Archive

Archives de l'auteur

“Hong Kong : des anarchistes dans la résistance au projet de loi sur l’extradition »

10/07/2019 un commentaire

« Hong Kong : des anarchistes dans la résistance au projet de loi sur l’extradition »

Publié par CrimethInc. le 22 juin 2019. Traduit par le site « Agitations » 

“S’il est sans doute consternant de voir que le dynamisme et la morale de cette lutte soient alimentés, dans l’ensemble du spectre social, par l’invocation constante d’un « peuple de Hong Kong », peuple incité à protéger son foyer à tout prix, et si cette unanimité profondément troublante couvre de nombreux problèmes, nous acceptons l’agitation et la calamité de notre temps, la nécessité d’intervenir dans des circonstances qui ne sont jamais de notre propre élection. Aussi sombre que cela puisse paraître, cette lutte offre une opportunité pour de nouvelles rencontres, pour l’élaboration de nouvelles grammaires.”

lire la suite

Categories: Nouvelles du monde Tags:

A paraître : « Le ménage à trois de la lutte des classes/ Classe moyenne salariée, prolétariat et capital »

03/07/2019 Aucun commentaire

Chez nos camarades des éditions de l’Asymétrie  le 12/12/2019

De Oaxaca à Tel Aviv et Manhattan, de Téhéran à Paris, en Tunisie, en Égypte et plus récemment en Algérie, la classe moyenne salariée développe depuis quelques années des luttes massives, parfois violentes, contre l’État capitaliste. Alliée au prolétariat ou seule, elle fait la grève, manifeste, dresse des barricades, occupe des places pour défendre sa position et ses privilèges dans la société. Ces luttes ont rendu visible le fait qu’elle est une vraie classe, pas une vague couche intermédiaire entre prolétariat et bourgeoisie. C’est une classe qui incarne le travail intellectuel tel que le taylorisme et le fordisme l’ont historiquement séparé du travail manuel, lui donnant simultanément une fonction d’exécution et d’encadrement. Bénéficiaire d’un sursalaire qui lui permet de surconsommer et d’avoir des réserves, la classe moyenne salariée n’est pas destinée à se fondre spontanément dans le prolétariat sous l’effet de la crise, débarrassant ainsi la théorie d’une épineuse question. Car l’existence de cette classe, que Marx n’avait pas vraiment prévue, implique de préciser notre vision des rapports sociaux dans les pays développés et émergents : il faut passer du face à face prolétariat/capital à un ménage à trois… classes qui s’affrontent dans un ballet plus compliqué, où l’interclassisme est une figure récurrente. Le présent ouvrage fait une première exploration de cette complexité, et cherche à dégager la perspective communiste du maelström des luttes interclassistes qui se multiplient en ce début de 21° siècle. Lire la suite…

Blog DDT21 : « Sur les Gilets jaunes / Du trop de réalité (conclusion du feuilleton) »

02/07/2019 Aucun commentaire

Suite et fin du feuilleton sur les gilets jaunes publié sur le blog DDT21

Le mouvement des Gilets jaunes est trop étrange pour qu’on puisse y voir un verre à moitié plein ou à moitié vide. Ne ressemblant à rien de déjà vu, il ne suffit pas de lister ce qui lui aurait manqué pour qu’il cadre avec des schémas préétablis ; on peine même, a posteriori, à l’intégrer aux théories prédictives qui, d’ailleurs, ne l’avaient pas vu venir.

Le phénomène est pourtant connu, mais il surprend toujours : il arrive, parfois, que les prolétaires ne fassent rien comme prévu, et c’est très bien… mais cela n’est pas sans générer quelques inquiétudes. LIRE LA SUITE.

Hong Kong : “C’est toi qui m’as dit que les marches pacifiques ne marchaient pas”

02/07/2019 Aucun commentaire

“C’est toi qui m’as dit que les marches pacifiques ne marchaient pas”
“it was you who told me peaceful marches did not work”

Tag laissé par des centaines de manifestants qui ont envahi le parlement de Hong Kong dans la nuit de dimanche à lundi et repris par les flics anti-émeute

Certains internautes ont ajouté des sous-titres en anglais à un clip réalisé par @ StandNewsHK , montrant notamment une partie de la déclaration faite par les manifestants au sein du LegCo.

Categories: Nouvelles du monde Tags:

A paraître : « La frontière comme méthode ou la multiplication du travail »

30/06/2019 Aucun commentaire

Chez nos camarades des éditions de l’Asymétrie

On a coutume de dire, pour s’en féliciter ou le déplorer, que les frontières seraient en train de s’estomper et de disparaître. A rebours de ces lieux commun, ce livre démontre qu’au contraire les frontières prolifèrent dans le monde actuel et ce, sous des formes et selon des configuration mouvantes, et en constante réinvention, au fil des flux de capitaux, de marchandises et de personnes qu’elles articulent, mais aussi au rythme des luttes qui les environnent et les bousculent. Sandro Mezzadra et Brett Neilson proposent ici un nouveau paradigme qui décloisonne disciplines et théories pour comprendre comment les frontières sont devenues le laboratoire des mutations du capitalisme et de l’État. Lire la suite…

Blog DDT 21 : « Sur les Gilets jaunes / épisode 06. Sur la violence et l’insurrection »

24/06/2019 Aucun commentaire

Un nouvel épisode de Tristan Leoni

Sur les ronds-points, la situation est parfois tendue, mais les évacuations de décembre ne débouchent que rarement sur des affrontements directs entre forces de l’ordre et Gilets jaunes. On les évite. On assiste davantage au jeu du chat et de la souris qui fait que, dès que les policiers ont le dos tourné, on réinvestit la place avec, si possible, davantage de participants, de pneus et de palettes. Le rituel des manifestations du samedi qui s’instaure progressivement voit, lui, s’instituer un tout autre rapport à la violence physique, qui va parfois même se refléter sur les ronds-points, et qui mérite notre attention. LIRE LA SUITE.

Il Lato Cattivo : “« Photos à travers la vitre » dernière partie

23/06/2019 Aucun commentaire

Fin de la traduction de ce long texte de 18 pages sous la forme d’épisode apériodique.

 Merci à Amparo pour la traduction et Robert pour la relecture

« Photos à travers la vitre » dernière partie

Épuisement démocratique

La lutte entre les deux classes fondamentales du MPC a été et demeure le moteur de son développement. Cela est vrai non seulement du point de vue des modifications dans les modalités de consommation (productive ou improductive) de la force de travail, mais aussi du point de vue strictement politique des formes de gestion de l’État, des constitutions, etc. Ce n’est pas la concurrence, mais la résistance des travailleurs à l’allongement de la journée de travail qui a, historiquement, obligé les patrons de toutes les latitudes à réinvestir en moyens de production, se concentrant davantage sur l’intensité et la productivité du travail (plus-value relative) que sur le prolongement et la multiplication des journées de travail (plus-value absolue).

Lire la suite…

Blog Chuang : “D’autres voix dans le mouvement anti-extradition”

20/06/2019 Aucun commentaire

Traduction du dernier texte mis en ligne sur le blog Chuang

D’autres voix dans le mouvement anti-extradition

 

Par Chuang | 17 juin 2019 |

Les événements du mouvement de Hong Kong contre le projet de loi sur l’extradition ont déjà été largement rapportés en anglais, avec plus de détails et de témoignages qui sortent chaque jour. (Pour les points saillants, suivez notre fil Twitter.) Ici, nous aimerions simplement partager deux courts articles que nous avons traduits afin de donner un aperçu de certaines perspectives du mouvement qu’il pourrait être plus difficile de dégager des comptes rendus des médias grand public.

Lire la suite…

Categories: Nouvelles du monde Tags:

Blog DDT 21 : « Sur les Gilets jaunes / épisode 05. La forme du mouvement »

19/06/2019 Aucun commentaire

la suite du feuilleton publié sur le blog DDT 21 sur les gilets jaunes

« Sur les Gilets jaunes / épisode 05. La forme du mouvement »

D’emblée présents sur l’ensemble du territoire et par-delà les catégories professionnelles, les Gilets jaunes surprennent et réjouissent par le caractère spontané de leur mobilisation et par une volonté évidente de prendre leurs affaires en main. De fait, leur mouvement se construit en dehors de tout cadre organisationnel préexistant, syndical, politique ou autre, refuse toute hiérarchie ou toute forme de médiation : pas de chef, pas de représentant, une grande méfiance à l’égard d’éventuels porte-parole – ce qui complique la tâche des autorités – ou de tout ce qui aurait l’air de faire perdre une once de pouvoir à la base. Ce qui est au départ un mode de fonctionnement adopté spontanément se formalise, s’impose à lui-même telle une norme considérée comme suffisante pour lui assurer pérennité et authenticité. Une forme qui se suffit à elle-même et devient son propre contenu. LIRE LA SUITE.

 

A paraître : « La Révolution iranienne. Notes sur l’islam, les femmes et le prolétariat. »

19/06/2019 Aucun commentaire

Publication automnale annoncée aux éditions Entremonde :
Tristan Leoni, La Révolution iranienne. Notes sur l’islam, les femmes et le prolétariat.

L’Iran connaît en 1979, l’un des régimes les plus stables, prospères et répressifs du Moyen-Orient ; celui-ci s’effondre pourtant en quelques mois sous les coups d’une grève sauvage massive et d’émeutes urbaines incessantes. Cette étude revient sur les causes réelles de l’une des plus grandes révoltes ouvrières du XXe siècle, et met en lumière les mécanismes d’une protestation prolétarienne croissante, l’échec de la répression et l’effondrement de l’État. Elle relate aussi la manière dont le clergé chiite s’empare des rênes de la contestation et la transforme en « révolution islamique » et, enfin, comment tout cela déclenche un mouvement de révolte des femmes d’une ampleur inégalée.

ISBN : 9782940426553 – 230 p. – 14 x 21 cm – novembre 2019 – Collection Rupture

Hic-Salta communisation : « Ménage à trois: Episode 11 – Le ménage à trois dans la crise qui vient (première partie) »

19/06/2019 Aucun commentaire

La suite du feuilleton

Hic-Salta communisation : « Ménage à trois: Episode 11 – Le ménage à trois dans la crise qui vient (première partie) »

Après avoir formulé notre théorie de l’interclassisme tel qu’il se structure au présent, nous allons maintenant nous consacrer à l’avenir possible du ménage à trois de la lutte des classes. Pour des raisons de taille, nous allons découper cette section de notre feuilleton en deux épisodes. Le premier suit le plan suivant :

Introduction

1 – Les capitalistes face à la crise

  1. – Montée vers la crise
    1. Limites de la formule actuelle de la plus-value
    2. Renforcement de la péréquation stratifiée
    3. Surendettement
    4. Dénationalisation de l’État
    5. Hégémonie américaine : fin du multilatéralisme
    6. Conclusion provisoire
  2. – Rupture de la crise
    1. Credit crunch… et après
    2. Lutte contre les rentes et les dépenses improductives
    3. Démondialisation fragmentée, balkanisation, guerre
    4. Conclusion : vers une nouvelle formule de la plus-value ?

lire la suite…

Grèce : ” Journal 2008-2012″

15/06/2019 Aucun commentaire

Traduction du dernier texte mis en ligne sur le site des camarades grecs « 2008to2012.net »

The English version:

https://2008-2012.net/2019/06/15/2008-2012-journal-issue-1/

Il ne fait aucun doute que la gravité de la crise de la zone euro, les effets sociaux et économiques dévastateurs des programmes d’ajustement structurel successifs imposés par les créanciers de la Grèce après 2010 et les effets corrosifs habituels de l’intervention du FMI sur les élites nationales figureraient tous en bonne place dans la plupart des comptes. Mais cela laisse sans réponse la raison pour laquelle la gauche devrait en être le principal bénéficiaire. Après tout, ailleurs, les bénéficiaires des effets de l’austérité ont le plus souvent été des partis, ou mouvements, de la droite radicale. Et plus précisément, pourquoi SYRIZA ? Notre réponse est essentiellement gramscienne  dans l’esprit. SYRIZA a compris qu’elle doit s’engager dans toutes les formes de résistance aux politiques d’austérité si elle veut créer une opposition efficace et promouvoir un projet hégémonique. (…) Si l’on peut tracer un tournant, c’est certainement la décision d’Alexis Tsipras, et de la direction du parti, d’annoncer publiquement avant les élections de mai 2012 que SYRIZA s’était fixé comme objectif de former le prochain gouvernement. Cela a agi comme un catalyseur politique radical, dynamisant ceux qui avaient participé à de multiples formes de résistance sociale et de solidarité sociale, qui avaient remporté des victoires locales, qui avaient fait tomber deux gouvernements d’austérité précédents, mais qui n’avaient pas été en mesure de changer l’application implacable des politiques d’austérité. Ayant créé de multiples ruptures au sein de la société civile, la gauche cherchait à relever le défi pour l’Etat lui-même. En ce sens, SYRIZA semblait avoir une compréhension intuitive du concept de “l’état intégral”, et du fait que sans un défi politique au niveau de la société politique, les formes répandues de résistance sociale étaient susceptibles, tôt ou tard, de disparaître. (Christos Laskos & Euclid Tsakalotos, “From Resistance to Transitional Programme : the Strange Rise of the Radical Left in Greece” in Panagiotis Sotiris, ed, Crisis, Movement, Strategy : L’expérience grecque, Brill, 2018, p. 229-230)

Lire la suite…

«Hong Kong saignera»: des manifestants tentent de prendre d’assaut le parlement

12/06/2019 Aucun commentaire

Plus d’infos sur https://twitter.com/chuangcn

« Des milliers de manifestants vêtus de noir, pour la plupart des jeunes gens, ont bloqué deux voies principales voisines des bâtiments gouvernementaux à l’aide de barrières métalliques…….

Des rangées entières de policiers antiémeute faisaient face aux protestataires, portant pour bon nombre d’entre eux des masques, des casques et des lunettes de protection. Dans la matinée, des policiers gardant le LegCo ont fait usage de gaz au poivre à l’encontre des manifestants, brandissant également des pancartes pour les avertir qu’ils étaient prêts à utiliser la force en cas d’assaut de la foule. »

 https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/12/hong-kong-report-de-l-examen-de-la-loi-controversee-apres-les-manifestations_5474935_3210.html

«Hong Kong saignera»: la police de Hong Kong utilise du gaz lacrymogène alors que les manifestants tentent de prendre d’assaut le parlement

 

‘Hong Kong will bleed’: Hong Kong police use tear gas as protesters try to storm legislature

Blog DDT 21 : « Sur les Gilets jaunes / épisode 04. Racisme, nationalisme & Co ? »

06/06/2019 Aucun commentaire

Dernier texte mis en ligne sur le blog DDT21

Dès le 17 novembre, le gouvernement, les médias et les représentants d’une bourgeoisie (intellectuels et artistes compris) effrayée par l’irruption de gueux dans la rue entament une campagne de disqualification du mouvement des Gilets jaunes qui se trouve accusé tout à la fois d’être d’extrême droite, nazi, sexiste, homophobe, raciste et antisémite. Des « séditieux manipulés par Marine Le Pen » selon Christophe Castaner, la « peste brune » selon Gérald Darmanin. Cette campagne, relayée durant les premiers jours de la mobilisation par une partie des militants et organisations d’extrême gauche, s’appuie sur un tout petit nombre d’incidents survenus le premier samedi et qui sont, à cet effet, montés en épingle. LIRE LA SUITE

ACCÈS AU SOMMAIRE DU FEUILLETON

Revue Chuang : A propos de Tiananmen 1989

06/06/2019 Aucun commentaire

Reçu de la revue Chuang. dndf

“Extrait de “Red Dust“, partie 2 de notre histoire économique de la Chine moderne, dans Frontiers, le deuxième numéro du journal Chuǎng. Des exemplaires imprimés de Frontiers sont en cours de distribution à nos soutiens et seront bientôt en vente chez AK Press. Le contenu complet sera également publié gratuitement sur notre site web cet été.”

Au milieu des années 80, un nombre restreint mais croissant de citadins s’étaient échappés du  « bol de riz de fer » du système danwei(unité de travail de l’État), avec ses emplois garantis et ses rations de céréales d’État, pour saisir les nouvelles opportunités créées par un marché urbain en expansion. Les petites entreprises ont été encouragées par l’État à répondre à une demande croissante. Des magasins se sont ouverts dans tout Pékin, par exemple, vendant des produits bon marché habituellement produits par le secteur de l’ETP (entreprise de township et de village) et/ou par de nouveaux travailleurs migrants, comme les travailleurs de Wenzhou qui fabriquaient des vestes en cuir populaires dans de petites entreprises familiales dans le village du Zhejiang à Pékin. A Haidian, dans le quartier universitaire de Pékin, au nord-ouest de la ville, le matin, un train de paysans sur des charrettes tirées par des ânes transportait des produits pour les vendre sur le marché libre. Les vendeurs de rue ont également proliféré, créant une vie nocturne beaucoup plus animée dans la ville. Les familles ont commencé à exploiter des restaurants privés en perçant des trous dans les murs séparant le trottoir des petits bâtiments danwei. Les clients franchissaient alors le trou dans le mur d’un restaurant qui se concentrait sur le service d’une bonne nourriture commercialisée selon les goûts urbains changeants, ce qui diffère nettement du goût fade des restaurants gérés par l’État avec un service terrible. Lire la suite…

Blog Carbure : « Repas de famille » : radicalité, politique et théorie de la révolution

28/05/2019 Aucun commentaire

Dernier texte mis en ligne sur le blog “Carbure/Lutte des classes / Guerre civile / Communisation”

 « Repas de famille » : radicalité, politique et théorie de la révolution”

« II – La question de savoir s’il y a lieu de reconnaître à la pensée humaine une vérité objective n’est pas une question théorique, mais une question pratique. C’est dans la pratique qu’il faut que l’homme prouve la vérité, c’est-à-dire la réalité, et la puissance de sa pensée, dans ce monde et pour notre temps. La discussion sur la réalité ou l’irréalité d’une pensée qui s’isole de la pratique, est purement scolastique.

III – La doctrine matérialiste qui veut que les hommes soient des produits des circonstances et de l’éducation, que, par conséquent, des hommes transformés soient des produits d’autres circonstances et d’une éducation modifiée, oublie que ce sont précisément les hommes qui transforment les circonstances et que l’éducateur a lui-même besoin d’être éduqué. C’est pourquoi elle tend inévitablement à diviser la société en deux parties dont l’une est au-dessus de la société (par exemple chez Robert Owen).

La coïncidence du changement des circonstances et de l’activité humaine ou auto-changement ne peut être considérée et comprise rationnellement qu’en tant que pratique révolutionnaire. »(Marx, Thèses sur Feuerbach)

lire le texte sur le blog Carbure

Blog DDT 21 : « Sur les Gilets jaunes / épisode 03. Mais que veulent-ils donc ? »

21/05/2019 Aucun commentaire

La révolte des Gilets jaunes est la conséquence d’un profond ras-le-bol ; et, lorsque un vase déborde, il ne faut pas s’attendre à ce qu’émerge une synthèse claire de toutes ses gouttes de souffrances… Les occupants des ronds-points n’ont donc pas formulé une liste de « revendications », plutôt posé une multitude de demandes variées et multiformes. On peut même parler d’exigences tant ils refusent le principe même de la négociation, celle-ci étant trop liée dans leur imaginaire à la corruption, aux magouilles et autres arrangements, notamment entre l’État et les bureaucrates syndicaux. Les Gilets jaunes s’expriment pour être entendus, il suffit d’accéder à leurs demandes. LIRE LA SUITE.

Blog DDT 21 : « Sur les Gilets jaunes / épisodes 01 et 02. »

12/05/2019 Aucun commentaire

Dernier texte mis en ligne sur DDT21

On trouveras ici les deux premiers épisodes d’un « feuilleton » consacré au mouvement des Gilets jaunes :

01 / Une saison et des actes
(Rapide retour sur les grandes étapes du mouvement.)

02 / Gilets jaunes, quel est votre métier ?
(La carte et le territoire / Composition de classe / Un mouvement interclassiste ? / Gilets jaunes femmes / Évolution sociologique)

La révolte des Gilets jaunes est un mouvement complexe et polymorphe qui a évolué au fil des semaines et des mois, que ce soit dans sa composition, ses méthodes ou ses exigences. D’un côté, cela ne facilite pas son appréhension mais, de l’autre, cela permet à chacun d’y voir, trouver, dénoncer ou mettre en valeur ce qui lui plaît, quitte à tomber dans la facilité ou la caricature. On verra que notre analyse porte une plus grande attention à la première phase du mouvement qui, pour nous, s’achève fin décembre, celle qui nous paraît la plus riche, foisonnante et subversive. Si nous pensons qu’il est possible d’en tirer des conclusions positives, voire réjouissantes, nous y percevons également des tendances à l’œuvre qui, si elles se confirmaient, n’aboutiraient à rien de très sympathique. Le mouvement porte en effet en lui, dans sa dynamique et ses contradictions, des éléments négatifs, potentiellement dangereux, que nous n’éluderons pas, d’autant que l’une de ses caractéristiques aura bien été, tout au long de ces semaines, de plonger les participants et les observateurs dans la perplexité et la plus grande incertitude. Les derniers (?) feux de cette révolte brûlant encore au moment où nous publions ces pages, nous nous garderons donc de trop prophétiser. ACCÈS AU SOMMAIRE

Blog Carbure « Du radicalisme médiatique considéré comme un repas de famille »

08/05/2019 Aucun commentaire

Publié sur la page facebook https://blogs.mediapart.fr/carbure

On s’est récemment agacé, dans les milieux d’extrême-gauche, d’entendre critiquer les Branco, Lordon, Ruffin et autres radicaux-médiatiques, en imputant à ces critiques un supposé élitisme qui serait responsable du fait que nos idées – les idées communistes et anarchistes, en gros – ne “passent” pas dans la population et ne sont discutées que dans des petits cercles. Mais il faut le dire clairement : si ces gens-là occupent le haut de l’affiche médiatique, c’est précisément parce qu’ils ne sont pas révolutionnaires. Ce n’est pas que, bien que pas très radicaux, ils sont tout de même accessibles, et aident “les gens” à réfléchir, ce qui devrait amener “les gens” vers des idées plus radicales : dès qu’ils sont présents, la question révolutionnaire est écartée d’emblée, le pas-très-radical est la condition de l’accès au débat public. Lire la suite…

Categories: Nouvelles du monde Tags:

Et nous donc !

06/05/2019 Aucun commentaire

France : REGARDEZ BIEN CETTE PHOTO !

04/05/2019 Aucun commentaire

Les manifestants humiliés dans la cours de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris le 1er mai avant d’être enfermés en cellule, alors qu’ils n’ont rien fait.

Des manifestants, jeunes et vieux, femmes et hommes, tétanisés, encerclés, dans la cours d’un lieu de soin, et allongés au sol, après plusieurs heures d’une extrême violence policière. Une image aussi grave que les lycéens de Mantes-la-Jolie les mains sur la tête en décembre dernier.

Categories: Nouvelles du monde Tags:

DDT 21 : « Quelle critique du travail ? David Graeber et « les jobs à la con » »

01/05/2019 Aucun commentaire

Dernière parution du blog DDT 21

 

« Je fais un boulot à la con… » De l’expression d’une réaction spontanée contre une situation invivable, le sociologue a le pouvoir de faire un concept qui se veut explicatif.

Dans un livre récent (voir « Lectures »), David Graeber théorise la part d’inutilité et même de vacuité dans le travail : temps employé à ne rien faire, littéralement, ou à des tâches qui ne servent qu’à remplir artificiellement des heures de présence, ou à des occupations sans rapport avec ce qu’est censée être son activité, et qui nuisent à cette activité. Mais à mettre ainsi sur le même plan l’avocat fiscaliste et sa réceptionniste, que peut-on comprendre ? Au bout du compte, l’analyse obscurcit plus qu’elle n’éclaire la réalité du travail.

https://ddt21.noblogs.org/?page_id=2193

Algérie : « Au tribunal des invisible de la «révolution du sourire» »

27/04/2019 Aucun commentaire

extraits

« La plupart de ces rendus invisibles sont chômeurs, vendeurs à la sauvette, ouvriers, travailleurs à la RSTA, et extrêmement jeunes, ils arrivent des banlieues, de Birtouta, de Hadjout, de Tipaza, Zeralda, Badjarah, Aïn-Benian. …..

Le manque de solidarité constaté, la solitude de ces couches sociales qui, quand « elles mangent à midi, ne mangeront pas le soir », déjà exclues économiquement et socialement et aujourd’hui abandonnées à la justice et à la police…

Ces arrestations qui ne sont pas portées politiquement par un Mouvement auquel tous ces jeunes garçons pensaient appartenir et qui les a entraînés à le penser sont destructrices, elles participent par sa périphérie à sa destruction, ne pas le comprendre rend indignes tous ceux qui prétendent aujourd’hui faire de la politique et combattre le système. »

Au tribunal des invisible de la «révolution du sourire»

Categories: Nouvelles du monde Tags:

Algérie : « le processus d’auto-organisation est quasiment inexistant. »

26/04/2019 Aucun commentaire

“Je pense que ce qui peut renverser les rapports de force c’est l’auto-organisation de tous les secteurs. On en est pour le moment loin parce que le gouvernement a imposé une chape de plomb depuis des années en détruisant toutes les structures démocratiques et de représentation qui existaient, notamment les syndicats, chez les étudiants et chez les travailleurs. Maintenant c’est tout un chantier, il faut tout reconstruire et la recomposition de ces structures représentatives et combatives est ce qui peut permettre de renverser les rapports de force. Tout comme l’émergence de la classe ouvrière dans la rue. Pour l’instant la classe ouvrière n’est pas en train d’hégémoniser le mouvement populaire, les travailleurs ne se sont pas mis en avant. Le slogan « grève générale » n’est pas suivi, alors que le processus d’auto-organisation est à des stades encore inégaux.

Par exemple, dans le Sud du pays, là ou se trouvent les secteurs du pétrole et gaz, secteurs névralgiques de l’économie algérienne, les travailleurs n’ont pas fait plus de cinq jours de grève et le processus et d’auto-organisation est quasiment inexistant. La faiblesse actuelle de l’intervention ouvrière peut conditionner le développement et le futur de la mobilisation.”

https://www.revolutionpermanente.fr/Nous-n-allons-pas-nous-arreter-disent-les-etudiant-es-d-Alger

Categories: Nouvelles du monde Tags:

ALGÉRIE : « Souriez, vous êtes gazés »

13/04/2019 Aucun commentaire

Huitième vendredi de manifestation

« La Révolution du sourire » se crispe !

Des milliers de jeunes manifestants ont engagé une bataille rangée avec les policiers à la place Audin immédiatement après la salve de répression. Ils ont pris de revers le dispositif de sécurité disposé sur plusieurs centaines de mètres sur le bouvelard Mohamed V qui monte vers le quartier du Telemely ouvrant la voie à El Mouradia et le palais présidentiel à environ 5 km de là.

Une pluie de cailloux est tombée sur les policiers qui ont enregistré plusieurs blessés et ont utilisé également les cailloux pour riposter, en plus des tirs de grenades lacrymogènes. La détermination des jeunes manifestants à rendre coup pour coup et à ne céder aucun territoire a débouché sur le repli précipité de la police.

Plusieurs dizaines de fourgons disposés sur le boulevard ont dû manœuvrer en urgence pour se mettre dans le sens de la montée, charger les effectifs et fuir le centre-ville pour dresser de nouveaux dispositifs de barrage sur les hauteurs. Plusieurs milliers de manifestants se sont ensuite engagés sur le Bouvelard Mohamed V « libéré » selon l’expression des manifestants. Des affrontements ont ensuite éclatés à partir de 17 heures sur les hauteurs du Télemely. A 18 heures la police a engagé une contre-offensive pour la reconquête de la place Audin. La bataille entre jeunes manifestants et policiers se poursuivait à 18 h 40 au moment de la rédaction de cet article.”

https://www.maghrebemergent.info/le-gouvernement-bedoui-engage-dans-une-provocation-criminelle-a-place-audin/?fbclid=IwAR0gzUt5afzq36RkFFn1dPqMr5cBeOC7Yv3qJCK2q64ApKV21hEc0nXe5wg

Categories: Nouvelles du monde Tags:

« Capitalocène, racisme environnemental et écoféminisme »

11/04/2019 Aucun commentaire

Un des derniers textes mis en ligne sur le blog « Agitations »

« Capitalocène, racisme environnemental et écoféminisme »

« il n’y a une « nature » que parce qu’il y a un artifice et une industrie humaine. Les projections techniques marchandes qui sont réalisées afin de sauver la planète, exploitant les imbrications entre domination par le travail, distinction de genre et racisme environnemental, n’ont pas de sens. Elles prennent « la nature » pour un ensemble exploitable immédiatement au même titre que la force de travail naturalisée et objectifiée des travailleurs, femmes et / ou racisés avant tout. »

https://agitationautonome.com/2019/04/07/capitalocene-racisme-environnemental-et-ecofeminisme/?fbclid=IwAR0IhN-4en5Kij1O-zcRAZwqamACQ9TsuDL1AVXZR74s4SuvGPmgZaYgWCY

“La communisation et l’abolition du genre”

20/03/2019 Aucun commentaire

Dernière publication parue sur le site « Agitations »

La communisation et l’abolition du genre

Nous proposons ici la traduction d’un texte de Maya Andrea Gonzalez paru en 2012 en langue anglaise dans un ouvrage édité par Benjamin Noys : Communization and its discontents [Malaise dans la communisation, non traduit]. Ce texte paraît aux Etats-Unis alors que la problématique du genre refait massivement surface dans les milieux d’Ultragauche et post-Ultragauche, par exemple dans le premier numéro de Théorie Communiste dédié à la question (2011, TC 21), ou dans la revue internationale Endnotes. Dans un premier temps, l’autrice s’attache à remobiliser les questionnements classiques de la théorie de la communisation pour tracer des non-dits et des oublis. Par la suite, la partie I commente la construction de la catégorie « Femme » pour ensuite, dans la partie II, proposer une ligne politique visant à l’abolition du genre.

La civilisation d’aujourd’hui donne clairement à entendre qu’elle admet les relations sexuelles à l’unique condition qu’elles aient pour base l’union indissoluble, et contractée une fois pour toutes, d’un homme et d’une femme ; qu’elle ne tolère pas la sexualité en tant que source autonome de plaisir et n’est disposée à le tolérer qu’à titre d’agent de reproduction que rien jusqu’ici n’a pu remplacer.

Sigmund Freud, Malaise dans la Civilisation

Introduction

La communisation n’est pas une position révolutionnaire. Ce n’est pas une forme de société que nous construirons après la révolution. Il ne s’agit pas d’une tactique, d’une perspective stratégique, d’une organisation ou d’un plan. La communisation décrit un ensemble de mesures que nous devons prendre au cours de la lutte des classes si nous voulons qu’il y ait une révolution. La communisation abolit le mode de production capitaliste, y compris le travail salarié, l’échange, la forme-valeur, l’État, la division du travail et la propriété privée. Que la révolution prenne cette forme est une caractéristique nécessaire de la lutte de classes aujourd’hui. Notre cycle de luttes ne peut avoir d’autre horizon, dans la mesure où le développement des contradictions du capitalisme a annihilé les conditions sur lesquelles reposaient d’autres formes de révolution. Il n’est plus possible d’imaginer une conjoncture dans laquelle les divisions sociales soient dissoutes après la révolution.

Lire la suite…

Hic Salta communisation : “Théorie de l’interclassisme”

26/02/2019 3 commentaires

Dernier texte mis en ligne sur le blog Hic Salta communisation

Ménage à trois: Episode 10 – Théorie de l’interclassisme

Episode 10 – Théorie de l’interclassisme

Dans les épisodes précédents, nous avons examiné quelques cas de luttes sociales où la CMS se bat en liaison avec le prolétariat. Compte tenu du fait que les deux classes ont des intérêts fondamentalement opposés, comment se fait-il qu’elles luttent ensemble? Jusqu’où leurs luttes communes peuvent-elles aller, et quels fruits peuvent-elles porter ? Disons tout de suite que la rupture entre les deux classes est inscrite dans la mécanique du ménage et que les luttes interclassistes sont globalement perdantes. C’est ce que nous allons mieux comprendre en examinant les choses d’un point de vue théorique. Nous procéderons selon le plan suivant : 

Introduction

1 – Équilibre des trois classes

  1. – Le ménage à trois (rappel)
  2. – Origine de la valeur nouvelle
  3.  Répartition des revenus
  4.  Revenu et consommation des capitalistes : l’État
    1. Financement de l’État : théorie de l’impôt
    2. Prélèvements fiscaux et taux d’exploitation
    3. Programmes sociaux et complément de revenu des classes salariées
    4. Intervention de l’État et valeur de la force de travail
    5. Législation sociale
    6. Endettement de l’État
    7. Dénationalisation de l’État

1.5 – Revenus et consommation du prolétariat et de la CMS

2 – Scènes de ménage à trois

  1. – Conflits du travail ou conflits de la régulation ?
    1. Les capitalistes contre les salariés
    2. Les capitalistes contre l’État
    3. L’État contre les salariés
  2. – Luttes interclassistes
    1. Formes communes de lutte
      1. Grève
      2. Manifestation
      3. Émeute
    2. Formes propres à chaque classe
    3. Objectifs des luttes interclassistes

3 – Conclusion : échec inéluctable des luttes interclassistes

Annexe : Émeutes en France et en Angleterre

lire la suite…

Lire la suite…

“Le « “Peuple » : fin d’un mythe au sein des Gilets Jaunes ?”

04/02/2019 27 commentaires

texte signalé sur la page facebook de notre camarade AC ainsi que son commentaire. dndf

“Je suis loin de partager l’optimisme du constat et de la perspective, mais il y a – outre une partie historique qui montre bien que le peuple est avant tout une construction politique – de très intéressantes remarques sur l’autodéfinition conflictuelle des luttes dans ce texte”

“Le « Peuple » : fin d’un mythe au sein des Gilets Jaunes ? (part 2 – L’inévitable lutte des classes)

Dès le début du mouvement des Gilets Jaunes, les forces se rassemblant sur les rond-points furent dans l’obligation de se définir. L’agrégat de petits patrons, chômeurs, artisans-commerçants, ouvriers, paysans, auto-entrepreneurs, etc constituait une force où des classes aux intérêts diamétralement opposés se sont retrouvées pour dénoncer taxes, imposition, salaires différés (cotisations à la sécu, à la CAF, aux caisses de retraites).
C’est à juste titre que la masse hétéroclite d’alors s’est définie comme étant le « peuple » ou du moins, une large fraction de celui-ci.
Mais qu’est-ce que ce « peuple » que tout le monde a soudainement investi pour dissimuler des logiques et des intérêts contradictoires au sein même des Gilets Jaunes ?
Pourquoi les premiers Gilets Jaunes à se réunir se définirent communément comme le « peuple » ?

Lire la suite…

« CLASSE – GENRE : PLUS QU’UNE INTERSECTION »

03/02/2019 Aucun commentaire

Une nouvelle vidéo de Guillaume Deloison

Au cours de leur vie, une femme sur sept (14,5 %) et un homme sur vingt-cinq (3,9 %) déclarent avoir vécu au moins une forme d’agression sexuelle (hors harcèlement et exhibitionnisme). Les femmes sont 6 fois plus souvent victimes de viol ou de tentative de viol que les hommes. Les violences sexuelles que subissent les femmes sont non seulement beaucoup plus fréquentes, mais elles se produisent dans tous les espaces de vie et tout au long de la vie. Pour quasiment toutes les violences sexuelles subies par les femmes, les auteurs sont des hommes (entre 94 et 98 % des cas). Dans 90% des cas, les victimes connaissent leur agresseur. Dans 37% des cas l’auteur est le conjoint, dans 17% des cas c’est quelqu’un d’autre qui vit à la maison. Dans 36% des cas c’est une personne connue de la victime, mais qui n’habite pas avec elle. Andrea Dworkin écrivait en 1983 : « Nous utilisons les statistiques non pour essayer de quantifier les blessures, mais pour simplement convaincre le monde qu’elles existent bel et bien. Ces statistiques ne sont pas des abstractions. » Les choses ne changent pas et, en 2018, nous passons encore un temps infini, à tenter de convaincre que les violences sexuelles existent. Les statistiques ne suffisent pas, les témoignages ne suffisent pas, les analyses ne suffisent pas ; j’en viens à penser que seule la parole des violeurs pourrait convaincre que nous ne mentons pas, nous n’exagérons pas, nous n’en rajoutons pas. Je cherche encore, au vu de ce qui attend les femmes qui parlent des violences de genre qu’elles peuvent subir, quel intérêt elle aurais à le faire. Malgré qu’on est fait de moi un homme, qu’on m’est appris à m’affirmer, à couper la parole, qu’on m’emploie plus volontiers, que je peux me déplacer dans la rue sans avoir peur et bien d’autres choses encore, malgré que je profite de ce statut, j’en veux la fin, je veux que cela cesse. Ce statut n’est que le reflet d’une hiérarchie sociale effroyable. Dans cette société, chaque plaisir a le goût du sang et l’amertume de la douleur. Je veux la fin de toute hiérarchie car toute cette souffrance est insoutenable, injuste et cruelle, je pleure de voir mes amies, ceux que j’aime, ou simplement des innocentes souffrir de cette hiérarchie sociale mutilante et meurtrière. Je suis anarchiste et je ne serais libre que lorsque toutes et tous nous le serons. Lire la suite…