L’atelier du monde au bord de l’implosion
Les grèves se suivent dans les usines chinoises et les revendications se ressemblent. Mauvaises conditions de travail, heures supplémentaires non payées, salaire trop bas… Les sous-traitant de Nike, d’Etam, d’Apple ou d’IBM sont les premiers d’une liste destinée à s’allonger.
« Il y a des grèves tous les jours dans le Delta de la rivière des perles », explique Geoffrey Crothall, le porte-parole de l’ONG China Labour Bulletin à Hong Kong, un organisme qui défend les droits des travailleurs chinois. « Il y a une concentration d’activisme côté travailleur parce que ces travailleurs n’ont aucun autre moyen d’exprimer leurs griefs : il leur est impossible résoudre le problème par un dialogue pacifique car les syndicats ne sont d’aucune efficacité : ces grèves, c’est le seul moyen qu’ils ont de forcer leur usines à faire des concessions ». Lire la suite…
Autour de la brochure « Le mouvement des piqueteros en Argentine (1994-2006)» de Bruno Astarian.









Cela fait trois semaines que Nicole Aptekar dort à Zuccotti Park et elle dit qu’elle a appris «beaucoup de choses». Notamment que les révolutions peuvent aussi se faire «avec des vêtements chauds et propres». Il y a quelques jours, elle a participé à ce qu’elle appelle la «grande lessive». Durant neuf heures, avec d’autres volontaires d’Occupy Wall Street, elle a investi une laverie du sud de Manhattan, et fait tourner 224 machines pour laver et sécher les oripeaux détrempés des manifestants qui venaient de subir les averses glaciales de cette fin d’automne. «Auparavant, il a fallu louer un camion et on a tout fichu dedans, raconte-t-elle avec une certaine fierté. On avait des centaines de kilos de pulls et de tee-shirts et cela nous a coûté 6 000 dollars [4 230 euros environ, ndlr]. 


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