantes. Nous pratiquons l’aide mutuelle quand le moule de la cité nous expulse ou nous déloge. Nous agissons quand un plan urbanistique détruit notre espace et nos modes de vie(4.20mn)
    en silence nous nous organisons…quotidienne. Nous savons que sont des tratiques à vivre, et nous les vivons parce que nous aimons le faire et parce qu’elles sont en elle-même une résistance.(0.433mn) Nous savons que beaucoup en font l’expérience, qu’il existe des milliers de perforations et de désertions de la réalité étatique et capitaliste.
    (04.41) Toutefois (Non obstant), nous savons qu’il nous manque autre chose.
    quand le système des partis se pourrit par la corruption qui lui est inhérente. quand les patrons conçoivent la crise comme une stratégie pour intensifier l’exploitation capitaliste. Quand les médias parlent dans le but de nous étourdir, que la majorité se noie dans l’apathie et l’impuissance. Quand il semble qu’il ne se passe rien dans la ville, nous savons qu’il nous manque autre chose. nous nous organisons silencieusement, nous nous organisons entre toutes, une fois de plus pour le rompre. Nous conspirons ensemble. Nous nous donnons mutuellement des forces, briser la normalité. Panneau.(5.12mn)

  2. norman
    10/02/2010 à 09:58 | #2

    merci beaucoup pour la traduc

  3. ODIMBA
    10/02/2010 à 13:27 | #3

    Vive la révolution, les soviets, la dictature du prolétariat, la liquidation de la classe des koulaks et des industriels de l’armement et de leur larbins politiques.

  4. A.D.
    10/02/2010 à 15:25 | #4

    ODIMBA : une suggestion de lecture afin de nourrir ta réflexion que je trouve un brin embourbée : Histoire Critique de l’Ultragauche -trajectoire d’une balle dans le pied-Ed Senonevero : transcription des exposés R.SIMON, Textes établis et annotés par Chemins non Tracés -Juin 2009-
    Tu pourras enfin saisir tout le sel contenu dans cette citation de SUPERMAN (1943-1944)
    Jerry Siegel & joe Shuster -Vol 2- superman et Susie:
    Susie dit : ” Mon Dieu! il est possible que je me sois trompée et qu’oncle Clark ne soit pas Superman ?”
    En fait oncle Clark est Superman…

  5. ODIMBA
    11/02/2010 à 23:07 | #5

    Un vrai Mickey le camarde AD.

    Camarade AD, au lieu d’avoir un raisonnement par cliché comme tout réactionnaire de base à la solde des idiots de l’impérialisme, je te suggère de lire ce livre pour ton développement personnel. M. Sayers et A. Kahn – La grande conspiration contre la Russie pour commencer. Après nous parlerons.

  6. A.D.
    12/02/2010 à 16:48 | #6

    “– La grande conspiration contre la Russie pour commencer. Après nous parlerons.”
    Dis-moi! que ton vocabulaire est pompeux, c’est même pas pour se la fendre?
    Le complot, la conspiration, je ne crois pas que nous en parlerons, après, ni jam, jamais. Mais je vais voir chez M. Sayers et A.Kahn, je suis parfois d’humeur à plaisanter.

  7. A.D.
    12/02/2010 à 17:02 | #7

    Tu penses impressioner avec ces fariboles vétustes?
    petit père et cie :je ne mange pas de ce faisandage momifié….

  8. ODIMBA
    12/02/2010 à 22:04 | #8

    Mon camarade tu as bien été lobotomisé et bien conditionné pour gober toutes les fientes capitalistes. Mais la rééducation des masses fait du bien pour les déviants. Tu vas aimer les écrits des camarades Sayers et Kahn. Bonne fin de semaine AD.

  9. eugene
  10. Patlotch
    12/02/2010 à 22:42 | #10

    // Pour alimenter les débats //

    Heureuse indigestion à toussétoutes !

  11. cw
    12/02/2010 à 23:01 | #11

    Merci pour la vidéo et la traduction.

  12. pepe
    13/02/2010 à 00:20 | #12

    On va peut etre arrêter là les échanges avec les “camarades” bolchévics…….

  13. leniveleur
    13/02/2010 à 10:55 | #13

    tout à fait d’accord avec pepe
    CLN

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