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Archives pour la catégorie ‘Du coté de la théorie/Around theory’

mise au point sur la communisation

27/06/2014 2 commentaires

mise au point publiée sur le blog DDT21

C’est déjà beaucoup (mise au point sur la communisation)

   Quelques camarades ont récemment annoncé DDT21 comme un « nouveau blog sur la communisation ». Peut-être parce que le mot, et l’idée, étaient présents dans les deux premiers textes. Chacun est évidemment libre de ses appréciations mais celle-ci, bien qu’elle n’ait rien d’infamante, mérite une rapide mise au point.

Que veut dire communisation ?

Que dès ses débuts, et donc sans « période de transition », une révolution future commencera à transformer les rapports sociaux capitalistes en rapports sociaux communistes : destruction du travail salarié, de la propriété privée, de l’échange marchand, de la division sociale et de la division sexuelle du travail, de l’État et tutti quanti.

Ce concept est essentiel.

Il ne résume, ni ne remplace, ni n’absorbe en lui l’ensemble des « fondamentaux » de la critique communiste : il leur donne seulement le sens et la portée nécessaires à notre époque.

C’est déjà beaucoup.

Nos lecteurs ne s’étonneront donc pas de retrouver, sous une forme ou une autre, la communisation dans nombre des articles de ce blog.

Mais nous savons aussi que « la communisation » fait l’objet d’une mode intellectuelle et universitaire des deux côtés de l’Atlantique, mêlée à des idées et des pratiques n’ayant que peu de rapports avec le communisme, sinon un certain vocabulaire. Dès lors qu’une théorie ou un concept correspond à une époque, confusion et « récupération » sont inévitables. A nous de savoir nous en garder[1].

DDT21

[1] La confusion atteint peut-être un maximum avec l’emploi du mot communisateur pour désigner ceux qui aujourd’hui théorisent la communisation : les seuls communisateurs seront ceux qui communiseront effectivement le monde dans et par une révolution – non encore advenue.

un nouveau site dédié à la communisation

13/06/2014 un commentaire

forum communisation

 

un camarade nous a fait parvenir cette information ainsi que le texte de présentation qui l’accompagne

http://forum-communisation.fr


deux constatations :

1-le débat autour des thèmes de la communisation est nécessaire ;

-il enrichit la théorie de la communisation (exemple des réflexions récentes sur le genre)
-il constitue le meilleur moyen pour comprendre les thèses qui y sont développées, en confrontant la lecture que nous faisons de ce corpus conceptuel avec la compréhension que d’autres en ont.
-il permet aux personnes adhérant aux thèses de la communisation de partager et de “vivre leur passion” pour la réflexion à haut niveau d’abstraction sur notre époque.
-pour certains, ce débat est considéré comme étant un premier pas vers la révolution, et est nécessaire d’un point de vue “révolutionnaire”.

2- le débat autour des thèmes de la communisation est pour beaucoup difficile à l’heure actuelle, et il se cantonne:

-aux cercles de discussion orale situés géographiquement autour des épicentres de la communisation (Marseille et Paris)
-à ceux (rares) ayant les capacités de rédaction et de formulation de leurs pensée par écrit sous formes de textes longs, a même d’être publiés et débattus sur dndf, tant qu’il, ddt21…
sont actuellement à l’écart de ce débat :
– tout ceux qui n’ont pas l’assurance ou les capacités de produire un texte long et “assumé” et de le soumettre à la critique des ours de la communisation en le publiant sur des sites “journaux” (quand on voit la critique qu’a pu recevoir incendo à la suite de la publication de son texte sur le genre, on peut comprendre qu’il puisse y avoir une appréhension à exposer sa pensée sous forme de textes longs… )
– tout ceux éloignés géographiquement des “épicentres de la communisation”.
-tout ceux qui adhérent à la théorie de la communisation sans pour autant faire partie du “réseau affinitaire” des amis de la communisation lié a meeting, sic….

Conclusion : le débat sur la communisation mérite d’être ouvert à ces catégories de participants. Lire la suite…

Combien de lutte des classes faut-il pour faire une révolution?

12/06/2014 un commentaire

extrait d’un article trouvé sur le site américain http://www.brooklynrail.org/2014/05/field-notes/fragments-of-europe

Fragments de l’Europe

 

La Grèce a eu huit grèves générales, deux insurrections, mais encore, l’austérité continue sans entrave comme une balle. En France, les raffineries de pétrole ont été bloquées, les travailleurs enlèvent leurs patrons et menacent de faire sauter leurs usines, les anarchistes et les paysans arrêtent l’évolution de trains à grande vitesse en occupant des terres, et encore le pays va de plus en plus vers la droite. En Espagne, un million d’ensembles fleuri mais les gens sont retournés dans leurs emplois informels, quels qu’ils soient. Comment une assemblée générale peut être plus importante que l’argent pour la nourriture? le Brésil semble être le seul endroit au monde où les luttes sociales massives gagnent. Lorsque les tarifs d’autobus ont été augmentés de 20 %, des émeutes massives ont eu lieu. Les tarifs ont été arrêtés. Quand les éboueurs ont été filetées avec des licenciements, des grèves massives ont eu lieu, soutenue par des actions de rue. Cela a forcé le gouvernement non seulement à reculer mais d’augmenter leurs salaires. Est-ce en raison de la Coupe mondiale à venir, la croissance économique du Brésil, ou le pouvoir des gens qui sont descendus dans les rues ? Le soulèvement en Turquie l’été dernier et ses répercussions en cours ont également eu lieu au milieu d’une période de croissance économique, de développement des infrastructures et changements politiques bien accueilli par les puissances d’Europe occidentale. Mais la lutte à Istanbul pour sauver un parc, déposer un président et / ou changer la société dans son ensemble, a échoué. La société n’a pas changé, mais les gens l’ont fait. Mais les gens sont la société, alors pourquoi ça ne change pas? Malheureusement, les gens ne font pas la société, le capital la fait. Pour changer la société, il faut modifier la structure du capital. Combien de gens peuvent supporter la colère avant qu’ils craquent? Combien de saisies, d’expulsions, d’augmentations de loyer, de réduction des retraites, de licenciements et de réductions de salaire les gens peuvent accepter avant qu’ils se révoltent? Combien de protestations, de manifestations, de rassemblements, de grèves, d’émeutes, de barrages, de sommets et de professions peuvent se produire avant qu’il y ait un changement? Combien de lutte des classes faut-il pour faire une révolution?

 

“Les 28 thèses”, édition augmentée

05/06/2014 Aucun commentaire

Couper_2Les camarades de “La sociale” à Montréal ont édité une brochure à partir des 28 thèses , auxquelles ils ont ajouté la critique faite par la revue Théorie Communiste et la réponse des “amies et amis de la société sans classes” (Freundinnen und Freunde des klassenlosen Gesellechaft)

Le pdf de la brochure
28theses

Le pdf de la couverture:
28theses_couv

En marge de “Caliban et la sorcière”

03/06/2014 Aucun commentaire

Nos camarades de “La sociale” à Montréal ont publié une petite brochure d’entretien avec Silvia Federici

Caliban

Le PDF est disponible ici

Entretiens

La couverture de la brochure:

Couvert_Feder1

 

Rencontre à Marseille

02/06/2014 Aucun commentaire

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Marseille : Débat public avec Mylène Gaulard sur la crise économique en Chine

Publié par Ben.Malacki le 1 juin 2014

Le jeudi 12 Juin à 18h30, Tantquil Marseille et la bibliothèque Mille Bâbords organisent une rencontre/débat avec Mylène Gaulard qui vient de publier son nouveau livre : Karl Marx à Pékin, les racines de la crise en Chine capitalisme. Lire la suite…

Encore sur le FN et la disparition de l’identité ouvrière

29/05/2014 un commentaire

Puisque le succès du FN aux dernières élections européennes font causer et défiler quelques milliers de jeunes étudiants, nous redonnons à lire un article paru initialement sur le blog “LAngleMort”, blog qui n’est plus accessible.

M. LE PEN ET LA DISPARITION DE L’IDENTITÉ OUVRIÈRE

Les dernières élections présidentielles en France ( avril-mai 2002) posent un seul sujet théorique : le Front National est le premier parti ouvriers-chômeurs-précaires lors des élections. Cela n’est pas vraiment nouveau, la chose était visible depuis quelque temps, elle est devenue incontournable.

L’objet de ce texte n’est pas d’expliquer le vote de tous les ouvriers, d’être exhaustif, mais d’expliquer pourquoi et comment le vote massif pour le Front National s’ancre dans la disparition d’une identité ouvrière confirmée et légitimée dans la reproduction du capital. C’est ce vote là qui est notre sujet ce qui ne présuppose pas que la disparition de cette identité conduise mécaniquement à ce vote. Il y eut également le vote d’extrême gauche et surtout l’abstention. Si nous nous intéressons particulièrement au vote Le Pen c’est qu’il donne explicitement la clé pour comprendre les deux autres attitudes qui relèvent de la même détermination fondamentale : cette disparition. Ramener ces trois attitudes électorales à une même détermination ce n’est pas les confondre mais, si l’une d’entre elles est le vote Le Pen, c’est s’autoriser des interrogations sur les deux autres. Prendre le vote Le Pen comme forme de manifestation de la disparition de l’identité ouvrière c’est refuser de se bercer d’illusions sur les deux autres attitudes et surtout sur la plus susceptible d’illusions parce que la plus susceptible d’interprétations selon ses propres désirs : l’abstention. “Ce n’est pas en tant que classe que les prolétarisés se sont exprimés, mais en tant qu’électeurs ou abstentionnistes. (…) Il est particulièrement difficile de faire de l’abstentionnisme l’expression d’une critique prolétaire de la démocratie représentative. Il faut se méfier du double langage, travers auquel n’échappe pas la critique la mieux intentionnée. En effet, on ne peut pas dire d’un côté que les élections ont peu d’importance, que cela ne signifie pas grand chose, que c’est la lutte sur le terrain qui compte et donc ce que les prolétaires seront contraints de faire et d’un autre côté, dire que le nombre d’individus qui ne s’inscrivent pas sur les listes ou qui s’abstiennent de voter est révélateur d’un niveau de conscience et d’un rapport de force. “(Chronique d’une excrétion, brochure hors série de Temps Critiques, mai 2002, BP 2005, 34024 Montpellier cedex 01). Lorsque l’OCL (Courant Alternatif, été 2002) se lance dans des affirmations audacieuses sur l’abstention, nous en restons au niveau déclamatoire sans que soit avancée la moindre analyse : ” Pour une fois l’abstention avait un sens et pouvait être revendiquée. “De même le court texte de l’Oiseau Tempête (c/o Ab Irato, BP 328, 75525, Paris cedex 11) intitulé Fascisme de la misère, misère de l’antifascisme présente l’abstention comme la ” première étape nécessaire mais non suffisante “vers le ” combat anti-capitaliste permanent et autonome “: ” Beaucoup n’utilisent encore (souligné par nous) que l’abstention pour jeter à la poubelle les politiciens (Le Pen inclus) ”. L’abstention demeure toujours une comptabilité relative à une élection et la somme des individus additionnés comme abstentionnistes ne peut que faire référence au même individu que celui qui vote, à la même existence de l’individu. On peut tourner dans tous les sens les pourcentages et les chiffres absolus d’une élection, exercice auquel se livre Courant Alternatif, on n’y trouvera jamais un rapport de force entre des classes. La preuve de la radicalité de l’abstention est fournie par un curieux raisonnement par l’absurde : puisqu’on cherche à culpabiliser les abstentionnistes, c’est qu’ils étaient coupables contre la démocratie, donc ils étaient subversifs. S’il est exact que le discours de l’entre-deux-tours était culpabilisant, la conclusion quant à elle n’a pas un rapport transitif à la prémisse. L’OCL est un bon exemple de la pente sur laquelle entraîne cette valorisation de l’abstentionnisme pour laquelle on revendique un sens que l’on suppose sinon révolutionnaire tout au moins subversif. Cette pente c’est le petit jeu du compte voix cherchant à délimiter cette chimère que serait un vote ” lutte de classe ”. Courant Alternatif nous livre commune par commune dans la région de Longwy les résultats des listes PC et extrême gauche (comparant les résultats des présidentielles à ceux des législatives), l’analyse découvre une porosité certaine entre ces listes et de façon modeste conclut : ” Cette porosité n’est-elle pas le signe qu’un électorat (souligné par nous) relativement important n’a pas perdu ses références ” luttes de classes “(magie des guillemets, nda). ” Restons optimistes “comme nous y encourage Courant Alternatif qui fait flèche de tout bois, outre les abstentionnistes il existerait un ” électorat lutte de classes flottant ”. Voilà qui ne peut qu’augurer d’”une élévation du niveau de la lutte des classes “qui si ce n’est pas encore le cas ne saurait tarder à se traduire par ” des mouvements d’ampleur nationale ”, la preuve c’est que la bourgeoisie réalise ” un formidable effort pour construire l’union nationale ”. Tentative que nous avons déjouée…dans les urnes. En de nombreux pays l’abstention est déjà massive depuis de nombreuses annés, si cela n’est pas sans importance il est audacieux d’en tirer un sens immédiat pour le niveau des luttes de classe. Lire la suite…

« Douter de tout… pour tenir l’essentiel ».

26/05/2014 Aucun commentaire

un nouveau blog sur la communisation, 

Ce blog ne remplace pas  le site Troploin, qui est en reconstruction, et reparaîtra cet été.

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Nous sommes heureux de vous annoncer la venue au monde de DDT 21,

blog critique et dubitatif : http://ddt21.noblogs.org/

« Douter de tout… pour tenir l’essentiel ».

Y figurent pour l’instant deux articles :

« Malaise dans l’insurrection ». Autour du livre de Kamo et Eric Hazan,

Premières mesures révolutionnaires.

– « La boulangère et le théoricien ». Sur la théorie de la forme-valeur.

Jacques Camatte y el eslabón perdido de la crítica social contemporánea

19/05/2014 4 commentaires

Une présentation et introduction à l’oeuvre de Camatte par Fédérico Corriente traitant de nombreux sujets, certains très contemporains.

Il s’agit, d’après le camarade qui nous a signalé ce texte en espagnol, d’un panoramique à partir de Camatte des courants de l’ultra-gauche qui inclut à Critique radicale de la Valeur (Postone, Jappe, Krisis,etc…), Endnotes et Théorie Communiste ( courant “communisateur”), Dauvé, Trop Loin, etc…

Jacques Camatte y el eslabón perdido de la crítica social contemporánea

La obra de Jacques Camatte, que desde 1968 viene publicándose en las sucesivas series de la revista Invariance[1], asombra tanto por la extensión, la riqueza y la variedad de su temática como por la escasa difusión de la que a primera vista ha gozado. Por sí sola, la serie I de la revista, consagrada en gran parte a una colosal tarea de divulgación y análisis de escritos inéditos o inasequibles del joven Marx y de las izquierdas comunistas que rompieron con la IIIª Internacional (el KAPD alemán, Gorter, Pannekoek, Bordiga), bastaría para otorgar a Invariance y a su principal animador un lugar muy destacado en el panorama de la crítica social contemporánea. Si a esto le añadimos el extenso e innovador estudio sobre el célebre Capítulo VI inédito del Libro I de El Capital publicado por aquellos años en las páginas de Invariance bajo el título Capital et Gemeinwesen, además de pormenorizados y exhaustivos análisis sobre la historia del movimiento comunista, la evolución del capitalismo contemporáneo y los movimientos de revuelta social más importantes de la época, la perplejidad y el asombro ante el desconocimiento que rodea a Camatte no pueden sino aumentar. Dejando a un lado el papel que pueda haber desempeñado la incomprensión pura y simple de sus escritos, todo apunta a que el origen de este clamoroso silencio radica en su implacable análisis de la lógica que domina los «racketts»[2] militantes y su crítica no menos terminante de la política, contenidos en textos tan esclarecedores como « Mai-Juin 1968 : théorie et action (1968) », « Perspectives » (1969), « De l’organisation » (1969) o « Transition » (1970). Por si fuera poco y como motivo añadido de censura, estos escritos, ya de por sí muy polémicos, fueron los primeros pasos de un recorrido que, lejos de conducir a Camatte a una «reafirmación del programa proletario», le llevaron a proclamar su caducidad y a explorar no sólo las «vías muertas» olvidadas de los procesos revolucionarios del siglo xx, sino también la dimensión comunitaria de todo el pasado de la especie humana. Lire la suite…

“Caliban et la Sorcière”, enfin !

12/05/2014 4 commentaires

Coédité par

les éditions Senonevero et  Entremonde

arton15Silvia Federici

sera à Paris en juin pour présenter son livre

Samedi 7 juin 19h30
à la librairie
Violette and Co  102 rue de Charonne 75011 Paris

Dimanche 8 juin
librairie
Envie de lire  16 rue Gabriel Péri 94 Ivry sur Seine

sfmeetingPlus de détails sur la rencontre du dimanche 8 juin à 16h proposée par Penser l’émancipation , en partenariat avec les Éditions Entremonde et la librairie Envie de lire:
Rencontre avec Silvia Federici, en discussion avec Morgane Merteuil, à l’occasion de la parution de “Caliban et la sorcière”.
Silvia Federici poursuit une recherche intellectuelle et militante retraçant les racines du patriarcat dans l’histoire longue des expropriations, dépossessions des communs, enclosures. De la chasse aux sorcières aux plans d’ajustement structurels, Federici propose une relecture féministe de l’histoire du capitalisme.
Elle engagera une discussion autour du travail reproductif avec Morgane Merteuil, porte-parole et secrétaire générale du Syndicat des travailleurs et travailleuses du sexe.
dimanche 8 juinà 16:00
salle voltaire, attenante à la librairie Envie de lire 5 place Voltaire à Ivry-sur-Seine M° Mairie d’Ivry
Retrouvez l’événement sur facebook : https://www.facebook.com/events/1491577194387115

Mardi 10 juin,
librairie
Quilombo au CICP 21 ter rue Voltaire 75011 Paris Lire la suite…

“Soulèvement arabe : classes / genre”

04/05/2014 Aucun commentaire

CouvertureSoulevementArabe

Dernière parution de la revue Théorie Communiste.
On pourra la trouver au Salon du Livre Libertaire, à Paris, ce week-end… ou dans les librairies ou vous pourrez la commander… ou par ce site!
Pour Montréal, s’adresser à La sociale.

4° de couverture:

Dans le cours des luttes de classes du soulèvement arabe, l’occultation conflictuelle des ouvrières sous leur définition de femmes les renvoie en tant que telles à la sphère du privé.Leur présence dans la sphère publique de la production, des grèves ou des manifestations,toujours subordonnée et permettant leur assignation en tant que femmes, est constitutive d’une définition masculine de la classe ouvrière. Un ouvrier est un prolétaire, une ouvrière est une femme. Cela n’amenuise en rien la conflictualité du rapport entre la classe ouvrière et le capital, mais indique dans quel rapport interne il se construit.

L’étrange combinaison entre libéralisme et bureaucratie d’Etat qui définit l’Etat et la classe dominante dans les pays arabes depuis le début des années 1970 parvenue à ses limites de développement a craqué de toute part. La recomposition de la classe dominante et de l’Etat, en Egypte comme dans toute la région, ne peut être menée de façon endogène, le soulèvement arabe est un processus de long terme. Cette recomposition demeure l’enjeu général du mouvement de longue durée amorcé dans les pays arabes, il absorbe, pour l’instant les pratiques de tous les acteurs.

Les contradictions de classes et de genre, dans leur spécificité, ne peuvent exister séparément. A l’intérieur de la crise économique et politique de la configuration de la classedominante et de son Etat, la thèse centrale de ce texte désigne la distinction de genre comme opérateur intérieur déterminant du devenir politique de la lutte de classe comme revendication civile. Lire la suite…

Les éditions Senonevero au Salon du Livre libertaire

02/05/2014 2 commentaires

les éditions Senonevero
seront au
Salon du Livre libertaire 9, 10 et 11 mai 2014

visu_dossier_à_vos_livresà l’Espace des Blancs Manteaux

48 Rue Vieille du Temple
75004 Paris
Métro lignes 1 ou 11 : station Hôtel de Ville ou Saint- Paul

“Ou en sommes nous dans la crise ?”

30/04/2014 10 commentaires

Réunion de discussion organisée par la revue Théorie Communiste

Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo 93170 Bagnolet (M° Robespierre ou M° Gallieni)

Vendredi 9Mai à 19h30

Texte de présentation

« Il Lato Cattivo » sur la Bosnie

30/04/2014 Aucun commentaire

Traduction par nos soins de l’introduction du texte Dossier-Bosnia http://illatocattivo.blogspot.fr/2014/04/dossier-bosnia.html des camarades italiens comprenant entre autre « Retour de Bosnie » paru initialement début mars sur dndf.

Le dossier que nous soumettons concerne la vague de lutte qui a traversé la Bosnie-Herzégovine en février 2014. Ce dossier contient deux textes : le premier est un ensemble de réflexions et d’anecdotes écrites à « chaud » par un camarade ayant participé au mouvement, augmenté d’un sommaire chronologique ; le second, de caractère plus théorique, permet d’éclairer les récents événements en Bosnie à la lumière de l’histoire de la lutte des classes dans l’aire balkanique, et de leur transformation et retransformation dans un « insoluble montage » des frontières nationales et des problématiques de la réalité ethnique.

C’est évidemment une bonne occasion pour montrer, une fois de plus, qu’aux racines de la « balkanisation » de l’ex-Yougoslavie (et des autres régions) il y a toujours le rapport capitaliste, et donc le rapport de classe entre le prolétariat et le capital : rien de ce qui advient dans la société n’est étranger à ce rapport. Ceci dit, s’en tenir à cette seule affirmation nous limiterait à la polémique et à la réaffirmation d’un principe. Nous voudrions avec ce « dossier »,  stimuler chez nos lecteurs une réflexion sur les nouvelles configurations dont la crise actuelle pourrait être génératrice. Comme mis en évidence par d’autres avant nous, la restructuration capitaliste, à partir des années 70, a mis en place une nouvelle organisation spatiale, surpassant – à travers la « contre-révolution libérale » des années 80, la chute du Mur, la construction de UE, les plans d’ajustements structurels des pays du Sud, l’apparition de pays « émergents », etc. – la division du globe en Occident, Bloc de l’Est et Tiers-Monde qui avait caractérisé la seconde après-guerre. S’est affirmé, ainsi, une organisation organisation tripartite : « des hypercentres capitalistes regroupant les hautes fonctions dans la hiérarchie de l’organisation des entreprises (finances, hi-tech, centres de recherches) ;  une seconde partie, chargée d’activités nécessitant des technologies intermédiaires, qui regroupe la logistique, la distribution commerciale et séparée par des frontières fluides de la périphérie consacrée aux activités d’assemblage, souvent en outsourcing ; enfin,  des zones de crises et de « décharges sociales », dans lesquelles prospère une économie informelle basée sur des produits légaux et illégaux […] à tous le niveaux, du monde jusqu’aux quartiers où l’on retrouve cette tripartition ». (R.S., The present moment, in «SIC», novembre 2011) Lire la suite…

A paraître le 5 mai prochain : KARL MARX À PÉKIN

28/04/2014 Aucun commentaire

un camarade nous signale la parution prochaine aux Éditions Demopolis de :

La crise économique se profile en Chine. Les difficultés s’y accumulent, de manière toujours plus apparente. L’espoir d’un renouveau venu d’Asie, pour un capitalisme mondial affaibli, prend fin. Au-delà de la rigidité du régime politique, ou des désastres écologiques facilement relevés par les observateurs les moins attentifs, la formidable croissance de la Chine la mène à cette crise inévitable. Et cela parce que depuis 1949, sous l’étendard d’un socialisme usurpé, le capitalisme et son cortège de contradictions s’y renforcent toujours plus. S’appuyant sur les outils théoriques élaborés par Karl Marx, ce livre est consacré à une analyse rigoureuse et critique de ce processus.

 

Bruno Astarian : Valeur et luttes des classes

06/04/2014 Aucun commentaire

trouvé sur le blog de Bruno Astarian

http://www.hicsalta-communisation.com/valeur/chapitre-8-valeur-et-lutte-des-classes

http://www.hicsalta-communisation.com/accueil/labolition-de-la-valeur-septieme-episode

Valeur et luttes des classes

Résumé des chapitres précédents:

Après avoir étudié, dans le premier chapitre de notre feuilleton, la façon dont Marx envisage l’abolition de la valeur et le dépassement du capitalisme, nous avons examiné, dans le chapitre 2, la théorie marxienne de la valeur telle qu’elle se présente dans le premier chapitre du Capital. Nous y avons notamment trouvé une acception du travail abstrait comme « dépense de force humaine », acception nécessitant de donner à l’échange un rôle primordial dans la définition de la valeur. Roubine est très conscient des problèmes de cette approche, mais n’arrive pas à en dépasser les ambiguïtés, qui sont la marque de l’époque où Marx et Roubine ont théorisé la valeur.

Pour des raisons pratiques, le troisième chapitre est en attente de rédaction. Le chapitre 4 est consacré à notre conception de la théorie de la valeur : il s’est agi de promouvoir une compréhension de la valeur qui situe résolument celle-ci dans la sphère de la production, à partir de la division sociale du travail comme recherche de la productivité. Cela nous a notamment amenés à redéfinir la notion de valeur d’usage par rapport à la façon dont en parle tous les marxistes, et à constater que le travail abstrait se définit comme quelque chose de concret. Lire la suite…

Improvisación y Comunización

04/04/2014 un commentaire

Un extrait d’un texte en espagnol intéressant et original trouvé sur la toile . 

http://hommodolars.org/web/IMG/pdf/improvisacion_comunizacion.pdf

Il présente les positions de la revue Théorie Communiste à propos de l’auto-organisation, de la périodisation, et par rapport à Tiqqun,etc.. de manière claire, le parallèle avec l’improvisation dans la musique est sympathique et bien vu.

Une version française pourra peut être voir le jour tout en sachant qu’il s’agit d’un long texte

 ——–

Hablar del producto es suponer que un resultado de la actividad humana aparece finalizado en relación a otro, o dentro de otros resultados. No debiésemos proceder desde el producto, sino desde la actividad. En el comunismo, la actividad humana es infinita porque es indivisible. Tiene resultados concretos o abstractos, pero estos resultados nunca son “productos”, pues eso plantearía la pregunta de su apropiación o de su transferencia bajo algún modo dado.

– Théorie Communiste, La Auto-organización es el primer acto de la revolución; luego se convierte en un obstáculo que la revolución debe superar.

Podríamos ver la improvisación como una forma de hacer música que toma la actividad como punto de partida más que enfocarse en un producto final. Las prácticas improvisadas anticipan algunos problemas en cuanto a su apropiación – especialmente si tomamos en cuenta su naturaleza colaborativa y la forma en que aborda la relación entre el yo y el colectivo. Con este texto me propongo examinar las conexiones específicas entre improvisación y comunización, con el fin de reconsiderar la noción de libertad en la improvisación actual y su potencial de generar una acción colectiva más allá de las expresiones individuales. ¿Cómo puede ser la improvisación una “praxis de la libertad” en condiciones de falta de libertad?

Actualmente, la improvisación y el tipo de subjetividad que propone tiene más en común con el capitalismo contemporáneo que nunca antes, por medio de su énfasis en la toma de riesgos, adaptarse rápidamente a situaciones inesperadas, la seguridad en sí mismo en situaciones difíciles, dar con distintos enfoques y adoptar un sentido constante de fragilidad y crisis.1 La improvisación libre surgió del free jazz y la música contemporánea en los años 60 en Europa y Estados Unidos y en oposición a la relación entre intérprete y compositor, se supone que no posee lenguajes, normas o jerarquías entre los ejecutantes. Su producción yrecepción suceden simultáneamente sin ninguna fase de preparación. Debido a esto, se pensaba que la improvisación desafiaría su propia mercantilización más que cualquier otra forma de hacer música. En los 60s los improvisadores vincularon estas cualidades a un potencial político radical,2  pero en algún momento las limitaciones del potencial político de una práctica de nicho vinculada a la tradición avant-garde se hicieron evidentes para algunas personas. Este fue uno de los elementos clave en la disolución de la Scratch Orchestra3 y por qué personas como Cornelius Cardew dejaron de improvisar y se hicieron miembros del Partido Comunista de Inglaterra.4 Echemos un vistazo a algunas de las similitudes entre la comunización discutida por Théorie Communiste y la improvisación: porque ambas están contra la noción de programas prescriptivos, enfatizan la actividad sobre el producto, cuestionan la representación y luchan por las relaciones sociales sin mediación. Ambas perspectivas desafían las relaciones de propiedad al proponer la actividad humana colectiva más allá de la relación sujeto/objeto capitalista. Soy consciente de los problemas que surgen al unir una práctica artística y un trabajo revolucionario teórico, pero debemos tener en cuenta el tipo de cuestionamientos políticos y compromisos que la improvisación ha experimentado desde los años 60. Las teorías de Théorie Communiste alrededor de la comunización resuenan con ciertos aspectos

la revue SIC 2 en français

10/03/2014 Aucun commentaire

A paraître : Caliban et la sorcière de Silvia Federici

14/02/2014 Aucun commentaire

A paraître en avril aux éditions Entremonde en co-édition avec les éditions Senonevero

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Silvia Federici

Caliban et la sorcière. Les femmes, les corps et l’accumulation primitive

Essai traduit de l’anglais (États-Unis) par le collectif Senonevero, sous la supervision de Julien Guazzini

Présentation

Silvia Federici revisite ce moment particulier de l’histoire qu’est la transition entre le féodalisme et le capitalisme, en y introduisant la perspective particulière de l’histoire des femmes.

Elle nous invite à réfléchir aux rapports d’exploitation et de domination, à la lumière des bouleversements introduits à l’issue du Moyen Âge. Un monde nouveau naissait, privatisant les biens autrefois collectifs, transformant les rapports de travail et les relations de genre. Ce nouveau monde, où des millions d’esclaves ont posé les fondations du capitalisme moderne, est aussi le résultat d’un asservissement systématique des femmes. Par la chasse aux sorcières et l’esclavage, la transition vers le capitalisme faisait de la modernité une affaire de discipline. Discipline des corps féminins dévolus à la reproduction, consumés sur les bûchers comme autant de signaux terrifiants, torturés pour laisser voir leur mécanique intime, anéantis socialement. Discipline des corps d’esclaves, servis à la machine sociale dans un formidable mouvement d’accaparement des ressources du Nouveau Monde pour la fortune de l’ancien.

Le capitalisme contemporain présente des similitudes avec son passé le plus violent. Ce qu’on a décrit comme barbarie et dont aurait su triompher le siècle de la raison est constitutif de ce mode de production : l’esclavage et l’anéantissement des femmes n’étaient pas des processus fortuits, mais des nécessités de l’accumulation de richesse. L’auteur attire notre regard sur la situation actuelle et sur ses mécanismes en nous invitant à partager son regard d’historienne et de féministe.

Silvia Federici (née en 1942 à Parme en Italie) est une universitaire américaine, enseignante et militante féministe radicale. Elle est professeure émérite et chercheuse à l’Université Hofstra à New York.

Critique de la Wertkritik

31/01/2014 39 commentaires

 

Pour faire écho à une des dernières publications des camarades de « Il Lato Cattivo ».

Les auteurs de cette lettre datée du 3 décembre 2012  ne font partie d’aucun groupe constitué, mais au  moment de sa rédaction leurs références théoriques sont principalement Camatte, Dauvé, Astarian. La lettre tente de cerner quelques points de discorde qui sont apparus entre eux et des tenants de la Wertkritik lors d’une réunion organisée par ceux-ci en novembre 2012.

 ————

JC à Jappe, 3 décembre 2012

Anselm,

j’essaie quelques explications rapides au sujet du “clash” […] lors de la réunion.

[…] 

De toute façon aucun progrès théorique, d’aucune sorte, ne ressort jamais d’une réunion et de sa démocratique confrontation d’opinions forcément inégalement fondées. C’est pourquoi je tente ici une première clarification, très succincte.

Comme nous l’avons dit, notre intérêt pour la Wertkritik découle uniquement, non pas de son originalité, largement exagérée, mais au contraire des convergences assez nettes par endroits avec la théorie communiste “post-prolétarienne” (terme de Christian Charrier) élaborée de manière conflictuelle et non unitaire, depuis quarante voire cinquante ans, par le milieu radical principalement français (Camatte, Dauvé, Astarian essentiellement, Roland Simon accessoirement). Ces convergences, comme tu l’as noté, étant principalement  à nos yeux le reflet de la nouvelle époque dans laquelle il apparaît enfin clairement que l‘affirmation du prolétariat, comme classe pour-le-capital autant que comme classe proposant une forme de gestion alternative du capital, est un obstacle majeur à la destruction des rapports sociaux capitalistes.

Dans ton cas personnel, comme je te l’ai écrit juste après Lausanne, il s’agissait également d’une intuition, à la lecture de tes livres, que ce monde t’était aussi insupportable qu’à nous-mêmes, et que tes essais pouvaient être animés par une “tension” vers une vie radicalement différente de cette triste survie; tension qui nous rapproche, je l’espère, plus que ne le peut faire le simple accord/désaccord théorique.

Les convergences sont nettes de mon point de vue, certaines théorisations datant directement de Bordiga, d’autres plus tardives vers les années soixante ou soixante-dix: Capital comme rapport social et non comme simple domination de classe, capitalistes comme simples fonctionnaires du capital, agents de l’autovalorisation de la valeur, “autogestion” vue comme autogestion du capital, caractère non-porteur d’un dépassement de la lutte économique (d’intérêts) de classe, importance de la domination abstraite du Capital dont l’exploitation est un moment, caractère inessentiel pour les rapports sociaux capitalistes de la catégorie de propriété privée des moyens de productions et du marché “libre”, Etat expression univoque du Capital… Lire la suite…

“Nous ont eu la réalité en rêve”

29/01/2014 Aucun commentaire

un des derniers textes des camarades italiens de “Il lato cattivo” dont l’introduction a été traduite par leurs soins

«La situation actuelle [ … ] est caractérisée par l’impasse des théories et des pratiques de l’action directe, qui pendant une décennie se sont opposé au projet de réorganisation de la société du démocratisme radical, résumée dans le slogan “un autre monde est possible”. Ces théories et ces pratiques – idéologiquement connotés comme “autonome” ou “anarchiste” – avaient et ont comme horizon, d’une part, le fait de poser le communisme comme une question d’actualité, et de l’autre – avec le rejet de toute médiation temporelle – de immédiatement le transformer en une série de formes de lutte, de comportements ou modes de vie , qu’on pourrait isoler comme un ensemble de pratiques déjà adéquates à la révolution communiste ou, plus succinctement, comme “le communisme en acte”. En ce sens, la promotion de l’alternative, bien qu’elle ne soit pas toujours clairement formulée ou pratiquée, est leur tendance naturelle.
La théorie de la communisation – ou au moins une partie de ses courants – est pris, d’une part, dans un échange fraternel d’insultes avec les zombies de la Gauche communiste historique (“bordiguiste” et “conseilliste”), et de l’autre, dans un affrontement enflammé et plus rentable avec toutes ces théories et ces pratiques de l’action directe. Sa spécificité est celle de ne pas les envisager comme étant une “déviation” idéologique par rapport à une norme, mais comme une manifestation nécessaire – parmi beaucoup d’autres – qui inclue à sa manière le contenu révolutionnaire du cycle de luttes actuel: la révolution sera immédiatement communiste ou ne sera pas.»

IL LATO CATTIVO

Aggiornamento del blog

Ci è venuta in sogno la realtà

Per un confronto con le pratiche e le teorie dell’azione diretta

Il Lato Cattivo

La congiuntura attuale […] è caratterizzata dall’impasse delle teorie e delle pratiche dell’azione diretta, che per circa un decennio si sono contrapposte frontalmente al progetto di riorganizzazione societaria del democratismo radicale, compendiato nello slogan «un altro mondo è possibile». Tali teorie e tali pratiche – ideologicamente connotate come “autonome” o “anarchiche” – avevano ed hanno come orizzonte il fatto, da un lato, di porre il comunismo come una questione attuale, e dall’altro – rifiutando ogni mediazione temporale –, di trasformarlo immediatamente in una serie di forme di lotta, di comportamenti o modi di vita, che sarebbe possibile isolare come insieme di pratiche già adeguate alla rivoluzione comunista o, più concisamente, come “il comunismo in atto”. In questo senso, la promozione dell’alternativa, sebbene non sia sempre chiaramente formulata o praticata, è la loro tendenza naturale.

La teoria della comunizzazione – o almeno alcune sue correnti – è presa, da un lato, in un fraterno scambio di insulti con gli zombie delle Sinistre Comuniste storiche (“bordighista” e “consiliarista”), dall’altro in un confronto acceso e più proficuo con tutte queste teorie e pratiche dell’azione diretta. La sua specificità è di non averle considerate come una “deviazione” ideologica rispetto ad una norma, ma come una manifestazione necessaria – tra molte altre – che racchiude a suo modo il contenuto rivoluzionario dell’attuale ciclo di lotte: la rivoluzione sarà immediatamente comunista o non sarà.

http://illatocattivo.blogspot.it/

 

le moment présent du capitalisme, documents, éléments critiques, luttes ‘théorisantes’

27/01/2014 Aucun commentaire

Comme ce texte est publié sur internet, nous nous considérons légitimes  à le signaler, même si son auteur a souhaité, une fois de plus, rompre tout lien avec dndf…

http://patlotch.com/text/index.html

 

 

“Le sexe sans excès”

23/01/2014 Aucun commentaire

Quelques réponses à Amer Simpson et Patlotch

Publié sur le site de “travaux en cours” de la revue

Théorie Communiste

“La communisation comme abolition du racialisme”

16/01/2014 6 commentaires

Trouvé sur la toile : théorie communiste et domination masculine : La méthode et son double, une vision d’homme ?

15/12/2013 un commentaire

Toute dernière version d’un article issu du blog de Patlotch qui répond à un article de Amer Simpson mis en ligne sur dndf

À propos de « A propos de l’édito de Endnotes 3 : LA CONTRADICTION ET SON DOUBLE »

À partir de ce texte d’Amer Simpson, dans lequel je vois un glissement de la théorisation de TC à sa reformulation, je repose la question de l’articulation entre domination masculine et capital, et j’invite à une refondation plus profonde de la théorie communiste, débarrassée d’un capitalo-centrisme comme d’un genro-centrisme, enrichie des problématiques pour le communisme de l’individualité et du rapport à la nature en mouvement.

Double messieurs ?

« QUAND LE RAPPORT DE GENRES ENGENDRE DES CLASSES »

C’est en posant la contradiction qu’est l’exploitation comme une dynamique qui produit à la fois le rapport de classes et le rapport de genres qu’il est possible de parler de deux contradiction comme le fait Théorie Communiste. En fait, pour éviter tout mal entendu, ce n’est pas de deux contradictions indépendantes et se suffisant en elles-mêmes qu’il s’agit, mais d’une contradictions qui se dédouble en gardant la même dynamique qu’est l’exploitation; car, enfin de compte, qu’il soit question de genres ou de classes c’est toujours de travail et de surtravail qu’il s’agit et c’est de là qu’il faut partir pour comprendre ce dédoublement de lacontradiction. »

S’il « est possible de parler de deux contradictions comme le fait Théorie Communiste », et si « ce n’est pas de deux contradictions indépendantes », peut-on la réduire à « une contradictions [sic pour le pluriel] qui se dédouble en gardant la même dynamique qu’est l’exploitation », et la « comprendre » comme « le dédoublement d’une [seule ?] contradiction » ?

 « QUAND LE RAPPORT DE CLASSES ENGENDRE DES GENRES

Inversement, du côté des classes, la contradiction apparaît comme un antagonisme de genres car la catégorie Femme est une nécessité fondamentale à la reproduction de l’exploitation.[…]»

Ici, Amer Simpson présente la contradiction « du côté des classes » comme « un antagonisme de genres ». Je laisse de côté le fait que le genre ne serait pas une contradiction à proprement parler, en elle-même, ce point largement développé par Roland Simon dans sa réponse à Endnotes3 dépassant mes compétences en dialectique. « Inversement, car la catégorie Femme est une nécessité fondamentale à la reproduction de l’exploitation. » Nécessaire ne signifiant pas suffisante, le point de vue inverse n’est vu que sous l’angle de la contradiction du capitalisme. La réciprocité est subsumée sous l’exploitation capitaliste, réelle sans reste. Lire la suite…

Italie : A propos d’une lutte dans le secteur de la logistique et de beaucoup plus encore

29/11/2013 8 commentaires

un texte de nos camarades italiens de “Il Lato Cattivo. Il  n’ y a pas pour le moment de version en français.

Anzola est-il le monde?

 

A propos de la lutte à la Coop Adriatica d’Anzola en Emilie-Romagne (Italie), des luttes ouvrières dans le secteur de la logistique et de beaucoup plus encore

 auteur(e)s quelques compagnon(ne)s

La plus grande partie des camarades qui ont contribué à ce texte étaient présents aux piquets, aux assemblées et  en relation avec les travailleurs les plus combatifs du dépôt comme avec quelques uns des licenciés demeurés en Italie (ceux étant presque tous immigrés). Le résultat de cette lutte n’est donc pas gratifiant. Cependant celle-ci permet de formuler “en situation” (et non dans l’abstrait) quelques réflexions sur cette impossibilité radicale d’un parcours cumulatif et progressif des revendications toujours plus élargie et inclusive par rapport à différents segments de classe, qui à notre avis marque l’actuel cycle de lutte; celle-ci nous  permet de parler de la centralité et surtout de l’illégitimité de la revendication salariale à l’intérieur de celui-ci, précipitée avec la  crise survenue en 2008; elle nous permet de parler de la fin du mouvement ouvrier et de l’appartenance de classe, qui de “fierté prolétaire” est devenue simplement l’obligation de gagner son pain à la  sueur de son front (là où cela est possible); elle nous  permet enfin d’ évaluer, in vitro, l’obsolescence des vieux schémas du programme prolétarien révolutionnaire (pour la plupart marxistes, mais pas seulement) et comment aller au de-là.

http://illatocattivo.blogspot.it

[[Le texte en italien est aussi disponible en support papier. Les personnes intéressées peuvent en faire la demande à e-mail il.lato.cattivo@gmail.com

Spontanéité, Médiation, Rupture

15/11/2013 21 commentaires

(Traduction d’un article d’Endnotes 3, original en ligne ici)

« Nous ne savons pas s’il faut voir dans les destins [opposés] de Luxemburg […] et de Lénine un lien avec le fait que Lénine et son groupe aient armé les ouvriers, quand les Spartakistes ont persisté à penser l’organisation comme une coordination […] et le refus du travail comme unique arme adéquate pour les ouvriers. L’essence du léninisme évolue, du rapport entre spontanéité et parti au rapport entre parti et insurrection.[1] »

Est-ce que les luttes actuelles évoluent vers la révolution ? Nous tentons de nous positionner par rapport à cette question de la seule façon possible : non seulement grâce à notre vécu actuel, mais aussi en relisant les théories révolutionnaires du passé. Se référer à de telles théories peut toutefois se révéler hasardeux : elles sont apparues en réaction à un ensemble de questions énoncées au cours d’une période spécifique — une époque qui n’est pas la nôtre. Il est vrai que les théories révolutionnaires du xxe siècle se sont développées au cours d’une séquence de luttes que nous appelons le mouvement ouvrier. Elles ne portent pas uniquement les traces du mouvement ouvrier dans son ensemble. Ces théories ont été formulées en réaction aux limites auxquelles ce mouvement a été confronté à son apogée, à savoir la période révolutionnaire de 1905-1921. Lire la suite…

A propos de l’édito de Endnotes 3 : LA CONTRADICTION ET SON DOUBLE

14/11/2013 25 commentaires

Ce texte a initialement été posté dans les commentaires, nous le mettons directement en ligne 

LA CONTRADICTION ET SON DOUBLE

Dans l’éditorial de Endnotes No.3 on peut lire cette critique de Théorie Communiste : « Dans leur tentative de réconcilier une approche féministe à deux systèmes avec leur théorie précédemment élaborée, TC s’est perdu dans un débat interne quant à savoir combien il y avait de contradictions dans la société moderne. »

Pour ma part, je ne crois pas que Théorie Communiste cherche combien il y a de contradictions dans la société moderne mais comment la question des genres peut s’articuler à la totalité de l’exploitation qu’est la contradiction sans faire disparaître les classes comme Endnotes semble y parvenir : « Pour nous, il n’y a pas plus lieu de parler de contradiction entre ouvriers et capital qu’entre femmes et hommes. »

La contradiction qu’est l’exploitation dans le mode de production capitaliste a toujours pour fondement le rapport travail/surtravail même si elle peut se matérialiser dans la valeur et ainsi prendre la forme fétiche d’une « contradiction entre valeur d’usage et valeur d’échange » pour reprendre les termes d’ Endnotes. C’est parce que la capital a besoin d’augmenter la part de surtravail par rapport au travail nécessaire qui, lui, diminue tout en restant pourtant nécessaire que le prolétariat est la classe qui est de trop et qui par conséquent est en mesure d’abolir les classes en abolissant le capital. Ici, parler de la contradiction entre « ouvrier et capital » c’est parler de la contradiction comme totalité qui se scinde en elle-même dont l’un des pôle produit l’autre comme sa contradiction en lui-même et fait que l’autre pôle tire toute son existence et sa raison d’être à l’intérieur de cette contradiction; sans la contradiction entre « ouvrier et capital» il n’y a plus contradiction comme exploitation mais seulement une contradiction qui «donne naissance à de nombreux antagonismes, dans les sociétés capitalistes, au rang desquels l’antagonisme de classes. » Contrairement à ce qui est dit sur Théorie Communiste, Endnote ne cherche pas à savoir combien il a de contradictions puisque la contradiction se résume à plusieurs antagonismes qui submergent et noient la contradiction de classes elle-même : « la race, le genre, la sexualité, la nation, le métier ou la qualification, la foi religieuse, le statut migratoire, etc » Lire la suite…

A paraître : la revue SIC 2

04/11/2013 Aucun commentaire

A compter de ce second numéro, la revue SIC paraîtra uniquement en anglais

la traduction du “non éditorial” a été effectuée par nos soins

“Ce n’est pas un éditorial »

La crise est devenu un mot familier et l’attaque de la valeur de la force de travail une réalité quotidienne. Une telle attaque faisait déjà partie du code génétique du capitalisme durant la restructuration des années 70-80, mais la crise du capitalisme restructuré lui a donné un énorme coup de jeune. Des luttes des travailleurs salariés demandant anxieusement de le rester aux mobilisations des retraités défendant leur survie, de l’explosion de colère de la «classe dangereuse» dans les pays développés aux émeutes violentes des travailleurs de l’usine mondiale de l’Asie du Sud-Est et à toutes les formes de printemps arabes et leurs conséquences, les preuves tangibles de la conflictualité permanente de la réalité sociale oblige même les sopranos les plus impénitents de la fin de l’histoire à rafraîchir leur répertoire. Certes, tout ne baigne pas dans la perfection. Mais il semblerait qu’il y a aussi de bonnes nouvelles: personne n’a à s’inquiéter de savoir où ce monde va, c’est une rue à sens unique, il suffit de continuer à avancer. Quelques changements dans le personnel de gestion sont gracieusement proposés, les personnes récitant le mantra « pas d’alternative» peuvent toujours être renouvelés et portent même la saveur socialiste. Bien sûr, les vestiges d’un citoyennisme optimiste continuent de formuler des «propositions» – d’une envergure toujours moins grande, de plus en plus restreinte – mendiant l’amendement du capitalisme, mais personne ne semble prendre ces nobles âmes suffisamment au sérieux, car elles ne disposent d’aucun interlocuteur haut placé doté une oreille attentive. Pourtant, il y a des luttes, des crises, des émeutes, qui rappellent que la lutte des classes est toujours là et que le capital, aujourd’hui pas moins qu’hier, est une «contradiction en procès». Main dans la main avec elle, la théorie critique de sa disparition est produite : la production de l’histoire est également production de la théorie. Lire la suite…

la revue Endnotes n°3 est sortie

31/10/2013 un commentaire

 la revue de nos camarades anglophones est disponible en ligne : http://endnotes.org.uk/issues/3

GENDER, RACE, CLASS AND OTHER MISTORTUNES

September 2013 | 248 pages | £10.00 | ISSN: 1943-8281

(lire l’éditorial plus haut).