Nous sommes le 1 %
Nous vous avons vu. Nous vous avons entendu. Vous êtes désormais partout. Nous savons qui vous êtes. Vous êtes ces 99 % qui protestent contre les excès du capitalisme et les abus de l’Etat. Vous êtes les 99 % qui exigent des réformes électorales, des alternatives sociales, des subventions économiques et des mesures politiques. Vous êtes les 99 % angoissés de perdre votre futur, de n’être plus capables de vivre comme vous l’avez fait jusqu’à présent : un boulot, un revenu, un crédit pour la maison, une retraite. Vous laisser vivre, au minimum. Faire carrière, au maximum. Voilà ce que vous demandez. Vous ne voulez pas payer la « crise », vous voulez que tout redevienne comme avant. Que personne n’éteigne les écrans qui ont jour après jour asséché votre vie, la privant de tout sens et de toute émotion, la condamnant à la tristesse de la survie. Et tout cela, vous le demandez aux gouvernements et aux banques, afin que la démocratie soit : des gouvernants qui ne soient pas intéressés au pouvoir mais au bien commun, des banquiers qui ne soient pas intéressés au profit mais au bonheur des populations. Comme dans les contes, comme dans les films. Lire la suite…
Léon de Mattis
« Angry Brigade – Elements de la critique anarchiste armée en Angleterre »
Hausse de la TVA, réduction des revenus des fonctionnaires, la colère est montée d’un cran avec une cure d’austérité touchant désormais l’ensemble des Espagnols, étranglés par les plans de rigueur depuis 2010 et une crise dont ils ne voient pas le bout.
Le scénario est toujours le même : une femme, place Tahrir, au Caire, vers la fin de l’après-midi, un jour de manifestation. Elle est égyptienne, ou non, voilée, ou pas. Journaliste parfois, souvent militante. Elle se fraie un chemin dans la foule compacte et chamarrée en compagnie de camarades ou de collègues comme elle transportés par la liesse.
Parution du livre « Crack Capitalism. 33 thèses contre le capital », de John Holloway
Le mouvement contre la réforme des retraites en France, automne 2010
1- Au Québec, la crise économique ne se laisse pas voir directement, la plupart des gens croit encore que le pays s’en sort bien parce que le taux de chômage n’a pas grimpé en flèche comme aux États-Unis, beaucoup de monde pense que le pays n’est pas en crise. Les raisons pour lesquels le Canada et le Québec sont en mesure d’absorber les effets directs de la crise ne seront pas traitées ici. Cependant, considérant que la crise touche en fait un capitalisme mondialisé, le Canada et ses provinces ne sont pas exemptés d’appliquer à leur tour des plans d’austérité permettant aux capitaux internationaux de se revaloriser et aux entreprises financières de renflouer les coffres. Donc, bien que les effets de la crise furent tant bien que mal amortis par les politiques gouvernementales, ces mêmes gouvernements doivent désormais rendre des comptes aux grandes institutions capitalistes. 
Une centaine de personnes a été arrêtée lors d’une nouvelle manifestation, dimanche 20 mai. Dix blessés sont à déplorer.
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