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“Le Tout sur le tout”
Gilles Dauvé & Karl Nesic
“Nous publions ici les réponses, parfois un peu augmentées, à un questionnaire proposé par des camarades italiens, qui complète celui que nous avait adressé en 2007 le groupe allemand Revolution Times, publié par nous-mêmes sous le titre La Ligne Générale, et en anglais What’s It All About, textes disponibles sur notre site. Malgré leurs différences, les deux questionnaires obligent l’un et l’autre à trier entre vraies et fausses évidences. Revenir à quelques interrogations élémentaires, c’est relativiser ce qui doit l’être, mais aussi reprendre ce qui pour nous reste fondamental.” Lire la suite…
La communisation comme sortie de crise
Ce texte, paru dans Echanges n° 131, est une contribution à un débat concernant la crise et ses issues possibles.
La note qui suit est délibérément très résumée. Elle ne développe pas la critique du programmatisme – déjà faite abondamment – et ne fait qu’évoquer les aspects récents du mouvement social qui confortent la thèse communisatrice.
1. Immédiateté du communisme
1.1. Définition et origine
Ne pas confondre immédiateté et instantanéité. Par immédiateté du communisme, on pose que la révolution prolétarienne n’a plus pour objectif de créer une société de transition, mais le communisme directement. Du coup : plus de problème de prise du pouvoir politique, d’alliance avec d’autres couches sociales, ni d’effectuation de la transition sur le terrain (dépérissement de l’Etat, etc.). Lire la suite…
Rote Zora
Présentation rapide de l’ouvrage “En catimini…”, entièrement consultable en ligne ICI suvi d ‘une critique de Peter Vener
“En catimini… est le premier ouvrage en français consacré aux Rote Zora. Ce groupe de femmes en armes a été actif de 1977 à 1995. Peu connu en France jusqu’à présent, il a pourtant marqué l’histoire du féminisme en RFA tout autant qu’il a suscité un vif intérêt au sein de l’autonomie allemande alors en ébullition.
Leur pertinence, leur mode d’organisation et leur capacité à agir en pleine période de répression font de leur histoire une expérience qui n’a rien perdu de son actualité.
Dans une première partie de l’ouvrage, deux textes reviennent sur trois décennies de politique sécuritaire et mettent en perspectives le parcours des Rote Zora et des Cellules révolutionnaires (RZ) auxquelles elles sont liées. Dans un second temps, la parole est donnée aux Rote Zora elles-mêmes au travers d’un texte de présentation de leur groupe, d’une interview et d’une sélection de communiqués d’actions. Ainsi, un tour d’horizon des multiples thématiques abordées témoigne de l’indissociabilité des luttes dans une perspective révolutionnaire.” Lire la suite…
Autogestion: la question se pose encore?????
Article est en deux parties:
un article d'”Alternative Libertaire” au sujet de la lutte de Philipps à Dreux d’abord.
Ensuite, la reproduction de la deuxième partie de l’analyse parue dans le N° 3 de la revue Négation en 1974, sous le titre « Lip et la contre-révolution autogestionnaire ». Dans ses limites, qui sont celles de la théorie de l’autonégation du prolétariat, cette analyse a le double mérite d’avoir été faite à chaud et de n’être pas trop normative. Ses fondements sont exposés dans « le Prolétariat comme destructeur du travail » reproduit dans l’anthologie Rupture dans la théorie de la révolution – Textes 1965-1975 parue aux éditions Senonevero. Lire la suite…
Les editions SENONEVERO ré-éditent leur best-seller!!!!!
Devant le succès de leur excellente somme critique sur l’Ultragauche, les éditions Senonevero récidivent!
Enfin paru!!
Luttes de classes dans la Chine des réformes (1978-2009)par Bruno Astarian
(Acratie, octobre 2009). 176 pages
Résumé:
Reconstitution de la situation sociale actuelle en Chine, telle qu’elle résulte de trente ans de réformes. Il examine d’abord chaque classe en elle-même, puis la lutte entre le prolétariat (agricole, urbain, migrant) et le capital. A travers ces réformes, le capitalisme d’État chinois a aidé le capitalisme mondial à lutter contre la pénurie de plus-value, conclut l’auteur. Lire la suite…
Invisible Politics – An Introduction to Contemporary Communisation – John Cunningham
On a reçu ça …
Chers camarades,
Nous vous envoyons des salutations sans réserve de la part de notre groupe « Tridni valka » (Guerre de Classe en français ou Class War en anglais, mais nous n’avons rien de commun avec le groupe britannique du même nom). Nous sommes plutôt un tout petit groupe, qui s’est formé récemment, un groupe de militants communistes (anti-léninistes). Vous pouvez visiter notre blog sur http://tridnivalka.tk, la plupart de nos matériaux sont publiés en tchèque, cependant beaucoup sont en anglais, et nous avons aussi essayé de faire un effort pour avoir des traductions en français, même si ce n’est pas une langue que nous pouvons vraiment parler. Lire la suite…
“Questions sans réponses” : dernier éditorial de la revue Echange…
En Argentine, en décembre 2001, les mesures drastiques prises pour résoudre la faillite de l’Etat et de tout le système économique déclenchent un double mouvement : la radicalisation d’un mouvement des chômeurs préexistants – les piqueteros – avec des méthodes de lutte radicales et une révolte des classes moyennes touchées par les mesures financières. Les deux mouvements s’unissent dans des manifestations violentes spontanées, notamment dans la capitale, mais leur répression dans le sang les divise à nouveau avec d’un côté des assemblées de quartier et de l’autre les barrages et actions de récupération des piqueteros. Lire la suite…
Théorie(s) des crises: une discussion.
Dans son texte, RS tente de réconcilier deux explications opposées de la crise.
A mon avis, il n’y parvient pas. Il ne démontre pas la nécessité d’une telle
réconciliation (pour moi la théorie de Mattick reste suffisante – bien que, je
l’admets, je ne l’aie pas relu depuis pas mal de temps). Pour ceux qui posent
que c’est nécessaire, sa proposition ne parvient pas à réconcilier Mattick et
les sous-consommationnistes.
Ce qui suit n’est que des notes de lecture pour la discussion.
B.A., Juin 2009. Lire la suite…
Crise et théories des crises
Schématiquement, la tradition marxiste s’est séparée en deux grandes tendances : les théorie sous-consommationistes liées ou non aux théories du déséquilibre entre les sections de la production capitaliste dans la reproduction du capital ; les théories du fonctionnement valeur du capital fondée sur la suraccumulation du capital par rapport à sa valorisation, c’est-à-dire sur la baisse tendancielle du taux de profit. D’un côté, toute l’orthodoxie ou la dissidence sociale-démocrate de Bernstein à Rosa Luxembourg en passant par Kautsky et Hilferding1, de l’autre une minorité de francs-tireurs théoriques comme Grossman et Paul Mattick2.
Si cette crise nous oblige à ce retour théorique c’est que nous sommes confrontés à une double évidence contradictoire : d’un côté la seule théorie marxiste cohérente des crises est celle développée par Paul Mattick3, c’est-à-dire celle fondée sur la baisse tendancielle du taux de profit ; de l’autre cette crise est une crise de sous-consommation (elle est et non « apparaît comme »). Notre principale confrontation théorique en tant que confrontation productive ne peut s’engager qu’avec les thèses de la suraccumalation de capital par rapport à ses capacités de valorisation, c’est-à-dire avec Mattick et ses deux principaux ouvrages sur la question : Marx et Keynes (Ed Gallimard, 1972) et Crises et théories des crises (Ed. Champ libre, 1976).
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- Boukharine et Lénine refusent les thèses sous-consommationnistes au profit du déséquilibre entre les sections de production et en dernière analyse au profit de la contradiction entre le caractère social de la production et l’appropriation privée. ↩
- Il faudrait également ajouter dans cette tendance, l’école dite du Capitalisme Monopoliste d’Etat (CME) enmenée par Paul Boccara. ↩
- Lorsque nous ne précisons pas, il s’agit de Paul Mattick (1904-1981) et non de son fils nommé également Paul Mattick (junior, Jr) qui est, également, un théoricien de l’économie marxiste. ↩
Lutte à Ssangyong, suite
Les grévistes de Ssangyong, qui avaient annoncé leur détermination de se battre “jusqu’à la mort” (sic) ont eu la bonne idée de ne pas mourir au cours de leur lutte — du moins pas directement.
La grève a duré 77 jours et a montré une véritable tactique de guerre de classe, de chaque côté — même si de la part de l’État, il n’y a rien de nouveau. Le niveau de violence n’est pas le facteur essentiel de cet affrontement.
Ils ont tout de même subi une répression féroce des forces de police, qui ont effectué un siège de l’usine, et notamment du “dernier carré” occupé longuement suite à la première intervention d’expulsion. La vidéo qui suit montre le lynchage que les flics exercent au moment de leur intervention.
A la suite un diaporama d’images de la lutte et un récit/analyse de Loren Goldner (en anglais, sera traduit bientot).
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Roland Simon: “Crisis Theory/Theories”
Crisis Theory/Theories
Schematically, the Marxist tradition separated into two large tendencies: on the one side, underconsumptionist theories linked or not to theories of disequilibrium between departments of capitalist production in the reproduction of capital; on the other, theories of the value-functioning of capital founded on the overaccumulation of capital vis-à-vis its valorisation, that is to say on the tendency of the rate of profit to fall. On the one side, all the social democratic orthodoxy or dissidence from Bernstein to Rosa Luxemburg passing through Kautsky and Hilferding, on the other, a minority of theoretical snipers like Grossman and Paul Mattick. If this crisis obliges us to return to these theories, it is because we are confronted by two obvious facts which seem to contradict each other: on the one hand the only coherent Marxist theory of crises is the one developed by Paul Mattick, i.e. the one based on the tendency of the rate of profit to fall; on the other hand thiscrisis is a crisis of underconsumption(it israther than “appears as” such). Our principal theoretical confrontation, as productive confrontation, can only engage with the theses of overaccumulation of capital vis-à-vis its capacity to valorise itself, i.e. with Mattick and his two main works on the question: Marx and Keynes: The Limits of the Mixed Economy (1969) and Economic Crisis and Crisis Theory(1974). Lire la suite…
28 thèses sur la société de classes
Voici la traduction de l’intégralité des “thèses”
I. La marche triomphale de la société de classes sans classes
1.
Le résultat provisoire de l’histoire du capital dans ses zones avancées est de se présenter comme une société de classes sans classes, dans laquelle le vieux milieu ouvrier a été dissous en une dépendance salariale généralisée : partout des individus prolétarisés, nulle part le prolétariat, ni comme groupe identifiable de gens, et certainement pas comme un acteur collectif, comme le côté négatif, en rupture, de la société. D’occasionnels conflits du travail ne se transforment pas en luttes de classe dans lesquelles le futur de la société est en jeu, puisque le vieux mouvement prolétarien a été absorbé sans laisser de traces dans l’ordre dominant, et qu’un nouveau mouvement n’est pas en vue. Lire la suite…
Ultragauche…
Arrivée le 26 juin du dernier ouvrage des éditions SENONEVERO
Toute ressemblance avec des événements grandguignolesques et récemment rebattus serait fortuite.
Ceux qui chercheraient là des informations sur les fers à béton ou le petit commerce en Limousin en seraient pour leurs frais
(15 € dans les librairies participant à l’opération)
Vous pouvez déjà le commander chez votre libraire.
Distribution: court circuit
Site SENONEVERO
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“Ici un territoire se dessine, des critiques de gauche de la social-démocratie à l’Internationale situationniste en passant par la Gauche germano-hollandaise ; la Gauche dite italienne et les multiples groupes et publications qui en sont issus ; Socialisme ou Barbarie et sa descendance ; le communisme libertaire avec Noir et Rouge. Territoire théorique pour une histoire qui ne serait pas générale, mais critique.
La révolution et le communisme, pour l’ultragauche, étaient la libération du travail et l’affirmation du prolétariat, comme classe dominante, mais toutes les médiations rationnelles et pratiques, conduisant à ce but, sont critiquées et supprimées : syndicats, partis de masse, parlementarisme, critique même de l’intervention dans la lutte de classe. Tout y est suspendu à une mystique de l’autonomie (comme contenu de la révolution)/auto-organisation (comme forme) ou du Parti, qui doit être la révélation de l’être véritablement révolutionnaire du prolétariat, faisant exploser son existence de classe. En ce sens, son itinéraire peut être décrit comme trajectoire d’une balle dans le pied.
Une relation incontournable existe entre l’existence du prolétariat, comme classe de ce mode de production, le capitalisme, et cet être révolutionnaire dont l’ultragauche attendait la libération ; relation qu’elle a échoué à comprendre et à théoriser. Pourtant, elle nous a suggéré que la révolution n’était pas l’affirmation de la classe telle qu’elle existe, tout en la comprenant comme l’affirmation d’une nature révolutionnaire propre : c’était là sa dynamique et sa contradiction, et par là, elle nous a amenés jusqu’au point où nous pouvons la quitter.”
Lordstown 1972 ou les déboires de la General Motors
« Lordstown 1972 » fut publié en supplément au journal Quatre millions de jeunes travailleurs, en 1973. Il s’agissait autant, en partant des grèves et troubles ayant touché l’énorme usine General Motors de Lordstown (Ohio, USA), de faire l’éloge de la destruction de l’outil de travail que de souligner le lien entre l’activité de révolte ouvrière et une activité post-salariale et communiste, en refusant les médiations classiques de « la conscience », du « parti », du passage de l’économique au politique. Lire la suite…
Réunion à Paris le 4 juin
“L e s é m e u t e s e n G r è c e”
Avec des camarades ayant participé au mouvement
Voir dans l’article
28 thèses sur la société de classes : 16-19
(Suite des Thèses 13-15) Lire la suite…
Blaumachen
Lien vers le site des camarades de “BLAUMACHEN”.
Ce groupe a fournit beaucoup des informations qui ont constitué
“les émeutes en grèce”, qui vient d’être publié par les éditions SENONEVERO.
Trois de leurs membres ont animé la réunion publique à Marseille, dimanche 12 avril
“Bref aperçu sur de vives flammes algériennes”
Un article que nous avons déjà publié mais qui a étét remanié par ses auteurs et qui reprend aujourd’hui son actualité
28 thèses sur la société de classes : 13-15
(Suite des Thèses 9-12) Lire la suite…
28 thèses sur la société de classes : 9-12
(Suite des Thèses 5-8) Lire la suite…
Dal rifiuto del lavoro alla comunizzazione. «Troploin» e «Théorie Communiste».
Bring out your dead!(1)
[Prefazione a «Endnotes» n.1 – Materiali preliminari per un bilancio del XX secolo. Trad. it. a cura di Faber]
«La tradizione di tutte le generazioni scomparse pesa come un incubo sul cervello dei viventi[…]La rivoluzione sociale del secolo decimonono non può trarre la propria poesia dal passato, ma solo dall’avvenire. Non può cominciare a essere se stessa prima di aver liquidato ogni fede superstiziosa nel passato. Le precedenti rivoluzioni avevano bisogno di reminiscenze storiche per farsi delle illusioni sul proprio contenuto. Per prendere coscienza del proprio contenuto, la rivoluzione del secolo decimonono deve lasciare che i morti seppelliscano i loro morti. Prima la frase sopraffaceva il contenuto; ora il contenuto trionfa sulla frase. »(2) Lire la suite…
28 thèses sur la société de classes : 5-8
(Suite des Thèses 1-4) Lire la suite…
28 thèses sur la société de classes : 1-4
Traduction par nos soins de 28 Theses on Class Society, depuis le texte allemand des Amis de la société sans classes Lire la suite…
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