Conseils de l’OCDE : conditionner chacun/e aux variations de plus en plus rapides des modalités « flottantes » de l’exploitation.
« L’OCDE a salué vendredi ( 15 février) une nette accélération des réformes structurelles, qu’elle prône de longue date, notamment dans les pays les plus fragiles de la zone euro, mais a appelé à “aller plus loin” pour favoriser l’emploi. »
« aller plus loin », c’est la suppression des allocs chômage, abolir l’extension légale des conventions collectives, flexibiliser les salaires et de les lier aux conditions économiques du moment en Espagne et pour l’Italie rendre plus souples embauche et licenciement, augmentations des impôts indirects, augmenter les frais de scolarité.
les phrases en gras sont de notre fait
Espagne : L’OCDE demande de ne payer d’allocations qu’aux personnes qui recherchent un emploi et conseille également d’ajuster les salaires selon les variations économiques et les entreprises.
15.02.2013 | 14:15
EP/Moscú
L’OCDE recommande à l’Espagne d’exercer une surveillance plus serrée des bénéficiaires d’une allocation de chômage dans leur recherche d’un poste de travail et de lier leur paiement aux résultats.
Selon ce que relève l’organisation présidée dans son édition 2013 dans son rapport annuel “Pari pour la Croissance” par Ángel Gurría,.il est nécessaire que l’Espagne améliore les politiques actives du marché du travail, car la faible efficacité des services publics de l’emploi…
A cette fin, il est recommandé d’introduire “de de larges évaluations et des processus de contrôle des services de l’emploi et les programmes de l’emploi au niveau régional“, ainsi que d’éliminer les incitations à l’embauche et d’élargir les mesures de formations pour les demandeurs d’emploi.
Dans cette ligne, est proposé que les salaires soient plus sensibles aux conditions économiques générales comme à celle de l’entreprise. Pour cela elle propose d’abolir l’extension légale des conventions collectives, qui dans son opinion, constitue une limite de la capacité de réponse des salaires aux conditions économiques. Lire la suite…
Les outils de « négociation » sont désormais la matraque et le flashbal
extrait emprunté à un article du blog “in limine”
Voir le Fichier : Face_a_la_police.pdf
< http://riff-raff.se/texts/fr/sic1-le-moment-actuel >
La revendication salariale, qui est donc une revendication dont actuellement la forme épouse le contour de la contrainte à la précarisation du travail (maintien des emplois qui est le maintien de la condition pour le prolétariat de sa propre survie : maintien du rapport salarial), devient une limite à l’action de la classe, matérialisée par le front de la police face à elle, dans la mesure où cette précarisation est l’expression cruelle mais structurellement indispensable de l’inessentialisation du travail dans le cycle productif et du lien négatif que ce dernier a avec le capital financier (nécessité de productivité croissante et en même temps, évanescence, non de la valeur, mais du caractère primordial, pour la création de richesse capitaliste – l’argent -, de la production). La précarité, le chômage, la crainte des licenciements, sont des limites à l’action du prolétariat ouvrier au travers de ses réactions revendicatives parce qu’ils sont les conditions, dans ce moment du cycle d’auto-accumulation, du maintien du lien du capital au procès de production et, simultanément, la négation de ce lien (qui se figure sous les traits médiatiques de la finance en tant qu’autonomisation, illusoire, du capital).

« L’autonomisation du capital, c’est-à-dire plus précisément l’autonomisation de sa forme capital-porteur d’intérêts est une tendance réelle, mais impossible. Lorsque l’on aborde cette impossibilité, il est insuffisant de l’énoncer en ressortant simplement le livre I du Capital ; en effet la tendance à l’autonomisation et son impossibilité ne sont pas opposées comme une digue est opposée à la marée. C’est dans ce qui définit fondamentalement le rapport du capital comme exploitation du travail que réside à la fois la tendance et son impossibilité. Ce qui constitue la complexité de ce procès d’autonomisation du capital, c’est qu’il est nécessairement lié au procès de production, et le reste. L’autonomisation du capital nie le procès de production, mais elle a absolument besoin de demeurer dans ce rapport de négation, en même temps que le procès de production a absolument besoin de produire cette négation »
….par la précarité, et son corollaire, la disciplinarisation du travail ; la police étant là en tant qu’outil étatique de coercition au service du capital afin de faire appliquer cette nouvelle discipline comportant une nouvelle forme de soumission, l’acceptation de la précarité et de l’insécurité de l’emploi liée à la restructuration mondialisée du capital et au caractère inessentiel du travail dans ce moment d’autonomisation du capital. La police nous rappelle désormais que nous ne sommes plus rien face au capital qui s’autonomise, le « monde de la finance », mis en danger du rapport salarial, tout en nous réintroduisant dans le rapport d’exploitation, dans le rapport de domination de classes, au travers de cet inessentialisation de ce qui constitue nos êtres prolétarien(ne)s ; le capital a toujours besoin de nous, mais plus soumis qu’auparavant, toujours indispensable mais aussi toujours de trop, en n’ayant plus la possibilité d’affirmer aucune identité face à lui nous donnant comme avant le moyen de négocier une place honorable dans le « système ». Les outils de « négociation » sont désormais la matraque et le flashbal
1 Roland Simon, Théorie du communisme, Fondements critiques d’une théorie de la révolution, éd. Senonevero, 2001, p. 318
On a reçu ça : “Taupe, y es tu ?”
“nous publions avec l’accord de son auteur cet excellent texte, écrit pour une réunion qui s’est récemment tenue à Paris. Nous tenons à attirer l’attention sur un texte qui prouve qu’on peut écrire de façon claire et très abordable sans céder un pouce à la vulgarisation théorique…” dndf
TAUPE, Y ES TU ?
Le capital restructuré,
la lutte des classes et la perspective révolutionnaire
Les « révolutionnaires » et ceux qui cherchent à donner une formulation politique à leur révolte veulent généralement être les témoins du futur, et inscrire leur discours et leur activité dans le sens général d’antagonismes porteurs d’insurrections à venir. C’est somme toute normal : toute lecture du monde part forcément d’une position en son sein, et vouloir conformer le devenir de l’humanité à ses désirs est le point de départ de toute volonté révolutionnaire. Le texte qui suit cherche à faire un pas de côté. Il tente d’évoquer l’époque actuelle en questionnant l’articulation entre la critique du capital comme rapport social d’une part et la lecture de la lutte des classes de l’autre – mais sans chercher à tracer d’échéance révolutionnaire (ni forcément entrer dans de grandes polémiques théoriciennes). Il s’agit essentiellement de réaffirmer cette évidence : ce qui se dégagera de la guerre sociale présente et à venir ne sera jamais que le produit de l’interaction (et du choc éventuel) entre le mouvement général de la domination capitaliste et l’activité de ceux qui en son sein seront amenés à se bouger les fesses. De cette dynamique, personne n’a la clé – pas plus les capitalistes que leurs auto-proclamés ennemis. Lire la suite…
De l’anarchisme à la communisation
Article traduit du blog de nos camarades italiens « Il Lato cattivo «
Ce texte -écrit au cours de l’été 2010 a circulé les mois suivants à quelques exemplaires- témoigne d’une rupture d’avec le courant insurrectionnaliste « anarchiste ». Loin d’être exempte de défauts, cette lettre vise à poser des questions fondamentales à un milieu de militants, sans prétendre être en mesure de les formuler avec clarté. Entre autres, les prévisions sur le cours du capitalisme et sur le destin du démocratisme radical se sont révélées erronées, comme l’approfondissement de la crise et la diffusion globale du mouvement des « indignés » peuvent l’attester. D’autres points -l’importance donnée à la rupture des années 70, la critique de l’activité militante, etc. – restent à clarifier. Quoiqu’il en soit, cette lettre abordait, de la part de son auteur, un début de compréhension du processus révolutionnaire comme communisation : en ce sens, elle a eu son utilité. (Janvier 2010) Lire la suite…
France : un avertissement aux ouvriers en colère
Manuel Valls lance un avertissement aux ouvriers en colère
Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui s’est inquiété mardi des risques “d’implosion sociale” en France en raison de la crise économique, a lancé jeudi un avertissement aux ouvriers en colère, estimant qu’il n’y a “pas de place pour la violence”.
L’annonce par Goodyear Dunlop France de son intention de fermer son usine de pneumatiques d’Amiens-Nord (Somme), les licenciements prévus à PSA et la confusion quant à l’avenir de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) ont ravivé des tensions en France, théâtre d’annonces à répétition de plans sociaux depuis plusieurs mois.
“Il y a de la désespérance chez les ouvriers, chez les ouvrières, il y a de la colère. (…) J’en appelle évidemment à la retenue, au dialogue social, à la recherche de solutions”, a dit jeudi le ministre de l’Intérieur sur Europe 1.
“Il n’y a pas de place pour la violence, et je lance évidemment un avertissement, la police, elle fait son travail, mais on ne peut pas admettre qu’on cherche à casser l’outil de travail, à briser des mobiliers urbains, qu’on s’attaque à des édifices publics, qu’on lance des boulons sur des policiers”, a-t-il ajouté.
Le ministre du Travail Michel Sapin a de son côté appelé de ses vœux un “dialogue renoué entre les organisations syndicales et la direction de ces entreprises”. “On peut comprendre qu’il y ait de la tension, qu’il y ait parfois même de la colère chez les syndiqués, chez les salariés concernés”, a-t-il dit sur Radio Classique et Public Sénat. “Nous sommes là pour trouver des solutions”, a-t-il ajouté.
Interrogé mardi sur BFM TV, Manuel Valls avait estimé qu’on assistait “moins à des mouvements sociaux qu’à des explosions, des implosions sociales”.
(Reuters, 8 février 2013)
A paraître aux éditions Senonevero : “Du Kochari et du Jasmin”
Dans les révoltes des pays arabes du pourtour méditerranéen, la confrontation sociale et politique s’est organisée autour de deux pôles opposés : d’un côté une classe capitaliste construite comme une oligarchie clientéliste se confondant avec les appareils répressifs de l’Etat ; de l’autre, un « mouvement de rue » venu des masses urbaines prolétarisées, des concentrations ouvrières, des classes moyennes marginalisées, d’une petite paysannerie sans perspectives.
Les prolétaires deviennent des pauvres. La pente naturelle de la lutte des classes et la limite inhérente aux luttes ouvrières constituent alors un interclassisme dont le contenu propre est la politique : la formation d’une société civile. Dans le cours de la lutte, les rapports hommes/femmes ont manifesté cette revendication de société civile et le passage interclassiste de la revendication ouvrière à la revendication politique : occultation des femmes comme ouvrières, assignation des ouvrières en tant que femmes. Les islamistes travaillent à l’organisation d’une société civile, à la définition du peuple, à la recomposition de la classe dominante et à la restauration de l’Etat. Mais entre leurs mains, la séparation nécessaire de l’Etat d’avec la société et la lutte des classes est toujours menacée.
Récréation!
GiédRé, “Pisser debout”
“En Egypte, les Black Bloc détrônent les révolutionnaires”
Cette organisation, inspirée des mouvements anarchistes européens, a fait son apparition en janvier dans le pays.
Un camion de police calciné trône au milieu de la place Tahrir. Comme dans un parc d’attraction, les gens font sagement la queue, lundi 28 janvier, pour se faire prendre en photo, perchés sur le trophée du jour. La veille, en début de soirée, des manifestants se revendiquant de la révolution avaient dérobé ce véhicule à des forces de l’ordre.
Peu avant, à la fin d’une marche jusque-là pacifique à l’initiative des forces d’opposition, ils avaient failli décrocher un lot plus gros encore en capturant un officier de police après qu’une voiture a renversé deux jeunes. L’homme d’une soixantaine d’années s’en est sorti in extremis et a pu rentrer dans la porte dérobée d’un hôtel, extrait de la foule furieuse par d’autres révolutionnaires, 27 personnes ont été arrêtés. Lire la suite…
Espagne : les emplois au rabais de Renault
Egypte : l’ère des émeutes
Le titre de cet article renvoi à un texte (en anglais) des camarades de Blaumachen ainsi qu’au texte Le temps des émeutes a commencé
Le bilan des affrontements s’élève aujourd’hui à 32 morts et plus de 300 blessés.
Nous donnons pour information ( en anglais ) la déclaration du « black bloc » qui a fait sa première apparition en masse sur la place Tahrir.
Ces déclarations et les actions pour le deuxième anniversaire de la “révolution”, et pour ce que certains appellent “un tout nouveau niveau” de protestation en Egypte.
L’anarchisme et le concept black bloc a augmenté ces derniers mois à travers l’Egypte, Issu du regroupement de divers anarchiste / cercles qui se sont coalisés pendant la période révolutionnaire. Une méfiance massive parmi la jeunesse de tous les partis politiques, une critique acerbe du rôle de la religion dans la gouvernance et l’inspiration de la résistance anarchiste dans le monde (surtout symbolisée par la révolte fin-2008 en Grèce) ont aidé à catalyser. Lire la suite…
Grèce : réquisition des travailleurs du métro d’Athènes en grève
Extrait d’un article du site de l’OCL
Ce matin, à 04h00, la police anti-émeutes grecque a forcé l’entrée d’un dépôt ferroviaire à Athènes pour disperser des employés du métro en grève depuis neuf jours consécutifs. Des échauffourées se sont produites lorsque les policiers ont donné l’assaut . Une dizaine de grévistes ont été interpellés
Le gouvernement ordonne la réquisition des travailleurs du métro d’Athènes
Alors qu’ils entamaient leur 8ème jour de grève, les travailleurs du métro d’Athènes doivent faire face à un ordre de réquisition générale. Malgré les risques d’arrestation et de prison, ils ne semblent pas vouloir obéir.
Après les squats, les travailleurs grévistes qui se dressent contre les mesures d’austérité, il est clair que l’Etat grec aux ordres de l’UE et du FMI, a décidé d’utiliser la manière forte pour briser les espaces de résistance et d’organisation collective qui s’opposent à la politique du capital…
Alors, la nouvelle phase des politiques de “gestion” de la crise et de contention des luttes sociales, c’est ça ? La prison pour tous ceux qui refusent la misère et osent entrer en lutte pour contester l’austérité ?
Jeudi 24 janvier 2013, le gouvernement de coalition a pris la décision de recourir à la réquisition de tous les travailleurs du métro d’Athènes. Le ministre du Développement, Costis Kadzidakis, après une rencontre avec le Premier ministre et avec le soutien du pouvoir judiciaire, a pris cette mesure afin de réprimer la grève menée par les travailleurs contre les baisses de salaires, la suppression de leur convention collective et l’élimination de leurs droits de travailleurs. L’ordre de « mobilisation civile » [réquisition] prendra également effet pour les travailleurs des autres transports publics, dans le cas où des grèves se poursuivraient en solidarité avec leurs collègues et camarades. Lire la suite…
“La chaîne de montage commence à la cuisine, au lavabo et dans nos corps”
En parallèlle de la parution en français de “Caliban and the witch”, aux Editions SENONEVERO (à venir en 2013)
Un entretien avec Silvia Federici
Silvia Federici est professeure à la Hofstra University de New York et militante féministe depuis les années 1960. Son œuvre aborde la philosophie et la théorie féministe, l’histoire des femmes ou, plus récemment, l’impact des politiques du FMI et de la Banque mondiale en Afrique qu’elle a pu étudier de près après un long séjour au Nigeria. Mais Federici est surtout connue pour ses études détaillées sur les processus d’expropriation des corps et des savoirs, sur l’histoire de la chasse aux sorcières et sur les questions reproductives. Ce sont les thèmes qui sont au cœur de son ouvrage : « Caliban and the Witch : Women, the Body and Primitive Accumulation ». (Caliban et la sorcière : Femmes, corps et accumulation primitive : édition anglaise, 2004, édition espagnole, 2010). Certaines personnes estiment qu’il s’agit de la partie non écrite du Capital de Marx, ce qu’elle réfute en disant que s’il en était ainsi, elle ne ferait qu’ajouter des choses alors qu’il s’agit de les repenser. Entretien réalisé par Manel Ros pour le journal « En Lucha ».
Pourquoi écrire un livre sur les sorcières et sur la chasse aux sorcières ?
Ce livre sur les sorcières est né à partir de recherches que j’avais commencées dans les années 1970 et qui étaient liées aux débats qui se déroulaient à l’époque au sein du mouvement des femmes. Ces débats concernaient l’origine de la discrimination des femmes, les raisons des positions différentes qu’occupent les femmes dans la société capitaliste par rapport aux hommes. Je voulais avant tout comprendre pourquoi les femmes étaient toujours discriminées. J’avais une théorie à ce sujet, mais j’étais intéressée à démontrer que cette discrimination ne reposait pas sur la tradition, mais qu’elle s’était construite, de facto, dans la société capitaliste. Autrement dit, le patriarcat n’est pas un héritage du passé, il a au contraire été refondé par le capitalisme. Lire la suite…
L’abolition de la valeur (cinquième épisode) par Bruno Astarian
Allez directement au chapitre 6 qui est entièrement consacré à une lecture critique de Postone
Résumé des chapitres précédents par B.A.:
Après avoir étudié, dans le premier chapitre de notre feuilleton, la façon dont Marx envisage l’abolition de la valeur et le dépassement du capitalisme, nous avons examiné, dans le chapitre 2, la théorie marxienne de la valeur telle qu’elle se présente dans le premier chapitre du Capital. Nous y avons notamment trouvé une acception du travail abstrait comme « dépense de force humaine », acception nécessitant de donner à l’échange un rôle primordial dans la définition de la valeur. Roubine est très conscient des problèmes de cette approche, mais n’arrive pas à en dépasser les ambiguïtés, qui sont la marque de l’époque où Marx et Roubine ont théorisé la valeur.
Pour des raisons pratiques, le troisième chapitre est en attente de rédaction. Le chapitre 4 est consacré à notre conception de la théorie de la valeur : il s’est agi de promouvoir une compréhension de la valeur qui situe résolument celle-ci dans la sphère de la production, à partir de la division sociale du travail comme recherche de la productivité. Cela nous a notamment amenés à redéfinir la notion de valeur d’usage par rapport à la façon dont en parle tous les marxistes, et à constater que le travail abstrait se définit comme quelque chose de concret.
Le chapitre 5 complète les recherches du chapitre 4 sur la valeur en proposant une définition du travail productif qui soit vraiment discriminante. Cependant, si la distinction entre travail productif et travail improductif est indispensable à la théorie de la valeur, la question se pose de son enjeu au regard de la théorie du prolétariat comme sujet révolutionnaire.
Le chapitre 6 conclut la deuxième partie de notre projet. Il est entièrement consacré à une lecture critique de Postone. Il apparaît que les développements très sophistiqués que Postone apporte à la théorie du fétichisme de la marchandise ne le font pas aboutir pour autant à une vision convaincante de la contradiction fondamentale du mode de production capitaliste. La théorie critique de la valeur (celle de Postone tout au moins) est impropre à critiquer le MPC jusqu’au point où celui-ci rend possible le communisme.
Aller au chapitre 6: Michael Postone: La valeur et la domination abstraite
Trouvé sur la toile
Rouge Mécanique
Nouveau Blog dont la visée est la critique des idéologies anti-technologiques d’un point de vue de classe. Les textes publiés sur “Rouge Mécanique” visent à travers les analyses des thèses de “L’encyclopédie des Nuisances”, Zerzan, Le Comité Invisible, ou Pièce et Main d’oeuvre, à critiquer les positions des tenants de l’anti-technologique comme relevant d’une focalisation pseudo-radicale autour de la technique qui occulte et prend la place de la critique des rapports sociaux capitalistes.
En travaillant, nous, ouvriers, produisons le capital
Avec une introduction de la rédaction d’ Il Lato cattivo et un appendice critique extrait des pages 89-91 du n° 15 de Théorie Communiste à propos de la séparation idéologique entre lutte des classes et évolution du mode de production capitaliste.
Pourquoi revenir encore une fois sur l’opéraisme italien ? En effet, au moins en Italie, la littérature à ce propos est abondante, et il y a tout un cercle de nouveaux chercheurs provenant de milieux universitaires engagés qui ont accompagné les désormais antiques opéraïstes (plus ou moins convertis à l’altermondialisme) dans leur auto-célébration par une profusion de publications dans de grandes maisons d’édition et de distribution.
Mais, si Toni Negri et compagnie ont eu, malgré tout, un certain rôle dans les années 60-70, comme dans les années fastes des contre-sommets et du « Mouvement des mouvements » -rôle, certes, à relativiser mais, non épuisé- cela n’est pas dû à un complot, ni a une simple question de mode culturelle. Il n’est donc pas question, et de beaucoup, de stigmatiser des personnes ( à double langage ou presque ) ou leurs tirs à boulets rouges (Marx au delà de Marx, Empire ou…) au titre de la Pravda communiste, mais de montrer en vertu de quoi certains de ces tirs deviennent possibles et idéologiquement efficients. Lire la suite…
L’asystémie de la revendication ici et là…..FORD GENK Belgique
Pour faire suite à un article sur la Fiat paru dans la dernière livraison de la revue Théorie Communiste,
Voici le dernier vote organisé dans une usine automobile ( après l’Italie et l’Espagne) pour faire avaliser par les ouvriers leur propre exploitation.
Bien évidemment, nous ne nous reconnaissons nullement dans l’analyse programmatiste de l’interview ci-dessous, nous ne le donnons que pour les informations qu’il contient.
les phrases en gras sont de notre fait.
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Ford Genk : « Le référendum révèle une radicalisation des ouvriers ». Entretien avec Erik Demeester
Erik Demeester, Jean Peltier10 janvier 2013Avanti4.be
Lundi ( 7 janvier), à une courte majorité (54%), les travailleurs de Ford Genk ont accepté la proposition de reprise du travail pendant trois mois. Mais ce mercredi ( 9 janvier), des piquets de grève ont bloqué l’approvisionnement de l’usine. Une partie des travailleurs se radicalise dans ce conflit qui est déjà long de plus de trois mois. Nous faisons le point avec Erik Demeester, qui est rédacteur au mensuel marxiste flamand Vonk et un des animateurs à Bruxelles des Comités d’Action contre l’Austérité en Europe.
Avant d’en venir aux événements des derniers jours, peux-tu résumer ce qui s’est passé depuis la manifestation de solidarité qui avait réuni 20.000 personnes dans les rues de Genk le 11 novembre ? Vu du sud du pays, on a un peu l’impression que cette lutte avait disparu de l’actualité, même en Flandres.
Erik : Au lendemain de cette manifestation, pas mal de militants de gauche avaient présenté celle-ci comme un cortège d’enterrement de la lutte par les directions syndicales. J’avais expliqué que cette grande manifestation (dontla Flandre n’a pas l’habitude) ne pouvait pas être réduite à cela et que sous le calme apparent couvaient une grande colère et une grande détermination. Ce sont cette colère et cette détermination qui viennent de s’exprimer lors du référendum et surtout lors des piquets de grève qui se sont organisés quasi-spontanément aujourd’hui pour bloquer les usines de sous-traitance qui alimentent l’usine de Ford. Lire la suite…
La bataille des squats à Athènes
Le 20 décembre dernier, la police évacuait le plus ancien squat d’Athènes (22 ans), la Villa Amalias. Depuis cette date, la bataille contre l’expulsion des squats s’est nettement réchauffée en Grèce alors que davantage de lieux occupés sont attaqués et des dizaines de personnes arrêtées.
Aujourd’hui samedi 12 janvier, plus de 10 000 manifestants ont défilé dans les rues d’Athènes comme première riposte à la vague répressive.
Il semble maintenant faire peu de doute que l’Etat grec a lancé une attaque importante et soutenue contre les squats et le mouvement anarchiste en général. Au cours des dernières semaines, en plus de Villa Amalias, deux autres squats situés dans le centre d’Athènes ont été attaqués par les forces de police. Ce n’est peut-être que le début d’une opération plus importante. Un rapport confidentiel divulgué suggère que la police grecque a l’intention d’attaquer 40 squats à travers le pays. Après les événements de ces derniers jours, il semble également ne faire aucun doute que si la police devrait mener à bien ce plan, elle devra se battre pour chaque bâtiment. Lire la suite…
Tunisie : déploiement de l’armée après des émeutes
Le district de Ben Guerdane incendié par les manifestants
En début de soirée du 10 janvier, les affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre se sont intensifiés à Ben Guerdane. L’utilisation du gaz lacrymogène a été constatée et même le recours à des tirs à balles réelles a été réclamé ; toutefois, le ministère de l’Intérieur a refusé ce recours.
Ce témoignage a été apporté par Ammar Mhamdi, secrétaire général de l’Union Régionale du Travail de Ben Guerdane sur les ondes de radio Mosaïque FM, qui déclare, en outre, que des manifestants ont pris d’assaut le district de Ben Guerdane et l’ont incendié.
M. Mhamdi ajoute que les forces de sécurité se sont retirées laissant place à l’armée qui devait intervenir. D’autres sources dont un reportage sur Ettounissiya TV évoque d’autres incendies des locaux du poste de police et de la douane, ainsi que le vol des véhicules de ces organismes ainsi que les actes de saccage touchant le siège du parti d’Ennahdha dans la même localité frontalière.
(BusinessNews.com.tn, 10 janvier 2013 – 21h52) Lire la suite…
Afrique du Sud : la police tire sur des ouvriers agricoles en grève sauvage
Des heurts ont opposé jeudi ( 10 janvier 2013) pour la deuxième journée consécutive la police sud-africaine à des centaines d’ouvriers agricoles en grève pour leurs salaires dans la région du Cap, les forces de l’ordre tirant des balles en caoutchouc pour répondre à des jets de pierres, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les ouvriers agricoles de la région du Cap occidental, principale zone de production viticole et de fruits et légumes d’Afrique du Sud, ont relancé mercredi une grève pour obtenir une augmentation de leur salaire journalier de 70 à 150 rands (6 à 13 euros).
Les échauffourées entre les policiers et des groupes de manifestants très mobiles se poursuivaient dans la matinée près de la localité de De Doorns, sur la route nationale qui relie le Cap à Johannesburg, fermée à la circulation.
La police sud-africaine a tiré mercredi des balles en caoutchouc sur des ouvriers agricoles en grève sauvage qui leur lançaient des pierres Lire la suite…
L’abolition de la valeur (quatrième épisode) par Bruno Astarian
Dans le chapitre qui suit, B.A se propose de donner un nouvel éclairage sur la question du travail productif. Cela l’’amène notamment à revenir sur la question de la consommation des capitalistes, déjà évoquée, mais sans la définir. Il conclue en essayant de faire le rapport entre le travail productif et le prolétariat comme sujet révolutionnaire comme il le dit lui même dans sa présentation.
Résumé des chapitres précédents:
Après avoir étudié, dans le premier chapitre de notre feuilleton, la façon dont Marx envisage l’abolition de la valeur et le dépassement du capitalisme, nous avons examiné, dans le chapitre 2, la théorie marxienne de la valeur telle qu’elle se présente dans le premier chapitre du Capital. Nous y avons notamment trouvé une acception du travail abstrait comme « dépense de force humaine », acception nécessitant de donner à l’échange un rôle primordial dans la définition de la valeur. Roubine est très conscient des problèmes de cette approche, mais n’arrive pas à en dépasser les ambiguïtés, qui sont la marque de l’époque où Marx et Roubine ont théorisé la valeur.
Pour des raisons pratiques, le troisième chapitre est en attente de rédaction. Le chapitre 4 est consacré à notre conception de la théorie de la valeur : il s’est agi de promouvoir une compréhension de la valeur qui situe résolument celle-ci dans la sphère de la production, à partir de la division sociale du travail comme recherche de la productivité. Une telle approche procède du fait que notre époque montre suffisamment qu’il ne s’agit pas seulement d’abolir l’échange, mais de remettre en cause la production jusque dans les moindres détails de son organisation actuelle. Cela nous a notamment amenés à redéfinir la notion de valeur d’usage par rapport à la façon dont en parle tous les marxistes, et à constater que le travail abstrait se définit comme quelque chose de concret.
Le chapitre 5 complète les recherches du chapitre 4 sur la valeur en proposant une définition du travail productif qui soit vraiment discriminante. Cependant, si la distinction entre travail productif et travail improductif est indispensable à la théorie de la valeur, la question se pose de son enjeu au regard de la théorie du prolétariat comme sujet révolutionnaire.
Le plan de la deuxième partie n’a pas changé.
Chapitre 5: L’échange, la sphère improductive et la consommation des capitalistes
Approche générale de la restructuration du rapport entre le prolétariat et le capital (Roland Simon)
Trouvé sur le blog In Limine
Voici un extrait de l’ouvrage de Roland Simon « Théorie du communisme, Volume I, Fondements critiques d’une théorie de la révolution » paru en 2001 au éditions Senonevero, (de la page 32 à 35) qui a trait au rapport restructuré entre le capital et le travail depuis la fin des années 70. Il introduit une explication de la dynamique qui produit depuis une trentaine d’années une redéfinition de l’emploi salarié, qui, il est important de le noter car c’est là que se situe l’enjeu du « moment actuel », peut survenir dans les luttes à partir des situations de chômage, précarité, flexibilité, etc. et de ce qu’il en découle de révoltes (à partir du moment où ces révoltes arrivent à dépasser les limites qui obscurcissent la vision de leur relations directes avec la dynamique de contradictions de classes et de genres).
Cet extrait sera suivi d’un autre, la suite dans l’ouvrage en fait, approfondissant ce sujet du point de vue de la destruction de l’identité ouvrière. Il se veut aussi sur ce site, la suite de l’article : « La flexibilité ou la limite trouvée à l’affirmation de l’identité du prolétariat »
Bonne lecture
LECTURE DE “BLACKOUT”, POEME DE BALESTRINI
Pour bien commencer l’année prochaine les éditions Entremonde organisent une lecture de “Blackout”, poème de Balestrini publié à Entremonde. Il est lu par Jérome Richer (comédien genevois, habitué de la Parole Errante) et Vincent Bertholet à la contrebasse (qui joue d’habitude dans l’Orchestre tout puissant Marcel Duchamp)
Le spectacle dure 45mn et pour les deux soirs c’est à entrée libre :
— 10 janvier c’est à Marcovaldo – Libreria Caffè 61, rue Charlot 75003 Paris (proche métro république, filles du calvaire) à 19h précises (début 19h15-20)
http://www.marcovaldo.fr/evenements… en présence d’Ada Tosatti, spécialiste de l’oeuvre de Nanni Balestrini.
— 11 janvier 20h à la Parole Errante, 9 rue françois debergue 93100 Montreuil, suivi d’un repas à prix libre en soutien aux éditions Entremonde.
N’hésitez pas à faire circuler ce mail,
on espère vous voir un de ces deux soirs ! Lire la suite…
un nouveau blog sur la communisation :”Réalités du communisme”
Réalités du communisme
“C’est au présent que nous parlons de la communisation”
À propos de ce blog…http://realitesducommunisme.no
S’il faut parler du communisme au présent, nous ne pouvons en parler comme d’un état présent. Car il ne peut être présent dans de quelconques “interstices” de la société du capital comme d’une oeuvre achevée localement, une “autonomie”. Il ne peut être dans l’état présent, ou moment actuel, que le moyen de la production du communisme. Production du communisme et communisme se confondent donc mais en tant que processus vers le communisme dont on ne peut dire précisément ce qu’il sera une fois achevé. Sa présence dans le moment actuel est donc faite de mesures communistes, prises dans le cours des luttes d’aujourd’hui.
La communisation est donc ce processus qui avance par et pour le communisme en tant que moyen de la lutte elle-même, communisme immédiat mais partiel, et qui fait émerger ce qui est contenu au sein de la contradiction fondamentale sur laquelle repose la société du capital, l’accumulation sans fin de celui-ci, l’exploitation. Si les mesures communistes ne sont pas le communisme, elles en sont néanmoins le cours de sa production. Tout autre horizon, dans le cours actuel des luttes et de la restructuration du capital, s’obscurcit par les présupposés idéologiques. Et même si l’idéologie ne peut actuellement que faire parti de notre monde, et de ses luttes, nous tenterons d’éclaircir nos horizons en produisant une théorie adéquate à l’interprétation du potentiel qu’il enferme. Lire la suite…
Inde «Le viol n’est pas quelque chose qui se produit de manière détachée. Ça fait partie d’une violence continue et bien implantée dans notre société, qui cible les femmes de manière quotidienne»
INDE : UN POLICIER TUÉ DANS LES MANIFS
Les autorités indiennes ont annoncé aujourd’hui la mort d’un policier blessé lors des manifestations de New Delhi suscitées par le viol collectif d’une jeune étudiante, un fait divers qui agite le pays, et notamment la capitale, depuis plus d’une semaine.
Le policier, âgé de 47 ans, avait été déployé dimanche près de la Porte de l’Inde, un des monuments emblématiques de Delhi, autour duquel s’étaient rassemblés les manifestants. Il avait été attaqué et battu par un groupe. Admis à l’hôpital, il y est mort deux jours plus tard, a indiqué le porte-parole de la police de New Delhi. “Les manifestants ont jeté des pierres à (Subash) Tomar. Il est tombé dans le coma, pendant deux jours, et il est mort aujourd’hui”, a déclaré à l’AFP Rajan Bhagat.
Une cinquantaine de policers ont été blessés dimanche lors d’affrontements avec la foule.Les autorités ont depuis interdit à la circulation une bonne partie du centre de la capitale.
Actuellement en soins intensifs, la victime a pu raconter son calvaire à la police le week-end dernier mais son état s’est détérioré lundi soir et “elle souffre de problèmes respiratoires”, a indiqué l’hôpital Safdarjung. Les six hommes, ivres au moment des faits, ont été arrêtés par la police.
Des agitateurs dans la foule
Les manifestants protestent contre la police et les autorités, accusées de ne pas prendre suffisamment au sérieux les plaintes pour viols et agressions sexuelles, dans un pays très largement dominé par les hommes. Lire la suite…
Le vrai visage du “miracle argentin”

Ce matin, peu après 9 h 30, un groupe d’une centaine de personnes provenant des favelas adjacentes à la zone des centres commerciaux a affronté les forces de l’ordre après avoir pénétré dans un supermarché. En bref, la situation a dégénérée en une véritable révolte qui s’est déchaînée dans les rues de la ville obligeant la police à s’enfuir de la zone métropolitaine. Officiellement on ne compte aucun blessé, mais les supermarchés, les boucheries et les dépôts de marchandises pillés se comptent par dizaines. Bien que la propagande médiatique ait attribué les violences et les pillages à des bandes d’adolescents et à la criminalité organisée, la composition sociale des prétendus “révoltés” se voit clairement à travers les images télévisées : il s’agit de familles entières, des femmes avec des enfants en bas âge serrant dans leurs bras des biens de première nécessité comme des pâtes et des paquets de gâteaux.
Argentine : des pillages de supermarchés tournent mal
Deux personnes sont mortes et deux autres ont été grièvement blessées dans l’attaque de magasins à Rosario (centre-est).
Deux personnes sont mortes et deux autres ont été grièvement blessées dans des pillages de supermarchés à Rosario (centre-est), a annoncé vendredi le secrétaire à la Sécurité de la troisième ville d’Argentine, Matias Drivet. “Deux personnes sont décédées et deux ont été grièvement blessées dans les pillages”, a déclaré Matias Drivet lors d’une conférence de presse retransmise par les télévisions. “L’une des victimes a été tuée par balle et l’autre à l’arme blanche”, a précisé le responsable, ajoutant que les supermarchés attaqués appartenaient pour la plupart à la communauté chinoise. Lire la suite…
Théorie Communiste N° 24 est sorti

Pour commander TC 24 : tc@communisation.net
« Le visage de Garbo est Idée, celui de Hepburn est événement »
Roland Barthes, Mythologies, “Le visage de Garbo”
Tel quel
Le moment révolutionnaire comme conjoncture
Lire Lénine (les Thèses d’Avril, les Lettre de loin, en général tous les textes entre février et octobre 1917) comme on lit Machiavel, Clausewitz ou Sun-Tzu, ni plus ni moins : un théoricien du moment décisif des conflits, c’est-à-dire un théoricien de la conjoncture, du « moment actuel ». Il reste de bon ton de citer Machiavel, Clausewitz ou Sun-Tzu, pourtant l’un était au service des Princes italiens, l’autre du roi de Prusse, et le troisième… alors pourquoi pas Lénine.
« Ni la nature ni l’histoire ne connaissent de miracles ; mais chaque tournant brusque de l’histoire, et notamment chaque révolution, offre une telle richesse de contenu, met en jeu des combinaisons si inattendues et si originales de formes de lutte et de rapports entre les forces en présence que, pour un esprit vulgaire, bien des choses doivent paraître miraculeuses. » (Lettre de loin 1, 7 mars 1917, Œuvres, t. 23, p. 325.)
« […] en raison d’une situation historique d’une extrême originalité, des courants absolument différents, des intérêts de classe absolument hétérogènes, des tendances politiques et sociales absolument opposées se sont fondus avec une “cohésion” remarquable. » (ibid., p. 330.)
« La première révolution (1905) a profondément ameubli le terrain, déraciné des préjugés séculaires, éveillé à la vie politique et à la lutte politique des millions d’ouvriers et des dizaines de millions de paysans, révélé les unes aux autres et au monde entier toutes les classes (et les principaux partis) de la société russe quant à leur nature réelle, quant au rapport réel de leurs intérêts, de leurs forces, de leurs moyens d’action, de leurs buts immédiats et lointains. » (Lénine, ibid.)
« Avec la proclamation de la République sur la base du suffrage universel s’effaçait jusqu’au souvenir des mobiles et des objectifs limités qui avaient précipité la bourgeoisie dans la révolution de Février. Au lieu de quelques rares fractions de la bourgeoisie, c’était toutes les classes de la société française qui étaient soudain projetées dans l’orbite du pouvoir politique, contraintes de délaisser les loges, le parterre, et la galerie pour jouer en personne sur la scène révolutionnaire ! » (Marx, Les Luttes de classes en France, Ed. de La Pléiade, Œuvres politiques, t. 1.) Lire la suite…
“Théorie Communiste”, le site évolue….
Cette page du site se propose de mettre ici en ligne des échanges internes au groupe qui participe à l’élaboration de la revue Théorie Communiste.Il s’agit de textes qui ont pour vocation d’être discutés, débattus, travaillés voire publiés… Nous les présentons ici dans leur version brute, tes qu’ils sont travaillés dans la revue, classés par thèmes abordés. Nous publierons également les commentaires qui nous seront envoyés au sujet de tel ou tel article, après modération, bien entendu !
Adresse pour commenter : tc@communisation.net
L’intime
– “Intime”, Texte d’AC
– Notes sur l’Intime, de RS
– Commentaires
La distinction de genre
– Utérus versus Mélanine (Notes personnelles de BL dans le contexte d’une discussion en cours avec une camarade américaine)
– Commentaires
(colonne de gauche, dans la page d’accueil du site : “travaux en cours)
Qui nous sommes
Nous publions la présentation du blog Il lato cattivo des camarades italiens, que nous faisons notre.
une version en allemand et en anglais à la suite
Par les routes non balisées
Qui nous sommes
Le mauvais côté : un lieu de rencontre, une proximité. Par dessus tout une activité. Tout cela de façon informelle et conjoncturelle. Mais nécessaire. Jusqu’à ce que nous la considérerons superflue. Cette activité est le produit de la confluence d’expériences diverses, d’une convergence et d’une perspective sur le présent.
Ce qui nous intéresse : le mouvement réel qui abolit l’état des choses présentes. C’est-à-dire la « banalité » du cours quotidien de la lutte des classes. C’est-à-dire la contradiction entre le prolétariat et le capital comme porteuse du dépassement positif : l’abolition du mode de production capitaliste et la production du communisme. Un chemin qu’on ne pourra connaître seulement qu’en le parcourant. Avançant pas à pas. Un chemin dont nous n’avons qu’une certitude : il devra mener à une rupture.
Aucune « tendance ». D’une part, ce que le prolétariat « est » — dans le mode de production capitaliste. La contradiction telle qu’elle se reproduit normalement tous les jours. D’autre part, l’abolition des classes — le prolétariat y compris. Que ce dernier peut produire en tant qu’action de classe. Une relation non progressive. Non évolutive. De rupture. Lire la suite…









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