Tunisie : les lycéens appellent à la grève via Facebook
La Tunisie traverse une période de turbulence sociale depuis la mi-décembre. Plusieurs manifestations se sont tenues à travers le pays, et après les avocats, les journalistes et les diplômés chômeurs, c’est au tour des lycéens de rentrer dans le mouvement. Un appel à la grève a été lancé pour ce lundi 3 janvier via Facebook.
Le mot d’ordre pour cette grève des lycéens a circulé à travers la Tunisie via Facebook Selon des proches du mouvement, en quelques jours plus de 11 000 jeunes Tunisiens ont reçu le message pour l’appel à la grève de ce lundi.
Le réseau social est devenu un support militant dans le pays, après la censure par le pouvoir d’autres sites électroniques comme Youtube ou Dailymotion. Car le climat de tension sociale liée dans un premier temps au chômage et à la cherté de la vie est en train de prendre un tour beaucoup plus politique dans un pays qualifié par des opposants de « véritable cocotte minute ».
« Pendant des années, les Tunisiens se sont tus mais aujourd’hui ils en ont ras-le-bol », confirme l’avocate Radia Nasraoui. Les slogans dans les manifestations de Sidi Bouzid mais aussi dans d’autres villes en disent long. En quelques jours, « le travail est un droit » a laissé la place à des « Ben Ali ça suffit» ou des « ministère de l’Intérieur, ministère du terrorisme ».
Selon des témoignages sur place, la répression policière a été violente. Trois manifestants ont trouvé la mort dans la région de Sidi Bouzid. Plusieurs blessés seraient encore dans un état grave.
De leur côté, les avocats qui ont choisi de mettre un brassard rouge sur leur robe noire vendredi dernier ont été physiquement pris à partie dans plusieurs palais de justice tunisiens, et on est toujours sans nouvelle d’un activiste politique Ammar Amroussia arrêté le 29 décembre dernier à Gafsa.
Par RFI
selem arlikom
bien que je sui a a des milliers de kms je vous encourages de tous mon corps et ne lacher sourtou pa prise nous sommes tous avec vous les tunisiens alors courages et ayer enfin la liberter a la parole