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P è g r e    et     G l o s e

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  1. Norman
    21/03/2011 à 13:13 | #1

    rien de très bandant dans ce pdf
    mais rien de très irritant non plus

  2. pepe
    22/03/2011 à 15:13 | #2

    Réflexions en cours de lecture:
    le premier texte de cette revue, “réflexes d’époque”, recèle un tour de force: celui de faire un état du moment actuel à partir de concepts partagés avec le courant communisateur, avec des références plus qu’explicites à le revue Théorie Communiste et de finir par une validation de la construction du ” parti de l’insurrection”!!!
    “actuellement, NOUS existons comme écart à l’intérieur même de la lutte des classes et prenons “le parti de l’écart” théorico-pratiquement pour sa multiplication, sa diffusion, son extension dans la production du communisme comme saut qualitatif. Faire des conditions existantes la cible de nos tirs et le foyer de nos flammes, disait un ami”

    Le reste de la revue semble bien être une longue apologie de l’intervention immédiate, guerrière… L’écart, pour eux, c’est la zone libérée dans laquelle ils vont pouvoir semer la terreur révolutionnaire.
    Et tout cela avec une esthétique viriliste imbuvable, faite d’images multipliées de mecs musclés qui s’affrontent, font la guerre, brulent tout et surtout, répété à l’envie: “NIQUENT TOUT”. Cette expression, clin d’œil démagogue aux lascars de banlieue, résume à elle seule tout ce qu’il y a d’insupportable dans cette rhétorique belliqueuse: niquer, pour eux, c’est combattre, s’affronter, détruire, bruler, violenter…. Pourquoi est-ce qu’il m’avait semblé que niquer pouvait avoir un tout autre sens?

  3. Mickael
    22/03/2011 à 18:12 | #3

    “L’écart, pour eux, c’est la zone libérée dans laquelle ils vont pouvoir semer la terreur révolutionnaire.”( pepe) Je n’ai pas vraiment lu ça dans le pdf que tu as proposé. L’écart est évoqué avant tout dans le premier texte et il ne parle pas une seule fois de ceux dont tu les accuses … Ils l’utilisent une fois ensuite dans leur analyse du mouvement d’octobre, sur la question des casseurs et la limite identitaire sur la question du travail. Également, je n’ai pas vu la validation de la construction du Parti de l’insurrection comme tu le décris dans ton commentaire.
    Enfin, pour l’esthétique, nous pouvons voir un certain penchant pour les photos un peu “spectaculaires”-(marchande?) et un attrait pour la violence. Mais est-ce que la violence est virile ? Je ne pense pas. Leur affiliation à ce que tu appelles “lascars de banlieue” est plutôt intéressante au sens où tu poses la séparation de manière évidente.
    Moi, ce qui m’a le plus étonné, c’est l’hétérogénéité des textes et parfois des références assez distantes les unes des autres. Sans dire qu’il n’est pas organisé, tout ça sent le frais et je souhaite que ça continue. Pour faire taire les mauvaises langues a priori …

  4. Norman
    23/03/2011 à 10:25 | #4

    pepe :

    Et tout cela avec une esthétique viriliste imbuvable, faite d’images multipliées de mecs musclés qui s’affrontent, font la guerre, brulent tout et surtout, répété à l’envie: “NIQUENT TOUT”.

    heu…..c’est un peu genant,mais de quelles image ce site (DNF) est-il fait ?

  5. Rapid
    23/03/2011 à 15:48 | #5

    eh oui, on voit bien d’où vient ce texte : typique de ces petits Blancs en mal d’affects issus de la classe moyenne en décomposition études tous frais payés par les parents typique de gens qui n’ont jamais foutu les pieds là où on vit surdétermination des clichés qu’on fait de nous par la presse et le pouvoir mais à l’envers, c’est la même chose que 20 minute mais à l’envers et ce genre de gens qui la font à l’envers ont les voit arriver de loin (ils attirent les flics comme le miel les mouches -et ceux qui cherchent à s’attirer les flics, eh bien coalescence : c’est pareil, c’est des flics, car ils aiment les flics, ils aiment le système puisqu’ils cherchent à être reconnu par lui et sa milice) faut pas s’inquiéter, ils se font accueillir à coups de pierre, récupérateurs qui s’ignorent, et pire : des types qui s’imaginent mener l’assaut contre les forteresses du système en lançant des pauvres coktails ou en brûlant des bagnoles – encore une fois schéma conceptuel de la presse gratuite – comme si l’événement faisait la réalité – mais la réalité construite par le pouvoir n’est-elle pas celle de l’événement? démagogie qui servira probablement pour les débris issus des mêmes groupes sociaux et raciaux.

  6. pepe
    23/03/2011 à 17:42 | #6

    @Norman
    Comme quoi on ne peut voir que ce que l’on conçoit. Je n’ai jamais éprouvé la même nausée devant le look général de ce site que devant les quelques pages de “Pègre et Glose”….J’ai même l’impression qu’il y a ici un parti pris à éviter les fanfaronnades guerrières…. Rendre compte de l’état du front oblige bien sur à montrer ce qui se bat. On est pas obligé de s’y vautrer en bombant le torse.

  7. A.D.
    23/03/2011 à 21:59 | #7

    ces petits Blancs en mal d’affects issus classe moyenne en décompositiongens qui n’ont jamais foutu les pieds là où on vitcar ils aiment les flics,les débris issus des mêmes groupes sociaux et raciaux.

    faut pas s’inquiéter,

    connais pas la pègre et glosse, mais l’argumentation de rapid sent mauvais, très. Raciste et affirmation communautariste .

  8. BL
    02/04/2011 à 19:09 | #8

    Je suis d’accord avec Pepe il y a presque détournement de théorie. Il y a collage de d’immédiatisme militant speudo militaire à l’analyse communisatrice.

    Ce mélange d’une reconnaissance d’analyses fondées avec des affirmations romantico-virilistes et des naivetés insurrectionalistes provoque évidemment des réactions excédées mais il est évident que cela ne pouvait qu’arriver, la diffusion des théories de la communisation doit forcemment passer par là.

    La perspective communisatrice existe dans la situation même elle n’est pas créée par la théorie qui ne fait que la mettre en évidence c’est pourquoi elle peut être à la fois reconnue et “pervertie” et sa reconnaissance passe même par sa “perversion”. Le mélange, le collage décantera tout simplement parce que la communisation ne sera pas immédiate parce que la crise du capital a une histoire. Il n’est pas faux que l’immédiatisme aussi existe comme écart mais les écarts ne “s’écartent” pas mécaniquement ils se referment et se rouvrent autrement et ailleurs.

    Ce journal-tract n’est que le premier de beaucoup d’autres qui seront plus cohérents et moins “délirants”. Je ne veux pas dire qu’il ne faut pas critiquer l’immédiatisme lyrico-boufon mais il faut accepter que seuls les faits têtus les feront changer comme ils ont déjà changés, ce collage même le montre.

    La communisation est le dépassement produit de ce cycle de lutte c’est ça que recouvre la diffusion même bizarre et énervante des analyses de Tc

    Même dans l’urgence le temps travaille pour nous.

  9. AD
    03/04/2011 à 15:26 | #9

    détournement de théorie.

    Par des mineurs…

    cela ne pouvait qu’arriver,
    et…
    le temps travaille pour nous.

    Bah! en voilà au moins un qu’est pas au chômage.

    A.;-D

  10. 03/04/2011 à 18:41 | #10

    Viriliste? Et tu crois que tout les prolétaires “autentiques” qui vont les révoltes en algérie, en tunésie et cie n’ont pas aussi des attitudes viriliste et guerrière? C’est juste qu’ils n’en font pas des journales pour se justifier idéologiquement. Et puis d’associer cette attitude aux mâles c’est assez sexiste merci… comme si les femmes ne pouvaient avoir d’attitudes guerrière…

    Sinon pour ce qui est de la récupération de concepte communisateur par les insurrectionnalistes… je ne vois pas trop c’est quoi le problème? C’est quoi il faut que la communisation reste dans sa tour d’Ivoire, dissocier de toute action… enfermer dans le débat théorique… au moins que des insurrectionnalistes se la réapproprie je trouve que c’est bien et que ca va la confronter au terrain.

    C’est certain que ce journale est une réflexion autour de l’aspect Violent de la guerre sociale et c’est sur que leur prétention de faire une théorie pratique de la guerre sociale ne fait pas vraiment de sens, puisqu’ils ne touche qu’à un seul aspect de la guerre sociale. Mais je pense qu’il va y en avoir beaucoups d’autre de la sorte et au fur et à mesures des débats critiques que cette “théorie pratique de la guerre sociale” va se rafiner…

    Et puis l’intégration des théories communisatrices dans le mouvement anarchiste ne pourrait que l’aider à se débarrasser de ses vieux réflexes gauchistes et peut-être le sortir de sa fermuture identitaire. En reconnaissant la potentialité révolutionnaire en dehors de l’action militante et en plaçant cette dernière au même niveau que toute autre négation (violente ou pas) du vieux monde et de sa société de classe je crois que c’est un bon pas pour se sortir de la partisannerie anarchiste et peut-être même s’orienter vers une militance qui se nie comme militance… mais bon je réfléchi tout haut là…
    Mais la question reste, c’est quoi le problème avec le fait de se réapproprier TC?

  11. pepe
    04/04/2011 à 13:47 | #11

    Aucun problème pour détourner tout et n’importe quoi, y a pas de copyright!
    Pas de tour d’ivoire et pas de propriété de concept.
    Ce qui n’interdit pas la critique.
    Moi, j’ai juste relevé le fait que la conclusion du premier article (le parti de l’écart) et tout le reste du contenu insurrectionnaliste est en contradiction totale avec le développement qui l’amène: la notion d’écart est tout sauf une zone dans laquelle les cagoulés peuvent enfin se sentir légitimes de vivre leur révolte permanente et active.
    Aucun soucis non plus avec la violence révolutionnaire, qu’elle soit pratiquée par des hommes ou des femmes.
    J’ai en revanche des problèmes avec la mise en image et en mots de la démagogie viriliste.
    De même que me pose des questions toutes les images de manifs ou d’émeutes ou, dans une foule, on ne voit que des mecs! J’ai l’impression de voir un stade de foot!
    Il n’est pas question ici de dire que les femmes ne peuvent pas être “guerrière” L’histoire nous montre le contraire!

  12. BL
    04/04/2011 à 17:07 | #12

    Mon cher Papule tu pourrais au moins lire ce qu tu critiques.

    Pour moi c’est très bien que TC soit détourné. Par ailleurs si la révolution sera forcèment violente il est clair que la guerre est la mort de la révolution ça peut arriver et ça arrivera . La révolution est une période qui sera pleine de défaites et des pires! Chose d’ailleurs que ne voient strictement pas nos braves insurrectionnalistes mais ça aussi c’est normal!

    Les “vrais prolétaires” sont virilistes et machos et il faut compter sur les femmes guerrières pour les leur couper! (celles qi’ils ont dans la tête au moins)

    Je pense aussi que la théorie de la “guerre sociale’ va s’affiner que la communisation va être le concept clé des théorisation auto-critiques des luttes de classe et de classe/de genre, des luttes anticapitalistes et antiprolo-macho. Lutte contre l’appartenace de classe imposée par le capital.

    Et il faut savoir aussi que parmi les “communisateurs” presque tous viennent de l’anarchie!
    Quel est donc ce “réflexe gauchiste ” dont tu parles nous venons de l’anarchie donc et de l’ultra-gauche conseilliste, en aucune façon des “gauchistes” trotskistes, maos tiers, mondistes, et autres altermondialistes.

    @AD

  13. Mickael
    04/04/2011 à 17:16 | #13

    Pepe, je suis attentif au débat autour de cette revue et je ne comprends toujours pas pourquoi tu t’obstines à associer une définition falsifiée d’écart à celle que ces gens proposent, notamment dans l’article “Réflexes d’époque”, où il n’est aucunement question de “zone libérée”, de “cagoulés” et de “légitimité”. Qualifié ces écrits d’insurrectionnalistes, c’est vite bouclé. Le caractère insurrectionnel potentiel d’une révolution y est évoqué, invité je crois même, mais jamais déconnecté (parce qu’impossible) de la lutte de classe ou de la guerre sociale comme ils ou elles l’appellent.
    (BL)”Le mélange, le collage décantera tout simplement parce que la communisation ne sera pas immédiate parce que la crise du capital a une histoire. Il n’est pas faux que l’immédiatisme aussi existe comme écart mais les écarts ne “s’écartent” pas mécaniquement ils se referment et se rouvrent autrement et ailleurs.” De même, où est-il écrit le contraire sur l’histoire de la crise du capital ? Où est-il écrit que les écarts ne se résorbent pas ?
    Quant à votre vérité théorique à propos de la décantation, du bon grain face à l’ivraie, de tout copyright, comme le camarade l’a écrit plus haut, je croyais qu’il fallait s’attendre au “succés de la communisation”. Toute production théorique, pratique est produite par le cycle de lutte actuel, l’arrivée de ce genre de groupe n’est pas étonnante, qu’ils ou elles évoquent la communisation comme processus révolutionnaire sans utiliser votre langue ou vos repères l’est encore moins. De là, évoquer un détournement de théorie comme on pleurerait un jouet volé dans le bac à sable, c’est un peu too much … Et je vous avoue que je n’avais pas spécialement vu ça avant, autour des débats sur la communisation. Alors à qui appartient l’Histoire ?

  14. pepe
    05/04/2011 à 15:17 | #14

    Le débat autour des différents courants qui se réclament de la communisation est fructueux. Bien entendu, nous allons nous affronter sur le fond même de ces questions. C’est même de ces “conflits” que nait l’avancée théorique.
    Cela dit, il faut arrêter de dire que celui qui critique tel ou tel aspect des productions du courant s’approprie les concepts. C’est faux, c’est inutile, c’est une perte de temps.
    Ce qui est critiqué dans mes commentaires c’est ce qui m’apparait comme un détournement de concepts en vue de valider l’immédiatisme. Je peux me tromper, certes, mais je refuse qu’on m’accuse d’agir en propriétaire. Je me contrefous de qui est à l’origine de tel ou tel développement théorique. Je dis juste que la notion d’écart à l’intérieur des limites de la lutte des classes, pour ce que j’en comprends, ne laisse pas d’espace à une intervention militante, volontariste en vue de “mettre le feu” ou de “niquer tout”. S’il s’agit d’un espace dans lequel on peu voir apparaître “l’appartenance de classe” comme limite, l’absence d’avenir comme une évidence, il ne s’agit pas d’une première conquête de la communisation, d’un espace libéré mais d’un espace dans lequel on prend toute la mesure de l’enfermement en tant que classe du capital, contre la capital. Ca n’est pas les début de la communisation, c’est les confins du capital!

  15. BL
    05/04/2011 à 16:15 | #15

    La “décantation” que j’évoque n’est pas / ne sera pas “la séparation du bon grain de l’ivraie “la décantation c’est ce qui est pronostiqué comme mouvement dans lequel doit “se raffiner” comme dit Papule. La théorie de la communisation n’est en aucune façon la propriété de Tc (voir Astarian sur le site”Hic salta communisation”).

    La spécificité de Tc maintenant c’est d’intégrer CONFLICTUELLEMENT l’abolition des genres à l’abolition des classes (aspect absent chez astarian et dans “Pégre”)

    Le détournement n’est pas du tout une mauvaise chose au contraire ( cf. l’ IS) Il n’est pas dit en effet dans “Pégre” que les écarts ne peuvent pas se refermer mais ce n’est pas envisagé alors que ces refermements sont constitutifs du processus révolutionnaire comme essentiellement heurté;

    Le mouvement de diffusion de la conception de la révolution comme communisation ne peut être que marqué par la polémique ( le savoir c’est la seule manière d’en maitriser les dérives sectaires) et il serait bien – mais peu probable- que les auteurs de “Pégres” répondent aux critiques exposées ici.

    Dans Tc 22 l’article “La perspective communisatrice” explique en détails cette vision. Il ne faut pas prendre les auteurs de Tc pour des propriétaires naifs, ils veulent être pillés et détournés sans être cités!

    Pour finir : l’expression “guerre sociale” est trop fastoche, elle noie toute analyse de classe et / ou de genre, elle est le romantisme radical qui fait tous les chats gris.

    La dite “guerre sociale” est anti-analytique,! Cela peut se comprendre mais ça doit se pointer, sans que ce soit réclamée une paternité/maternité du concept de communisation ni un estampillage de l’anticipation du processus de communisation comme crise et INTRICATION révolution /contre-révolution

  16. 05/04/2011 à 23:34 | #16

    @BL
    Ce n’est pas vous que je visais en disant “vieux réflexes gauchistes”, mais bien plusieurs anarchistes, insurrectionnalistes inclus qui ont trop souvent la fâcheuse tendance à se positionner politiquement à gauche sur des questions politique… alors que, à mon avis, les potentiallités révolutionnaires de la guerre sociale ne se trouve pas ou plus dans “la politique”, mais bien dans le “nihilisme ambiant”, le “nique tout”.

  17. BL
    09/04/2011 à 17:00 | #17

    La question des positionnements politiques est effet très importante , il est évident que le champ politique est à l’intérieur de la reproduction du capital, il la présuppose et quels que soient les affirmations, les positionnements politiques, par leur caractère politique même ils sont dans la perspective du pouvoir, dans la perspective de l’Etat ou d’un succèdané d’Etat.

    Les émeutes prolétaires, que ce soit dans les banlieues françaises ou dans les pays arabes ou en Gréce sont anti-politiques ( en grèce elles se disaient anti-démocratiques) elles sont foncièrement anti-sociales (je préfére de loin ce terme que de dire “tout niquer” même si je sais bien que la conotation sexiste n’est pas pire que de dire X est un con!).

    Elles s’opposent à la médiation politique et économique, plus globalement au “social” comme “milieu” dans lequel et par lequel sont reliés les individus. Dans l’émeutese se crée un lien qui -dans le moment- se pose comme immédiat même s’il y a médiation par l’ennemi contre lequel on est ensemble. Cette immédiateté RESENTIE est vraie et fait percevoir le lien de l’émeute comme déja au-delà du capital.

    Ce n’est pas vrai mais… la communisation créera ce lien dans la décapitalisation des tous les éléments de la société, ce ne sera plus du simple ressenti bien que ce ressenti indique quelque chose de la communisation.

    La communisation n’est destruction du capital que par la production contre lui du communisme mais le communisme n’est pas une conscience, une simple subjectivité; il est une objectivité qui n’est plus face aux individus, il est le monde que produisent comme lutte les individus qui se TRANSFORMENT en individus immédiatement sociaux , c’est ça l’anti-social effectif la destruction de tout ce qui est

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