On a reçu ça…


(Cliquer sur l’image)
Merci aux Lampyridae insoumises de daigner éclairer l’ obscure nuit des  soumis…

  1. Anonyme
    12/12/2010 à 12:20 | #1

    DNDF est un site pour les soumis?

  2. pepe
    12/12/2010 à 22:38 | #2

    Le problème, c’est pas tellement les soumis. C’est surtout cette immense prétention à se prétendre insoumis, artiste, rebelle et autres conneries élitistes.

  3. norman
    12/12/2010 à 22:59 | #3

    oui, on y dénonce les actes réactionnaires et racistes
    ce sont des lucioles bienpensantes

  4. Anonyme
    13/12/2010 à 00:40 | #4

    Je ne vois pas bien à quoi tu fais référence, rendre hommage à l’insoumission n’est pas “se prétendre insoumis, artiste, rebelle et autres conneries élitistes.”

    Après si tu voulais chier dessus peu importe le contenu pour cause d’hérésie anarchiste, grand bien te fasse, mais un peu d’honnêteté ne ferait pas de mal. Et peut être que balancer une vanne en l’air sur internet comme ca EST élitiste, par contre.

    Je n’adhere pas à 100% à ce que contient ce bulletin, et je suis sur que ses auteurs non plus… Cependant, je trouve la demarche sincere et pas elitiste pour un sou (pour une fois dirons certains…) ; Mais une petite critique un peu plus détaillée de ta part aurait largement été préférable plutôt que ce mépris.

    Qui sait, peut être que cela va te prendre! Le démon de la critique est partout.

  5. pepe
    13/12/2010 à 11:05 | #5

    L’échange au début de ces commentaires n’avait pas la prétention de servir d’analyse du bulletin “lucioles”. Au demeurant, son contenu est plutôt sympathique, un contenu de résistance qu’on peut attendre d’un bulletin anarchiste…
    Cela dit, les critiques de forme qui portent sur leur petit exergue, bandeau qui les définit donc, ne sont pas vraiment sans rapport avec le contenu.
    Cette insupportable division entre soumis et insoumis, rebelle et rampant, trouve quand même son origine dans une certaine compréhension du monde : l’insoumis, c’est celui qui se libère, DE SON PROPRE FAIT, de l’aliénation, concue comme la chappe de plomb qui pèse sur les épaules des prolétaires et dont ils doivent s’extirper pour libérer la pépite humaine qui palpite au fond de chacun d’eux.
    (cf le beau poème de Baudelaire qu’on trouve ici: “chacun sa chimère”et que je copie plus bas)
    Je crois que ce site se revendique plutôt d’une conception dans laquelle les rapports entre prolétariat et capital sont dialectiquement et réciproquement produits par l’exploitation, dans un “jeu qui finit par abolir sa règle” et non vus comme aliénation, c’est à dire dans laquelle le capital domine, englue, contraint les prolétaires, victimes plus ou mois conscientes et volontaires qui doivent alors s’en libérer…

    Chacun sa chimère
    Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.

    Chacun d’eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu’un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d’un fantassin romain.

    Mais la monstrueuse bête n’était pas un poids inerte; au contraire, elle enveloppait et opprimait l’homme de ses muscles élastiques et puissants; elle s’agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture et sa tête fabuleuse surmontait le front de l’homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l’ennemi.

    Je questionnai l’un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu’il n’en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu’évidemment ils allaient quelque part, puisqu’ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.

    Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n’avait l’air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos; on eût dit qu’il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d’aucun désespoir; sous la coupole spleenétique’ du ciel, les pieds plongés dans la poussière d’un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.

    Et le cortège passa à côté de moi et s’enfonça dans l’atmosphère de l’horizon, à l’endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.

    Et pendant quelques instants je m’obstinai à vouloir comprendre ce mystère; mais bientôt l’irrésistible Indifférence s’abattit sur moi, et j’en fus plus lourdement accablé qu’ils ne l’étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.

    Charles Baudelaire

  6. A.D.
    13/12/2010 à 14:17 | #6

    “Cette insupportable division entre soumis et insoumis, rebelle et rampant, trouve quand même son origine dans une certaine compréhension du monde : l’insoumis, c’est celui qui se libère”

    Ah? c’est une division qui insupporte pepe ? Ce n’est pas un peu rebelle, voire insoumis cette posture ,non?
    L’insoumis n’est pas celui qui se libère, mais celui ou celle, qui comme toi, pepe, trouve insupportable cette division, ou/et peut penser qu’elle n’est pas éternelle, que l’on doit pouvoir faire contre…

    Quant au poème, la posture du poète n’est-elle pas analogue, ou du même ordre que celle du rebelle, extérieur par nécessité, ou défaut
    Et pendant quelques instants je m’obstinai à vouloir comprendre ce mystère; mais bientôt l’irrésistible Indifférence s’abattit sur moi, et j’en fus plus lourdement accablé qu’ils ne l’étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.

  7. Patlotch
    13/12/2010 à 15:09 | #7

    Noël s’annonce et la neige, l’heure est à l’oecuménisme sans attendre la fin.

    Je propose l’interdiction de “Ni putes ni soumises” et la création d’un black blog “Des soumis et des hommes”.

    Texte à discuter autour d’une pizza aux marrons :

    « Lennie serra les doigts, se cramponna aux cheveux.
    – Lâche-moi, cria-t-elle. Mais lâche-moi donc.
    Lennie était affolé. Son visage se contractait. Elle se mit à hurler et, de l’autre main, il lui couvrit la bouche et le nez.
    – Non, j’vous en prie, supplia-t-il. Oh, j’vous en prie, ne faites pas ça. George se fâcherait.
    Elle se débattait vigoureusement sous ses mains…
    – Oh, je vous en prie, ne faites pas ça, supplia-t-il. George va [… ] » John Steinbeck

    Pour revenir au sujet, Le tombeau des lucioles, http://www2.cndp.fr/TICE/teledoc/dossiers/dossier_lucioles.htm

    A offrir sans modération ! En cas de problème, qui n’a parmi ses proches, un-e insoumis-e qui se fera un plaisir de le soustraire à l’empire des sens euh… de la marchandise

  8. A.D.
    13/12/2010 à 15:44 | #8


    le temps en miette….le mien?
    Je reprends : Cette tienne position, pepe, me semble l’exacte complémentaire, de celle qu’entraîne la spécialisation théorique.
    Cette élaboration et le public à laquelle elle est adressée, sont volens nolens, “éitistes” : fait d’un groupe affinitaire (TC) pour un milieu, lui-même très spécifique : ou bien penses-tu que la compréhension, telle que dans TC, est seulement envisageable hors des happy-few : cesux -surtout- et celles aussi qui ont les moyens et de s’y pencher et le temps à y consacrer.
    Aussi, comme pour ton texte : Le fond de l’air est psychotique”, je prends cela comme une manière de compensation, une tentative de faire pencher la balançe, dans le travers de ” Nous sommes comme tout le monde..;(BL), je trouve là-dedans presque seulement cette affirmation forcée d’une appartenance commune, non les conditions réelles qui produisent à l’intérieur même de la classe cette possibilité et cette nécessité de la division, entre “soumis” et “rebelles”.
    La division n’est pas un point de vue, elle est les conditions actuelles du monde exploité et divisé.

  9. BL
    13/12/2010 à 17:37 | #9

    Est-ce qu’on pourrait prendre ce bulletin pour un FAIT je disais à pepe que ça pouvait être bien d’en discuter dur DNDF) et voir ce qu’il montre, ainsi que semble le dire Anonyme quand il y voit de la sincèrité.

    Est -ce que AD pourrait en avoir marre de parler de TC et de “philosopher” et essayer de comprendre les mouvements. Je parle très peu sur ce site car j’ai rarement qqc à dire sur les luttes et la crise qui soit utlie.

    La situation devient si tendue que des initiatives comme celle des lucioles peuvent se multiplier, leur marques étant A LA FOIS l’annonce claire d’une position qui se veut révolutionnaire (ici anar) et “basique” du quotien de l’affrontement de classe.

    On pourrait y voir un genre de syndicalisme radical de base ou plutôt une résistance qui se veut avoir un avenir au-delà de l’horizon de l’économie. L’économie étant vue de plus en plus comme pur rapport de force et la répression comme étant l’économie elle-même. J’y voit une désobjectivation de l’économie, du capital

  10. Patlotch
    13/12/2010 à 17:44 | #10

    @A.D.

    AD L’insoumis n’est pas celui qui se libère, mais celui ou celle, qui comme toi, pepe, trouve insupportable cette division, ou/et peut penser qu’elle n’est pas éternelle, que l’on doit pouvoir faire contre…

    Ce qui est “insupportable” pour toute analyse classiste, ce n’est pas que les insoumis insupportent les supposés soumis – ou l’inverse -, c’est le fait de poser cette division comme structurant la société, sur la base de la domination – dominants-dominés autrement dit soumetteurs-soumis -, et de “l’aliénation” de ceux-ci, autrement dit l’aliénation comme problématique humaniste, morale, telle que l’acception de l’aliénation (politique) inspirée de la critique feuerbacheinne de la religion, comme chez le jeune Marx.

    Dans l’exergue de Lucioles qu’a relevée Pepe, c’est clair : « Nous y parlerons des différentes manifestations d’insoumission et d’attaques dans lesquelles nous pouvons nous reconnaître et déceler des potentialités [en italique dans la revue] de rupture vis-à-vis de l’Etat, du capitalisme et de la domination sous toutes ses formes en essayant de les relier entre elles et au quotidien de chacun.»

    Contrairement à ce que tu laisses entendre, AD, et sur quoi tu reviens à longueur d’interventions ici, le problème n’est pas de groupe à groupe, et encore moins d’une supposée dérive de la posture théorique dans une dénonciation normative de ce qu’il serait mauvais de faire (par exemple, publier cette feuille anarchiste à Paris, mais zenfin, quel enjeu pour la critique, frinchemin ?!)

    Le problème, ce sont des désaccords d’analyse de la société capitaliste actuelle, qui impliquent nécessairement des mises en perspective différentes de l’issue révolutionnaire : Lucioles, “quotidien dans une perspective anarchiste”.

    C’est précisément parce que “nous sommes comme tout le monde” que, tenant de la perspective communisatrice comme appartenant au cours actuel des luttes, nous nous exprimons aussi, que ce soit individuellement ou collectivement, dans le débat d’idées et les luttes. En forçant à peine le trait, dans la mesure de l’articulation que nous voyons et faisons, entre théorie et luttes, nos interventions ne sont ni plus ni moins théoriques que celles de Lucioles, ou d’autres. Et pas moins légitimes. C’est une critique. A prendre comme telle et critiquer comme telle pour son contenu.

    PS : Enfin une bonne nouvelle, à la veille de Noël, il s’avère que les “communisateurs” sont des enfants du bon dieu comme les autres. Foi de canard sauvage.

  11. norman
    13/12/2010 à 19:39 | #11

    le nord est s’ameliore
    la lumiere des lucioles y participe

  12. A.D.
    14/12/2010 à 00:17 | #12

    ‘ le nord est s’améliore”, Norman
    Ouai, mais mon sud-est s’Empire A.D
    -Est-ce qu’on pourrait prendre ce bulletin pour un FAIT (B.L.) 1°
    -Est -ce que AD pourrait en avoir marre de parler de TC et de “philosopher” (idem)2°
    -La situation devient si tendue que des initiatives comme celle des lucioles peuvent se multiplier, leur marques étant A LA FOIS l’annonce claire d’une position qui se veut révolutionnaire (ici anar) et “basique” du quotidien de l’affrontement de classe(idem)3°
    – On pourrait y voir un genre de syndicalisme radical de base ou plutôt une résistance qui se veut avoir un avenir au-delà de l’horizon de l’économie.L’économie étant vue de plus en plus comme pur rapport de force et la répression comme étant l’économie elle-même. J’y vois une désobjectivation de l’économie, du capital(idem)4°

    – 1°Le prendre pour un FAIT, c’est-à-dire ? c’est un fait sinon quoi ?
    -2° TC et philosophie, philosopher avec une connotation dépréciative, assez symptomatique propre soit au discours viril : ‘ c’est de la philo, des trucs d’intello, etc…, soit à la philosophie et ses dévellopements théoriques (le must : Marx sur Feuerbach). A propos de TC ? Ou d’autres (IQV, Endnotes, Dauvé,Nesic, Freunden und Freundinen…du PC…). Mais quelle différence entre l’une et l’autre, philo/théorie ?
    C’est justement de ce point que je parle lorsque je pointe une différence essentielle entre les théories formulées philosophiquement, dans une langue spéciale à ce type d’énoncés et le langage employé par les auteurs de libelles, tracts, pamphlets, etc…Il est évident que le type de contenu, le niveau que cela implique, et les buts poursuivis différent essentiellement.
    3°Tendue, certes peut-être, mais restons corrects, que diable ; -), sinon , jamais mapie gâteau, c’est pas BEAU ?
    4° Syndicalisme radical , de base , Quelle idée ? Est-ce les lucioles (espèces en voie rapide d’extinction) qui éclairent de cette lueur ? Ou, plutôt une lecture en éternel retour, je me le demande, mais.. le “ou plutôt’ et les propos suivants paraissent plus prudents et actuels.

    Patlotch- A)Contrairement à ce que tu laisses entendre, AD, et sur quoi tu reviens à longueur d’interventions ici, le problème n’est pas de groupe à groupe, et encore moins d’une supposée dérive de la posture théorique dans une dénonciation normative de ce qu’il serait mauvais de faire (par exemple, publier cette feuille anarchiste à Paris, mais zenfin, quel enjeu pour la critique, frinchemin ?!)

    Je ne laisse rien entendre du tout, erreur, ou mal compris : je ne pense pas qu’il s’agisse de problèmes de groupe à groupe, mais bien de différentes activités, parallèles, et pour le moment qui est là, dépourvues de toutes paserelles, sans parler commun. Expérience de lectures : 1) Les Lucioles bulletin anarchisse : langage d’une difficulté très moyenne, pas d’énonciations théoriques denses, pas de concepts demandant une étude préalable, bien sûr tout cela recèle, est sous-tendu par des théories, mais plus vagues, plus sommaires, plus diffuses, plus simples, ou en tout cas qui n’ont pas besoin de beaucoup s’y pencher (è pericoloso sporgierse), idéologies parce que jusqu’au moment X, massif et sans retour, c’est comme ça que ça marche, au pas de course comme de travers.
    Par contre 2) TC et alt. Lectures, assez à très difficiles, demandent un travail d’élaboration, de synthèse, etc… sans COMMUNE mesure avec 1) …ni le but, ni le moyen sont comparabls. ça ne parle pas la même langue, ça n’occupe pas les mêmes, ni les mêmes espaces.
    Conclusion sur ce point : La critique théorique est d’avance à côté de la Plaka, elle n’a rien à dire car elle ne peut pas être entendue n’occupant pas le même terrain (Franchi mAn). Si, et lorsque le langage communisera, nous en reparlerons peut-être.
    Et : ‘ ici,’ Patlotch, c’est où ? moi, Ich bin eine Ausländer, ça fait qu’ICI, connais pas, partout et nulle part ici, pour mézigue. Ailleurs : rarement sur le jura Libertaire (A.D.) quelques bêtises éventuelles (voir les posts de Paco, lui anarcho-syndicaliste, moi..? ), aussi sur le blog impayable du dénommé Jorion, piqué d’anthrologue, et tout ça.. juste pour m’y faire censurer, à deux reprise au sujet des politardds, politicardes Coelho (PS portugais), et Lepage (avocate verte pourrie) sous différents blazes, et pour discréditer les bases désolantes qui fondent les fondateurs et fans du club (quelques uns se démarquent néanmoins :l Litz.fr par exemple..)
    Patlotch C) Pas de foie gras, les canards sauvages ? Mes voisins vont à leur chasse, ce sont des cgt, ils votent pour l’assemblée, ils ont des épagneuls, et des beaux (gros)labradors -palmés, très adaptés aux gibiers d’eau- à Noêl, ils pendent des pères noëls à leurs fenêtres et des guirlandes moches, c’est joli pour leur enfants et leurs petits enfants. des fois, ils plument les oiseaux tués, des gerbes, les plumes sont belles parfois, surtout les miroirs des cols-verts. Viandards, on dit.
    TOUS AZIMUTHENT
    TOUT AZIMUTH

  13. norman
    14/12/2010 à 10:50 | #13

    pour redire les choses simplement:toute action qui prétend s’opposer au système est prise dans une dialectique perverse qui la rend complice de ce qu’elle dénonce. L’empire ne pourrait pas fonctionner sur la base d’une soumission totale.Il a besoin de rebelles comme le feu a besoin d’air.
    la solution ?
    faire comme Marx après la défaite de 48:retourner lire Hegel (la négation de la négation)

  14. Patlotch
    14/12/2010 à 11:55 | #14

    @A.D.

    AD 1° Le [Lucioles…] prendre pour un FAIT, c’est-à-dire ? c’est un fait sinon quoi ? // philosopher avec une connotation dépréciative, assez symptomatique propre soit au discours viril : ‘ c’est de la philo, des trucs d’intello, etc…

    UN FAIT, c’est-à-dire quelque chose qui se produit dans cette situation, ce moment; quelque chose qui est produit par lui en même temps qu’il y participe, l’interprète, le transforme… Et qui, par conséquent, est susceptible de (nous) dire quelque chose, sur cette situation, objet de théorie. “Sinon quoi ?” peut-être à quoi j’ai participé aussi, l’enfermer dans son étiquette – insoumis, anarchiste… – sans chercher à voir ce qui serait – ce à quoi invite BL – actualisation dans le moment actuel de postures ou d’idéologies, figées dans leur origine, leur héritage, déshistoricisées.

    PHILOSOPHER, la critique ne porte pas sur la nécessité de penser sa situation, de l’auto-critiquer, mais de le faire en l’interprétant hors de sa praxis (jusqu’ici les ADsophes n’ont fait que philosopher…).

    Sur la difficulté à lire TC, elle renvoie aussi bien à celle de lire Marx (on s’y amuse moins, comme c’est bizarre), que Bakounine (qui traînait dans les mêmes milieux philosophiques avant sa “maturité” à lui)… ou Proudhon (qui ne comprenait pas toujours ce qu’il écrivait).

    AD ni le but, ni le moyen [de Lucioles et de TC] sont comparables. ça ne parle pas la même langue, ça n’occupe pas les mêmes [?], ni les mêmes espaces.

    Voire… ça part de la même situation, ça se donne comme objectif de la transformer. Si des AD comprennent mieux que d’autres ces deux langages, ils peuvent participer de leur ARTICULATION, qui se ramène toujours à la réalité concrète dont ils partent, et parlent : des FAITS, des FAIRE.

    AD Conclusion sur ce point : La critique théorique est d’avance à côté de la Plaka, elle n’a rien à dire car elle ne peut pas être entendue n’occupant pas le même terrain (Franchi mAn). Si, et lorsque le langage communisera, nous en reparlerons peut-être.

    Comme ton couplet un tantinet démagogique plus haut ne te suffit pas, il te faut en rajouter. Tout ça, c’est la faute à la théorie. Il sont des millions à tout ignorer de la théorie, et s’ils la connaissaient, à considérer encore qu'”elle est d’avance à côté de la Plaka, elle n’a rien à dire…”. Mais il n’y a ICI qu’un AD pour dire “Circulez ya rien à voir”, ce qui (m’)est beaucoup plus “insupportable” que tout désaccord sur les FAITS.

    Donc, pour prendre au bond la suggestion de BL, et puisque la mouvance anarchiste connaît une vigueur nouvelle, à travers la palette de ses positions, il serait intéressant de regarder en quoi et comment, plus loin que ses origines et ses invariances – notamment sa faiblesse dans la critique du capital, et son idéalisme vivace, qui la distingue de la tradition “ultra-gauche” – elle porte et s’empare aujourd’hui de caractéristiques propres au moment actuel, dans la sociologie de ceux qui y militent, leur rapport aux réalités du travail et de l’exploitation… Bref quel sens de la montée en puissance anarchisante – pas nécessairement liée aux organisations existantes – dans la lutte de classe ?

    Perso, à la lecture de Lucioles, j’ai beaucoup de mal à percevoir ” une désobjectivation de l’économie, du capital ” (BL), même si plus généralement, ce genre d’initiative s’inscrit dans l’air du temps, le ras-le-bol qu’a exprimé ce mouvement d’octobre-novembre, ce pied de nez à la grande duperie politico-économique du ‘travailler plus pour gagner moins’.

    Il n’est sûrement pas anodin, ni sans importance, qu’une feuille qui veut s’inscrire “au quotidien dans la perspective anarchiste” cherche à “se reconnaître” dans “les potentialités de rupture vis-à-vis de l’Etat, du capitalisme et de la domination sous toutes ses formes en essayant de les relier entre elles et au quotidien de chacun”. Le mot “capitalisme” avait disparu de la circulation il y a 15-20 ans. Peu de tracts où il ne soit glissé, mais on y trouve aussi ceux du NPA, qui ne désobjectivise pas grand chose.

  15. norman
    14/12/2010 à 13:51 | #15

    au fond l’anarchie est la maladie infantile du gauchisme ,non ?

  16. Patlotch
    14/12/2010 à 14:41 | #16

    @norman

    La maladie infantile d’une maladie infantile est-elle plus mortelle que la maladie sénile d’un grabataire prograsthmatique ?

    Sérieux, l’anarchisme n’est pas en soi un “gauchisme”, il ne surajoute pas à ce qui serait son essence. Il est fondamentalement, dans l’idée que j’en ai, une sous-évaluation, dans les rapports de classes, de leur essence capitaliste, autrement dit de l’exploitation du travail social. Par voie de conséquence, il se focalise sur les rapports de domination, de pouvoir. Par ces deux côtés, il tend à une critique et des propositions plus “idéalistes” que “matérialistes”.

    Mais bon, en pratique et historiquement, ça se décline, se diversifie, et se discute, puisque refusant l’encadrement par l’organisation, il se rapproche de la critique d’ultra-gauche, conseilliste, dont on sait quelle tension elle porte dans le programmatisme, avec la promotion de l’autonomie dans la montée en puissance de la classe ouvrière (ce que TC appelle “trajectoire d’une balle dans le pied”).

    Dans la situation actuelle, l’étiquette “anarchiste” n’épuise pas le contenu dans ses faiblesses historiques. Il est remis en jeu constamment dans le conflit de classe tel qu’il s’actualise dans la restructuration du capital. Quand il s’empare des contradictions propres au capitalisme comme processus de valorisation sur la base de l’exploitation, et pas seulement de son caractère de domination en dehors de la production (de marchandises, de plus-value, de capital, de jeunesse prolétarisée…), l’anarchisme “de gauche” ouvre les questions qui se fermaient dans l’affrontement Marx-Bakounine, pour simplifier.

    Rien de congénital et rédhibitoire donc, même si l’on meurt encore d’être anarchiste.

  17. Anonyme
    14/12/2010 à 14:54 | #17

    oui norman, d’ailleurs un anarchiste désobjectivisé, une balle desobjectivante!

    Au fait, qui en a quelque chose à foutre de TC, à part nous, les douze communisateurs qui debattent de la desobjectivation du Capital?

    “Sur la difficulté à lire TC, elle renvoie aussi bien à celle de lire Marx”
    oui en effet, sauf que marx on le lit!

  18. A.D.
    14/12/2010 à 15:23 | #18

    “Comme ton couplet un tantinet démagogique plus haut ne te suffit pas, il te faut en rajouter. Tout ça, c’est la faute à la théorie. Il sont des millions à tout ignorer de la théorie, et s’ils la connaissaient, à considérer encore qu’”elle est d’avance à côté de la Plaka, elle n’a rien à dire…”. Mais il n’y a ICI qu’un AD pour dire “Circulez ya rien à voir”, ce qui (m’)est beaucoup plus “insupportable” que tout désaccord sur les FAITS.”

    Ce n’est pas ce que j’essaie de dire : pas “la faute à la théorie”.
    C’est une question de niveau : que tels ou tels autres producteurs de théories se critiquent entre eux, oui car cela fait partie de cette activité spécialisée qu’est la leur; ils peuvent ne pas être d’accord (c’est le cas), mais ils parlent et occupent des positions communes : ce sont des théoriciens, des universitaires, des penseurs (mais oui), des philosophes…Lorsque la critique s’exerce dans le sens: théorie élaborées- textes à visée immédiate (tracts, feuillets, ), le dialogue ne peut pas avoir lieu, la dialectique en est absente, dans cette optique les “critiques théoriciennes” vis-à-vis des activités pratiques, que sont les publications à visée immédiate ne peuvent que sonner faux, déplacées, ou mal placées.
    Cela ne signifie pas la théorie est à côté de la plaque, cela veut dire que les problématiques suscitées par les évènements actuels, comme la recrudescence anarchiste, ne peuvent qu’être théorisées, analysées dans une vocation interne, car inarticulée d’avec les conditions particulières d’où surgissent ces textes et tendances. Ce n’est pas une faute c’est une limite.
    Je ne dis pas circulez, pour plusieurs raisons. il y a a voir et à dire des Lucioles, des bloqueurs, etc…mais cela reste interne, c’est-à-dire, pris dans un ensemble plus large, et donc exigeant une constante reformulation. A mon sens la seule manière de pouvoir critiquer sans contrainte de ce type, se réduit à ce qui peut être dit d’individu à individu lorsque l’occasion se présente. il est en effet nécessaire de voir et de circuler parmi ces groupes pour leur parler, sans être assuré encore de pouvoir être compris. Tout cela semble prendre sa source, essentiellement dans une différence radicale de perspective : infléchir, ou non; cela repose une autre question : contribuer à la critique des inflexionnistes( anarchistes et autres), n’est-ce pas contradictoire dans les termes ? Comprendre et critiquer ce penchant ne relève-t-il pas de ce penchant même ? (interprêter/changer)
    “Voire… ça part de la même situation, ça se donne comme objectif de la transformer.” Patlotch;
    du nouveau sur la théorie : elle se donne comme objectif de transformer la situation. Je m’étais laissé dire par les producteurs eux-mêmes qu’il s’agissait d’une activité qui ne servait à rien, sauf donc à contribuer à transformer la réalité de cette situation. Situation que tu considères abstraitement, de manière générale, mais il n’y pas que cette situtaion là. Justement il y a des faits : par exemple quelle est la réalité de vie de ces personnes des Lucioles, etc…parce que cela compte, vraiment.

    Salut.

  19. A.D.
    14/12/2010 à 21:02 | #19

    “Rien de congénital et rédhibitoire donc …” patlotch
    Ouf, je respire !

    “l’on meurt encore d’être anarchiste” patlotch
    Zut, il est mort !

    Qui dissertera sur : ” même si” dans : …même si [ l’autre] en meurt ?

    Ceux qui en vivent, quelle dévaine…
    A.. ;–D

  20. 15/12/2010 à 22:00 | #20

    Je ne pense pas que dans Lucioles ils disent nous sommes les insoumis, mais plutôt on va parler de manifestations d’insoumissions. Dans ce sens là c’est quoi le problème? Surtout qu’ils ne parlent par que d’action d’anarchistes… Personnellement j’aurais préféré négation comme terme, mais dans un souci de compréhension par tous insoumissions c’est assez claire. On ne peu pas critiquer un texte qui ne se veux pas un truc théorique dense en disant que c’est pas assez poussé sur tel ou tel truc.

  21. A.D.
    16/12/2010 à 09:40 | #21

    @Papule

    Papule du Genre :

    Assez Claire : put on your red shoes and DENSE the (négation) blues !

    A.D. avec …D.B et Papule

    P.S. : si pas pull, attention froidure bleu foncée

  22. Patlotch
    16/12/2010 à 11:33 | #22

    @A.D.

    AD Ce n’est pas ce que j’essaie de dire : pas “la faute à la théorie”.
    C’est une question de niveau

    Oui et non. C’est difficile mais pas inabordable. “A part ce qui regarde la forme de la valeur, la lecture de ce livre ne présentera pas de difficultés. Je suppose naturellement des lecteurs qui veulent apprendre quelque chose de neuf et par conséquent aussi penser par eux-mêmes.” Marx, Préface à la première édition du Capital, 1867. C’est vrai que TC, dans la période de creux où la théorie s’élaborait de façon plus spéculative, jusqu’à 1995, a mis le paquet sur une formulation conceptuelle. Mais c’est depuis sur cette base qu’on peut y voir plus clair dans les luttes réelles parce qu’elles alimentent concrètement les mêmes problématiques.

    AD tels ou tels autres producteurs de théories se critiquent entre eux, oui car cela fait partie de cette activité spécialisée qu’est la leur; ils peuvent ne pas être d’accord (c’est le cas), mais ils parlent et occupent des positions communes : ce sont des théoriciens, des universitaires, des penseurs (mais oui), des philosophes… Lorsque la critique s’exerce dans le sens: théorie élaborées- textes à visée immédiate (tracts, feuillets, ), le dialogue ne peut pas avoir lieu, la dialectique en est absente, dans cette optique les “critiques théoriciennes” vis-à-vis des activités pratiques, que sont les publications à visée immédiate ne peuvent que sonner faux, déplacées, ou mal placées.

    La critique est à prendre au sens fort, les “textes à visée immédiates” ne sont pas des exemples de ce qu’il faudrait faire ou pas faire, mais une part de la matière qui fonde l’élaboration théorique (c’est la même fonction que les pages descriptives du Capital). Et la théorie ne se limite pas à l’échange entre théoriciens, qui n’est que le Kampfplatz de ses formulations abstraites, la “lutte de classes dans la théorie”.

    AD A mon sens la seule manière de pouvoir critiquer sans contrainte de ce type, se réduit à ce qui peut être dit d’individu à individu lorsque l’occasion se présente, il est en effet nécessaire de voir et de circuler parmi ces groupes pour leur parler, sans être assuré encore de pouvoir être compris…

    C’est une vraie question. Perso, je considère qu’il y a une multitude de créneaux possibles, et qu’à chacun revient de faire ce qu’il fait le mieux. C’est pourquoi j’ai construit mon site pour faciliter une appropriation, et c’est pourquoi je participe au bla bla ici dans les termes où je le fais. A travers toutes les difficultés, l’absence d’échos, l’insuffisance même de bonnes polémiques, j’essaie de participer à une diffusion, j’essaie de dire comment la théorie n’est pas à côté de la plaque.

    Ma conviction est qu’il faut rendre ces questions sinon populaires, du moins sortir d’une habitude où tout cela ne se discute qu’en cercles privés. Et bien évidemment, la question ne vaut pas pour une cible privilégiée, qui serait les milieux activistes ou anarchistes militants. Cela est pour moi une erreur sur la perspective.

    AD Tout cela semble prendre sa source, essentiellement dans une différence radicale de perspective : infléchir, ou non // du nouveau sur la théorie : elle se donne comme objectif de transformer la situation. Je m’étais laissé dire par les producteurs eux-mêmes qu’il s’agissait d’une activité qui ne servait à rien…

    La théorie “ne servant à rien”, c’est comme réponse au “Que faire ?”, c’est contre l’idée que la théorie est un outil pour les luttes, contre une séparation de la théorie et de la pratique, contre sa compréhension comme “intervention théorique”. Mais de fait, relativement à l’investissement de ceux qui participent à l’élaboration et la diffusion de la théorie (au sens restreint, dans son langage spécialisé), et du fait même de leur définition de l’articulation (entre théorie restreinte et matière des luttes), qu’ils n’en croient rien est de l’ordre de l’évidence. “Infléchir” n’est sans doute pas le bon terme, parce qu’il dit une extériorité à quelque chose dans quoi l’on baigne, le cours quotidien du capital et de la lutte de classes…

  23. norman
    16/12/2010 à 12:40 | #23

    le problème avec les textes qui ne sont pas des trucs théoriques dense, c’est qu’ils utilisent des signifiants qui les trompent eux mêmes.
    comment un anarchiste qui prétend “ni dieu ni maitre” peut -il se dire insoumis ?.
    être insoumis c’est implicitement reconnaitre qu’il y un maitre auquel on s’identifie négativement( (tu es mon maitre et je choisi de te désobéir).si on ne reconnait pas l’existence du maitre on ne peut pas lui désobéir et on ne peut donc pas être insoumis.donc en définitive être insoumis c’est vouloir que le maitre continue d’exister pour pouvoir s’y opposer.
    claro ?

  24. Patlotch
    16/12/2010 à 13:39 | #24

    @Papule

    Papule Je ne pense pas que dans Lucioles ils disent nous sommes les insoumis, mais plutôt on va parler de manifestations d’insoumissions. Dans ce sens là c’est quoi le problème ? Surtout qu’ils ne parlent par que d’action d’anarchistes…

    Dans ce sens pas de problème. Je suis assez d’accord, même si de l’un à l’autre, il n’y a qu’un pas. Dans l’objectif que se donne Lucioles, “dans un souci de compréhension par tous insoumissions c’est assez clair”. Oui, c’est clair, et le problème n’est pas là, du moins ç’en est pas un pour moi.

    “On ne peu pas critiquer un texte qui ne se veux pas un truc théorique dense en disant que c’est pas assez poussé sur tel ou tel truc.”

    C’est pas une question de “pousser tel truc”, mais de choisir et privilégier des trucs parmi d’autres manifestations de la lutte de classes, et cela fait sens d’un point de vue général, cela sous-tend, même s’il n’est ps développé, un point de vue théorique (ce ne sont pas des imbéciles). DNDF a mis ça en ligne, c’est bien, mais je pense que critiquer Lucioles en tant que tel n’a aucun intérêt, et même n’est ni légitime, ni très “sympa”, en dehors d’habiter et vivre et se battre dans le Nord-Est parisien, où cette feuille participe de ce qui bouge, résiste…

  25. Patlotch
    16/12/2010 à 18:21 | #25

    @Anonyme

    A Au fait, qui en a quelque chose à foutre de TC, à part nous, les douze communisateurs qui debattent de la desobjectivation du Capital ?
    “Sur la difficulté à lire TC, elle renvoie aussi bien à celle de lire Marx”
    oui en effet, sauf que marx on le lit !

    J’en aurais rien à foutre aussi, de lire TC, si je n’y avais pas trouvé – et nulle part ailleurs articulés ensemble – les concepts de programmatisme, cycle de luttes, implication réciproque, disparition de l’identité ouvrière, restructuration, cycle de luttes, démocratisme radical, asystémie de la revendication, dépassement produit… et si ça n’avait rien changé dans ma compréhension du présent et donc mes positions.

    Ces concepts, je ne les avais pas trouvés avant chez Marx, et pour cause, à son époque, même ayant désossé le système capitaliste, il ne pouvait que donner des billes au programmatisme ouvrier et aux idées de révolution et de communisme qui ressortaient de la montée en puissance de la classe ouvrière. J’ajoute que la lecture de TC me rend beaucoup plus facile et féconde, en retour, celle de Marx.

    Mais bien sûr, vous n’êtes pas obligés de me croire

    PS Les pêcheurs de perles du Golfe n’ont pas besoin de connaître le Théorème d’Archimède, ils ont pratiqué des siècles la plongée théoricienne. Ils avaient des idées mais ils n’ont pas inventé le pétrole.

  26. Anonyme
    16/12/2010 à 18:21 | #26

    norman :
    le problème avec les textes qui ne sont pas des trucs théoriques dense, c’est qu’ils utilisent des signifiants qui les trompent eux mêmes.
    comment un anarchiste qui prétend “ni dieu ni maitre” peut -il se dire insoumis ?.
    être insoumis c’est implicitement reconnaitre qu’il y un maitre auquel on s’identifie négativement( (tu es mon maitre et je choisi de te désobéir).si on ne reconnait pas l’existence du maitre on ne peut pas lui désobéir et on ne peut donc pas être insoumis.donc en définitive être insoumis c’est vouloir que le maitre continue d’exister pour pouvoir s’y opposer.
    claro ?

    C’est du grand n’importe quoi! D’abord, où voit tu ecrit “ni dieu ni maitre” dans ce bulletin?
    Ensuite, quand bien meme, ni dieu ni maitre ne veut pas dire que l’on ne reconnait pas l’existence des maitres mais au contraire, qu’il faut les combattre.

    Non mais c’est quoi ce theorisme dégénèré? t’es pas capable de produire autre chose ue du sophisme de premiere année de philo?

  27. norman
    16/12/2010 à 21:17 | #27

    Patlotch: je pense que critiquer Lucioles en tant que tel n’a aucun intérêt, et même n’est ni légitime, ni très “sympa”, en dehors d’habiter et vivre et se battre dans le Nord-Est parisien, où cette feuille participe de ce qui bouge, résiste…

    sauf qu’il faudra bien finir par comprendre que nos faux-amis sont pire que nos ennemis.
    au moins les ennemis ont peut leur couper la tête sans culpabilité.

  28. A.D.
    16/12/2010 à 22:42 | #28

    “sauf qu’il faudra bien finir par comprendre que nos faux-amis sont pire que nos ennemis.
    au moins les ennemis ont peut leur couper la tête sans culpabilité. : norman

    Te vois-tu en coupeur de têtes ? Les têtes tomberont donc, celles des faux-amis – les pires ennemis qui soient-, puis éventuellement, celles de nos ennemis, mais là sans culpabilité, froidement et dans le détachement, sans faute (ni péché ?). Claroscuro ?

    Abat les classes, ou abat les têtes ?

    A.-:-D

  29. norman
    16/12/2010 à 23:31 | #29

    @Anonyme
    t’es pas capable de produire autre chose ue du sophisme de premiere année de philo?

    si, mais l’année prochaine
    (si je passe en seconde année)

  30. Patlotch
    17/12/2010 à 11:15 | #30

    @Anonyme

    norman “en définitive être insoumis c’est vouloir que le maitre continue d’exister pour pouvoir s’y opposer”

    Moi je trouvais ça plus drôle que “dégénéré” (Anonyme). J’avais un truc de philo année zéro dans le genre : patience vs impatience.

    Être patient, c’est savoir attendre, brider son impatience, être soumis au maître temps. Celui qui n’attend plus n’est ni soumis, ni insoumis. Exemple, faire la queue pour du pain dans le socialisme réel, à pôle emploi pour rien, parler de communisation au présent.

    C’était au temps où j’avais tout le temps. J’ai redoublé mon année zéro (2×0=0).

  1. Pas encore de trackbacks

%d blogueurs aiment cette page :