Huitième Festival international de théâtre anarchiste de Montréal,

30/04/2013 Aucun commentaire

Huitième Festival international de théâtre anarchiste de Montréal, les 21 & 22 mai 2013 avec la participation de 28 artistes en provenance de la Belgique, du Québec et de Montréal.

 Pour sa huitième édition, le Festival international de théâtre anarchiste de Montréal (FITAM), seul festival au monde consacré au théâtre anarchiste, présentera 25 artistes en provenance de la Belgique, du Québec et de Montréal pour deux soirées de représentations d’un théâtre engagé qui défend la liberté et la prise de parole, refuse la passivité et partage une certaine vision du monde. Mardi 21 et mercredi 22 mai à La Sala Rossa, 4848 boul. St-Laurent, 19h30 (en français et en anglais). Lire la suite…

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Fragment de la théorie communiste : SUR LA COMMUNISATION ET SES THEORICIENS

25/04/2013 4 commentaires

En attendant une nouvelle traduction de l’article Über die Kommunisierung und ihre Theoretiker  écrit par le groupe berlinois « Freundinnen und Freunden der klassenlosen Gesellschaft » et publier dans le numéro 3 de la revue Kosmoprolet en réponse à une critique émise par la revue Théorie Communiste sur les « des 28 thèses sur la société de classe ».

Nous ne manquerons pas de signaler la parution de la nouvelle version allemande quand elle viendra….

Les camarades berlinois reconnaissent qu’ils partagent avec les partisans de la communisation l’idée que le communisme n’est pas un but lointain mais le mouvement même qui détruit tous les rapports marchands en plus de l’Etat.

Mais les véritables désaccords de nos ami(e)s concernent le concept de production, la nature des luttes de classe actuelles et le rapport entre la théorie et les luttes.

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SUR LA COMMUNISATION ET SES THEORICIENS

Le terme communisation fut créé dans les années 1970, en France, afin d’exprimer une idée simple mais importante : la révolution prolétarienne n’est pas l’auto-affirmation du prolétariat, mais son auto-abolition. Cette idée n’est en rien une nouveauté puisqu’elle se trouve déjà dans un texte polémique de 1845[1]. Elle n’eut cependant jamais un rôle important dans le mouvement ouvrier, renvoyant au mieux à l’horizon d’un futur lointain. Plus précisément, c’est la conquête du pouvoir politique par le prolétariat qui s’y imposa. Dans la société socialiste à venir, qui devait être encore dominée par la production marchande et par la mesure stricte de la contribution individuelle à la richesse sociale, le prolétariat édifierait les bases du communisme, société sans classes, sans salariat, donc sans prolétariat. Le terme communisation exprime l’obsolescence de cette conception. Pour les partisans de la communisation, le communisme n’est pas un but lointain mais le mouvement même qui détruit tous les rapports marchands ainsi que l’Etat. Nous partageons cette conception, comme on peut le lire dans nos 28 thèses sur la société de classes mais, d’après un groupe théorique français, nous le faisons d’une façon mitigée et, en fin de compte encore liée à l’«affirmation du prolétariat »[2]. C’est cette critique que nous cherchons à étudier ci-dessous. Lire la suite…

La flexibilité, c’est partout : 70.000 enseignants danois lock-outés

24/04/2013 Aucun commentaire

By Helmut Arens and Christoph Dreier, 24 April 2013

In a historically unprecedented act, the Danish government has locked out 70,000 high school teachers for more than three weeks.

 Dans un acte sans précédent, le gouvernement danois a lockouté 70.000 enseignants du secondaire pendant plus de trois semaines. Le lock-out signifie que les enseignants ont été sans salaire pour cette période, et l’éducation et les soins de près de 800.000 élèves des écoles ont été gravement compromise.

Le but de l’association des employeurs est d’exercer une pression maximale sur les enseignants afin qu’ils acceptent une flexibilité accrue et une semaine de plus de travail.

Plus précisément, l’association des employeurs veut installer un système en vertu duquel les chefs d’établissements individuels ont les mains libres pour déterminer la relation entre l’enseignement et les heures de préparation et le temps total de travail, renversant ainsi le courant maximal de 25 heures d’enseignement par semaine.

La force motrice derrière les actions de l’Association des employeurs locale est le gouvernement danois, une coalition des sociaux-démocrates, sociaux-libéraux et le Parti populaire socialiste, et tolérée par l’«extrême gauche» Alliance rouge-verte

Selon les experts du marché du travail, le document prouve que le gouvernement a ouvert une nouvelle offensive contre les salaires et les heures de travail des travailleurs de la fonction publique. “Le document montre que le gouvernement poursuit l’objectif clair et sans ambiguïté de l’utilisation de la négociation du contrat comme un moyen d’accroître l’efficacité économique”

Le gouvernement a l’intention d’utiliser les enseignants pour donner l’exemple à l’ensemble de la fonction publique: celui qui refuse d’accepter les coupures et les mesures d’austérité seront en lock-out et retiré de la masse salariale.Le choix d’un domaine aussi sensible que le système d’éducation, où le lock-out touche pratiquement toutes les familles du pays, démontre la volonté du gouvernement. Infirmières, médecins, aides-soignants et les autres peuvent s’attendre au même traitement.

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A paraître dans le prochain numéro de la revue SIC : L’Humain d’abord ?

17/04/2013 Aucun commentaire

un extrait du texte L’Humain d’abord ? ” à lire dans le prochain n° de la revue SIC, 

« On dirait que l’ancienne profondeur s’est étalée, est devenue largeur: Le devenir illimité tient tout entier maintenant dans cette largeur retournée. Profond a cessé d’être un compliment […] Les événements sont comme les cristaux, ils ne deviennent et ne grandissent que par le bords, sur les bords […] Et s’il y a rien a voir derrière le rideau, c’est que tout le visible, ou plutôt toute la science possible est le long du rideau, qu’il suffit de suivre assez loin et assez étroitement, assez superficiellement, pour en inverser l’endroit […] »

Gilles Deleuze, Logique du sens

Introduction

 

Il faut apposer différentes prémisses à ce texte, dans lequel – comme on peut le déduire du titre – on va articuler une critique de l’humanisme. La première est qu’il n’a pas la prétention de dire grande chose de nouveaux ou d’”original”, parce que, en premier lieu, les fondements de cette critique ont déjà été posés depuis longtemps, et – à notre avis – elle est déjà (au moins en partie) partagée par ce milieu, qui est la rédaction de SIC ; donc il s’agit surtout – pour nous – d’insister et d’approfondir certains aspects. La deuxième prémisse est que de façon prévisible, dans la mesure où les hypothèses exprimées par la rédaction de SIC sur le présent et le futur de l’actuel cycle de luttes sont correctes, dans la mesure où la théorie de la communisation sera de plus en plus une “détermination objective” 1 incontournable de l’actuel cycle de luttes, la nécessité de se présenter avec clarté devant les cercles d’individus et groupes jusqu’ici restés en dehors du débat sur la communisation, mais qui vont manifester de l’intérêt à propos de “nos” formulation, sera de plus en plus urgent ; à notre avis, dans le développement de ces rapports, l’antihumanisme sera très souvent, de façon implicite ou explicite, le “nœud” à partir duquel les accords et les discordes, les rapprochements et les séparations vont se produire; pour cette raison, nous avons considéré qu’un texte sur l’humanisme pouvait se révéler utile. Dès la citation en exergue, le style du texte – et celle-ci est la dernière prémisse – pourrait paraître plutôt “philosophique” ; en réalité, plutôt que de faire de la philosophie, il s’agit de sonder les manières dont nous lisons la réalité, voire la réalité actuelle : ce qui est en jeu, donc, c’est toujours la compréhension de la phase où nous sommes. En outre il faut tenir compte que le concret, quoiqu’il soit à tout instant une prémisse du processus de pensée, il ne se donne jamais à lui de façon immédiate : il peut paraître juste à la fin d’un processus spécifique, comme “produit”. Nous ne pouvons pas garantir si ce qui va suivre sera une simple spéculation “philosophique” ou un moment réel (bien que limité) de théorie du prolétariat – elle aussi conçue comme processus. Mais quiconque écrit sur la révolution ou le communisme, même en termes plus probablement “concrets”, ne peut avancer, sur ce point, aucune garantie. Lire la suite…

Recul de l’état égyptien à procéder à la conscription des conducteurs de trains en grève

12/04/2013 Aucun commentaire

State backs down on forcing striking train drivers into army

Thu, 04/11/2013 – 20:43

Jano Charbel

Les Autorités de l’Etat ont arrêté les tentatives de procéder à la conscription des conducteurs de trains en grève dans le service des Forces armées, mercredi, une campagne qu’ils avaient commencé la veille. L’état de «mobilisation publique” ordonnance a été annulée suite aux protestations de solidarité et une foule de plaintes en justice intentées par les avocats du travail.

La tentative de recruter 97 conducteurs de trains en grève dans le service militaire est venu après que les précédents efforts de briser de grève avait échoué.

Photo: des syndicalistes et des militants  au Caire en solidarité avec les travailleurs du rail, 10 avril (via revsoc.me)

Lors d’une conférence  jeudi ( 11 avril ) au Centre égyptien pour les droits économiques et sociaux, les avocats du travail ont fait remarquer que, conformément à la loi, les actes de mobilisation du public ne peuvent être délivrés par le bureau du président qu’en temps de guerre ou de catastrophe naturelle.

“Il n’y avait aucune annonce d’une catastrophe ou d’état de guerre”, a plaidé l’avocat du travail Mohamed Adel. “En outre, ce n’était pas le président qui a émis cet ordre de mobilisation du public. Par conséquent, cette demande est nulle et non avenue. “

L’ordre de mobilisation du public a été publié mardi par le ministre des Transports Hatem Abdel Latif par l’intermédiaire de l’Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques (CAPMAS), et a été appliqué par le Ministère de la Défense .

Par force les grévistes enrôlement dans le service du ministère de la Défense, en vertu du présent décret leur arrêt de travail continu aurait été considéré comme un acte de sédition – punissable par un tribunal militaire.

Les conducteurs de train ont lancé la plus grande grève nationale de chemin de fer depuis 1986, le dimanche de la demande pour l’augmentation des salaires, plus de temps libre et d’autres avantages. Lundi soir la grève avait largement fait long feu, et les quelques manifestants qui sont restés ont été convoqués dans caserne de l’armée dans le quartier du Caire Sharabiya mardi.

«le ciblage des grévistes par l’administration Morsy  s’est avéré être bien pire et plus oppressant que les actions du régime de Moubarak“, a déclaré Ashraf Momtaz conducteur de train. Lire la suite…

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La plus grande grève depuis 30 ans des Chemins de fer égyptiens

09/04/2013 Aucun commentaire

Commentaire en provenance d’Egypte

en ce moment ( mardi 9 avril 2013 ) l’armée essaie de forcer les conducteurs à retourner au travail, essentiellement en appelant les conducteurs à faire leur service militaire et les enrôler comme conducteurs de trains (la plupart des hommes entre 18-42 en Egypte font légalement partie de la force de réserve). les chauffeurs en grève ont fait une déclaration selon laquelle ils ne se conformera pas et ne retourneront pas au travail.

Dernière info en provenance d’Egypte

Ce matin, l’armée a essayé de faire pression sur les travailleurs en grève pour retourner au travail en mettant l’armée en état de mobilisation et donc les travailleurs devraient soit retourner au travail ou faire face à un procès militaire.

Après cet échec et que les travailleurs aient refusé de retourner au travail, l’armée leur a demandé d’envoyer des représentants pour les négociations. Les travailleurs ont envoyé 90 d’entre eux pour négocier, l’armée a arrêté les représentants, et nous nous attendons à ce qu’il ait des poursuites militaires contre eux tout moment.
La grève se poursuit, mais il est soumis à une forte pression.

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La plus grande grève depuis 30 ans des Chemins de fer égyptiens

Egypt’s railways see biggest strike in almost 30 years

Egypt Independent

Auteur : Jano Charbel, journaliste au Caire qui se définit comme anarcho-syndicaliste

Une grève nationale des conducteurs de train continue dans sa deuxième journée, lundi, pour protester contre la “négligence du gouvernement à leurs demandes pour des salaires plus élevés.”

Une source officielle, le National Railway Authority a estimé ses pertes à environ LE4 millions en raison de l’annulation de près de 1.100 voyages en train, et en offrant le remboursement des billets aux passagers.

Depuis le début de la grève, les passagers font la file aux guichets de billets pour récupérer leur argent, tandis que les forces de police de transport se sont propagées autour des stations pour sécuriser les installations et le calme des foules en colère.

La grève a été initialement prévue pour le 1er Avril, mais a été mise en attente pour des négociations entre une délégation des conducteurs de train avec le Ministère des Transports, Ministère du Travail, le National Railway Authority et le Comité des transports de la Choura. Les réunions ont été rompues le samedi soir, ce qui conduit à l’insatisfaction généralisée parmi des milliers de travailleurs de chemin de fer, et le dimanche matin, des milliers de conducteurs de train lancé l’arrêt de travail plus importante du genre depuis la grève des cheminots historique de 1986.

Les conducteurs de train ont déclaré qu’ils ne seraient pas interrompre leur grève jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. Lire la suite…

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un nouveau blog sur la communisation en langue allemande

09/04/2013 Aucun commentaire

 

Kommunisierung.net

Die neuesten Artikel

·        Was ist die Kommunisierung?

8. April, von Webmaster

Léon de Mattis ist einer der Autoren der relativ jungen Zeitschrift Sic, eine Zeitschrift zum Thema der Kommunisierung, erhältlich auf französisch oder englisch. Er ist ebenfalls der Autor zweier Bücher, Mort à la démocratie (Tod der Demokratie, l’Altiplano, 2007) und Crises (Krisen, Entremonde, 2012).
Der folgende Text ist der erste Text der ersten Nummer von Sic. Im Gegensatz zu vielen anderen Texten zur Thematik liest er sich relativ leicht und ist eine gute Einführung für all jene, die noch (…)

·        „Wir sprechen von Kommunisierung im Präsens“

8. April, von Webmaster

Dieser „kurze“ Text, der geschrieben wurde, um „Théorie Communiste“ in einem englischsprachigen Buch zu präsentieren, fasst auf eine sehr klare Art und Weise die Positionen dieser manchmal schwer zugänglichen Zeitschrift zusammen. Es fehlen die jüngsten Entwicklungen bezüglich der Gender-Unterscheidung, die für die noch nicht erschienene Nr. 24 der Zeitschrift von TC angekündigt sind.
Im Laufe des revolutionären Kampfes sind die Aufhebung des Staates, des Tausches, der Arbeitsteilung, jeglicher Form (…)

·        Ohne dich dreht sich kein Rädchen…

4. April, von Webmaster

„In der gegenwärtigen Situation werden die Leute erst auf die Strasse gehen, wenn sie Angst haben werden. Und sie werden von einem Moment auf den anderen auf die Strasse gehen, alle zusammen…Zu diesem Zeitpunkt wird man die kommunistische Partei gegen sie aufstellen, damit sie sie stoppt.“
Diese erstaunlich exakte Prognose kommt von einem alten Trotzkisten während einer Diskussion in einem Café 2007. In diesem Text möchten wir uns bemühen, zu verstehen was die offene Positionierung der (…)

·        Die Ära der Aufstände hat begonnen…

4. April, von Webmaster

„Nichts explodiert wie eine Ölraffinerie und Aufständische tendieren dazu, Dinge anzuzünden…“ (Aussage eines Finanzanalysten auf Al-Jazeera)
Die Übergangsphase der Krise: Von der Restrukturierung zur Rebellion Der Wind der Revolte, der über verschiedene Regionen Afrikas und des Mittleren Ostens fegt, wird von Tag zu Tag spürbarer. Ein Land nach dem anderen macht Schlagzeilen in der internationalen Presse; die Thematik ist stets die selbe: Konflikte zwischen Protestierenden und der Polizei oder (…)

Le travail politique avec les femmes et en tant que femmes dans les conditions présentes : interview avec Silvia Federici

07/04/2013 Aucun commentaire

traduction empruntée  au blog In Limine ( critique de la valeur et communisation )

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Interview en anglais arrangé par mes soins à partir d’une traduction automatique d’après l’article du site Libcom :

http://libcom.org/library/political-work-women-women-present-conditions-interview-silvia-federici

Voir le Fichier : Political_work_with_women_and_as_women.pdf

Une entrevue avec la féministe marxiste italienne, Silvia Federici qui s’articule autour des mesures d’austérité dans les universités, la réponse des étudiants en Californie et la place et l’expérience des femmes au sein de ces mouvements.

Maya Gonzalez et Caitlin Manning(1) : Vous avez écrit à propos des luttes dans l’université dans le contexte de la restructuration néo-libérale. Ces luttes ont répondu aux tentatives d’enfermer les biens communs de la connaissance. Voyez-vous les luttes de ces dernières années dans l’université comme une continuation de la lutte contre l’enfermement de la connaissance ? Ou comme quelque chose de nouveau ? La crise économique a-t-elle modifié de façon fondamentale le cadre des luttes dans l’université ?

Silvia Federici : Je vois la mobilisation des étudiants qui a été organisé sur les campus nord-américains, en particulier en Californie, comme partie intégrante d’un long cycle de luttes contre la restructuration néo-libérale de l’économie mondiale et le démantèlement de l’éducation publique qui a débuté en milieu des années 1980 en Afrique et en Amérique latine, et s’étend maintenant à l’Europe, comme la révolte étudiante récente l’a démontré à Londres. L’enjeu, dans chaque cas, s’est révélé être plus que la résistance à “l’enfermement de la connaissance.” Les luttes des étudiants africains dans les années 1980 et 1990 ont été particulièrement intenses, car les élèves se sont rendu compte que les coupes budgétaires de l’université demandées par la Banque Mondiale ont marqué la fin du «contrat social» qui a façonné leur relation avec l’État dans la période de la post-indépendance, qui ont fait de l’éducation la clé de la promotion sociale et de la citoyenneté participative. Ils ont également réalisé, surtout en entendant des banquiers mondiaux affirmer que «l’Afrique n’a pas de besoin pour les universités», que derrière les coupes budgétaires, une nouvelle division internationale du travail a été reformulé qui re-colonise les économies africaines et dévalorise le travail des travailleurs africains. Lire la suite…

Trouvé sur la toile : « L’humanité qui convient »

02/04/2013 13 commentaires

un tract diffusé sur Lille suite au commentaire du ministre Sapin après l’immolation d’un chômeur en février dernier.

voici le commentaire d’un camarade :

“C’est ainsi, silencieusement, que la société transpire le fascisme.”

La question n’est pas “le fascisme”, qui est une idéologie mais plutôt “l’exploitation” qui est le moteur de l’affaire sociale en cours.
C’est ainsi que la société exsude l’exploitation.

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 « L’humanité qui convient »

« Les règles ont été appliquées avec l’humanité qui convient, avec les explications nécessaires mais il y a parfois des moments où on est dans une telle situation, qu’on ne comprend plus les explications. »

M. Sapin, ministre du Travail à propos de l’immolation de Djamal Chaab devant un Pôle emploi de Nantes le 13 février 2013.

Alors que la mort par immolation devant les locaux d’une administration ou sous les coups de la police devient coutumière, les discours créent un consensus qui en cache la signification possible par des phrases convenues. La bienveillance humanitaire des hommages ou les déclarations des agent-e-s de l’institution use immédiatement le sens du geste de Djamal Chaab (dont on tait systématiquement le nom, qui signifie « peuple »).

L’humanisme des représentant-e-s de l’État comme celui de leurs cogestionnaires « sociaux », (ici les représentant-e-s traditionnels des allocataires de prestations sociales) « explique » ainsi la vie d’un « individu » en l’excluant d’une situation. Cette situation est politique. Pourtant aucune signification politique ne résonne. L’invocation abstraite de la misère comme le calcul cynique des responsabilités créent ce silence. On dit qu’il était fou et pauvre, on va jusqu’à recalculer ses droits pour lui donner tort. Lire la suite…

image glanée sur la toile

02/04/2013 Aucun commentaire

A inscrire sur son agenda : SIC MEETING 2013

27/03/2013 Aucun commentaire

(Version en anglais, italien, espagnol, tchèque et allemand plus bas)

Une rencontre internationale en lien avec la revue SIC se tiendra près de Montpellier.

Elle aura lieu du 7 au 15 juillet 2013

Les langues de travail seront l’anglais et le français.

Plus de précisions dans les semaines à venir

Pour infos futures, questions diverses, etc:

pepe@communisation.net

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Présentation du n° 24 de la revue Théorie Communiste à Paris

23/03/2013 Aucun commentaire

Des membres de la revue Théorie Communiste présenteront le N° 24  qui vient de sortir

Le samedi 6 avril à 18h00

au Rémouleur 

106, rue Victor Hugo

Bagnolet (M° Robespierre ou M° Gallieni) 

La présentation se fera autour du texte “Tel quel” et de la notion de conjoncture. Le texte est accessible sur ce site. (http://dndf.org/?p=11981)

Extrait:

“Une conjoncture est ce moment historique où la contradiction entre les classes, celle entre les hommes et les femmes sont prises comme objets de transformation dans la multiplicité des contradictions. Les contradictions se recomposent, s’unissent en une unité de rupture, la pratique révolutionnaire, les mesures communisatrices, bouleversent la hiérarchie des instances du mode de production. Il y a de l’imprévisible et de l’évènement. C’est ce concept de conjoncture, devenu nécessaire à la théorie des contradictions de classes et de genres comme théorie de la révolution et du communisme, que ce texte tente d’approcher.”

“Ultragauche et négationnisme”

22/03/2013 Aucun commentaire

Suite aux commentaires qui suivent la publication du dernier texte de Dauvé et Nésic ci dessous, nous ressortons cet extrait, plus concis que l’extrait de TC 13 publié précédement .

Cet extrait vient d’ “Histoire critique de l’Ultra-Gauche” publié en 2009 par les éditons SENONEVERO

Le négationnisme poursuit le camouflage systématique du génocide opéré par les nazis au moment même où ils le commettaient. A Sobibor, camp de pure mise à mort à la chaîne, ils avaient d’abord mis les cadavres dans des fosses, mais les rouvrirent pour brûler les preuves du crime, on voit que la négation du génocide et particulièrement la négation des chambres à gaz, ne fût pas une invention après coup et tardive mais était telle quelle dès l’origine. Les chambres à gaz ont existé, l’extermination des juifs fut une nécessité fonctionnelle pour l’Allemagne nazie dans sa guerre à l’Est, décision étendue alors à toutes les zones occupées. Que le capital dans l’achèvement de son passage en domination réelle, durant la deuxième guerre mondiale, dans son aire centre et est européenne ait produit l’élimination des juifs n’a rien d’inexplicable pour toute analyse critique du mode de production capitaliste : achèvement de la formation des Etats nations ; élimination des allégeances intermédiaires à des communautés particulières face à la communauté abstraite du citoyen ; universalisation de l’individu de la société civile dans son rapport à l’Etat ; élimination d’un prolétariat rétif et organisé en partie sur cette particularisation communautaire ; concurrence à l’intérieur de la petite bourgeoisie, élimination de la particularisation de la circulation du capital argent, etc. Tout cela s’organisant en un racisme d’Etat. Lire la suite…

le dernier texte de TropLoin : Et maintenant ?

20/03/2013 7 commentaires

Et maintenant ?

troploin est à un tournant. Tout en continuant à réfléchir ensemble, Karl Nesic et Gilles Dauvé exposent ici l’un et l’autre comment ils apprécient la situation.

Deux ou trois raisons de ne pas désespérer

Karl Nesic

A quelqu’un qui me demandait récemment ce que je faisais, à quel projet révolutionnaire je m’occupais, j’ai répondu par mon insatisfaction d’avoir raison dans la « défaite », mon insatisfaction d’analyser les raisons de notre incapacité à transformer le monde, donc de comprendre et d’expliquer en quoi le rapport de force est et sera pour longtemps encore en faveur du capitalisme. (Ce constat m’oppose d’emblée à la quasi-totalité du mouvement dit communisateur. J’en reparlerai plus bas.)

Ce sentiment s’inscrit dans un double échec.

Au plan externe, s’il est exact que parfois les publications de troploin ont suscité de la sympathie, et même quelques « accords » théoriques, il est évident que ces convergences n’ont pas été jusqu’à la mise en commun de nos réflexions, ni le désir de faire ensemble un bout de chemin. Chacun a préféré continuer son propre jardin, son propre isolement.

Au plan interne, il s’est produit une rupture dans notre capacité (ou volonté) d’articuler de façon dialectique la critique de la vie quotidienne, et la critique de sujets plus fondamentaux comme la composition de classe, la crise, la communisation, etc., pour ne plus finir par s’occuper que de la seconde forme de la critique. Sans se payer de grands mots ni nous couvrir le visage de cendres, il semble évident que cette évolution reflète la prégnance et la force de la puissance même négative du capitalisme jusque dans nos têtes. Nous n’échappons pas à la réalité du monde qui nous entoure, et la radicalité, la globalité de la critique communiste ne peuvent que s’en ressentir. Bref, en voulant privilégier les « questions de fond », on tend à se condamner de fait à ne plus vouloir comprendre le monde dans lequel nous sommes, donc à ne plus comprendre ce que nous y faisons ou pourrions y faire. En dernière analyse, c’est accepter d’être étranger à sa propre histoire et donc à son possible devenir. Lire la suite…

Correspondance du Caire

16/03/2013 Aucun commentaire

une correspondance en date du 11 mars dernier

Sur une autre liste que quelqu’un a envoyé un message très optimiste – je pense par des anarchistes – concernant la situation d’autogestion à Port-Saïd [message au bas de ce mail]. Ce à quoi quelqu’un répond :

« Quand j’ai dis aux gens d’ici que Port Saïd pouvait être comparé à la Commune de Paris ils ont généralement éclaté de rire ».

Oui – les forces de police se sont retirées de Port-Saïd devant le verdict du tribunal, le samedi, et oui, l’armée a pris le relais à Port-Saïd avec les citoyens.

Oui – “Beaucoup de magasins à Port Saïd restent fermés en tant que pression des résidents pour une campagne de désobéissance civile, en cours depuis au moins deux semaines pour protester contre la marginalisation de la ville par le gouvernement central et pour réclamer justice pour les plus de 40 manifestants tués dans des affrontements avec la police depuis le 26 janvier. “

http://www.egyptindependent.com/news/after-verdict-tense-calm-port-said

La situation semble beaucoup plus confuse et ambivalente – en parlant à beaucoup de gens, j’ai su qu’ils arrêtaient de faire des prédictions …

Fondamentalement, les postes de police un peu partout dans l’Égypte et au Caire ont aussi fait grève pendant la semaine dernière.

Cette semaine la police s’est également retiré de la garde des sièges des Frères Musulmans au Caire en disant que cela ne faisait pas partie de leur rôle d’assurer la sécurité d’une « organisation de prédications » (le parti Justice et Liberté de Morsy est l’aile politique des Frères Musulmans) et certains fonctionnaires de police ont ouvertement critiqué le ministère de l’Intérieur dans la presse.

http://www.egyptindependent.com/news/police-giza-cairo-end-strikes Lire la suite…

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Election du pape

14/03/2013 3 commentaires

« Assurément, me dit le Saint-Père, il faut que le sang coule pour que les orgies soient bonnes. » (Sade)

 

Quelle était la position du cardinal Bergoglio durant la dictature argentine ?

Des médias internationaux ont fait état de soupçons quant à l’attitude du cardinal Jorge Mario Bergoglio, devenu le pape François, durant les années de la dictature en Argentine (1976-1983).

Le journal britannique The Guardian rapporte qu’un livre, Le silence, écrit en 2005 par le journaliste argentin Horacio Verbitsky, a mis en lumière un rôle qui pourrait être qualifié de trouble joué par le cardinal Bergoglio dans l’emprisonnement de deux prêtres qui œuvraient auprès des démunis dans les bidonvilles.

Le cardinal Bergoglio n’aurait pas protégé les deux hommes après qu’ils eurent refusé d’arrêter de travailler dans les bidonvilles.

L’auteur du livre s’est basé sur le témoignage de l’un des prêtres, Orlando Yoro, qui est décédé en 2000.

Par ailleurs, le livre avance que les autorités cléricales de Buenos Aires ont aidé la dictature à dissimuler les prisonniers politiques aux enquêteurs des droits de l’homme.

Le cardinal Bergoglio a démenti ces accusations et a affirmé qu’il avait aidé plusieurs opposants durant la dictature des militaires.

Les évêques argentins ont toutefois présenté leurs excuses l’année dernière pour avoir échoué à protéger la population contre la dictature.

Dans un jugement du 7 décembre dernier contre trois militaires, le tribunal de La Rioja, dans le nord-ouest de l’Argentine, a souligné « l’indifférence » et aussi « la complicité » de l’Église avec l’appareil répressif des généraux argentins.

Le tribunal a affirmé également que la hiérarchie catholique argentine faisait la sourde oreille aux rapports faisant état de persécution des membres du Mouvement des prêtres pour le tiers-monde, une des bêtes noires du régime.

Par ailleurs, le quotidien français La Croix a rapporté sur son site Internet qu’une juge française souhaiterait entendre le cardinal Bergoglio au sujet de l’assassinat du prêtre français Gabriel Longueville, survenu au début de la dictature.

La juge voudrait savoir s’il existe à l’archevêché de Buenos Aires ou au Vatican des archives sur le dossier.

 (Radio-Canada.ca, 13 mars 2013)

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À la limite: Auto-organisation en Grèce

07/03/2013 2 commentaires

À la limite: AUTO-ORGANISATION EN GRÈCE

Par Anna O’Lory, 27 Février 2013

http://www.metamute.org/editorial/articles/limit-self-organisation-greece 

Anna O’Lory est membre de Blaumachen, http://www.blaumachen.gr , qui produit un journal du même nom et qui contribue à la revue SIC – Journal International pour la  Communisation – http://sic.communisation.net/en/start

 « Et je lui répond / Daisy le moment est / extrêmement lourd de conséquences / nous travaillions et nous nous débrouillions / avec des nouveaux billets de banque / et alors nous réalisions que / c’est nous qui fabriquons / les nouveaux billets de banque / alors nous les mangeons / alors nous les chions / et alors nous disons que / nous avons des tonnes de fric… », graffiti, Exarchia, Athènes, Paroles tirés de « Lego » de Lena Platonos, années 80

 

image: «L’économie est blessé, j’espère qu’il meurt», Graffiti, Athènes, c.2012

En Grèce, une résurgence d’auto-organisation dans des conditions de crise se dessine sur un répertoire d’alternatives existantes. Anna O’Lory – membre du groupe et journal Blaumachen  – décrit les caractéristiques centrales de ces initiatives et expose leurs limites intégrantes.

Le récent film d’Anja Kirschner et de David Panos, Substance ultime, influencé par l’oeuvre d’Alfred Sohn-Rethel, fait le lien entre l’argent en tant qu’équivalent universel et les différentes formes de pensées et d’organisation sociales : la quantification de l’activité par le biais d’un équivalent abstrait correspond à l’abstraction dans la pensée et la quantification scientifique. Pour nous, la conséquence importante de cela est que non seulement l’exploitation, mais l’imposition de la comptabilité sur la vie sociale est elle-même dénaturée. L’argent n’est pas critiqué parce qu’il ne correspond pas à la valeur d’une manière assez précise. Il est critiqué précisément pour être ce qu’il est : un équivalent universel qui médiatise les échanges et, en même temps, une forme de valeur. Lire la suite…

Des nouvelles d’Egypte

05/03/2013 4 commentaires

En provenance du site Global Uprising, en anglais seulement!

“Chers Amis et Partisans :
Nous venons d’achever  un nouveau documentaire sur la situation au Caire.
Deux ans après que la révolution en Égypte a commencé, l’agitation continue à travers le pays à mesure que la situation politique et économique empire. Face au gouvernement actuel qui consolide son pouvoir, les revendications de la révolution semblent s’éloigner plus  que jamais.  La révolution a cependant ouvert de nouveaux espaces pour l’action politique, stimulant le débat public sur des questions qui sont en partie non reconnues et non résolues depuis trop longtemps.
Ce court documentaire couvre les motivations des révolutionnaires pour continuer à prendre les rues, les obstacles auxquels ils font face et la tactique qu’ils utilisent. Il éclaire les problèmes économiques et les politiques actuelles que les Égyptiens affrontent, la croissance du mouvement syndical indépendant, les tactiques des Black Blocks et les réponses aux violence contre les femmes.”

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“La distinction de classe est indissociable de la distinction de genre”

03/03/2013 Aucun commentaire

La revue produite par Incendo « GENRES & CLASSES, l’insurrection généralisée qui détruira les hommes et les femmes » a été reçue avec un succès qui montre à quel point le débat est actuellement central, dans et hors du milieu dans lequel elle a été produite.

La réponse critique de la revue “Théorie Communiste”  a reçu elle aussi un accueil public qui enrichit le débat.
Pour la seule fréquentation de dndf, les chiffres parlent :
– 1070 visites sur l’article qui présente la revue d’Incendo
– 915 visites sur la critique par TC.

Un camarade (extérieur à la revue TC)  a pris l’initiative de produire une brochure papier de cette critique de Théorie Communiste. Elle circule actuellement, distribuée gratuitement.
Si vous êtes intéressés à la faire circuler autour de vous, vous pouvez nous en commander…

“Qu’est-ce que c’est…..l’argent?”‘

03/03/2013 un commentaire

Le collectif “tantqu’il” vient de produitre un quatre pages intitulé “Qu’est ce que c’est …l’argent?”.

En attendant la parution sur leur site, voici un PDF qui le présente.

Tanquil1                                                   Tanquil2

Egypte : mouvement de désobéissance civile

25/02/2013 3 commentaires

La désobéissance civile est lancée dans les villes du Delta du Nil de Mansoura et de Mahalla

Les dirigeants de l’opposition publient des tracts et des déclarations sur Facebook pour défendre leurs méthodes, disant que désobéissance civile est un moyen légitime d’exprimer des exigences ; des villes industrielles rejoigne le mouvement dimanche par des blocages des routes

Ahram Online, dimanche 24 février 2013

Les manifestants entament le mouvement de désobéissance civile dans la ville du delta du Nil de Mansoura, ce dimanche, en bloquant les entrées principales de la ville et le bâtiment central du gouvernorat.

Cela fait suite aux affrontements de la nuit dernière, de samedi à dimanche, dans le gouvernorat de Daqahliya, entre les manifestants et la police après que des manifestants aient bloqué les routes principales de la ville et aient construit un mur de briques pour arrêter la circulation dans et hors de Mansoura. Lire la suite…

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Présentation de TC 24 à Marseille

23/02/2013 Aucun commentaire

Le groupe “Tantquil” fera une présentation de leur collectif et le groupe Théorie Communiste présentera le N° 24 de sa revue qui vient de sortir.

Samedi 2 Mars à 17h30

à La Caserne, en face de la caserne du muy, au 1 rue massena

Un repas sera partagé à la suite de la discussion

Ceux qui veulent participer au repas doivent se signaler à : pepe@communisation.net

Bon appétit!

18/02/2013 2 commentaires
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Conseils de l’OCDE : conditionner chacun/e aux variations de plus en plus rapides des modalités « flottantes » de l’exploitation.

18/02/2013 un commentaire

« L’OCDE a salué vendredi ( 15 février) une nette accélération des réformes structurelles, qu’elle prône de longue date, notamment dans les pays les plus fragiles de la zone euro, mais a appelé à “aller plus loin” pour favoriser l’emploi. »

« aller plus loin », c’est la suppression des allocs chômage, abolir l’extension légale des conventions collectives, flexibiliser les salaires et de les lier aux conditions économiques du moment en Espagne et pour l’Italie rendre plus souples embauche et licenciement, augmentations des impôts indirects, augmenter les frais de scolarité.

les phrases en gras sont de notre fait

 

Espagne : L’OCDE demande de ne payer d’allocations qu’aux personnes qui recherchent un emploi et conseille également d’ajuster les salaires selon les variations économiques et les entreprises.

15.02.2013 | 14:15

EP/Moscú

L’OCDE recommande à l’Espagne d’exercer une surveillance plus serrée des bénéficiaires d’une allocation de chômage dans leur recherche d’un poste de travail et de lier leur paiement aux résultats.

Selon ce que relève l’organisation présidée dans son édition 2013 dans son rapport annuel “Pari pour la Croissance” par Ángel Gurría,.il est nécessaire que l’Espagne améliore les politiques actives du marché du travail, car la faible efficacité des services publics de l’emploi…

 A cette fin, il est recommandé  d’introduire “de de larges évaluations et des processus de contrôle des services de l’emploi et les programmes de l’emploi au niveau régional“, ainsi que d’éliminer les incitations à l’embauche et d’élargir les mesures de formations pour les demandeurs d’emploi.

 Dans cette ligne, est proposé que les salaires soient plus sensibles aux conditions économiques générales comme à celle de  l’entreprise. Pour cela elle propose d’abolir l’extension légale des conventions collectives, qui dans son opinion, constitue une limite de la capacité de réponse des salaires aux conditions économiques. Lire la suite…

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Les outils de « négociation » sont désormais la matraque et le flashbal

16/02/2013 6 commentaires

extrait emprunté à un article du blog “in limine”

Voir le Fichier : Face_a_la_police.pdf

http://riff-raff.se/texts/fr/sic1-le-moment-actuel >

La revendication salariale, qui est donc une revendication dont actuellement la forme épouse le contour de la contrainte à la précarisation du travail (maintien des emplois qui est le maintien de la condition pour le prolétariat de sa propre survie : maintien du rapport salarial), devient une limite à l’action de la classe, matérialisée par le front de la police face à elle, dans la mesure où cette précarisation est l’expression cruelle mais structurellement indispensable de l’inessentialisation du travail dans le cycle productif et du lien négatif que ce dernier a avec le capital financier (nécessité de productivité croissante et en même temps, évanescence, non de la valeur, mais du caractère primordial, pour la création de richesse capitaliste – l’argent -, de la production). La précarité, le chômage, la crainte des licenciements, sont des limites à l’action du prolétariat ouvrier au travers de ses réactions revendicatives parce qu’ils sont les conditions, dans ce moment du cycle d’auto-accumulation, du maintien du lien du capital au procès de production et, simultanément, la négation de ce lien (qui se figure sous les traits médiatiques de la finance en tant qu’autonomisation, illusoire, du capital).

 

« L’autonomisation du capital, c’est-à-dire plus précisément l’autonomisation de sa forme capital-porteur d’intérêts est une tendance réelle, mais impossible. Lorsque l’on aborde cette impossibilité, il est insuffisant de l’énoncer en ressortant simplement le livre I du Capital ; en effet la tendance à l’autonomisation et son impossibilité ne sont pas opposées comme une digue est opposée à la marée. C’est dans ce qui définit fondamentalement le rapport du capital comme exploitation du travail que réside à la fois la tendance et son impossibilité. Ce qui constitue la complexité de ce procès d’autonomisation du capital, c’est qu’il est nécessairement lié au procès de production, et le reste. L’autonomisation du capital nie le procès de production, mais elle a absolument besoin de demeurer dans ce rapport de négation, en même temps que le procès de production a absolument besoin de produire cette négation »

….par la précarité, et son corollaire, la disciplinarisation du travail ; la police étant là en tant qu’outil étatique de coercition au service du capital afin de faire appliquer cette nouvelle discipline comportant une nouvelle forme de soumission, l’acceptation de la précarité et de l’insécurité de l’emploi liée à la restructuration mondialisée du capital et au caractère inessentiel du travail dans ce moment d’autonomisation du capital. La police nous rappelle désormais que nous ne sommes plus rien face au capital qui s’autonomise, le « monde de la finance », mis en danger du rapport salarial, tout en nous réintroduisant dans le rapport d’exploitation, dans le rapport de domination de classes, au travers de cet inessentialisation de ce qui constitue nos êtres prolétarien(ne)s ; le capital a toujours besoin de nous, mais plus soumis qu’auparavant, toujours indispensable mais aussi toujours de trop, en n’ayant plus la possibilité d’affirmer aucune identité face à lui nous donnant comme avant le moyen de négocier une place honorable dans le « système ». Les outils de « négociation » sont désormais la matraque et le flashbal

1 Roland Simon, Théorie du communisme, Fondements critiques d’une théorie de la révolution, éd. Senonevero, 2001, p. 318

On a reçu ça : “Taupe, y es tu ?”

11/02/2013 8 commentaires

“nous publions avec l’accord de son auteur cet excellent texte, écrit pour une réunion qui s’est récemment tenue à Paris. Nous tenons à attirer l’attention sur un texte qui prouve qu’on peut écrire de façon claire et très abordable sans céder un pouce à la vulgarisation théorique…” dndf

 

TAUPE, Y ES TU ?

Le capital restructuré,
la lutte des classes et la perspective révolutionnaire

Les « révolutionnaires » et ceux qui cherchent à donner une formulation politique à leur révolte veulent généralement être les témoins du futur, et inscrire leur discours et leur activité dans le sens général d’antagonismes porteurs d’insurrections à venir. C’est somme toute normal : toute lecture du monde part forcément d’une position en son sein, et vouloir conformer le devenir de l’humanité à ses désirs est le point de départ de toute volonté révolutionnaire. Le texte qui suit cherche à faire un pas de côté. Il tente d’évoquer l’époque actuelle en questionnant l’articulation entre la critique du capital comme rapport social d’une part et la lecture de la lutte des classes de l’autre – mais sans chercher à tracer d’échéance révolutionnaire (ni forcément entrer dans de grandes polémiques théoriciennes). Il s’agit essentiellement de réaffirmer cette évidence : ce qui se dégagera de la guerre sociale présente et à venir ne sera jamais que le produit de l’interaction (et du choc éventuel) entre le mouvement général de la domination capitaliste et l’activité de ceux qui en son sein seront amenés à se bouger les fesses. De cette dynamique, personne n’a la clé – pas plus les capitalistes que leurs auto-proclamés ennemis. Lire la suite…

De l’anarchisme à la communisation

10/02/2013 Aucun commentaire

Article traduit du blog de nos camarades italiens « Il Lato cattivo « 

Ce texte -écrit au cours de l’été 2010 a circulé les mois suivants à quelques exemplaires- témoigne d’une rupture d’avec le courant insurrectionnaliste « anarchiste ». Loin d’être exempte de défauts, cette lettre vise à poser des questions fondamentales à un milieu de militants, sans prétendre être en mesure de les formuler avec clarté. Entre autres,  les prévisions  sur le cours du capitalisme et sur le destin du démocratisme radical se sont révélées erronées,  comme l’approfondissement de la crise et la diffusion globale du mouvement des « indignés » peuvent l’attester. D’autres points -l’importance donnée à la rupture des années 70, la critique de l’activité militante, etc. – restent à clarifier. Quoiqu’il en soit, cette lettre abordait, de la part de son auteur, un début de compréhension  du processus révolutionnaire comme communisation : en ce sens, elle a eu son utilité. (Janvier 2010)  Lire la suite…

France : un avertissement aux ouvriers en colère

08/02/2013 3 commentaires

Manuel Valls lance un avertissement aux ouvriers en colère

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, qui s’est inquiété mardi des risques “d’implosion sociale” en France en raison de la crise économique, a lancé jeudi un avertissement aux ouvriers en colère, estimant qu’il n’y a “pas de place pour la violence”.

L’annonce par Goodyear Dunlop France de son intention de fermer son usine de pneumatiques d’Amiens-Nord (Somme), les licenciements prévus à PSA et la confusion quant à l’avenir de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) ont ravivé des tensions en France, théâtre d’annonces à répétition de plans sociaux depuis plusieurs mois.

“Il y a de la désespérance chez les ouvriers, chez les ouvrières, il y a de la colère. (…) J’en appelle évidemment à la retenue, au dialogue social, à la recherche de solutions”, a dit jeudi le ministre de l’Intérieur sur Europe 1.

“Il n’y a pas de place pour la violence, et je lance évidemment un avertissement, la police, elle fait son travail, mais on ne peut pas admettre qu’on cherche à casser l’outil de travail, à briser des mobiliers urbains, qu’on s’attaque à des édifices publics, qu’on lance des boulons sur des policiers”, a-t-il ajouté.

Le ministre du Travail Michel Sapin a de son côté appelé de ses vœux un “dialogue renoué entre les organisations syndicales et la direction de ces entreprises”. “On peut comprendre qu’il y ait de la tension, qu’il y ait parfois même de la colère chez les syndiqués, chez les salariés concernés”, a-t-il dit sur Radio Classique et Public Sénat. “Nous sommes là pour trouver des solutions”, a-t-il ajouté.

Interrogé mardi sur BFM TV, Manuel Valls avait estimé qu’on assistait “moins à des mouvements sociaux qu’à des explosions, des implosions sociales”.

 (Reuters, 8 février 2013)

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A paraître aux éditions Senonevero : “Du Kochari et du Jasmin”

03/02/2013 Aucun commentaire

 

Dans les révoltes des pays arabes du pourtour méditerranéen, la confrontation sociale et politique s’est organisée autour de deux pôles opposés : d’un côté une classe capitaliste construite comme une oligarchie clientéliste se confondant avec les appareils répressifs de l’Etat ; de l’autre, un « mouvement de rue » venu des masses urbaines prolétarisées, des concentrations ouvrières, des classes moyennes marginalisées, d’une petite paysannerie sans perspectives.

Les prolétaires deviennent des pauvres. La pente naturelle de la lutte des classes et la limite inhérente aux luttes ouvrières constituent alors un interclassisme dont le contenu propre est la politique : la formation d’une société civile. Dans le cours de la lutte, les rapports hommes/femmes ont manifesté cette revendication de société civile et le passage interclassiste de la revendication ouvrière à la revendication politique : occultation des femmes comme ouvrières, assignation des ouvrières en tant que femmes. Les islamistes travaillent à l’organisation d’une société civile, à la définition du peuple, à la recomposition de la classe dominante et à la restauration de l’Etat. Mais entre leurs mains, la séparation nécessaire de l’Etat d’avec la société et la lutte des classes est toujours menacée.

 

 

Récréation!

31/01/2013 2 commentaires

GiédRé, “Pisser debout”