“Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce” ouvre son site
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nouveau site pour la lettre d’info “Les oiseaux de la tempête”
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Les émeutes de 1967 à Hong Kong
“Les emplois étaient rares et les employeurs pouvaient choisir ceux qu’ils voulaient. C’était l’enfer”
Extraits
Cinquante et une personnes tuées et plus de 800 blessés. Plus de 8 000 “bombes” ont explosé (la plupart dans des explosions contrôlées), dont près de 1 100 étaient réels. Ce sont des chiffres qui seront évoqués dans les prochaines semaines, car Hong Kong marque 50 ans depuis le début des plus grandes et les plus violentes perturbations de masse de l’histoire de la ville.
“Les coteaux étaient couverts de bidonvilles où ils n’avaient pas d’eau courante ou de toilettes”, rappelle James Elms, un inspecteur de police à l’époque. «Les emplois étaient rares et les employeurs pouvaient choisir ceux qu’ils voulaient. C’était l’enfer, mais d’une façon ou d’une autre les gens ont survécu. Ce fut un terrain fertile pour nourrir un esprit de mécontentement.
Au début de 1967, l’impact de la Révolution culturelle, qui avait débuté en Chine au milieu de l’année précédente, se faisait sentir à Hong Kong. Les travailleurs d’usine ont été licenciés avec un sentiment d’injustice. Des émeutes procommunistes ont éclaté à Macao en décembre précédent et en mai 1967, l’escalade d’un conflit de travail dans une usine de fleurs artificielles à San Po Kong, à Kowloon, a marqué le début des affrontements qui secouent Hong Kong.
Sur le site :“Sortir du capitalisme”
Une analyse du populisme degôche (Mélenchon), keynésien, « patriote » et interclassiste, et de droite (Marine Le Pen) – avec Alain de Théorie Communiste
Avec une analyse du populisme degôche comme successeur du « programmatisme » (ouvriérisme), s’achevant au cours des années 1970 du fait d’une crise du fordisme et d’une restructuration du capitalisme, et au « démocratisme radical » (altermondialisme), s’achevant au cours des années 2000 du fait d’un regain de crise du capitalisme mondial en 2008, forme nouvelle mais récupérant des éléments de ces cycles de luttes. L’émission s’achève sur une définition de la communisation comme théorie et comme processus historique [1 heure]
Coïncidence pas si fortuite, au moment ou tout le monde ou presque se prépare à choisir pour la x° fois son homme ou sa femme providentielle, ARTE diffuse ce soir ce qui semble se présenter comme le film le plus complet sur l’histoire de l’anarchisme à ce jour.
Présentation ici par l’auteur, Tancrède RAMONET (un vrai nom d’anarchiste, ça!!): Interview
« Au début du XXe siècle, en parallèle au féminisme progressiste, et contre lui, se développe l’utopie réactionnaire (au sens littéral du mot) d’un monde d’hommes, accompagnée d’une nouvelle théorisation de la misogynie… .» La suite ici : https://ddt21.n
Présentation de la série « Homo » ici : https://ddt21.noblogs.org/?pag
En prime, « Homosexualité et fascisme » de Klaus Mann (1934) : https://ddt21.noblogs.org/?pag
trouvé sur le site du journal belge « Le Soir »
http://www.lesoir.be/1475292/article/actualite/france/2017-04-04/clin-d-oeil-lidl-francois-fillon-qui-n-arrive-pas-epargner
Invité ce lundi matin sur les ondes de BFMTV et de RMC, François Fillon confiait ne pas réussir à épargner de l’argent malgré son salaire de près de 25.000 euros par mois.
Lidl FranceCompte certifié @lidlfrance 22 hil y a 22 heures
Plus
Pour les hommes politiques qui n’arrivent pas à joindre les 2 bouts, le #caviar revient chez Lidl à 9,99€ les 15gr !
les éditions Senonevero
seront au
Salon du Livre libertaire le 22 et 23 avril 2017
à l’Espace des Blancs Manteaux
48 Rue Vieille du Temple
75004 Paris
Métro lignes 1 ou 11 : station Hôtel de Ville ou Saint- Paul
« De la crise à la communisation » de G.Dauvé
Edité par les éditions Entremonde, il sera dans les librairies à la mi-mai
Ce livre propose une histoire du concept de communisation, et pour cela parcourt l’histoire de la lutte des classes de la Seconde Guerre mondiale à aujourd’hui. Parler de communisation, c’est affirmer que, dès ses débuts, et donc sans « période de transition », une révolution future commencera à transformer les rapports sociaux capitalistes en rapports sociaux communistes : destruction du travail salarié, du travail en tant que tel, de la propriété privée, de l’État, de l’échange marchand, des classes et de la domination masculine… La communisation, c’est une insurrection créatrice qui ne crée pas les bases d’un communisme à venir, mais qui, dès le premier jour, commence à le réaliser.
Best-seller aux Etats-Unis, «la Couleur de la justice» vient d’être traduit en français et publié par les Éditions Syllepse . Le livre démontre qu’avec l’incarcération de masse, les Etats-Unis n’ont pas mis fin à la ségrégation raciale, ils l’ont remodelée.
« Il y a plus d’adultes africains-américains sous main de justice aujourd’hui – en prison, en mise à l’épreuve ou en liberté conditionnelle – qu’il n’y en avait réduits en esclavage en 1850. L’incarcération en masse des personnes de couleur est, pour une grande part, la raison pour laquelle un enfant noir qui naît aujourd’hui a moins de chances d’être élevé par ses deux parents qu’un enfant noir né à l’époque de l’esclavage. »
Nous donnons en traduction automatique et en vrac les informations sur les émeutes en Egypte
« Les émeutes sont des luttes sur le prix des marchandises, les grèves sont des luttes sur le prix de la force de travail. » Joshua Clover / 25 Avril 2016
Émeutes du pain en Égypte
«Plusieurs manifestations ont éclaté en Egypte mardi, notamment à Alexandrie, après que le ministre de la consommation ait décidé de limiter l’approvisionnement de pain et la réduction des subventions», note le site d’information Egyptian Streets.
Des centaines de citoyens sont descendus dans les rues d’Alexandrie dans ce qu’on appelle «Intifada de fournitures» et ont bloqué les routes vitales pour protester contre la décision. Ils ont refusé de rouvrir les routes et plusieurs affrontements ont eu lieu entre les manifestants et les forces de sécurité alors que les manifestants ont refusé de se disperser
Au Caire, des centaines d’habitants ont protesté dans les quartiers ouvriers de Imbaba et Warraq.
« Nous sommes paraît-il « en guerre ». Dans ces rues de Paris où a résonné le tac-tac caractéristique de l’AK47, les militaires déambulent paisiblement. La guerre – civile, continentale ou mondiale – refait progressivement surface dans le champ des possibles des Européens. L’habitude en a été perdue, elle se retrouvera.
Mais, pour ce qui est de comprendre ou d’analyser la période, les patrouilles de soldats ont un effet déformant ; elles font resurgir fantasmes, imprécations et caricatures datés : complot, kaki, contrôle, coup d’État, dictature, encasernement de la société, etc. La rhétorique de tract, comme celle des médias, est en ce domaine faite de clichés et de surenchère. Tout devient militarisme comme tout peut être fascisme. L’armée serait partout, mais reste un corps étrange et mal connu. Si elle n’est plus ce lieu de passage obligé pour des générations de jeunes hommes, elle n’est pas pour autant un corps isolé du reste de la société – elle en est un des reflets. La comprendre, ou du moins ne pas trop se méprendre à son sujet, ne nous paraît pas inutile, y compris pour penser la révolution. »
LA SUITE ICI : https://ddt21.noblogs.org/?page_id=1348
ARTICLE EN PDF AU FORMAT BROCHURE : http://www.mediafire.com/file/geayd47e4ea2575/Manu+militari+iconoclaste+martial.pdf
Vietnam
en traduction google
Le 28 février, des affrontements massifs ont éclaté entre les travailleurs vietnamiens et les gardes de sécurité sud-coréens à Yen Phong, Bac Ninh, à environ une heure de route de Hanoi, Après que les gardes de sécurité ont assommé un travailleur vietnamien, le rendant inconscient.
La victime faisait partie des quelque 5 000 à 6 000 travailleurs qui ont dû attendre dans les longues files d’attente pour retourner au travail après le déjeuner, car les agents de sécurité vérifiaient les ID individuels en raison de dysfonctionnements du lecteur d’empreintes digitales.
Bientôt, environ 2.000 ouvriers enragés se sont révoltés, ont repoussé les gardes de sécurité et ont mis les tourniquets en feu. Une centaine de policiers ont été amenés sur les lieux pour désamorcer la situation. La police a dispersé la foule, après des renforts venus d’ autres districts
Prochainement sur Radio Libertaire
Une analyse structurelle-marxienne anticapitaliste de « l’argent-dette », ses critiques (notamment conspirationnistes), sa crise, sa valeur, sa création, son histoire, et une présentation générale de Crises (Entremonde, 2012) – avec l’auteur, Léon de Mattis, également auteur de « Mort à la démocratie », et ancien participant aux revues Sic et Meeting autour de la communisation.
Une émission autour de Crises (Entremonde, 2012) de Léon de Mattis, avec l’auteur. Avec tout d’abord une présentation générale de l’ouvrage et de ses thèses en 1ère partie, et notamment une critique des explications conspirationnistes, tronquées, altercapitalistes de la crise de 2008, une analyse structurelle-marxienne de cette même crise, une discussion autour de la valeur de sa formation au sein du processus de production de circulation, de sa préhistoire [50 minutes]. Avec une deuxième partie consacrée à une analyse structurelle-marxienne de l’argent-dette, avec une explication pédagogique des mécanismes de sa création, de sa valeur (fonction surtout de l’État, et non plus des réserves d’or) et de sa crise contemporaine (en lien avec une crise globale du capitalisme étudiée dans La Grande Dévalorisation), et une histoire de l’argent au sein du capitalisme (et de sa conceptualisation dans Le Capital) réfutant notamment l’histoire conspirationniste de la création de la Banque de France [1h10].
Dernier texte mis en ligne sur le site « carbure Lutte des classes / Guerre civile / Communisation »
Note sur la police et les banlieues
On pourrait dire de la police ce qu’on a dit de l’armée, qu’elle est une chose trop sérieuse pour être confiée à des policiers ; mais il ne faut pas oublier que le capitalisme a laissé les militaires mener les guerres à leur guise aussi longtemps qu’il a été pertinent pour lui de le faire.
Comme toute institution, la police jouit d’une autonomie relative par rapport à ses autorités internes et externes : l’Etat, sa propre hiérarchie. Cette autonomie existe à tous les niveaux : dans la rue, au niveau du commissariat, comme au niveau de la Préfecture, la police défend ses propres intérêts, comme corporation et comme institution. Mais elle est toujours dépendante de l’Etat. Comme corporation, elle dépend des moyens matériels et légaux que l’Etat lui accorde, comme institution, elle dépend de sa justification idéologique par l’Etat, de ce qu’on nomme doctrine en matière de sécurité.
Nous relayons un article paru ce jour sur le site “lundimatin”
BOBIGNY, DÉBUT DE FUSION
extraits
“Débarrassons-nous vite de l’enfumage journalistique : ceux qui ont commencé à s’en prendre à la police sur la passerelle Marie-Claire n’étaient pas quelques dizaines, comme l’a prétendu le Parisien ni extérieurs au rassemblement comme l’a soutenu le Monde. Ils en étaient une des composantes importantes, intimement mêlée à cette foule de milliers de personnes de tous âges et de toutes origines (on peut facilement doubler le chiffre de 2000 avancé par la préfecture) occupant un parc où nous étions censés rester confinés. Et ce qui a débordé de cet espace de contention, prenant la forme du caillassage des policiers, du bris de vitres et de l’incendie de poubelles et de voitures, c’étaient autant des corps, des corps las de piétiner dans le froid humide et l’immobilité forcée, que des passions partagées par tous : les deux mêmes passions qui animèrent les rues des grandes villes françaises au printemps dernier, la joie et la colère”
lire la suite : https://lundi.am/Bobigny-debut-de-fusion
« Dyspepsie berlinoise »
« Pays le plus peuplé et le plus puissant d’Europe continentale depuis un siècle, mais n’ayant existé comme État national unifié qu’une première fois entre 1871 et 1945, et une seconde depuis 1989, l’Allemagne a connu aussi les plus grandes insurrections prolétariennes en Europe au XXe siècle (Italie exceptée en 1920-1922), puis l’une des plus féroces contre-révolutions, avant de se retrouver « leader » d’une Union Européenne sans cohésion politique ni force militaire.
Comment Berlin, capitale de tous les extrêmes, coupé en deux pendant quarante-quatre ans, épicentre de la Guerre froide, cœur des contradictions et drames du siècle, reconstruit-il son passé ? »
LA SUITE ICI : https://ddt21.noblogs.org/?page_id=1325
ARTICLE AU FORMAT PDF ICI : https://ddt21.noblogs.org/files/2017/02/Berlin-dyspeptique.ddt21.f%C3%A9vrier-2017.pdf
Un camarade nous a fait parvenir la traduction et la présentation d’un texte de Joshua Clover publié le 29 janvier sur le blog http://www.versobooks.com/blogs/3073-terminal-showdown
English version below
Joshua Clover, universitaire et poète américain, nous livre une réaction à chaud sur les récentes manifestations dans les aéroports américains, à la suite du décret signé par le président Trump qui interdit l’accès au territoire des Etats-Unis à des ressortissants de 7 pays « musulmans » pour une période provisoire de 3 mois (la mesure a été diversement combattue sur le plan juridique aussi, jusque dans les rangs de l’administration fédérale où circulent des appels à ne pas la mettre en œuvre). Il inscrit son analyse de ce moment de lutte spontanée dans la continuité de son ouvrage Riot.Strike.Riot à paraître chez Senonevero au début de l’année prochaine, dans lequel il s’essaye à une relecture de la séquence historique de la crise de 1973 à nos jours, en l’inscrivant sous le double signe de l’émeute [Riot] et de la grève [Strike] en s’interrogeant sur le contenu de ces formes de lutte et la façon dont elle déterminent les affrontements actuels. Lire la suite…
BRÉSIL
Wow !
Empilage de chaises contre la répression policière
Wow!, #Brazil: Municipal public servants react with chairs against police repression, in #Florianópolis, on Jan 24. #ACAB pic.twitter.com/lbHgQZF18v
— ubique (@PersonalEscrito) January 28, 2017
Texte paru lors de l’élection de trump en novembre dernier sur le site carbure Lutte des classes / Guerre civile / Communisation
Donald Trump, la gauche et le vote ouvrier
« Le prolétariat n’appartient ni à la gauche, ni à la gauche radicale : le prolétariat n’est pas un sujet politique, mais une classe du mode de production capitaliste. En tant que tel, il participe de toutes les contradictions du capital. Avec toutes les classes, il est embarqué dans le cycle actuel du capitalisme, qui ne porte plus aucune positivité révolutionnaire, qui ferait que la révolution découlerait simplement de ce que le prolétariat est déjà dans le capital. L’époque est révolue où le prolétariat pouvait penser n’avoir qu’un pas à faire pour s’emparer du pouvoir et devenir classe dominante : ce que porte ce cycle, c’est l’abolition des classes et de la société. Le prolétariat, dans son rapport contradictoire au capital, est la classe qui porte cette abolition comme la sienne propre. La révolution n’est ni son choix, ni inscrite dans sa nature, et elle n’est mue par aucune nécessité historique transcendant l’histoire. Pour autant, il ne manque rien au prolétariat pour faire la révolution : ce n’est que tel qu’il est qu’il est révolutionnaire, que cela nous plaise ou non »
Bonne année! (La révolte a commencé)
january 11, 2017by edicionesineditos, posted in mexico, translation
Originally posted to Facebook by Alerta Proletarios, Wed. Jan. 11th, 2017 at this link. Translated from the Spanish by ediciones inéditos.
Les premiers jours de la nouvelle année ont vu une hausse du prix du carburant au Mexique, suivi d’un blocage des routes, de l’occupation de péages et de blocages de stations-service. Mais ce qui a suscité le plus d’attention a été une série de pillages dans de nombreuses villes. Les pilleurs prenaient surtout des téléviseurs, des appareils électroniques, mais aussi des jouets et des articles de première nécessité. Il y a eu plus de 500 arrestations en une semaine, quelques tués, la panique dans le gouvernement, dans le monde des affaires et dans tous les partis politiques.
Un camarade grec nous a fait parvenir un texte de « l’Assemblée des employés et des chômeurs sur la place Syntagma » à Athènes que nous avons traduit.
english version below
Nous voulons un salaire, pas un travail insignifiant!
“Personnellement, je suis également communiste, je voudrais un autre système, mais nous parlons de la crise actuelle”.
-Georgios Katrougalos, ex Ministre du Travail, 4/3/2016
«Lorsque la Fédération grecque des entreprises (SEV) réclame officiellement 150 000 licenciements dans le secteur public, le ministère de la Réforme administrative, qui a eu le courage de se dresser contre la SEV, demande aussi aux syndicats des travailleurs […] d’être à l’avant garde de la lutte pour la défense des droits du travail et de ne pas se cacher derrière des déclarations absurdes “.
-Christoforos Vernardakis, ministre suppléant de la Reconstruction intérieure et administrative
(Les deux citations ci-dessus peuvent être trouvées dans le volume de la préhistoire politique Short Political Jokes – the inspirational era of SYRIZA).
Il y a déjà plusieurs années que les capitalistes travaillent méthodiquement à une nouvelle réglementation des relations de travail qui pourrait créer les conditions préalables nécessaires pour faire face à la crise d’accumulation et à la concurrence intra capitaliste toujours croissante des dernières décennies. La dette et les protocoles d’entente ont servi et servent encore ce but au mieux, matérialisant par une «thérapie de choc» les politiques de dévaluation et de dépréciation du travail et de la vie de tous les prolétaires, natifs et immigrés. La gauche du capital a pris le relais et a décidé de poursuivre la tâche de continuer, en utilisant la légitimité sociale minimale qui lui est laissée, à achever les réformes radicales qui sont nécessaires au capital pour un nouveau cycle / type d’accumulation. Après la promulgation de la loi sur la protection sociale au printemps dernier, le gouvernement « Memorandum » de SYRIZA, vient compléter la dure attaque contre nous avec un nouveau cadre. Son noyau est la dévastation des salaires et le renforcement des prérogatives de la gestion. Cela signifie la libération complète de chaque patron des “poids inutiles” comme les conventions collectives (nationales, sectorielles), afin de leur permettre, en s’adressant à chaque travailleur individuellement, de les rendre aussi flexibles qu’ils le veulent, selon les besoins de chaque entreprise. Les moyens pour atteindre ces objectifs très utiles aux patrons sont la dissolution de la journée de travail réglementée, la souplesse absolue des travailleurs et la discipline du travail.
Une nouvelle page communiste sur facebook, en espagnol malgré ce titre en anglais, des textes sur la communisation, mais pas que.
signalé par un camarade de Barcelone
https://www.youtube.com/watch?v=A-ovtINlIMM
Los Simpson predicen saqueos por GASOLINAZO en la ciudad de México…
Riot. Strike. Riot
la hausse du prix de l’essence de 20 % entraîne manifestations et saccages
Au moins 987 personnes avaient été arrêtées après le cinquième jour des troubles, qui a étendu à au moins 14 des 32 Etats du Mexique, selon la Politico animale site de nouvelles. Lire la suite…
Traduction à quatre mains ( du grec à l’anglais et de l’anglais au français ) de l’introduction au texte de « LA Theses » d’ Endnotes publiée sur le site grec https://aruthlesscritiqueagainsteverythingexisting1.wordpress.com/
English version below
Nous publions à nouveau le texte de «LA Theses» d’ Endnotes pour diverses raisons.
Tout d’abord, parce que nous voulons que ce texte soit présent sur notre blog. C’est un beau texte. Mais, au-delà, c’est un texte court et complet qui résume très bien leur travail jusqu’à présent – du moins dans la mesure de ce que nous pouvons saisir de leur travail – et montre leurs lignes de recherche fondamentales et leur perception du communisme dans la conjoncture actuelle. On peut prétendre que certaines de leurs thèses sont ultra-optimistes et que rien ne s’est produit qui amène au communisme. EndNotes ne refusent pas la partialité et les limites des luttes. Ce qu’ils disent, c’est que cette partialité même des luttes est accompagnée d’une vision métonymique de la transcendance des séparations et des fragmentations existantes et, cumulativement, ils produisent une image passagère et fugitive de ce qui n’est pas encore advenu mais le pourrait…. Ce processus inclut, présuppose et produit une foi qui diffère du processus faux et naïf de l’espérance optimiste commune. C’est une foi logique qui recueille secrètement l’utopie – et s’identifie à cette utopie à travers les fissures que crée sur elle-même la contradiction très mouvante du capital, la même contradiction qui est articulée et mêlée aux corps et désirs des sujets capitalistes eux-mêmes, qui tente de se reproduire à l’intérieur de la totalité capitaliste et de sa propre totalité. Cette vision, comme horizon et expérience matérielle éphémère, est la voie par laquelle le communisme se rafraichit constamment dans son annulation. L’annulation de la vision est en même temps l’identification avec ce qui a été annulé, c’est la mémoire, et la lutte (qui accompagne la vision) est un événement matériel / une rupture dans les relations matérielles du capitalisme, un événement / perturbation qui transforme le capitalisme et, en même temps, transforme les sujets, leurs espoirs et leurs tactiques. Le fait que le communisme reste possible comme horizon montre exactement sa présence immanente dans le monde du capital, présence qui reste négative à la fois comme conflit et abolition et comme absence. Lire la suite…
A la suite de notre post sur le bouquin de Michelle Zancarini-Fournel, “les luttes et les rêves”, dans notre rubrique “dndf, le Télérama de la communisation”, toujours en rapport avec le débat classes/genres/races, il nous faut signaler le très intéressant ouvrage de Caroline Rolland-Diamond “Black América” paru en 2016 à la Découverte. Toujours dans la veine d’une histoire des vaincus VS celle des vainqueurs, encrée et articulée aux luttes de classes, aux affrontements de genres, dans et hors les problématiques de races.
Martin Luther King, Malcolm X, Rosa Parks. Dans la mémoire collective, ces trois noms résument trop souvent à eux seuls le long combat des Noirs américains pour l’égalité, la justice et la dignité. Au-delà du récit convenu centré sur ces grandes figures héroïques, Black America retrace la lutte des Afro-Américains, depuis l’émancipation des esclaves en 1865 jusqu’à nos jours, en redonnant toute leur place aux acteurs – et aux actrices – anonymes mais essentiels de cette histoire inachevée.
Proposant une analyse globale des mouvements de revendications noirs, l’auteure décrit avec talent la longue sortie de la ségrégation dans l’ancien Sud esclavagiste et les luttes radicales engagées par les Noirs pour y mettre un terme. Mais elle raconte aussi une histoire moins connue : celle de l’« apartheid américain » dans le Nord et l’Ouest et des mobilisations quotidiennes des Afro-Américains pour l’amélioration de leurs conditions de vie.
Alors que l’élection de Barack Obama en 2008 à la Maison-Blanche semblait annoncer l’avènement d’une Amérique post-raciale, le mouvement Black Lives Matter, né en réaction aux violences policières dont les Noirs sont victimes, rappelle que le problème des discriminations et des inégalités raciales reste entier.
Grâce à des recherches originales dans les archives, à une analyse minutieuse de la presse afro-américaine et à un suivi précis des recherches les plus récentes sur ces sujets, l’auteure offre avec Black America une grande fresque appelée à devenir une référence incontournable sur cette question essentielle de l’histoire des États-Unis.
Dernier texte mis en ligne sur le blog DDT21
« Économie de la connaissance », « société de services », monde « post-industriel », fin des grandes usines, travailleurs précarisés et divisés au point de ne plus pouvoir s’organiser ni lutter… : telle est l’image dominante de la situation actuelle des classes ouvrières en Europe, aux États-Unis et au Japon. Une récente étude du salariat étasunien modifie sensiblement ce tableau… tout en faisant aussi douter de certaines certitudes radicales. LIRE LA SUITE
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