Última hora: Duros enfrentamientos en el centro de Vigo. 6º día de huelga
“Lahaine.org”
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u centre commercial Méridien Leclerc dans le village d’Ibos, près de Tarbes, on n’aime guère les “agitateurs”. Et c’est à la suite d’une grève de trois heures, le 19 mars, que trois salariés du centre commercial viennent de se voir signifier leur prochain licenciement.
Motif officiel : “Licenciement économique.” Mais dans la région, personne n’y croit. “C’est peu convaincant, presque risible”, estime Jean Glavany, député (PS) des Hautes-Pyrénées, évoquant les 2,5 millions d’euros de dividendes distribués au titre de 2008 et les travaux d’agrandissement prévus pour un budget de… 50 millions d’euros. “Si la justice prud’homale existe encore, ce que je crois, cette affaire n’a aucune chance de passer, s’emporte l’ex-ministre de l’agriculture. Il y a assez de “vrais” licenciements économiques en ce moment pour ne pas en rajouter.” Lire la suite…
Illustration de la brochure
“contre l’anti fascisme – contre l’Etat”
Demain va déferler sur les écrans un film de propagande aux dimensions inouïes. Véritable char d’assaut écolo, Home sera projeté simultanément dans 130 pays, sur les écrans géants du Champ-de-Mars et de Central Park, sur YouTube, France 2, Al-Jezira, etc. Gratuitement bien sûr, comme tout bon lavage de cerveau. Avant même sa sortie, le film se paie le luxe d’être adoubé par les puissants, à commencer par ces nouveaux phares intellectuels que sont devenus Al Gore et le prince Charles. Notre bon Président s’y collera aussi, à pousser le dithyrambe obligatoire, sans trop se forcer d’ailleurs, puisqu’on apprend déjà, officieusement, que ce serait son «film préféré». Lire la suite…
De plus en plus de Britanniques téléphonent à l’association Crimestoppers pour signaler des délits. Dans l’espoir d’encaisser des récompenses substantielles.
En cette période de récession, de plus en plus de citoyens britanniques contactent l’association Crimestoppers pour signaler [anonymement] des délits en échange d’une compensation financière. Des femmes révèlent les liaisons adultérines de certains maris et des toxicomanes donnent le nom de leurs fournisseurs. Pendant son dernier exercice (2008-2009), l’organisation a dépensé deux fois plus d’argent pour rémunérer des informations ayant permis l’arrestation, le jugement et la condamnation de délinquants. “Nous avons mené d’excellentes campagnes l’année dernière, nous avons meilleure réputation et nous avons reçu beaucoup plus d’appels à propos de crimes graves. Nous nous attendons donc à payer davantage de récompenses”, explique Mick Laurie, responsable exécutif de l’association. “A en juger par ces statistiques, poursuit Laurie, on pourrait établir une corrélation entre la récession économique et le nombre de personnes appelant nos services en échange d’un dédommagement.” Lire la suite…
La Organización Internacional del Trabajo (OIT) pronosticó este miércoles una “crisis persistente del empleo” a nivel mundial que se extenderá a los próximos seis u ocho años si no se adoptan medidas urgentes.
En la presentación de las conclusiones del informe de la OIT en la inuguración de la Conferencia Internacional del Trabajo que tiene lugar en Ginebra, el director general de la organización internacional, Juan Somavía, expresó su preocupación por la menor atención prestada por los gobiernos a las implicaciones sociales de la crisis económica. Lire la suite…
La marcha pacífica que los trabajadores del metal habían previsto para la jornada de hoy, tras el receso de la semana pasada en la negociación del convenio colectivo y la ruptura de ayer entre las partes, pronto se convirtió en un pulso entre antidisturbios y huelguistas. Lire la suite…
Huit cents salariés de Continental Clairoix (Oise) ont rejoint hier les ouvriers de Goodyear Dunlop d’Amiens-Nord (Somme) pour dénoncer, ensemble, les licenciements dont ils sont victimes : 1 120 chez les Conti et 820 chez les Goodyear. Près de 1 500 ouvriers ont manifesté leur colère dans les rues de la capitale picarde, en brûlant des pneus devant l’usine et la mairie, en forçant le portail de l’usine voisine Dunlop et ensuite une visite de courtoisie dans le du hall du Medef local.
n jour de 1998, Myriam Zaluar a fait le mauvais choix. “La pire décision de ma vie”, soupire cette journaliste de 39 ans. En quittant son emploi, elle ne se doutait pas que jamais plus elle ne signerait un contrat de travail en bonne et due forme, même à durée déterminée. “Depuis cette date, je travaille en reçus verts”, explique-t-elle en montrant le carnet de coupons détachables qui ne quitte pas son sac. Créés dans les années 1980 pour les travailleurs indépendants et les professions libérales, les “recibos verdes” sont progressivement devenus le lot d’un travailleur sur cinq au Portugal. Lire la suite…
L’accident, survenu dans une mine d’or désaffectée, est l’un des pires qu’ait connu le pays.Au moins 61 mineurs illégaux sont morts dans un accident survenu dimanche dans une mine d’or désaffectée d’Afrique du Sud, à environ 240 km au sud-ouest de Johannesburg, à Welkom. Le drame, l’un des pires qu’ait connu le pays, a vraisemblablement été provoqué par un incendie.
«Vingt-cinq corps ont été découverts ce matin (mardi), en plus des 36 autres» retrouvés lundi, a déclaré à l’AFP Sam Makhele, porte-parole de la police dans la province du Free State (nord-est) où se trouve la mine. Lire la suite…
Avenue de Sébastopol, jeudi 28 mai, dans un fracas de tôle et de cris, le VRBG de la gendarmerie mobile, un type de véhicule blindé léger, s’emploie à dégager la route bloquée par des carcasses de voitures enflammées. Alentour, ce n’est que fumées de gaz lacrymogènes et bruit de grenades explosives. Le sol est jonché de bris de verre et d’étuis de grenades. Le boulevard des Légions, où l’on distingue l’enseigne d’un Crédit agricole, a été repris aux forces de l’ordre. Mais de nouveaux petits groupes surgissent dans la nuit et les harcèlent avec des jets de pierres. Lire la suite…
La plus longue grève depuis des décennies dans l’industrie automobile aux Etats-Unis (quatre-vingt-sept jours) s’est terminée le 23 mai 2008 par une capitulation sans conditions du syndicat United Automobile Workers (UAW). Elle a touché les usines américaines d’un équipementier, American Axle Manufacturing Holdings Inc (AAM), et a impliqué les 3 650 travailleurs membres du seul syndicat de l’automobile, UAW. Cette grève, si elle s’inscrit dans une longue évolution des relations entre l’UAW et les « Big Three » (« Trois Grands » de l’automobile américaine : General Motors [GM], Ford et Chrysler) marque malgré tout un important tournant dans ces relations. Eventuellement, étant donné que ces relations se jouent sur le plan mondial, on peut y voir une préfiguration de ce qui se déroule en Europe et en France. Lire la suite…
Voici un texte récent de camarades grecs, texte élaboré dans le contexte des réunions qui coincident avec la sortie du livre
“Les émeutes en Grèce”, aux éditions SENONEVERO,
dont celle de Paris, annoncées en début de page sur ce site. Ce texte est suivi d’un tract déjà partiellement traduit dans l’ouvrage précité, complété ici.
DECEMBRE 2008 EN GRECE : UNE TENTATIVE DE MISE AU JOUR DE LA FORCE ET DES LIMITES DE NOTRE LUTTE
Malgré les tentatives de l’État et de son spectacle de réduire les événements de décembre 2008 à une « révolte des jeunes » qui, vu la sensibilité intrinsèque de leur âge, ont toutes les raisons de réagir au monde des adultes, on y trouve des éléments qui les désignent comme les événements historiques les plus importants des 35 dernières années en Grèce. Décembre fut une révolte d’une minorité de la classe ouvrière qui vit dans ce coin du monde. Par ses actions, cette minorité a critiqué les rapports sociaux contemporains, le travail, la marchandise, l’État. Cette critique (destructrice et créatrice à la fois) était anticapitaliste et non réformiste et exprimait le besoin de dépassement des rapports capitalistes. Lire la suite…
Des heurts se sont produits jeudi matin entre les forces de l’ordre et des militants du syndicat USTKE, qui avaient envahi l’aérodrome domestique de Nouvelle-Calédonie, a-t-on constaté sur place.
Une trentaine de manifestants, dont Gérard Jodar, président de l’USTKE (Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités, indépendantistes), ont été interpellés et placés en garde à vue.
Très tôt jeudi matin, une centaine de syndicalistes a tenté de pénétrer dans l’aérogare de Magenta et a été repoussée par des tirs de grenades lacrymogènes des gendarmes mobiles et de la police, a indiqué Yves Dassonville, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie. Lire la suite…
« Lordstown 1972 » fut publié en supplément au journal Quatre millions de jeunes travailleurs, en 1973. Il s’agissait autant, en partant des grèves et troubles ayant touché l’énorme usine General Motors de Lordstown (Ohio, USA), de faire l’éloge de la destruction de l’outil de travail que de souligner le lien entre l’activité de révolte ouvrière et une activité post-salariale et communiste, en refusant les médiations classiques de « la conscience », du « parti », du passage de l’économique au politique. Lire la suite…
Dans la cuvette grenobloise, le conflit Caterpillar n’en finit pas de bouillonner. Entre le désespoir de salariés viscéralement attachés à l’entreprise et les débordements orchestrés par une poignée d’ultras, rarement l’annonce d’un plan social aura généré autant de violence. Tandis que les acteurs se renvoient les responsabilités, les experts tentent d’en tirer les leçons. Lire la suite…
ongtemps, Michèle Alliot-Marie, a patienté. Le projet de loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure (Lopsi), présenté par la ministre de l’intérieur, mercredi 27 mai, est prêt depuis… octobre 2007. Mais le sujet étant redevenu une préoccupation affichée de Nicolas Sarkozy, le texte est désormais d’actualité. En lever de rideau d’une réunion sur la sécurité organisée jeudi, autour du président de la République et de plusieurs ministres. Lire la suite…
L’assurance chômage s’attend à 639.000 chômeurs de plus cette année. “On n’a jamais vu une telle rapidité de croissance du chômage depuis l’après-guerre et peut-être la crise de 1929”, selon l’ex-directeur de l’Unedic.
Les entreprises, telles Goodyear, Altis, ABB ou EDA cette semaine, continuent à égrener des suppressions d’emplois portant sur des centaines de postes, au moment même où l’Unedic (régime d’assurance chômage) déclare s’attendre à 639.000 chômeurs de plus cette année.
Dans l’hypothèse d’un recul de 3% du PIB, le nombre de chômeurs (catégories A+B+C c’est-à-dire y compris ceux ayant une activité réduite, ainsi que les seniors dispensés de recherche d’emploi), actuellement d’environ 3,5 millions, augmenterait de 639.000 en 2009. Lire la suite…
L’ex-numéro 1 mondial de l’automobile pourrait être mis en faillite dès le 1er juin, parce que les détenteurs d’obligation, très souvent des fonds spéculatifs gagneraient à cette solution !
Prends l’oseille et tire-toi! C’est la logique des fons obligataires américains!
Ceux qui ont osé dire que la crise est déjà derrière nous devront peut-être faire leur autocritique à genoux dès le 1er juin. Car l’événement annoncé, la mise en redressement judiciaire (chapter 11) de General Motors sera, s’il survient, non seulement la preuve de l’aggravation de la crise économique mais aussi que les pratiques qui avaient lieu avant la crise des subprimes persistent, voire embellissent. Lire la suite…
Autoriser un député UMP à travailler après s’être fait casser la tronche!
“La prolongation de ma détention est une petite vengeance”
oici les réponses aux questions que nous avons posées par écrit à Julien Coupat. Mis en examen le 15 novembre 2008 pour “terrorisme” avec huit autres personnes interpellées à Tarnac (Corrèze) et Paris, il est soupçonné d’avoir saboté des caténaires SNCF. Il est le dernier à être toujours incarcéré. (Il a demandé à ce que certains mots soient en italique).
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Comment vivez-vous votre détention ?
Très bien merci. Tractions, course à pied, lecture.
Pouvez-nous nous rappeler les circonstances de votre arrestation ?
Une bande de jeunes cagoulés et armés jusqu’aux dents s’est introduite chez nous par effraction. Ils nous ont menacés, menottés, et emmenés non sans avoir préalablement tout fracassé. Ils nous ont enlevés à bord de puissants bolides roulant à plus de 170 km/h en moyenne sur les autoroutes. Dans leurs conversations, revenait souvent un certain M. Marion [ancien patron de la police antiterroriste] dont les exploits virils les amusaient beaucoup comme celui consistant à gifler dans la bonne humeur un de ses collègues au beau milieu d’un pot de départ. Ils nous ont séquestrés pendant quatre jours dans une de leurs “prisons du peuple” en nous assommant de questions où l’absurde le disputait à l’obscène.
Celui qui semblait être le cerveau de l’opération s’excusait vaguement de tout ce cirque expliquant que c’était de la faute des “services”, là-haut, où s’agitaient toutes sortes de gens qui nous en voulaient beaucoup. A ce jour, mes ravisseurs courent toujours. Certains faits divers récents attesteraient même qu’ils continuent de sévir en toute impunité. Lire la suite…
Le 4 mars, le ministre du budget, Eric Woerth, avait fait état du très fort ralentissement de la masse salariale du secteur privé, de + 3,6 % à 0 %, et évoqué le chiffre de 17 à 18 milliards d’euros de déficit du régime général. En moins de trois mois, la situation s’est encore dégradée. Les dernières prévisions de l’ACOSS, qui seront discutées le 25 mai au sein de sa commission financière, sont beaucoup plus négatives. Selon La Tribune (22-05) qui s’est procuré le document, l’évolution de la masse salariale versée par les entreprises du privé serait nulle en glissement annuel au 1er trimestre 2009, puis elle diminuerait sur les deux trimestres suivants à – 0,9 % et 1,7 % (toujours sur un an). Le salaire moyen ralentirait à + 1,8 % au 1er trimestre, puis à + 1,5 % au 3e trimestre. Lire la suite…
21 mai “Nos gros culs ont beau être dans l’eau tiède, notre idéologie est de plus en plus froide !” « La dialectique peut elle casser des briques ?
Pourquoi l’UNEF s’auto dissout
“L’UNEF, indispensable depuis 100 ans.” Indispensable, oui, au pouvoir.
Elle lui fournit un interlocuteur, capable à la fois de lui garantir le retour à la paix sociale, en faisant passer des miettes concédées pour des avancées significatives, et de canaliser et neutraliser les énergies contestatrices, en les aliénant dans la routine du « travail militant ». Lire la suite…
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a sent la fin”. C’est ainsi que le juge Renaud Van Ruymbeke décrit le climat qui règne au pôle financier du tribunal de Paris. Les quatorze juges de la “section économique et financière” savent leurs jours comptés.
Au moment où Nicolas Sarkozy prévoit la suppression du juge d’instruction, les spécialistes de la délinquance économique voient le nombre de leurs affaires se réduire comme peau de chagrin. “La réforme de la suppression du juge d’instruction a été largement anticipée”, note M. Van Ruymbeke. Entre 2007 et 2008, le nombre de dossiers confiés par le procureur à des juges d’instruction – ils ne peuvent pas s’autosaisir – est brutalement passé de 467 à 251 pour l’ensemble des affaires, santé publique (quatre juges) et délinquance astucieuse (les escroqueries, neuf juges) comprises. Lire la suite…
« Toujours ces yeux inquisiteurs qui surveillaient en permanence, chez soi ou dans la rue, au travail ou à la cantine, dans la salle de bain ou dans la chambre, nuit et jour : il n’y avait nulle intimité possible. »
George Orwell, 1984.
Plus personne ne doute que nous sommes tous surveillés, observés et fichés. Dans les rues, au marché, dans les autobus, à la banque, dans le métro, au stade, dans les parkings, les centres commerciaux, les routes, les aéroports… quelqu’un nous regarde par le trou des nouvelles serrures numériques. De multiples réseaux de surveillance nous traquent à travers la planète, le regard perçant des satellites nous poursuit depuis l’espace, les pupilles silencieuses des caméras nous contrôlent dans les villes, le système Echelon [1] filtre et examine nos messages électroniques et nos communications téléphoniques (y compris les SMS ou les textos), et les puces d’identification par radiofréquence (RFID) [2] dénoncent notre profil de consommateur. Lire la suite…
Ridicule, mais pas seulement : l’interpellation de deux enfants de six et dix ans mardi à Floirac montre aussi les dérives d’une politique sécuritaire dont les policiers sont les zélés artisans [1]. Il a fallu pas moins de six courageux fonctionnaires de police venus dans deux véhicules pour arrêter à la sortie de l’école deux garçons soupçonnés d’avoir dérobé une bicyclette. Les enfants ont été relâchés après un interrogatoire de deux heures au commissariat. Lire la suite…
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