Archive

Archives pour la catégorie ‘Du coté de la théorie/Around theory’

À la limite: Auto-organisation en Grèce

07/03/2013 2 commentaires

À la limite: AUTO-ORGANISATION EN GRÈCE

Par Anna O’Lory, 27 Février 2013

http://www.metamute.org/editorial/articles/limit-self-organisation-greece 

Anna O’Lory est membre de Blaumachen, http://www.blaumachen.gr , qui produit un journal du même nom et qui contribue à la revue SIC – Journal International pour la  Communisation – http://sic.communisation.net/en/start

 « Et je lui répond / Daisy le moment est / extrêmement lourd de conséquences / nous travaillions et nous nous débrouillions / avec des nouveaux billets de banque / et alors nous réalisions que / c’est nous qui fabriquons / les nouveaux billets de banque / alors nous les mangeons / alors nous les chions / et alors nous disons que / nous avons des tonnes de fric… », graffiti, Exarchia, Athènes, Paroles tirés de « Lego » de Lena Platonos, années 80

 

image: «L’économie est blessé, j’espère qu’il meurt», Graffiti, Athènes, c.2012

En Grèce, une résurgence d’auto-organisation dans des conditions de crise se dessine sur un répertoire d’alternatives existantes. Anna O’Lory – membre du groupe et journal Blaumachen  – décrit les caractéristiques centrales de ces initiatives et expose leurs limites intégrantes.

Le récent film d’Anja Kirschner et de David Panos, Substance ultime, influencé par l’oeuvre d’Alfred Sohn-Rethel, fait le lien entre l’argent en tant qu’équivalent universel et les différentes formes de pensées et d’organisation sociales : la quantification de l’activité par le biais d’un équivalent abstrait correspond à l’abstraction dans la pensée et la quantification scientifique. Pour nous, la conséquence importante de cela est que non seulement l’exploitation, mais l’imposition de la comptabilité sur la vie sociale est elle-même dénaturée. L’argent n’est pas critiqué parce qu’il ne correspond pas à la valeur d’une manière assez précise. Il est critiqué précisément pour être ce qu’il est : un équivalent universel qui médiatise les échanges et, en même temps, une forme de valeur. Lire la suite…

“La distinction de classe est indissociable de la distinction de genre”

03/03/2013 Aucun commentaire

La revue produite par Incendo « GENRES & CLASSES, l’insurrection généralisée qui détruira les hommes et les femmes » a été reçue avec un succès qui montre à quel point le débat est actuellement central, dans et hors du milieu dans lequel elle a été produite.

La réponse critique de la revue “Théorie Communiste”  a reçu elle aussi un accueil public qui enrichit le débat.
Pour la seule fréquentation de dndf, les chiffres parlent :
– 1070 visites sur l’article qui présente la revue d’Incendo
– 915 visites sur la critique par TC.

Un camarade (extérieur à la revue TC)  a pris l’initiative de produire une brochure papier de cette critique de Théorie Communiste. Elle circule actuellement, distribuée gratuitement.
Si vous êtes intéressés à la faire circuler autour de vous, vous pouvez nous en commander…

“Qu’est-ce que c’est…..l’argent?”‘

03/03/2013 un commentaire

Le collectif “tantqu’il” vient de produitre un quatre pages intitulé “Qu’est ce que c’est …l’argent?”.

En attendant la parution sur leur site, voici un PDF qui le présente.

Tanquil1                                                   Tanquil2

Présentation de TC 24 à Marseille

23/02/2013 Aucun commentaire

Le groupe “Tantquil” fera une présentation de leur collectif et le groupe Théorie Communiste présentera le N° 24 de sa revue qui vient de sortir.

Samedi 2 Mars à 17h30

à La Caserne, en face de la caserne du muy, au 1 rue massena

Un repas sera partagé à la suite de la discussion

Ceux qui veulent participer au repas doivent se signaler à : pepe@communisation.net

Les outils de « négociation » sont désormais la matraque et le flashbal

16/02/2013 6 commentaires

extrait emprunté à un article du blog “in limine”

Voir le Fichier : Face_a_la_police.pdf

http://riff-raff.se/texts/fr/sic1-le-moment-actuel >

La revendication salariale, qui est donc une revendication dont actuellement la forme épouse le contour de la contrainte à la précarisation du travail (maintien des emplois qui est le maintien de la condition pour le prolétariat de sa propre survie : maintien du rapport salarial), devient une limite à l’action de la classe, matérialisée par le front de la police face à elle, dans la mesure où cette précarisation est l’expression cruelle mais structurellement indispensable de l’inessentialisation du travail dans le cycle productif et du lien négatif que ce dernier a avec le capital financier (nécessité de productivité croissante et en même temps, évanescence, non de la valeur, mais du caractère primordial, pour la création de richesse capitaliste – l’argent -, de la production). La précarité, le chômage, la crainte des licenciements, sont des limites à l’action du prolétariat ouvrier au travers de ses réactions revendicatives parce qu’ils sont les conditions, dans ce moment du cycle d’auto-accumulation, du maintien du lien du capital au procès de production et, simultanément, la négation de ce lien (qui se figure sous les traits médiatiques de la finance en tant qu’autonomisation, illusoire, du capital).

 

« L’autonomisation du capital, c’est-à-dire plus précisément l’autonomisation de sa forme capital-porteur d’intérêts est une tendance réelle, mais impossible. Lorsque l’on aborde cette impossibilité, il est insuffisant de l’énoncer en ressortant simplement le livre I du Capital ; en effet la tendance à l’autonomisation et son impossibilité ne sont pas opposées comme une digue est opposée à la marée. C’est dans ce qui définit fondamentalement le rapport du capital comme exploitation du travail que réside à la fois la tendance et son impossibilité. Ce qui constitue la complexité de ce procès d’autonomisation du capital, c’est qu’il est nécessairement lié au procès de production, et le reste. L’autonomisation du capital nie le procès de production, mais elle a absolument besoin de demeurer dans ce rapport de négation, en même temps que le procès de production a absolument besoin de produire cette négation »

….par la précarité, et son corollaire, la disciplinarisation du travail ; la police étant là en tant qu’outil étatique de coercition au service du capital afin de faire appliquer cette nouvelle discipline comportant une nouvelle forme de soumission, l’acceptation de la précarité et de l’insécurité de l’emploi liée à la restructuration mondialisée du capital et au caractère inessentiel du travail dans ce moment d’autonomisation du capital. La police nous rappelle désormais que nous ne sommes plus rien face au capital qui s’autonomise, le « monde de la finance », mis en danger du rapport salarial, tout en nous réintroduisant dans le rapport d’exploitation, dans le rapport de domination de classes, au travers de cet inessentialisation de ce qui constitue nos êtres prolétarien(ne)s ; le capital a toujours besoin de nous, mais plus soumis qu’auparavant, toujours indispensable mais aussi toujours de trop, en n’ayant plus la possibilité d’affirmer aucune identité face à lui nous donnant comme avant le moyen de négocier une place honorable dans le « système ». Les outils de « négociation » sont désormais la matraque et le flashbal

1 Roland Simon, Théorie du communisme, Fondements critiques d’une théorie de la révolution, éd. Senonevero, 2001, p. 318

On a reçu ça : “Taupe, y es tu ?”

11/02/2013 8 commentaires

“nous publions avec l’accord de son auteur cet excellent texte, écrit pour une réunion qui s’est récemment tenue à Paris. Nous tenons à attirer l’attention sur un texte qui prouve qu’on peut écrire de façon claire et très abordable sans céder un pouce à la vulgarisation théorique…” dndf

 

TAUPE, Y ES TU ?

Le capital restructuré,
la lutte des classes et la perspective révolutionnaire

Les « révolutionnaires » et ceux qui cherchent à donner une formulation politique à leur révolte veulent généralement être les témoins du futur, et inscrire leur discours et leur activité dans le sens général d’antagonismes porteurs d’insurrections à venir. C’est somme toute normal : toute lecture du monde part forcément d’une position en son sein, et vouloir conformer le devenir de l’humanité à ses désirs est le point de départ de toute volonté révolutionnaire. Le texte qui suit cherche à faire un pas de côté. Il tente d’évoquer l’époque actuelle en questionnant l’articulation entre la critique du capital comme rapport social d’une part et la lecture de la lutte des classes de l’autre – mais sans chercher à tracer d’échéance révolutionnaire (ni forcément entrer dans de grandes polémiques théoriciennes). Il s’agit essentiellement de réaffirmer cette évidence : ce qui se dégagera de la guerre sociale présente et à venir ne sera jamais que le produit de l’interaction (et du choc éventuel) entre le mouvement général de la domination capitaliste et l’activité de ceux qui en son sein seront amenés à se bouger les fesses. De cette dynamique, personne n’a la clé – pas plus les capitalistes que leurs auto-proclamés ennemis. Lire la suite…

De l’anarchisme à la communisation

10/02/2013 Aucun commentaire

Article traduit du blog de nos camarades italiens « Il Lato cattivo « 

Ce texte -écrit au cours de l’été 2010 a circulé les mois suivants à quelques exemplaires- témoigne d’une rupture d’avec le courant insurrectionnaliste « anarchiste ». Loin d’être exempte de défauts, cette lettre vise à poser des questions fondamentales à un milieu de militants, sans prétendre être en mesure de les formuler avec clarté. Entre autres,  les prévisions  sur le cours du capitalisme et sur le destin du démocratisme radical se sont révélées erronées,  comme l’approfondissement de la crise et la diffusion globale du mouvement des « indignés » peuvent l’attester. D’autres points -l’importance donnée à la rupture des années 70, la critique de l’activité militante, etc. – restent à clarifier. Quoiqu’il en soit, cette lettre abordait, de la part de son auteur, un début de compréhension  du processus révolutionnaire comme communisation : en ce sens, elle a eu son utilité. (Janvier 2010)  Lire la suite…

A paraître aux éditions Senonevero : “Du Kochari et du Jasmin”

03/02/2013 Aucun commentaire

 

Dans les révoltes des pays arabes du pourtour méditerranéen, la confrontation sociale et politique s’est organisée autour de deux pôles opposés : d’un côté une classe capitaliste construite comme une oligarchie clientéliste se confondant avec les appareils répressifs de l’Etat ; de l’autre, un « mouvement de rue » venu des masses urbaines prolétarisées, des concentrations ouvrières, des classes moyennes marginalisées, d’une petite paysannerie sans perspectives.

Les prolétaires deviennent des pauvres. La pente naturelle de la lutte des classes et la limite inhérente aux luttes ouvrières constituent alors un interclassisme dont le contenu propre est la politique : la formation d’une société civile. Dans le cours de la lutte, les rapports hommes/femmes ont manifesté cette revendication de société civile et le passage interclassiste de la revendication ouvrière à la revendication politique : occultation des femmes comme ouvrières, assignation des ouvrières en tant que femmes. Les islamistes travaillent à l’organisation d’une société civile, à la définition du peuple, à la recomposition de la classe dominante et à la restauration de l’Etat. Mais entre leurs mains, la séparation nécessaire de l’Etat d’avec la société et la lutte des classes est toujours menacée.

 

 

“La chaîne de montage commence à la cuisine, au lavabo et dans nos corps”

22/01/2013 un commentaire

En parallèlle de la parution en français  de “Caliban and the witch”, aux Editions SENONEVERO (à venir en 2013)

Un entretien avec Silvia Federici

Silvia Federici est professeure à la Hofstra University de New York et militante féministe depuis les années 1960. Son œuvre aborde la philosophie et la théorie féministe, l’histoire des femmes ou, plus récemment, l’impact des politiques du FMI et de la Banque mondiale en Afrique qu’elle a pu étudier de près après un long séjour au Nigeria. Mais Federici est surtout connue pour ses études détaillées sur les processus d’expropriation des corps et des savoirs, sur l’histoire de la chasse aux sorcières et sur les questions reproductives. Ce sont les thèmes qui sont au cœur de son ouvrage : « Caliban and the Witch : Women, the Body and Primitive Accumulation ». (Caliban et la sorcière : Femmes, corps et accumulation primitive : édition anglaise, 2004, édition espagnole, 2010). Certaines personnes estiment qu’il s’agit de la partie non écrite du Capital de Marx, ce qu’elle réfute en disant que s’il en était ainsi, elle ne ferait qu’ajouter des choses alors qu’il s’agit de les repenser. Entretien réalisé par Manel Ros pour le journal « En Lucha ».

Pourquoi écrire un livre sur les sorcières et sur la chasse aux sorcières ?

Ce livre sur les sorcières est né à partir de recherches que j’avais commencées dans les années 1970 et qui étaient liées aux débats qui se déroulaient à l’époque au sein du mouvement des femmes. Ces débats concernaient l’origine de la discrimination des femmes, les raisons des positions différentes qu’occupent les femmes dans la société capitaliste par rapport aux hommes. Je voulais avant tout comprendre pourquoi les femmes étaient toujours discriminées. J’avais une théorie à ce sujet, mais j’étais intéressée à démontrer que cette discrimination ne reposait pas sur la tradition, mais qu’elle s’était construite, de facto, dans la société capitaliste. Autrement dit, le patriarcat n’est pas un héritage du passé, il a au contraire été refondé par le capitalisme. Lire la suite…

L’abolition de la valeur (cinquième épisode) par Bruno Astarian

21/01/2013 Aucun commentaire

Allez directement au chapitre 6 qui est entièrement consacré à une lecture critique de Postone

Résumé des chapitres précédents par B.A.:

Après avoir étudié, dans le premier chapitre de notre feuilleton, la façon dont Marx envisage l’abolition de la valeur et le dépassement du capitalisme, nous avons examiné, dans le chapitre 2, la théorie marxienne de la valeur telle qu’elle se présente dans le premier chapitre du Capital. Nous y avons notamment trouvé une acception du travail abstrait comme « dépense de force humaine », acception nécessitant de donner à l’échange un rôle primordial dans la définition de la valeur. Roubine est très conscient des problèmes de cette approche, mais n’arrive pas à en dépasser les ambiguïtés, qui sont la marque de l’époque où Marx et Roubine ont théorisé la valeur.

Pour des raisons pratiques, le troisième chapitre est en attente de rédaction. Le chapitre 4 est consacré à notre conception de la théorie de la valeur : il s’est agi de promouvoir une compréhension de la valeur qui situe résolument celle-ci dans la sphère de la production, à partir de la division sociale du travail comme recherche de la productivité. Cela nous a notamment amenés à redéfinir la notion de valeur d’usage par rapport à la façon dont en parle tous les marxistes, et à constater que le travail abstrait se définit comme quelque chose de concret.

Le chapitre 5 complète les recherches du chapitre 4 sur la valeur en proposant une définition du travail productif qui soit vraiment discriminante. Cependant, si la distinction entre travail productif et travail improductif est indispensable à la théorie de la valeur, la question se pose de son enjeu au regard de la théorie du prolétariat comme sujet révolutionnaire.

Le chapitre 6 conclut la deuxième partie de notre projet. Il est entièrement consacré à une lecture critique de Postone. Il apparaît que les développements très sophistiqués que Postone apporte à la théorie du fétichisme de la marchandise ne le font pas aboutir pour autant à une vision convaincante de la contradiction fondamentale du mode de production capitaliste. La théorie critique de la valeur (celle de Postone tout au moins) est impropre à critiquer le MPC jusqu’au point où celui-ci rend possible le communisme.

Aller au chapitre 6: Michael Postone: La valeur et la domination abstraite

En travaillant, nous, ouvriers, produisons le capital

15/01/2013 Aucun commentaire

 

Avec une introduction de la rédaction d’ Il Lato cattivo  et un appendice critique extrait des pages 89-91 du n° 15 de Théorie Communiste à propos de la séparation idéologique entre lutte des classes et évolution du mode de production capitaliste.

Pourquoi revenir encore une fois sur l’opéraisme italien ? En effet, au moins en Italie, la littérature à ce propos est abondante, et il y a tout un cercle de nouveaux chercheurs provenant de milieux universitaires engagés qui ont accompagné les désormais antiques opéraïstes  (plus ou moins convertis à l’altermondialisme) dans leur auto-célébration par une profusion de publications dans de grandes maisons d’édition et de distribution.

Mais, si Toni Negri et compagnie ont eu, malgré tout, un certain rôle dans les années 60-70, comme dans les années fastes des contre-sommets et du « Mouvement des mouvements » -rôle, certes, à relativiser mais, non épuisé- cela n’est pas dû à un complot, ni a une simple question de mode culturelle. Il n’est donc pas question, et de beaucoup, de stigmatiser des personnes ( à double langage ou presque ) ou leurs tirs à boulets rouges (Marx au delà de Marx, Empire ou…) au titre de la Pravda communiste, mais de montrer en vertu de quoi certains de ces tirs deviennent possibles et idéologiquement efficients. Lire la suite…

L’abolition de la valeur (quatrième épisode) par Bruno Astarian

04/01/2013 Aucun commentaire

Dans le chapitre qui suit, B.A se  propose de donner un nouvel éclairage sur la question du travail productif. Cela l’’amène notamment à revenir sur la question de la consommation des capitalistes, déjà évoquée, mais sans la définir. Il  conclue en essayant de faire le rapport entre le travail productif et le prolétariat comme sujet révolutionnaire comme il le dit lui même dans sa présentation.

Résumé des chapitres précédents:

Après avoir étudié, dans le premier chapitre de notre feuilleton, la façon dont Marx envisage l’abolition de la valeur et le dépassement du capitalisme, nous avons examiné, dans le chapitre 2, la théorie marxienne de la valeur telle qu’elle se présente dans le premier chapitre du Capital. Nous y avons notamment trouvé une acception du travail abstrait comme « dépense de force humaine », acception nécessitant de donner à l’échange un rôle primordial dans la définition de la valeur. Roubine est très conscient des problèmes de cette approche, mais n’arrive pas à en dépasser les ambiguïtés, qui sont la marque de l’époque où Marx et Roubine ont théorisé la valeur.

Pour des raisons pratiques, le troisième chapitre est en attente de rédaction. Le chapitre 4 est consacré à notre conception de la théorie de la valeur : il s’est agi de promouvoir une compréhension de la valeur qui situe résolument celle-ci dans la sphère de la production, à partir de la division sociale du travail comme recherche de la productivité. Une telle approche procède du fait que notre époque montre suffisamment qu’il ne s’agit pas seulement d’abolir l’échange, mais de remettre en cause la production jusque dans les moindres détails de son organisation actuelle. Cela nous a notamment amenés à redéfinir la notion de valeur d’usage par rapport à la façon dont en parle tous les marxistes, et à constater que le travail abstrait se définit comme quelque chose de concret.

Le chapitre 5 complète les recherches du chapitre 4 sur la valeur en proposant une définition du travail productif qui soit vraiment discriminante. Cependant, si la distinction entre travail productif et travail improductif est indispensable à la théorie de la valeur, la question se pose de son enjeu au regard de la théorie du prolétariat comme sujet révolutionnaire.

Le plan de la deuxième partie n’a pas changé.

Chapitre 5: L’échange, la sphère improductive et la consommation des capitalistes

Approche générale de la restructuration du rapport entre le prolétariat et le capital (Roland Simon)

01/01/2013 Aucun commentaire

 

Trouvé sur le blog In Limine

Voici un extrait de l’ouvrage de Roland Simon « Théorie du communisme, Volume I, Fondements critiques d’une théorie de la révolution » paru en 2001 au éditions Senonevero, (de la page 32 à 35) qui a trait au rapport restructuré entre le capital et le travail depuis la fin des années 70. Il introduit une explication de la dynamique qui produit depuis une trentaine d’années une redéfinition de l’emploi salarié, qui, il est important de le noter car c’est là que se situe l’enjeu du « moment actuel », peut survenir dans les luttes à partir des situations de chômage, précarité, flexibilité, etc. et de ce qu’il en découle de révoltes (à partir du moment où ces révoltes arrivent à dépasser les limites qui obscurcissent la vision de leur relations directes avec la dynamique de contradictions de classes et de genres).

Cet extrait sera suivi d’un autre, la suite dans l’ouvrage en fait, approfondissant ce sujet du point de vue de la destruction de l’identité ouvrière. Il se veut aussi sur ce site, la suite de l’article : « La flexibilité ou la limite trouvée à l’affirmation de l’identité du prolétariat »

Bonne lecture

Voir le Fichier : Approche_generale_de_la_restructuration_du_rapport_entre_le_proletariat_et_le_capital.pdf

 

 

 

Théorie Communiste N° 24 est sorti

17/12/2012 3 commentaires

Pour commander TC 24 : tc@communisation.net

« Le visage de Garbo est Idée, celui de Hepburn est événement »

Roland Barthes, Mythologies, “Le visage de Garbo”

Tel quel

Le moment révolutionnaire comme conjoncture

Lire Lénine (les Thèses d’Avril, les Lettre de loin, en général tous les textes entre février et octobre 1917) comme on lit Machiavel, Clausewitz ou Sun-Tzu, ni plus ni moins : un théoricien du moment décisif des conflits, c’est-à-dire un théoricien de la conjoncture, du « moment actuel ». Il reste de bon ton de citer Machiavel, Clausewitz ou Sun-Tzu, pourtant l’un était au service des Princes italiens, l’autre du roi de Prusse, et le troisième… alors pourquoi pas Lénine.

« Ni la nature ni l’histoire ne connaissent de miracles ; mais chaque tournant brusque de l’histoire, et notamment chaque révolution, offre une telle richesse de contenu, met en jeu des combinaisons si inattendues et si originales de formes de lutte et de rapports entre les forces en présence que, pour un esprit vulgaire, bien des choses doivent paraître miraculeuses. » (Lettre de loin 1, 7 mars 1917, Œuvres, t. 23, p. 325.)

« […] en raison d’une situation historique d’une extrême originalité, des courants absolument différents, des intérêts de classe absolument hétérogènes, des tendances politiques et sociales absolument opposées se sont fondus avec une “cohésion” remarquable. » (ibid., p. 330.)

« La première révolution (1905) a profondément ameubli le terrain, déraciné des préjugés séculaires, éveillé à la vie politique et à la lutte politique des millions d’ouvriers et des dizaines de millions de paysans, révélé les unes aux autres et au monde entier toutes les classes (et les principaux partis) de la société russe quant à leur nature réelle, quant au rapport réel de leurs intérêts, de leurs forces, de leurs moyens d’action, de leurs buts immédiats et lointains. » (Lénine, ibid.)

« Avec la proclamation de la République sur la base du suffrage universel s’effaçait jusqu’au souvenir des mobiles et des objectifs limités qui avaient précipité la bourgeoisie dans la révolution de Février. Au lieu de quelques rares fractions de la bourgeoisie, c’était toutes les classes de la société française qui étaient soudain projetées dans l’orbite du pouvoir politique, contraintes de délaisser les loges, le parterre, et la galerie pour jouer en personne sur la scène révolutionnaire ! » (Marx, Les Luttes de classes en France, Ed. de La Pléiade, Œuvres politiques, t. 1.) Lire la suite…

“Théorie Communiste”, le site évolue….

16/12/2012 Aucun commentaire

Travaux en Cours

Cette page du site se propose de mettre ici en ligne des échanges internes au groupe qui participe à l’élaboration de la revue Théorie Communiste.Il s’agit de textes  qui ont pour vocation d’être discutés, débattus, travaillés voire publiés… Nous les présentons ici dans leur version brute, tes qu’ils sont travaillés dans la revue, classés par thèmes abordés. Nous publierons également les commentaires qui nous seront envoyés au sujet de tel ou tel article, après modération, bien entendu !

 Adresse pour commenter :  tc@communisation.net

L’intime

– “Intime”, Texte d’AC

–  Notes sur l’Intime, de RS

– Commentaires

La distinction de genre

– Utérus versus Mélanine (Notes personnelles de BL dans le contexte d’une discussion en cours avec une camarade américaine)

– Commentaires

(colonne de gauche, dans la page d’accueil du site : “travaux en cours)

Qui nous sommes

16/12/2012 Aucun commentaire

Nous publions la présentation du blog Il lato cattivo  des camarades italiens, que nous faisons notre.

une version en  allemand  et en anglais à la suite 

 

Par les routes non balisées

Qui nous sommes

Le mauvais côté : un lieu de rencontre, une proximité. Par dessus tout une activité. Tout cela de façon informelle et conjoncturelle. Mais nécessaire. Jusqu’à ce que nous la considérerons superflue. Cette activité est le produit de la confluence d’expériences diverses, d’une convergence et d’une perspective sur le présent.

Ce qui nous intéresse : le mouvement réel qui abolit l’état des choses présentes. C’est-à-dire la « banalité » du cours quotidien de la lutte des classes. C’est-à-dire la contradiction entre le prolétariat et le capital comme porteuse du dépassement positif : l’abolition du mode de production capitaliste et la production du communisme. Un chemin qu’on ne pourra connaître seulement qu’en le parcourant. Avançant pas à pas. Un chemin dont nous n’avons qu’une certitude : il devra mener à une rupture.

Aucune « tendance ». D’une part, ce que le prolétariat « est » — dans le mode de production capitaliste. La contradiction telle qu’elle se reproduit normalement tous les jours. D’autre part, l’abolition des classes — le prolétariat y compris. Que ce dernier peut produire en tant qu’action de classe. Une relation non progressive. Non évolutive. De rupture. Lire la suite…

Une critique d’ “INCENDO” par Théorie Communiste

11/12/2012 7 commentaires

Quelques notes critiques sur

« Genres et Classes

L’insurrection généralisée qui détruira les hommes et les femmes »

(Incendo, octobre 2012)

Aux origines

La méthode est historique, on part donc des « Origines » ; on sait bien qu’une telle méthode fausse tout, que les origines n’expliquent rien et surtout pas elles-mêmes. Présenter comme ordre conceptuel un point de départ historique et son développement relève d’une pensée magique qui croit que dans le commencement est la vérité de ce qui est produit et qui sous couvert d’histoire crée toujours consciemment ou non des mythes (« le premier qui dit ceci est à moi » Rousseau). La recherche historique de l’ « origine » suppose un stade d’avant la dissociation, d’avant le passage de l’Un dans son autre. L’ordre historique des catégories n’a rien à voir avec leur ordre conceptuel (Marx, Introduction de 1857).

Des « origines », on passe à « Au cours des millénaires » (p.12), puis, sautant par dessus l’antiquité, on arrive au Moyen âge occidental, quelques mots sur la période moderne et nous voici au XIXe.L’erreur principale ne réside pas dans l’analyse des sociétés survolées (bien que comme nous le verrons, le Moyen âge et l’époque moderne réservent quelques surprises), mais dans la méthode destinée à construire une évolution historique légitimant le concept de « patriarcat » (p. 13). Lire la suite…

“Soudain un inconnu vous offre un conteneur”

02/12/2012 Aucun commentaire

Perspective Internationaliste N°57 est paru.

02/12/2012 Aucun commentaire

au sommaire du n° 57 hivers 2012

Perspectives négatives…

Contribution sur la lutte de classes.

Communisation et l’abolition de la forme-valeur

Robert Kurz

Perspective Internationaliste et la tradition de la Gauche Communiste

Terrain pour une rencontre : l’anarchisme social et la communisation (Collective Action)

26/11/2012 6 commentaires

 

 Terrain pour une rencontre : l’anarchisme social et la communisation (Collective Action, an association of anarchist communists)

Emprunté au site In Limine ( critique de la valeur et communisation )

Une traduction d’un texte du groupe « action collective » paru sur le site Libcom [traduction automatique remanié par mes soins] dont le but est de faire brièvement une analyse d’un rapprochement possible de la théorie de la communisation avec l’anarchisme social (et plus particulièrement donc, le communisme-anarchiste). L’intérêt principal, je dirais, de ce texte, c’est d’identifier la nature du contenu de la révolution  pour chacune de ces théories (et pratiques), dans l’action de la classe prolétarienne en butte et en opposition à sa nature de classe dans le capitalisme (c.-à-d. définie par le capitalisme). Cette action de la classe prolétarienne s’exprime dans les diverses tentatives d’auto-organisation et de construction de l’autonomie, MAIS, pour la théorie de la communisation comme pour l’anarchisme social du communisme-anarchiste, cette action ne peut être dans la période actuelle de crise et de restructuration du capitalisme, qu’un moyen et non un but de la révolution vers “une résolution directe et immédiate de l’injustice, l’humiliation et la pauvreté quotidienne infligée aux prolétaires” : “l’auto-organisation est le premier acte de la révolution, la suite s’effectuera contre elle…” (Roland Simon). La question qui se pose est celle de la dynamique qui fait que tels moyens (l’autonomie de la classe) déjà présents, même en germe, dans de nombreux mouvements sociaux en viendraient à se dépasser afin de tendre vers l’abolition de la classe en tant que tel et des autres classes par la même occasion (et aussi des genres…). Lire la suite…

La théorie de la communisation et la question du fascisme

18/11/2012 un commentaire

 

http://datacide.c8.com/author/datacide/

Voici un article en anglais  paru dans la revue « datacide », dont nous avions déjà publié l’excellent texte sur OSAKA, et qui aborde une question, le fascisme comme possibilité de sortie de crise et sa non prise en considération par les partisans de la communisation.

L’auteur tout en ne se réclamant pas de la communisation souligne :

“Cela fait maintenant plus de cinq ans depuis le début de la crise financière, sans aucun signe de répit dans l’austérité et dans l’insécurité croissante. Ni la vieille gauche des syndicats et des partis ou des mouvements sociaux de protestation et d’action directe les plus récents semblent être à la hauteur d’offrir une voie à suivre.

Dans la recherche de nouveaux plans pour naviguer en temps de crise et les possibilités de la vie au-delà du capitalisme, le concept de «communisation» est devenu une attention croissante pour la discussion.”

Mais c’est une vision pessimiste de sortie de crise qui ressort de ce texte, puisque en fin de l’article, on peut lire que :

« Même une communisation racialisée partielle est envisageable, dans lequel une partie de la communauté établit des relations internes de l’égalité et le partage des ressources, tout en «nettoyage ethnique» des personnes définies comme des étrangers. » Lire la suite…

¿ Qué es la comunización ?

22/10/2012 Aucun commentaire

¿ Qué es la comunización ?

Léon de Mattis; Sic -Revue Internationale pour la Communisation- N°1, Noviembre 2011.

 Obviamente en el mundo capitalista, nuestra situación sólo podrá empeorar. Hoy en día, todas y cada una de las denomidas “conquistas sociales” suelen ser impugnadas. La culpa no la tienen una pésima gestión de la economía, ni la codicia desmesurada del empresariado, tampoco ningun defecto de regulación de las finanzas internacionales, sino sencillamente los imparables efectos de la evolución mundial del capitalismo.

El jornal, el acceso al empleo, las jubilaciones, los servicios públicos y las asistencias sociales se ven afectados, cada uno a su nivel, por esta evolución: lo que hasta entonces fue concedido no lo será más, y mañana aún menos En todos los sectores el procedimiento es idéntico: la nueva reforma retoma la ofensiva en el punto donde había llegado la reforma precedente. Esta dinámica jamás se invierte, aun cuando se pasa de la “crisis económica” a la prosperidad. Iniciado después de la gran crisis de los años 1970, el movimiento se prosiguió después del regreso del crecimiento en los años 1990 y 2000. Desde entonces, parece muy difícil imaginar que las cosas puedan mejorar, incluso en el muy improbable caso de una” salida de crisis ” después del choque financiero de 2008. Lire la suite…

Si on doit être en grève que ce soit pour toujours

18/10/2012 Aucun commentaire
 

Ce tract date de mai 2004, mais la crise ne faisant que s’approfondir, les manifestations et grèves de 24 heures se répétant de la Grèce au Portugal en passant par l’Espagne, pour les pays d’Europe les plus frappés, les grèves sauvages au Bangladesh ou en Afrique du Sud, il nous semble toujours d’actualité sur le fond.

Chacun pourra y remplacer « Italie » par n’importe quel autre état.

tract de Alcuni fauttori della comunizzazione

lundi, 31 mai 2004

A propos de la grève générale d’avril 2002, en Italie.

Les esclaves insensibles aux basses tâches/qui vivent dans le flux sempiternel/de choses banales, fondus et réduits/dans une seule identité/à cause de différences qui n’ont ni lois/ni signification ni but » [1] sont aujourd’hui appelés à une grève générale. Son objectif, aux dires des promoteurs, est la défense de nos droits et de notre dignité. Mais en quoi consiste cette défense ? Dans le fait de s’opposer à la prétention du duo patronat-gouvernement de porter d’autorité à son accomplissement ce qui avait été établi et généralement déjà réalisé durant les années de concertation par les divers gouvernements de centre-gauche. Et ceci en bonne entente avec les « représentants du monde du travail ». Lire la suite…

De la reproduction du prolétariat

09/10/2012 un commentaire

Ou brève introduction à la critique de la démographie politique

Le capitalisme est un mode de production social qui se présuppose lui-même dans sa reproduction. Mais ce qui est reproduit et présupposé c’est le face-à-face des classes. La reproduction du capital implique réciproquement la reproduction du prolétariat comme force de travail générale toujours disponible face et pour le capital et appartenant à tous les capitalistes avant d’appartenir à un seul.

Cette disponibilité fondamentale de la force de travail pour le capital présuppose sa reproduction comme déjà acquise, le fond « naturel » de sa valeur marchande, c’est-à-dire ce qui est implicitement reproduit comme invisible et gratuit car présupposé dans le premier moment du procès d’exploitation : l’achat/vente de la force de travail. La reproduction du prolétariat comme force de travail générale toujours disponible présuppose donc la division des forces productives entre, d’une part, la production de plus-value par l’usage de la force de travail comme activité productive et, d’autre part, la production de prolétaires par l’usage de la force de travail comme activité reproductive. Lire la suite…

Trouvé sur la toile : Restructuration, mines en abîme

07/10/2012 Aucun commentaire

Bien crevée, vieille taupe

45 morts lors d’une grève sauvage dans les mines les plus dangereuses du pays le plus inégalitaire et le plus violent (hors conflit-sic !-) du monde, « business as usual» dira-t-on, tout comme les coups de grisou qui se produisent encore régulièrement en Chine ou en Russie, lointains et inévitables « revival » de la préhistoire carbonifère d’un capitalisme voué à moyen terme à l’immaculé et au numérique… Et pourtant, le supplément économique d’un grand quotidien adepte de l’austérité et des gaz de schiste, ne titrait-il pas dernièrement : «  la France doit-elle rouvrir ses mines ? ». Lire la suite…

«Hablamos de comunización en el presente»

04/10/2012 Aucun commentaire

«Hablamos de comunización en el presente»

19/05/2011

 Este texto “corto” escrito para presentar a“ Théorie Communiste en un libro anglófono,** resume de manera muy clara las posiciones actuales de esta revista cuya lectura resulta a menudo difícil…No se desarollan aquí las últimas temáticas producidas en torno a la distinción de género , estas se expondrán en el N° 24 de TC, por salir…

En el curso de la lucha revolucionaria, la abolición del Estado, del intercambio, de la división del trabajo, de toda forma de propiedad, la extensión de la gratuidad como unificación de la actividad humana, o sea la abolición de las clases, son “medidas” que abolen el capital, impuestas por las necesidades mismas de la lucha en contra la clase capitalista. La revolución es comunización, no tiene el comunismo por proyecto y resultado, sino como contenido. Lire la suite…

Communisation et abolition de la forme-valeur (Perspective Internationaliste)

02/10/2012 Aucun commentaire


Voici un texte d’un membre américain de Perspective Internationaliste, paru sur le site en anglais de cette organisation dont la réflexion s’articule autours du bien fondé de la théorie de la communisation dans cette époque spécifique du cycle d’accumulation du capital.

(Les passages en gras sont de mon fait)

THÉORIE de la communisation et abolition de la forme-valeur

Une théorie de la forme-valeur en tant que base pour la compréhension de la logique du capital, de sa trajectoire historique, et de ses contradictions, est intégralement liée à une théorie de la communisation. La communisation est inséparable de l’abolition de la forme valeur et du capital comme valeur valorisante, et son Akkumulationszwang, sa compulsion à accumuler. La communisation implique l’abolition du prolétariat, la classe des salariés, des travailleurs, dont le travail abstrait est la source de la valeur. Le socialisme ou le communisme n’est pas l’auto affirmation du prolétariat ou du pouvoir des travailleurs, et la création d’une république du travail. Le développement de la théorie de la forme-valeur, largement basée sur la publication des manuscrits que Marx avait assemblés pour sa critique de l’économie politique, une entreprise qui n’a été achevée qu’au cours des dernières décennies, a également transformé la compréhension du socialisme ou du communisme qui existait dans la IIe et et la IIIe Internationale, ainsi que dans la gauche historique communiste (à la fois la gauche germano-hollandaise, la gauche italienne, le communiste du conseil et les traditions bordiguistes). Lire la suite…

“La théorie de la communisation n’est pas un long fleuve tranquille”

28/09/2012 3 commentaires

Commentaires critiques du livre de Léon de Mattis Crises [1]

Le livre fait justice d’un certain nombre de confusions habituelles dans les courants de l’extrême gauche…

1 – Il récuse la séparation faite par les milieux alternatifs et la pensée type Monde Diplomatique entre économie réelle et finance, une dualité commune aussi bien aux économistes libéraux qui opposent le réel et le nominal qu’aux économistes marxistes qui opposent valeur et prix. De Mattis rompt cette dualité en affirmant qu’aucun secteur économique ne peut exister sans crédit. Lire la suite…

On a reçu ça : « GENRES & CLASSES, l’insurrection généralisée qui détruira les hommes et les femmes »

20/09/2012 16 commentaires

Genres et Classes, Incendo hors série vient de sortir !

INCENDO hors série « GENRES & CLASSES, l’insurrection généralisée qui détruira les hommes et les femmes », vient de sortir   !

A l’origine, Incendo est un journal avignonnais créé en 2007 principalement pour relayer l’info sur les luttes locales. Depuis quelques années, notre équipe mène un travail de réflexion sur le rapport hommes/femmes dans le mode de production capitaliste, dont voici le fruit aujourd’hui.

Quels liens entre capitalisme et patriarcat? Entre genres et classes?
S’agit-il de deux systèmes distincts? l’un a-t-il engendré l’autre ? Où en est le rapport hommes/femmes aujourd’hui? Les genres sont-ils des classes?
Peut-on abattre la domination masculine? Abolir les genres? Comment? Sans abattre le capitalisme? Et la révolution? Le communisme et les genres feraient-ils bon ménage? Etc. Lire la suite…

Suite du débat autour de « Réflexions sur la communisation »

13/09/2012 Aucun commentaire

Pour André, mes commentaires sur tes « Réflexions sur la communisation »

Ayant rompu depuis plusieurs années avec le fonctionnement théorique de TC et ne participant pas, en conséquence, à la rédaction de la revue Sic, ce n’est pas à la critique des textes de la revue que je vais m’intéresser dans ces commentaires. D’autant qu’Alain a très bien montré, à mon avis, ce que tu n’avais pas su ou voulu comprendre et à quel point tu étais passé à côté de ce que tu entendais critiquer. En cela, je suis en plein accord avec lui (sans partager pour autant son mépris pour l’approche de Guillon, même si je pense que lui aussi passe à côté de ce qu’il ne saisit pas) et j’aurais bien aimé que ta critique soit plus incisive, par exemple sur l’absence de critique de l’aliénation et le flou de la liaison entre exploitation et domination. Il est vrai que la notion d’exploitation semble absente de ton champ, ce qui est en ligne avec ton déni de la prétendue contradiction entre les forces productives et les relations de production que tu juges aberrante. Lire la suite…