Ils entament aujourd’hui leur deuxième semaine de grève
Il règne, en ce samedi, une ambiance électrique sur les quais de la gare de l’Agha, où sont immobilisées des dizaines de locomotives. Les locaux de la gare sont pourtant complètement déserts et il siffle un silence inhabituel en ces lieux à dense fréquentation. Mais en contrebas, des dizaines de cheminots et autres ouvriers ferroviaires sont en pleines « négociations ». Il s’agit de décider si oui ou non un service minimum pour la banlieue va être mis en place, alors que 10 000 travailleurs de la SNTF entament, aujourd’hui, leur deuxième semaine de grève consécutive. « M. Sidi Saïd a posé cette condition à des négociations et à son intervention en notre faveur », explique un membre de la cellule de crise. Et rien que l’évocation de ce nom provoque un tollé dans l’assemblée. « Nous n’avons plus aucune confiance en l’UGTA et encore moins en le bureau fédéral », vocifère un cheminot. « Ils se sont tous enrichis sur notre dos, en nous laissant, au fil de longues années de lutte et de revendications, croupir dans notre misère », s’indigne un autre gréviste. Lire la suite…
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