La police italienne travaille dans les centres d’expulsion
La semaine dernière, au CIE (Centre d’identification et d’expulsion) de Gradisca d’Isonzo (frontière italo-slovène, nord-est de l’Italie) une tentative d’évasion collective a eu lieu, tentative très violemment réprimée par les gardes.
Du coup, il a eu un début d’incendie et, face au tabassage de leurs camarades qui avaient tenté la liberté, plein de retenus qui n’avaient pas participé à la tentative d’évasion qui grimpent sur les toits pour protester.
Vers 6 heures du mat’, les retenus acceptent de descendre du toit contre la promesse qu’il n’y aurait pas de représailles… mais … des perquisitions commencent tout de même dans les cellules. Les retenus protestent et là, la police recommence à se déchainer. Il y a de nombreux blessés.[print_link]
Quelques jours après, quelques images qui témoignent des passages à tabac au CIE de Gradisca lundi matin. Parmi les blessés, il y en a qui ont eu 60 points de suture et beaucoup dénoncent la complicité du personnel médical du centre avec la police.
Mais ce n’est pas tout : les retenus dénoncent aussi la disparition d’argent et d’objets (en particulier des lecteurs mp3) durant la perquisition qui a précédé le massacre. La police essaie d’enterrer l’affaire, fait chanter les blessés pour éviter qu’ils les dénoncent.
Si vous cliquez sur les liens du message transféré ci-dessous vous verrez les résultats en image de ces tabassages.
À préciser : ce qui s’est passé à Gradisca n’est pas un cas isolé et des faits similaires sont à déplorer à Bari, Turin, Bologne.
Rappel : depuis le 8 août la durée de rétention en Italie est passée à 6 mois. Depuis le 8 août plusieurs mouvements de révolte et protestations ont éclaté dans divers centres de rétention italiens, relayés à l’extérieur par quelques personnes solidaires.
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