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Archives pour la catégorie ‘Du coté de la théorie/Around theory’

Mise à jour….

01/12/2014 Aucun commentaire

bandeauAccueil.jpegLa revue Théorie communiste a mis à jour ses deux sites :

– Le site Théorie Communiste, avec, en particulier, une compilation des textes parus en anglais.

Le blog TC, site de travaux en cours, qui publie, entre autres, la préface de la future réédition de “l’HISTOIRE CRITIQUE DE L’ULTRA GAUCHE”chez SENONEVERO.

Saisir la question du communisme

22/11/2014 3 commentaires

Version intégrale du texte de nos camarades de ” il lato cattivo”

Remerciements à Stive pour la traduction, à Alain pour les corrections et à l’auteur pour la relecture

« Qestion Kurde », Etat islamique, USA et autres considérations

Il Lato Cattivo

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Le texte qui suit a été initialement prévu pour une rencontre publique – qui s’est tenue à Bologne, début septembre 2014 – avec Daniele Pepino, auteur de l’article « Kurdistan, dans l’œil du cyclone » (dans Nutanak, n° 35, été 2014). N’ayant pu participer à cette rencontre, nous avons, ultérieurement, remanié le texte initial ; ce qui en résulte peut être lu soit comme une série de notes en marge de l’article de Pepino, soit comme un texte indépendant.

« Kurdistan, dans l’œil du cyclone » a le mérite de présenter d’une façon claire le cadre des forces politiques qui interviennent dans la région kurde ; mais l’article appelle une série de questions qu’il faut souligner. Au-delà de la simple mise en valeur de l’intervention des milices du PKK dans leur soutien aux kurdes yezidi menacés par l’EI dans le nord de l’Irak, l’auteur procède à une véritable apologie de cette organisation et de son prétendu tournant d’ « ouverture » (le confédéralisme démocratique). De plus, l’absence d’une description des forces sociales et des organisations qui en sont les expressions politiques, tend à faire apparaître leurs interventions comme comme de simples choix subjectifs opérés par des individus socialement indéterminés. Enfin, entre autres questions, celles du financement du PKK ou des alliances qui caractérisent le Moyen-Orient sont trop rapidement évoquées.

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kommunisierung

20/11/2014 2 commentaires

Introduction aux trois volumes sur la communisation (texte de Doc Sportello) paru sur le site de nos camarades

http://www.kommunisierung.net/spip.php?article28

La communisation décrit une révolution communiste sans phase de transition, pas une révolution « pour le communisme, mais par le communisme» [1].La prise de mesures communistes  affaiblit l’ennemi capitaliste et, dans le même temps, décrit le monde post-révolutionnaire. Le terme est apparu dans les débats théoriques intenses dans le milieu de la gauche communiste en  France après mai 1968. Le terme est généralement attribuée à Gilles Dauvé et utilisé d’abord dans la revue Le Mouvement Communiste [2].
En coopération avec d’autres communistes de gauche comme François Martin et Karl Nesic, Dauvé a essayé de rassembler les différents courants communistes de gauche, de critiquer et de développer, par exemple, le mouvement italien en rapport avec Amadeo Bordiga, Invariance,  la revue de Jacques Camatte, le communisme de conseil germano-néerlandais,  et, en France, des courants comme Socialisme ou Barbarie et l’Internationale situationniste.
Ces développements théoriques sont étroitement liés à la traduction initiale des textes centraux de Marx. Les Grundrisse publiés en  1967-1968 pour la première fois en français ont eu une influence considérable sur les débats dans le milieu de la gauche communiste en  France. Le chapitre 6 du Capital , « Résultats du processus de production immédiat », paraît, pour la première fois en 1968 en français dans la Pléiade, vec l’édition de  Maximilien Rubel et Louis Janover. Lire la suite…

Post-capitalisme ou communisme ?

19/11/2014 3 commentaires

La revue Multitudes publie et même met en scène au Centre Pompidou un “Manifeste de l’accélérationnisme”, publié en anglais en 2013,dont voici une réjouissante critique.

Traduction d’un texte paru sur le site de nos camarades «http://www.kommunisierung.net/  »

 traduit par le collectif « Les Ponts Tournants »

 Post-capitalisme ou communisme ? Une critique de l’accélérationnisme

Tout d’un coup, la Frankfurter Allgemeine Zeitung n’en peut plus d’attendre et titre : «La Révolution doit se dépêcher »  [1] sa critique d’un recueil de textes sur l’accélérationisme [2]. La parution de ce petit opuscule a également été saluée comme un événement par d’autres feuilles de la presse bourgeoise. Dans Der Spiegel, Georg Diez exprime parfaitement l’enthousiasme de la bourgeoisie pour ce «nouveau courant théorique de gauche» : «Ils sont contre la nostalgie et pour plus de progrès. » [3]  En avant toute vers le post-capitalisme ? Regardons alors d’un peu plus près où est censé nous mener ce voyage. Lire la suite…

ON A LES CHEFS QU’ON MÉRITE

31/10/2014 12 commentaires

dernier article mis en ligne sur le blog DDT21

ON A LES CHEFS QU’ON MÉRITE. À propos du mouvement des intermittents du spectacle

 

DDT21.Mouvement des intermittents du spectacle, Avignon, juillet 2014

Des camarades ayant participé au mouvement des intermittents du spectacle ont fait parvenir à DDT21 l’article suivant dans lequel ils reviennent sur les événements avignonnais de juillet dernier. Au-delà du classique récit de lutte, ce texte est une réflexion sur le militantisme en ce début de XXIème siècle.

***

L’édition 2003 du Festival d’Avignon, fameuse car annulée, avait été précédée d’un fort mouvement de grève contre la réforme des retraites et d’une mobilisation d’ampleur autour de la renégociation de l’accord de l’UNEDIC. Grèves, blocages, annulations de festivals et auto-organisation des intermittents et précaires avaient marqué le début de l’été.
Tel ne fut pas le cas en 2014 et si des frémissements étaient sensibles à Alès, Marseille ou Aix, seul le festival de Montpellier fut sérieusement perturbé. L’espoir que se développe un réel mouvement dans la Cité des papes était donc assez mince. 
LIRE LA SUITE ICI.

 

Publication de brochures sur la communisation

31/10/2014 Aucun commentaire

Les éditons autrichiennes Bahoe Livres ( http://bahoebooks.tumblr.com/ ) ont publié trois volumes de traductions sur la communisation. Vous pouvez trouver une bref avant-propos en allemand ici:

http://www.kommunisierung.net/spip.php?article28 .

Die Kommunisierung beschreibt eine kommunistische Revolution ohneÜbergangsphase, eine Revolution nicht «für den Kommunismus, sonderndurch den Kommunismus». Durch die Ergreifung kommunistischerMassnahmen wird gleichzeitig der kapitalistische Feind geschwächt unddie post-revolutionäre Welt skizziert. Aufgekommen ist der Begriff in denintensiven theoretischen Debatten in den links-kommunistischen Milieus inFrankreich nach dem Mai 1968.
Doc Sportello (Hg.), Die Revolution als Kommunisierung. Kommunisierung Band 1 | 141 Seiten | 2014

Il y aura une présentation à Vienne le 5 Novembre.

«Question kurde», Etat Islamique, USA aux alentours

09/10/2014 2 commentaires

Traduction de l’introduction du dernier article mis en ligne par nos camarades du blog “ Il

Lato Cattivo”

La totalité de ce texte de 15 pages sera en ligne prochainement

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«Question kurde», Etat Islamique, USA aux alentours 

Il Lato Cattivo

Le texte suivant a été initialement prévu pour une rencontre publique — tenue à Bologne, début septembre 2014 – avec Daniele Pepino, auteur de l’article Kurdistan. Dans l’oeil du cyclone (dans « Nutanak », n° 35, été 2014). Dans l’impossibilité de participer à cette rencontre, nous avons, ultérieurement, remanié le texte initial ; ce qui en résulte peut être lu, soit comme une série de notes en marge de l’article de Pepino, soit comme un texte indépendant.

Kurdistan. Dans l’oeil du cyclone a le mérite de présenter d’une façon claire, le cadre des forces politiques qui interviennent dans la région kurde ; mais, l’article appelle une série de questions qu’il faut souligner. Au delà de la simple mise en valeur de l’intervention des milices du PKK dans leur soutien aux kurdes yezidi menacés par l’EL dans le nord de l’Irak, l’auteur procède à une véritable apologie de cette organisation et de son prétendu tournant d’«ouverture » (le confédéralisme démocratique). De plus, l’absence d’une description des forces sociales et des organisations qui en sont les expressions politiques, tend à faire apparaître leurs interventions comme comme de simples choix subjectifs opérés par des individus socialement indéterminés. Enfin, entre autres questions, la question du financement du PKK ou les alliances qui caractérisent le Moyen-Orient sont trop furtivement évoquées.

Il est vrai que pour aborder ces questions de manière plus étendue il faudrait écrire quantité de livres. Bien entendu, les notes qui suivent ne manqueront pas de rester lacunaires. Mais nous pensons qu’elles peuvent éclairer, sous un axe différent, autant les récentes évolutions de la « question kurde », que les conflits qui enflamment, encore une fois, le Moyen-Orient. Sans oublier que si cela peut avoir quelque utilité pour nous ou pour d’autres, leur intérêt réside dans le fait de saisir, non la question de  l’autonomie » (quoique elle puisse signifier), mais la question du communisme. .[…]

http://illatocattivo.blogspot.it/

https://www.facebook.com/illato.cattivo

Une critique de la théorie de la forme-valeur

29/09/2014 Aucun commentaire

Pour ceules qui n’auraient pas eu le temps ou la curiosité  d’aller sur le site DDT21, une critique de la théorie de la forme-valeur

La Boulangère et le théoricien (sur la théorie de la forme-valeur)

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Si la théorie de la forme-valeur (ici « TFV »), due notamment à R. Kurz, A. Jappe et M. Postone[1], a acquis en France un renom chez les radicaux depuis la traduction duManifeste contre le travail en 2002, c’est qu’elle réussit à se présenter comme un avant-poste de la critique sociale.

Pourquoi entrer dans ce qui semble un débat de spécialistes ? (Forme-valeur… déjà la formule impressionne.) Surtout parce qu’il recouvre des enjeux politiques non négligeables. Ensuite parce que chacun de nous peut en savoir autant que les spécialistes. LIRE LA SUITE

Passeport pour le futur

28/09/2014 Aucun commentaire

 

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« Nous sommes actuellement loin de la visibilité croissante et immédiate des contradictions de classes et de genre et de leur liaison avec la révolution et le communisme, le devenir idéologie parmi d’autres de la « théorie de la communisation », tant comme slogan que comme passeport académique plane sur nos têtes fragiles. »

In « Ou en sommes nous dans la crise ? »Théorie Communiste avril 2014

http://dndf.org/?p=13507

 

L’abolition de la valeur (Chapitre 9): Quels sont les enjeux de la mise au concret de la théorie de la valeur?

10/09/2014 Aucun commentaire

Le dernier chapitre de l’étude de la valeur paru sur le blog de Bruno Astarian « Hic Salta – Communisation »

—-

Dans le chapitre que suit, je conclus mon étude de la valeur. Il apparaît que les enjeux de la révision que j’apporte à la théorie marxienne ne remettent pas en cause l’oeuvre de Marx dans son ensemble, mais sont délimités par la place même qu’occupe la théorie de la valeur dans l’ensemble plus vaste de la théorie communiste. Se débarrasser de la notion de travail abstrait et, sur cette base, comprendre mieux ce que pourrait être la valeur abolie, telles sont les principales conséquences de la mise au concret de la théorie de la valeur. lire la suite…

Il Lato Cattivo : “Lettre sur l’antisionisme”

07/09/2014 2 commentaires

lLa version intégrale traduite du texte des camarades de “Il lato cattivo”

Lettre sur l’antisionisme

R.F.

Chers camarades,

Permettez-moi de vous donner mon opinion par rapport aux événements actuels du conflit israélo-palestinien, et pardonnez-moi si je suis contraint de m’étendre sur la question. Le soi-disant antisionisme – avec l’alibi d’être «dans le concret» – transfigure de plus en plus les événements en cours dans un sens métaphysique. D’un côté, c’est normal: c’est propre à l’être de l’«anti», que d’avoir un ennemi absolu, auprès duquel les autres ennemis deviennent des ennemis relatifs. C’est au tour d’Israël d’en être la cible et, à mon avis, il est nécessaire de s’en démarquer. Ce n’est pas l’attaque de synagogues lors de la manifestation du samedi 19 juillet à Paris qui déterminer cette nécessité, même si dans une certaine mesure elle la renforce. Il ne faut pas exagérer les débordements qui se sont vérifiés; mais il est vrai qu’ils sont symptomatiques de quelque chose – d’une dérive – dont la possibilité est consubstantielle à la définition même de l’antisionisme. La confusion entre Juifs, sionisme et Israël, la fluidité avec laquelle ces différents termes deviennent  interchangeables, si elle n’apparaît pas dans les discours publics et dans les slogans programmatiques, est par ailleurs assez évidente dans les bavardes informels ici et là dans les manifestations. Il ne s’agit en aucun cas d’opérer une défense de l’État d’Israël – ce qui serait simplement absurde –, mais simplement de repositionner la question israélo-palestinienne dans l’histoire, d’autant que la transformation de l’ennemi en ennemi absolu s’alimente du mythe et le reproduit. Il s’agit aussi d’échapper à deux positions également insoutenables  pour un communiste: d’un côté, la «solidarité à la résistance palestinienne», de l’autre, l’internationalisme prolétarien comme principe abstrait. Sur ce dernier point, je veux dire d’abord que ce qui échappe aux antisionistes, c’est que s’il y a des marges de pression sur les mouvements du gouvernement israelien à l’heure actuelle, elle sont précisement du coté de ceux qu’en Israel y vivent. Les manifestations qui se sont déroulées en Israël contre les massacres à Gaza sont encourageantes, et forcément plus significatives que celles qui ont eu lieu ailleurs; mais elles restent de toute façon peu de choses, surtout si nous supposons qu’elles relèvent plus d’un élan d’indignation morale ou d’une une pétition de principe que d’autre chose, ainsi qu’il advient généralement pour les mouvements pacifistes actuels. Elles sont le terrain le plus fertile pour la petite bourgeoisie gauchisante et acculturée, avec tous ses bons sentiments (certains se rappellent peut-être les grandes manifestations en Italie contre la guerre en Irak et l’Afghanistan, les drapeaux de la paix pendus aux fenêtres… et comme tout ça s’est terminé). Concrètement, il faudrait une grève générale qui toucherait l’économie israélienne (ou au moins sa ménace) pour remettre le gouvernement israélien provisoirement à sa place. D’autre part, il n’est pas question de s’étonner si ça ne se vérifie pas. Il est vain de lancer appels à la lutte de classe et à la solidarité entre les exploités. La classe ouvrière israélienne et la palestinienne pourront difficilement s’unir dans une quelconque lutte commune, pour la simple raison qu’elles ne vivent pas dans les mêmes conditions. Ce n’est pas une question de «conscience de classe», mais une situation objective: on peut être les meilleurs camarades du monde, mais cela ne change rien si la situation objectivement te favorise. Je cite un passage du livre de Théorie Communiste sur le Moyen-Orient qui me semble particulièrement illustrer cette idée:  Lire la suite…

Au sujet de “Caliban et la sorcière”

05/09/2014 11 commentaires

« Caliban et la Sorcière » : des problèmes en lecture

Dès que nous avons commencé à parler, à l’intérieur du collectif Senonevero, de la traduction et de la publication du livre de Federici (Caliban et la sorcière), j’ai été favorable à sa publication. J’y voyais (et j’y vois toujours) une importante contribution historique et théorique à l’analyse de la construction du groupe femmes dans le mode de production capitaliste à partir de sa définition socialement construite comme « reproductrice » sur la base de la population et de la force de travail comme principale force productive. Une production théorique du groupe femmes qui, contrairement à un «constructivisme» qui souvent contourne la chose, ne recule pas devant le fait que les femmes «font des enfants», ce qui n’a rien d’essentialiste ou de naturel et que le travail de Federici confirme.
Les quelques remarques que j’ai pu faire alors ne remettaient pas en cause la problématique de l’ouvrage, ni son importance ni la nécessité de le publier. D’une part, je notais que l’Angleterre, pays phare des enclosures, n’avait pas été le lieu de la chasse aux sorcières la plus massive et la plus féroce, celle-ci se concentrant plutôt le long de l’arc Rhin-Danube où l’aube capitaliste fut plus tardive ; d’autre part, cette chasse aux sorcières fut avant tout l’affaire interne des communautés villageoises faisant appel aux autorités religieuses et étatiques, là où ces dernières étaient efficientes (cf. la somme de Guy Bechtel, La sorcière et l’Occident, Ed. Plon, 1997 – absente de la bibliographie de Federici). Tout cela n’altérait pas la problématique générale et sa fécondité.
Ce qui m’avait échappé, ce que je n’avais pas pressenti, malgré la préface de l’auteure, c’est la lecture qui serait faite de l’ouvrage. Le peu d’écho, pour l’instant, en France, de l’inepte idéologie des Commons, m’avait fait négliger ce qui était pourtant clair dans la préface. Or, il me semble, à la lecture de la page que le Monde des Livres (11 juillet 2014) consacre en Une au livre et le long entretien avec Federici en page deux, que cette idéologie est donnée par Virginie Despentes, Beatriz Preciado et Federici elle-même comme la grille de lecture adéquate de l’ouvrage qui en serait un jalon, et même une réflexion fondatrice (il faut remarquer que le compte rendu de Naïké Desquesnes dans le Monde diplomatique de septembre 2014 échappe à cette lecture). Sous peine de me sentir rouler dans la farine, il me parait nécessaire de rejeter cette lecture, quelle que soit l’opinion de l’auteure elle-même.
Encore une fois se vérifie que quand une théorie plait, c’est qu’elle est inoffensive. L’idéologie des Commons, comme lecture proposée (imposée ?), neutralise et conjure ce qu’il pouvait y avoir de dérangeant dans le corps de la thèse exposée. Lire la suite…

Rétro…viseur

04/09/2014 Aucun commentaire

Le blog «L’ @ngle mort » ouvert en 2002 et clos en 2007 et de nouveau accessible

PLAN DU SITE – L’@NGLE MORT

About Fergusson…

18/08/2014 un commentaire

“Trop loin” revient….

18/08/2014 Aucun commentaire

Le site troploin revit. L’idée est d’y avoir environ autant de textes en anglais qu’en français. Pas forcément des traductions. Certains textes pourront être en français seulement, d’autres seulement en anglais, en attendant de possibles traductions.

Pour ceux qui ont la bonne chance de lire l’anglais, un texte nouveau à partir du film Terre et Liberté de Ken Loach : The Dubious Virtues of Propaganda : Ken Loach’s Land & Freedom.

http://www.troploin.fr/

parution de “los obreros contra el trabajo”

29/07/2014 Aucun commentaire

un camarade nous signale la parution en espagnole du livre

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Parution de l’édition espagnole de« Ouvriers contre le travail à Barcelone et Paris
sous le Front Populaire » de Michael Seidman
Traduit de l’anglais par Federico Corriente
Pepitas de Calabaza, Logroño, mayo 2014 [1]

“Lettre sur l’antisionisme”

25/07/2014 6 commentaires

Traduction de l’introduction du dernier article mis en ligne par nos camarades du blog “ il lato cattivo”

La totalité de ce texte sera en ligne prochainement

Lettre sur l’antisionisme

R.F.

«[…] le minimum, je n’ose même pas dire de solidarité, mais de respect pour les prolétaires palestiniens, derniers chez les derniers, nous impose tout d’abord d’être lucides et sans illusions sur la situation actuelle, de ne pas les considérer comme des abrutis qui se feraient embobiner par le Hamas ni comme des saints investi par le Mandat du Ciel Prolétarien. Cherchant – là où l’occasion se présente, par des actes, des mots, des écrits – de faire sauter le dispositif antisioniste, de la même façon que nous cherchons de faire sauter l’antimondialisme (défense du capital national contre le capital mondialisé, ou du capital productif contre le capital financier), du pacifisme (mise en avant de la paix capitaliste contre la guerre) et toutes les propositions de gestion alternative du capital, qui font parties du déroulement ordinaire de la lutte de classe et, en même temps, ne permettent en aucun cas d’être simplement redressées ou radicalisées (il serait alors question, dans le cas qui nous occupe, d’un antisionisme de « classe » ou « révolutionnaire », ce qui constitue tout simplement une contradiction dans les termes). Sans pour cela basculer dans l’illusion immédiatiste de croire qu’on pourrait mettre en avant ce que, dans le jargon politicard, on appelle une alternative crédible. Le communisme n’est pas le fruit d’un choix, c’est un mouvement historique. C’est avec cette approche que j’ai cherché à affronter cette question ici. Il en reste pas moins que désormais – à force de réfléchir a partir de catégories bourgeoises comme « le droit», « la justice» et « le peuple» – il n’est pas seulement difficile d’imaginer une quelconque solution, mais il est devenu quasi impossible de dire des choses sensées à cet égard.

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Choke points: mapping an anticapitalist counter-logistics in California – Degenerate Communism

22/07/2014 Aucun commentaire

Article in English publié sur le site libcom.org

« La généralisation de la lutte ne peut être que la généralisation des pratiques qui remettent en question l’existence de prolétaire comme prolétaires. […] 

Choke points: mapping an anticapitalist counter-logistics in California - Degenerate Communism

While it is indisputably within the sphere of production that the value-form is created and the obfuscation of social relations under capital begins, perhaps the notion that it is within sphere of circulation that the value-form can begin to be destroyed necessitates more tactical experiments explicitly targeting this realm in the US context of struggles.

From: Degenerate Communism

“It should be obvious by now that logistics is capital’s own project of cognitive mapping. […] We might imagine, then, a logistics against logistics, a counter-logistics which employs the conceptual and technical equipment of the industry in order to identify and exploit bottlenecks, to give our blockaders a sense of where they stand within the flows of capital.”
– J. Bernes, “Logistics, Counterlogistics, and the Communist Prospect”[i]

“California occupies an economically strategic position in our State, the Nation and the world. All modes of freight transportation – trucking, shipping, air cargo, and freight rail – are critical to this success.”
– Caltrans[ii]

The post-Occupy stagnation of class struggle within the US context is becoming increasingly typified, in this period of ever deepening crisis, by a rather simplistic dual nature. The more radical milieus that emerged in the midst of Occupy, those that precipitated the emergence of a political non-subject, the refusal to enter into an articulable “political” discourse, the intentional lack of “political” demands, etc. have retreated into a period of convalescence, through which hopefully will emerge more critical self-reflection and evaluation of the post-Occupy landscape. On the other hand, the more traditional leftist elements within Occupy, those that felt the need to frame their struggles in purely positive prefigurations (e.g. direct democracy advocates, certain political reforms, calling for political and economic accountability, a tempering of capital – not its abolition) have ushered in a series of reactionary forays back into a politics which grotesquely repeats old narratives of identity politics and/or single-issue reform. That this bifurcated nature of the current antagonism aligned against capital presently exists in the North American context, should come as no surprise since this binary was inherent in the generalized functioning of Occupy from its inception. There was a clear rift between what seemed like metaphysical sets of qualities and temperaments, which concretely manifested as very different sets of politics and/or antipolitics. Reductively (admittedly problematic), this split, this Janus of Occupy, could be interpreted as a series of contradictions that effectively formed into the limits of that struggle: prefiguration vs. abolition, prescriptive language vs. refusal of discourse, affirmative politics vs. negative antipolitics, and perhaps most contentiously, as Zuccotti Park vs. Oscar Grant Plaza. Lire la suite…

Mylène GAULARD “Les dangers de la suraccumulation en Chine : une analyse marxiste”

07/07/2014 un commentaire

Les femmes et la subversion sociale

04/07/2014 Aucun commentaire

Traduction par nos soins de l’introduction du dernier article mis en ligne sur le site des camarades de  Il Lato cattivo 

Les femmes et la subversion sociale

Mariarosa Dalla Costa (1972)

Ces quelques observations sont une tentative de définition et d’analyse de la “question féminine” déterminant la question même du “rôle féminin” que la division capitaliste du travail a produit.

Nous mettons en avant dans ces pages la figure de la “femme au foyer” comme figure centrale de ce rôle, tout en présupposant que toutes les femmes travaillant hors de la maison continuent à être encore des femmes au foyer. Donc, mondialement, c’est bien cette question spécifique du travail domestique, non seulement du point de vue de la quantité que la qualité des relations, qui détermine la position de la femme quel que soit l’endroit où elle se trouve et la classe à laquelle elle appartient.

Le fait que nous avons ici polarisé l’analyse sur la femme de la classe ouvrière ne veut en rien prétendre que seules les femmes de la classe ouvrière sont exploitées. Mais cela confirme, aussi, que le rôle du travail domestique de la classe ouvrière a été indispensable à la production capitaliste et déterminant pour la position de toutes les autres femmes.

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mise au point sur la communisation

27/06/2014 2 commentaires

mise au point publiée sur le blog DDT21

C’est déjà beaucoup (mise au point sur la communisation)

   Quelques camarades ont récemment annoncé DDT21 comme un « nouveau blog sur la communisation ». Peut-être parce que le mot, et l’idée, étaient présents dans les deux premiers textes. Chacun est évidemment libre de ses appréciations mais celle-ci, bien qu’elle n’ait rien d’infamante, mérite une rapide mise au point.

Que veut dire communisation ?

Que dès ses débuts, et donc sans « période de transition », une révolution future commencera à transformer les rapports sociaux capitalistes en rapports sociaux communistes : destruction du travail salarié, de la propriété privée, de l’échange marchand, de la division sociale et de la division sexuelle du travail, de l’État et tutti quanti.

Ce concept est essentiel.

Il ne résume, ni ne remplace, ni n’absorbe en lui l’ensemble des « fondamentaux » de la critique communiste : il leur donne seulement le sens et la portée nécessaires à notre époque.

C’est déjà beaucoup.

Nos lecteurs ne s’étonneront donc pas de retrouver, sous une forme ou une autre, la communisation dans nombre des articles de ce blog.

Mais nous savons aussi que « la communisation » fait l’objet d’une mode intellectuelle et universitaire des deux côtés de l’Atlantique, mêlée à des idées et des pratiques n’ayant que peu de rapports avec le communisme, sinon un certain vocabulaire. Dès lors qu’une théorie ou un concept correspond à une époque, confusion et « récupération » sont inévitables. A nous de savoir nous en garder[1].

DDT21

[1] La confusion atteint peut-être un maximum avec l’emploi du mot communisateur pour désigner ceux qui aujourd’hui théorisent la communisation : les seuls communisateurs seront ceux qui communiseront effectivement le monde dans et par une révolution – non encore advenue.

un nouveau site dédié à la communisation

13/06/2014 un commentaire

forum communisation

 

un camarade nous a fait parvenir cette information ainsi que le texte de présentation qui l’accompagne

http://forum-communisation.fr


deux constatations :

1-le débat autour des thèmes de la communisation est nécessaire ;

-il enrichit la théorie de la communisation (exemple des réflexions récentes sur le genre)
-il constitue le meilleur moyen pour comprendre les thèses qui y sont développées, en confrontant la lecture que nous faisons de ce corpus conceptuel avec la compréhension que d’autres en ont.
-il permet aux personnes adhérant aux thèses de la communisation de partager et de “vivre leur passion” pour la réflexion à haut niveau d’abstraction sur notre époque.
-pour certains, ce débat est considéré comme étant un premier pas vers la révolution, et est nécessaire d’un point de vue “révolutionnaire”.

2- le débat autour des thèmes de la communisation est pour beaucoup difficile à l’heure actuelle, et il se cantonne:

-aux cercles de discussion orale situés géographiquement autour des épicentres de la communisation (Marseille et Paris)
-à ceux (rares) ayant les capacités de rédaction et de formulation de leurs pensée par écrit sous formes de textes longs, a même d’être publiés et débattus sur dndf, tant qu’il, ddt21…
sont actuellement à l’écart de ce débat :
– tout ceux qui n’ont pas l’assurance ou les capacités de produire un texte long et “assumé” et de le soumettre à la critique des ours de la communisation en le publiant sur des sites “journaux” (quand on voit la critique qu’a pu recevoir incendo à la suite de la publication de son texte sur le genre, on peut comprendre qu’il puisse y avoir une appréhension à exposer sa pensée sous forme de textes longs… )
– tout ceux éloignés géographiquement des “épicentres de la communisation”.
-tout ceux qui adhérent à la théorie de la communisation sans pour autant faire partie du “réseau affinitaire” des amis de la communisation lié a meeting, sic….

Conclusion : le débat sur la communisation mérite d’être ouvert à ces catégories de participants. Lire la suite…

Combien de lutte des classes faut-il pour faire une révolution?

12/06/2014 un commentaire

extrait d’un article trouvé sur le site américain http://www.brooklynrail.org/2014/05/field-notes/fragments-of-europe

Fragments de l’Europe

 

La Grèce a eu huit grèves générales, deux insurrections, mais encore, l’austérité continue sans entrave comme une balle. En France, les raffineries de pétrole ont été bloquées, les travailleurs enlèvent leurs patrons et menacent de faire sauter leurs usines, les anarchistes et les paysans arrêtent l’évolution de trains à grande vitesse en occupant des terres, et encore le pays va de plus en plus vers la droite. En Espagne, un million d’ensembles fleuri mais les gens sont retournés dans leurs emplois informels, quels qu’ils soient. Comment une assemblée générale peut être plus importante que l’argent pour la nourriture? le Brésil semble être le seul endroit au monde où les luttes sociales massives gagnent. Lorsque les tarifs d’autobus ont été augmentés de 20 %, des émeutes massives ont eu lieu. Les tarifs ont été arrêtés. Quand les éboueurs ont été filetées avec des licenciements, des grèves massives ont eu lieu, soutenue par des actions de rue. Cela a forcé le gouvernement non seulement à reculer mais d’augmenter leurs salaires. Est-ce en raison de la Coupe mondiale à venir, la croissance économique du Brésil, ou le pouvoir des gens qui sont descendus dans les rues ? Le soulèvement en Turquie l’été dernier et ses répercussions en cours ont également eu lieu au milieu d’une période de croissance économique, de développement des infrastructures et changements politiques bien accueilli par les puissances d’Europe occidentale. Mais la lutte à Istanbul pour sauver un parc, déposer un président et / ou changer la société dans son ensemble, a échoué. La société n’a pas changé, mais les gens l’ont fait. Mais les gens sont la société, alors pourquoi ça ne change pas? Malheureusement, les gens ne font pas la société, le capital la fait. Pour changer la société, il faut modifier la structure du capital. Combien de gens peuvent supporter la colère avant qu’ils craquent? Combien de saisies, d’expulsions, d’augmentations de loyer, de réduction des retraites, de licenciements et de réductions de salaire les gens peuvent accepter avant qu’ils se révoltent? Combien de protestations, de manifestations, de rassemblements, de grèves, d’émeutes, de barrages, de sommets et de professions peuvent se produire avant qu’il y ait un changement? Combien de lutte des classes faut-il pour faire une révolution?

 

“Les 28 thèses”, édition augmentée

05/06/2014 Aucun commentaire

Couper_2Les camarades de “La sociale” à Montréal ont édité une brochure à partir des 28 thèses , auxquelles ils ont ajouté la critique faite par la revue Théorie Communiste et la réponse des “amies et amis de la société sans classes” (Freundinnen und Freunde des klassenlosen Gesellechaft)

Le pdf de la brochure
28theses

Le pdf de la couverture:
28theses_couv

En marge de “Caliban et la sorcière”

03/06/2014 Aucun commentaire

Nos camarades de “La sociale” à Montréal ont publié une petite brochure d’entretien avec Silvia Federici

Caliban

Le PDF est disponible ici

Entretiens

La couverture de la brochure:

Couvert_Feder1

 

Rencontre à Marseille

02/06/2014 Aucun commentaire

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Marseille : Débat public avec Mylène Gaulard sur la crise économique en Chine

Publié par Ben.Malacki le 1 juin 2014

Le jeudi 12 Juin à 18h30, Tantquil Marseille et la bibliothèque Mille Bâbords organisent une rencontre/débat avec Mylène Gaulard qui vient de publier son nouveau livre : Karl Marx à Pékin, les racines de la crise en Chine capitalisme. Lire la suite…

Encore sur le FN et la disparition de l’identité ouvrière

29/05/2014 un commentaire

Puisque le succès du FN aux dernières élections européennes font causer et défiler quelques milliers de jeunes étudiants, nous redonnons à lire un article paru initialement sur le blog “LAngleMort”, blog qui n’est plus accessible.

M. LE PEN ET LA DISPARITION DE L’IDENTITÉ OUVRIÈRE

Les dernières élections présidentielles en France ( avril-mai 2002) posent un seul sujet théorique : le Front National est le premier parti ouvriers-chômeurs-précaires lors des élections. Cela n’est pas vraiment nouveau, la chose était visible depuis quelque temps, elle est devenue incontournable.

L’objet de ce texte n’est pas d’expliquer le vote de tous les ouvriers, d’être exhaustif, mais d’expliquer pourquoi et comment le vote massif pour le Front National s’ancre dans la disparition d’une identité ouvrière confirmée et légitimée dans la reproduction du capital. C’est ce vote là qui est notre sujet ce qui ne présuppose pas que la disparition de cette identité conduise mécaniquement à ce vote. Il y eut également le vote d’extrême gauche et surtout l’abstention. Si nous nous intéressons particulièrement au vote Le Pen c’est qu’il donne explicitement la clé pour comprendre les deux autres attitudes qui relèvent de la même détermination fondamentale : cette disparition. Ramener ces trois attitudes électorales à une même détermination ce n’est pas les confondre mais, si l’une d’entre elles est le vote Le Pen, c’est s’autoriser des interrogations sur les deux autres. Prendre le vote Le Pen comme forme de manifestation de la disparition de l’identité ouvrière c’est refuser de se bercer d’illusions sur les deux autres attitudes et surtout sur la plus susceptible d’illusions parce que la plus susceptible d’interprétations selon ses propres désirs : l’abstention. “Ce n’est pas en tant que classe que les prolétarisés se sont exprimés, mais en tant qu’électeurs ou abstentionnistes. (…) Il est particulièrement difficile de faire de l’abstentionnisme l’expression d’une critique prolétaire de la démocratie représentative. Il faut se méfier du double langage, travers auquel n’échappe pas la critique la mieux intentionnée. En effet, on ne peut pas dire d’un côté que les élections ont peu d’importance, que cela ne signifie pas grand chose, que c’est la lutte sur le terrain qui compte et donc ce que les prolétaires seront contraints de faire et d’un autre côté, dire que le nombre d’individus qui ne s’inscrivent pas sur les listes ou qui s’abstiennent de voter est révélateur d’un niveau de conscience et d’un rapport de force. “(Chronique d’une excrétion, brochure hors série de Temps Critiques, mai 2002, BP 2005, 34024 Montpellier cedex 01). Lorsque l’OCL (Courant Alternatif, été 2002) se lance dans des affirmations audacieuses sur l’abstention, nous en restons au niveau déclamatoire sans que soit avancée la moindre analyse : ” Pour une fois l’abstention avait un sens et pouvait être revendiquée. “De même le court texte de l’Oiseau Tempête (c/o Ab Irato, BP 328, 75525, Paris cedex 11) intitulé Fascisme de la misère, misère de l’antifascisme présente l’abstention comme la ” première étape nécessaire mais non suffisante “vers le ” combat anti-capitaliste permanent et autonome “: ” Beaucoup n’utilisent encore (souligné par nous) que l’abstention pour jeter à la poubelle les politiciens (Le Pen inclus) ”. L’abstention demeure toujours une comptabilité relative à une élection et la somme des individus additionnés comme abstentionnistes ne peut que faire référence au même individu que celui qui vote, à la même existence de l’individu. On peut tourner dans tous les sens les pourcentages et les chiffres absolus d’une élection, exercice auquel se livre Courant Alternatif, on n’y trouvera jamais un rapport de force entre des classes. La preuve de la radicalité de l’abstention est fournie par un curieux raisonnement par l’absurde : puisqu’on cherche à culpabiliser les abstentionnistes, c’est qu’ils étaient coupables contre la démocratie, donc ils étaient subversifs. S’il est exact que le discours de l’entre-deux-tours était culpabilisant, la conclusion quant à elle n’a pas un rapport transitif à la prémisse. L’OCL est un bon exemple de la pente sur laquelle entraîne cette valorisation de l’abstentionnisme pour laquelle on revendique un sens que l’on suppose sinon révolutionnaire tout au moins subversif. Cette pente c’est le petit jeu du compte voix cherchant à délimiter cette chimère que serait un vote ” lutte de classe ”. Courant Alternatif nous livre commune par commune dans la région de Longwy les résultats des listes PC et extrême gauche (comparant les résultats des présidentielles à ceux des législatives), l’analyse découvre une porosité certaine entre ces listes et de façon modeste conclut : ” Cette porosité n’est-elle pas le signe qu’un électorat (souligné par nous) relativement important n’a pas perdu ses références ” luttes de classes “(magie des guillemets, nda). ” Restons optimistes “comme nous y encourage Courant Alternatif qui fait flèche de tout bois, outre les abstentionnistes il existerait un ” électorat lutte de classes flottant ”. Voilà qui ne peut qu’augurer d’”une élévation du niveau de la lutte des classes “qui si ce n’est pas encore le cas ne saurait tarder à se traduire par ” des mouvements d’ampleur nationale ”, la preuve c’est que la bourgeoisie réalise ” un formidable effort pour construire l’union nationale ”. Tentative que nous avons déjouée…dans les urnes. En de nombreux pays l’abstention est déjà massive depuis de nombreuses annés, si cela n’est pas sans importance il est audacieux d’en tirer un sens immédiat pour le niveau des luttes de classe. Lire la suite…

« Douter de tout… pour tenir l’essentiel ».

26/05/2014 Aucun commentaire

un nouveau blog sur la communisation, 

Ce blog ne remplace pas  le site Troploin, qui est en reconstruction, et reparaîtra cet été.

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Nous sommes heureux de vous annoncer la venue au monde de DDT 21,

blog critique et dubitatif : http://ddt21.noblogs.org/

« Douter de tout… pour tenir l’essentiel ».

Y figurent pour l’instant deux articles :

« Malaise dans l’insurrection ». Autour du livre de Kamo et Eric Hazan,

Premières mesures révolutionnaires.

– « La boulangère et le théoricien ». Sur la théorie de la forme-valeur.

Jacques Camatte y el eslabón perdido de la crítica social contemporánea

19/05/2014 4 commentaires

Une présentation et introduction à l’oeuvre de Camatte par Fédérico Corriente traitant de nombreux sujets, certains très contemporains.

Il s’agit, d’après le camarade qui nous a signalé ce texte en espagnol, d’un panoramique à partir de Camatte des courants de l’ultra-gauche qui inclut à Critique radicale de la Valeur (Postone, Jappe, Krisis,etc…), Endnotes et Théorie Communiste ( courant “communisateur”), Dauvé, Trop Loin, etc…

Jacques Camatte y el eslabón perdido de la crítica social contemporánea

La obra de Jacques Camatte, que desde 1968 viene publicándose en las sucesivas series de la revista Invariance[1], asombra tanto por la extensión, la riqueza y la variedad de su temática como por la escasa difusión de la que a primera vista ha gozado. Por sí sola, la serie I de la revista, consagrada en gran parte a una colosal tarea de divulgación y análisis de escritos inéditos o inasequibles del joven Marx y de las izquierdas comunistas que rompieron con la IIIª Internacional (el KAPD alemán, Gorter, Pannekoek, Bordiga), bastaría para otorgar a Invariance y a su principal animador un lugar muy destacado en el panorama de la crítica social contemporánea. Si a esto le añadimos el extenso e innovador estudio sobre el célebre Capítulo VI inédito del Libro I de El Capital publicado por aquellos años en las páginas de Invariance bajo el título Capital et Gemeinwesen, además de pormenorizados y exhaustivos análisis sobre la historia del movimiento comunista, la evolución del capitalismo contemporáneo y los movimientos de revuelta social más importantes de la época, la perplejidad y el asombro ante el desconocimiento que rodea a Camatte no pueden sino aumentar. Dejando a un lado el papel que pueda haber desempeñado la incomprensión pura y simple de sus escritos, todo apunta a que el origen de este clamoroso silencio radica en su implacable análisis de la lógica que domina los «racketts»[2] militantes y su crítica no menos terminante de la política, contenidos en textos tan esclarecedores como « Mai-Juin 1968 : théorie et action (1968) », « Perspectives » (1969), « De l’organisation » (1969) o « Transition » (1970). Por si fuera poco y como motivo añadido de censura, estos escritos, ya de por sí muy polémicos, fueron los primeros pasos de un recorrido que, lejos de conducir a Camatte a una «reafirmación del programa proletario», le llevaron a proclamar su caducidad y a explorar no sólo las «vías muertas» olvidadas de los procesos revolucionarios del siglo xx, sino también la dimensión comunitaria de todo el pasado de la especie humana. Lire la suite…

“Caliban et la Sorcière”, enfin !

12/05/2014 4 commentaires

Coédité par

les éditions Senonevero et  Entremonde

arton15Silvia Federici

sera à Paris en juin pour présenter son livre

Samedi 7 juin 19h30
à la librairie
Violette and Co  102 rue de Charonne 75011 Paris

Dimanche 8 juin
librairie
Envie de lire  16 rue Gabriel Péri 94 Ivry sur Seine

sfmeetingPlus de détails sur la rencontre du dimanche 8 juin à 16h proposée par Penser l’émancipation , en partenariat avec les Éditions Entremonde et la librairie Envie de lire:
Rencontre avec Silvia Federici, en discussion avec Morgane Merteuil, à l’occasion de la parution de “Caliban et la sorcière”.
Silvia Federici poursuit une recherche intellectuelle et militante retraçant les racines du patriarcat dans l’histoire longue des expropriations, dépossessions des communs, enclosures. De la chasse aux sorcières aux plans d’ajustement structurels, Federici propose une relecture féministe de l’histoire du capitalisme.
Elle engagera une discussion autour du travail reproductif avec Morgane Merteuil, porte-parole et secrétaire générale du Syndicat des travailleurs et travailleuses du sexe.
dimanche 8 juinà 16:00
salle voltaire, attenante à la librairie Envie de lire 5 place Voltaire à Ivry-sur-Seine M° Mairie d’Ivry
Retrouvez l’événement sur facebook : https://www.facebook.com/events/1491577194387115

Mardi 10 juin,
librairie
Quilombo au CICP 21 ter rue Voltaire 75011 Paris Lire la suite…