Lettre ouverte du collectif activiste égyptien ‟Camarades du Caire”
ce texte est paru en anglais dans la revue Jadaliyya Reports
Statement by Comrades from Cairo: We Can Smell the Tear Gas from Rio and Taksim to Tahrir
Lettre ouverte du collectif activiste égyptien ‟Camarades du Caire”
A vous aux côtes desquels nous nous battons.
Le 30 juin marquera pour nous une nouvelle étape de la rébellion, en nous appuyant sur ce qui a commencé les 25 et 28 janvier 2011. Cette fois, nous nous rebellons contre le règne des Frères musulmans qui n’a apporté que davantage des mêmes formes d’exploitation économique, de violence policière, de torture et d’assassinats.
Les références à l’arrivée de la ‟démocratie” n’ont aucune pertinence quand il n’y a aucune possibilité de vivre une vie décente par l’absence de tout signe de dignité et des moyens d’une existence convenable. Les revendications de légitimité obtenue à travers un processus électoral veulent faire oublier la réalité qu’en Egypte notre combat continue parce que nous sommes confrontés à la perpétuation d’un régime oppressif qui a changé de visage mais conserve la même logique de répression, d’austérité et de brutalité policière. Les autorités maintiennent la même absence de toute responsabilité envers le public, et les positions de pouvoir se traduisent par des opportunités pour augmenter le pouvoir et la richesse personnelle de ses membres.
Le 30 juin renouvelle le cri de la Révolution : ‟Le peuple veut la chute du système”. Nous recherchons un avenir qui ne soit régi ni par l’autoritarisme mesquin et le capitalisme de copinage de la Confrérie, ni par un appareil militaire qui garde la mainmise sur la vie politique et économique, ni par un retour aux vieilles structures de l’ère Moubarak. Même si les rangs des manifestants qui prendront les rues le 30 juin ne sont pas unis autour de cet appel, il doit être le nôtre – il doit être notre position parce que nous n’accepterons pas un retour aux périodes sanglantes du passé. Lire la suite…













Traduction dndf d’un article envoyé par un camarade de passage à Istanbul



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