Archive

Archives de l'auteur

“Gilets jaunes, (ba-)taille unique”

30/01/2019 4 commentaires

Traduction d’un texte paru sur le site « commune »

Gilets jaunes, (ba-)taille unique

Le gilet jaune a bon dos : il va au pire comme au meilleur. Pourtant, le devenir du mouvement, et de bien d’autres choses, se jouera dans les rues, et non dans les discours d’une gauche médusée.

Au cours des semaines qui ont précédé le premier jour d’action du mouvement des gilets jaunes (GJ), le 17 novembre, le sujet brillait par son absence dans les conversations entre mes camarades de la gauche antiautoritaire, alors que nous sommes généralement assaillis d’informations lorsque des mobilisations comme celles-ci se préparent. Une pétition contre la hausse des taxes sur les carburants décidée par le président Macron avait déjà recueilli des centaines de milliers de signatures. Le chauffeur de poids lourds, Eric Drouet, avait lancé un événement sur Facebook, une journée nationale de blocages routiers contre la hausse, qui avait largement été relayé. Et pourtant, fin novembre, on ne trouvait quasiment pas de mention des « gilets jaunes » dans les fils d’information, les listes de diffusion ou les groupes de discussion auxquels je participe, généralement frappé d’effervescence rhétorique quand une grève ou une manif se profile. Inutile de dire notre surprise lorsque des centaines de milliers de gens se mirent à bloquer des routes le 17 novembre. Lire la suite…

L’ordre règne au Bangladesh !

29/01/2019 Aucun commentaire

En traduction google

« Près de 5 000 ouvrières et ouvriers du vêtement licenciés suite aux grèves au Bangladesh

Les syndicats affirment que le nombre réel de licenciements est beaucoup plus élevé, proche des 7 000 »

Près de 5 000 ouvrières et ouvriers  du textile bangladais peu rémunérés, qui cousaient des vêtements pour des marques mondiales, ont été licenciés par les chefs d’usine pour avoir pris part à des  grèves qui ont dégénéré au  début de ce mois.

Des milliers de prolétaires sont sortis des usines à travers le pays au cours de manifestations qui ont perturbé l’industrie, au coût de 30 milliards de dollars, et ont vu la police tirer des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes sur les manifestants. Lire la suite…

Categories: Nouvelles du monde Tags:

ASSEMBLÉE DES ASSEMBLÉES DES GILETS JAUNES

28/01/2019 2 commentaires

Nous donnons l’appel de” l’assemblée des assemblées des gilets jaunes” ainsi qu’un compte rendu de celle-ci faite dans le journal libération.

APPEL DE LA PREMIÈRE ASSEMBLÉE DES ASSEMBLÉES DES GILETS JAUNES

Dimanche, 27 Janvier, 2019

Nous, Gilets Jaunes des ronds-points, des parkings, des places, des assemblées, des manifs, nous sommes réunis ces 26 et 27 janvier 2019 en assemblée des assemblées, réunissant une centaine de délégations, répondant à l’appel des Gilets Jaunes de Commercy.

Depuis le 17 novembre, du plus petit village, du monde rural à la plus grande ville, nous nous sommes soulevés contre cette société profondément violente, injuste et insupportable. Nous ne nous laisserons plus faire ! Nous nous révoltons contre la vie chère, la précarité et la misère. Nous voulons, pour nos proches, nos familles et nos enfants, vivre dans la dignité. 26 milliardaires possèdent autant que la moitié de l’humanité, c’est inacceptable. Partageons la richesse et pas la misère ! Finissons-en avec les inégalités sociales ! Nous exigeons l’augmentation immédiate des salaires, des minimas sociaux, des allocations et des pensions, le droit inconditionnel au logement et à la santé, à l’éducation, des services publics gratuits et pour tous. Lire la suite…

Vu dans une manif…

28/01/2019 3 commentaires

BANGLADESH : ELLES lâchent rien

14/01/2019 4 commentaires

Article du journal Le Monde sur ce mouvement gréviste ou le terme « ouvriers » est employé 8 fois alors que majoritairement ce sont des FEMMES qui y participent, voir photo

Garment workers gather to protest for higher wages in Dhaka, Bangladesh, January 10, 2019. REUTERS/Mohammad Ponir Hossain

Au Bangladesh, des milliers d’ouvriers du textile en grève pour réclamer de meilleurs salaires

 extraits

Depuis une semaine, les salariés de l’industrie du textile se mobilisent dans les usines, pour demander une augmentation de leur salaire.

Dimanche soir, le gouvernement a annoncé une hausse des salaires pour ces derniers, après une rencontre entre dirigeants d’usines et syndicats. Tous les syndicats n’ont pas dit s’ils soutenaient l’accord. Babul Akhter, un responsable syndical présent à la réunion, a estimé que l’accord devrait satisfaire les grévistes.

« Ils ne devraient pas le rejeter, et devraient calmement retourner au travail »

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/14/au-bangladesh-des-milliers-d-ouvriers-du-textile-en-greve-pour-reclamer-de-meilleurs-salaires_5408710_3210.html

Malgré une augmentation de salaire, les ouvrières de RMG poursuivent leur manifestation à Ashulia

«Nous rejetons également la structure salariale révisée car le montant n’a été que très peu augmenté dans la structure révisée»

https://www.dhakatribune.com/bangladesh/nation/2019/01/14/despite-pay-raise-rmg-workers-continue-demo-in-ashulia

Categories: Nouvelles du monde Tags:

A paraître : « Une saison jaune, abécédaire critique »

09/01/2019 Aucun commentaire

Par les camarades des Editions de l’Asymétrie en mai prochain

Qu’est ce que l’Autochtonie ? Et qu’a t-elle à voir avec les Blocages ? Cassos est-il synonyme d’anti-travail ? La Dignité est-elle monétisable ? Quels sont les déterminants historiques de la « passion française » pour l’Égalité ? Qu’en est-il de l’idéologie et de l’hégémonie à l’heure de Facebook ? N’y aurait-il pas là une pente Grecque ? Il y-a-t-il une composition de classe du Hooliganisme ? Pourquoi cette obsession des Impôts ? , etc, etc

Autant de questions que ce mouvement social polymorphe permet d’aborder ou de ré-aborder, mais, pour notre part, sans les yeux de chimène de l’hagiographie du « peuple » ou les lorgnons du paternalisme sociologisant. L’extrême diversité de la mobilisation appelle une intelligence tant sensible que rationnelle des dynamiques à l’oeuvre, qui pourraient tout autant engendrer aubes pimentées que crépuscules fascisants.

Categories: Nouvelles du monde Tags:

« Révolution : programme ou communisation ? »

06/01/2019 Aucun commentaire

Texte publié sur le site « Agitations »

Révolution : programme ou communisation ? 

Selon la théorie de la communisation, née dans les années 70, le mouvement ouvrier a d’abord su s’affirmer positivement, puis s’est petit à petit décomposé jusque dans les années 60, et tout cela constitue un cycle de lutte nommé « programmatisme ».

De l’émergence du mode de production capitaliste jusqu’à cette période, les luttes ouvrières et la vision du dépassement du capitalisme qui émerge de celles-ci étaient fondées sur une autonomie et une positivité que les ouvriers étaient capables de maintenir à l’intérieur du rapport capitaliste. On pourrait décrire les révolutions de cette période comme des tentatives d’abolir le rapport capitaliste par l’affirmation de l’un de ses pôles constitutifs: c’est l’affirmation du prolétariat se constituant en classe (en Parti, en Conseils ou en Autonomie), l’affirmation de la classe du Travail face au capital et face à la classe bourgeoise. Lire la suite…

A la radio : « FACE A FACE »

03/01/2019 Aucun commentaire

Par les camarades de Sortir du capitalisme

Une analyse critique bienveillante du mouvement des gilets jaunes, au-delà d’un populisme acritique et d’un anti-fascisme réducteur – avec des membres d’Agitations autonomes, participant-e-s à ce mouvement.

Avec une analyse des trajectoires du mouvement, d’un refus d’une hausse du prix du carburant à un blocage des ronds-points, des émeutes urbaines et des revendications variées ; de sa nature différente des mouvements sociaux traditionnels, puisqu’il s’agit principalement au départ d’une mobilisation des classes populaires péri-urbaines et rurales contre une nouvelle offensive fiscale dans une période de désengagement de « l’État-providence » ; du rapport au prix de l’essence, aux véhicules motorisés et aux déplacements des différentes classes ; du transfert des entrepreneurs aux ménages du poids des impôts ; de sa composition de classe (principalement des employé-e-s, des ouvrièr-e-s et des chômeurs, avec un faible interclassisme d’ailleurs déclinant au fil du temps, et moins important que celui des mouvements sociaux des syndicats, des étudiants et des fonctionnaires) ; de sa composition politique et de son idéologie populiste, citoyenniste et confuse, mais qui n’est guère spécifique à ce mouvement ; de sa « radicalisation » émeutière, d’où une condamnation politico-médiatique croissante ; de sa répression violente ; des transformations de l’espace, des transports et de l’habitat au cours des dernières décennies ; du rapport ambivalent des gilets jaunes à l’Etat, vu comme État bourgeois et en même temps comme potentielle solution sous une forme « participative » (avec, en arrière-fond, une nostalgie des « Trente Glorieuses ») ; de sa qualification comme « populisme par en bas » ou « démocratisme radical » ; de sa référence à la Révolution française (la Marseillaise, drapeaux français, volonté de rupture démocratique) mais pas au mouvement ouvrier ; des réactions du pouvoir ; du mouvement lycéen en parallèle ; et de la relative visibilisation des violences policières grâce au mouvement [1 heure]

Carbure : « Sur le fil » : le RIC, la gauche et les Gilets jaunes

24/12/2018 un commentaire

Dernier texte mis en ligne sur le blog « Carbure Lutte des classes / Guerre civile / Communisation »

« Sur le fil » : le RIC, la gauche et les Gilets jaunes

Ce qui suit a pour point de départ une lecture du texte Sur le fil, paru sur le blog Ou la vie sauvage.

Ce texte, qui a le grand mérite de poser clairement les choses en termes de situation, de moment d’une lutte, construit le mouvement des Gilets jaunes comme le lieu d’une lutte entre deux tendances séparées : le social et le politique. Entre autres considérations, il présente le RIC (Référendum d’initiative citoyenne) qui semble à présent être devenu la revendication centrale du mouvement, comme le fruit d’un « habile » détournement sur des questions « étrangères à la lutte des classes ». Mais ce qu’il ne prend pas la peine de dire, c’est ce qu’est au juste la « lutte des classes », dans ce moment. Est-ce purement l’expression de la gauche ? Une certaine part des revendications, et pas d’autres ? Pourquoi cela ? Est-ce qu’on peut choisir la forme et les conditions de la lutte des classes, en interne, comme expression de la bonne classe ouvrière encadrée par ses partis, ses intellectuels et ses syndicats ? Mais alors comment nommer la lutte que mènent les capitalistes contre le prolétariat ? Et celle de la petite bourgeoisie nationale contre les multinationales ? Et celle que mènent les Etats pour former, orienter, classer, séparer, parquer, politiser, dé-politiser les sujets en fonction de leur utilité sociale, définir leur centralité ou leur marginalité, en inclure certains pour mieux en exclure d’autres, pour produire en somme de la force de travail exploitable ? On ne parle pas tellement ici de la lutte des classes, comme dynamique réelle qui donne sa forme à l’ensemble social, mais bien plutôt de valeurs et de camps politiques, c’est-à-dire de certains produits de la lutte des classes, ses produits idéologiques. Lire la suite…

SOUDAN : Emeutes du pain

21/12/2018 un commentaire

Les manifestations ont commencé le 19 décembre dernier dans la ville d’Atbara, ville d’ouvriers cheminots. Dndf avait déjà relayé les émeutes de janvier de cette année.

Au moins huit manifestants ont été tués, jeudi 20 décembre, lors de protestations contre la hausse du prix du pain à Al-Gadaref dans l’est du Soudan, au deuxième jour de manifestations sociales dans plusieurs villes du pays, a indiqué un responsable local.

Les protestations, auxquelles participent de nombreux étudiants et que les forces de l’ordre tentent de disperser à coups de matraques ou de gaz lacrymogènes, ont éclaté après l’annonce par le gouvernement mardi d’une hausse du prix du pain, dans un pays où le coût de certaines denrées a plus que doublé ces derniers mois.

Categories: Nouvelles du monde Tags:

CHILI « Hier, ils ont brûlé Valparaíso, imaginez ce qui se passera le 31: ce sera pire »

20/12/2018 5 commentaires

« En référence aux violentes manifestations d’hier, Báez (secrétaire syndical d’Uniport) a déclaré qu’il ne s’agissait que d’un essai de ce qui va se passer le 31 décembre. »

Je fais de nouveau appel aux touristes qui ne viennent pas à Valparaiso. Allez à Viña ou restez à Santiago. Hier, ils ont brûlé Valparaíso, imaginez ce qui se passera le 31: ce sera pire “, at-il averti. »

« En referencia a las violentas manifestaciones de ayer, Báez dijo que fue “sólo un ensayo de lo que va a pasar el 31 de diciembre.

“Le hago un llamado otra vez a los turistas que no vengan a Valparaiso. Vayan a Viña o quédense en Santiago. Ayer quemaron Valparaíso, imagina lo que va a pasar el 31: va a ser peor”, advirtió. »

Lire la suite…

Categories: Nouvelles du monde Tags:

“Contre l‘État islamique, contre la guerre – une critique”

12/12/2018 Aucun commentaire

Un camarade nous a fait parvenir ce texte

Contre l‘État islamique, contre la guerre – une critique

En 2016 est paru chez niet!éditions ce petit livre signé Mathieu Pérez. L’éditeur ne donne malheureusement aucune information quant à l’auteur. Le livre se veut « matérialiste »[1], alors que son objectif avoué est parfaitement idéaliste : « Ce petit livre se veut être une contribution à la constitution d’un mouvement qui, en France, s’opposerait à la guerre, aux guerres que mène la France partout où elle le peut. »[2] Le ton est donné. Évoquant implicitement la tradition pacifiste du mouvement ouvrier, l’auteur souhaite que ses paroles bouleversent et rappellent aux militants leur devoir de protester contre l’impérialisme français. Lire la suite…

Categories: Nouvelles du monde Tags:

« 1er décembre 2018 : porter plus loin le désordre »

03/12/2018 10 commentaires

Nous ne pouvions pas ne pas relayer un article aussi “à chaud” sur l’évènement et venant de camarades dont nous sommes si proches.

Nous tenons tout de même à signaler que nous avons, cette fois ci, quelques réserves (le mot est faible) quant à l’enthousiasme et au manque de distance par rapport à l’évènement, ce qui est le propre d’un texte écrit au coeur du dit événement…

Le niveau violence n’a jamais suffit à qualifier le contenu d’un mouvement.

Nous sommes en attente des commentaires que les lecteurs feront de ce texte de Carbure mais, d’ores et déjà, nous avons “du mal” avec des phrases comme  celles qui suivent:

“le contenu révolutionnaire de la période actuelle a commencé à apparaître sous la croûte des discours et des idéologies”.Quel contenu?

“la rencontre avec les « quartiers » lui a apporté ce qui lui manquait pour correspondre au « mouvement réel “. Ou et quand y a t’il eut rencontre??

“Cet état de fait porte aussi bien la guerre civile comme limite que le dépassement révolutionnaire : franchir le pas qui mène de l’insurrection à la révolution, c’est marcher sur la lame d’une épée”.

“on pourra imaginer passer de l’émeute ou du soulèvement à la révolution.”

“Ce mouvement porte tout ce que peut être aujourd’hui une révolution communiste, ses limites, ses dangers, son caractère imprévisible”

Nous pouvons entendre l’enthousiasme et la prise de parti. Nous avons tout de même besoin  de distance et d’analyse plus à fond du mouvement en cours…. A suivre dndf

 

 

Article publié sur le blog Carbure Lutte des classes / Guerre civile / Communisation

« 1er décembre 2018 : porter plus loin le désordre »

Le samedi 1er décembre, le mouvement des Gilets jaunes a cessé de s’appartenir, il a cessé d’être le mouvement de la France blanche-d’en-bas qu’il était à ses débuts. Face au prévisible refus de l’Etat de satisfaire la moindre revendication (comme en atteste le refus ou l’incapacité des « porte-paroles » du mouvement de rencontrer le Premier ministre), face aussi à l’aspect dérisoire que prend toute revendication au regard des existences insupportables qui sont les nôtres, et grâce à la convergence en milieu urbain de TOUTES les colères, le contenu révolutionnaire de la période actuelle a commencé à apparaître sous la croûte des discours et des idéologies, et ce contenu est le chaos. La question est désormais de savoir où ce qui a commencé va s’arrêter, ou plutôt jusqu’où ce qui a commencé ici pourra porter le désordre. Déjà, ceux qui sont à l’origine du mouvement font office d’arrière-garde poussive de ce qu’ils ont initié, en appellent à la raison et réclament dans le JDD le retour à l’ordre républicain. Ils sont l’incarnation du mouvement à ses débuts, et leur frilosité montre assez ce que ce mouvement n’est déjà plus. Ils se satisferaient d’un moratoire sur le prix du carburant, d’une hausse quelconque de quoi que ce soit ou de l’organisation d’un référendum sur la transition énergétique, là où se dessine un mouvement qui veut tout emporter sur son passage, et ne parvient plus à se cristalliser sur aucun discours ni aucune revendication, si ce n’est « Macron démission », répété comme une espèce de mantra en appelant au néant, à la disparition de tout ce qui représente ce monde. « Macron démission » c’est à la fois la limite politique de ce mouvement, et l’appel à la fin de toute politique. Lire la suite…

« DAESH OU LA CONTRE REVOLUTION DE L’ETAT »

03/12/2018 Aucun commentaire

« L’État Islamique, ou DAESH, attire tous les regards, mais son image est brouillée. Le reflet qui nous parvient via les médias est celui d’une foire aux atrocités soigneusement mise en scène, ou d’épisodes guerriers choisis en fonction d’obscurs intérêts politico-militaires. Mais parmi les groupes « rebelles » ayant émergé durant le conflit irako-syrien, l’EI tente de mettre en place une structure de type étatique et qui s’appuie sur un projet politique structuré et ambitieux : le rétablissement du Califat disparu en 1258 qui implique une critique du monde, de sa marche, de l’Occident, de la démocratie, du nationalisme, etc. Est-ce à dire une critique du capitalisme ? Certainement pas, mais plutôt celle de certains de ses maux et excès, ceux qui entraveraient le fonctionnement libre et harmonieux d’une société califale rêvée… et surtout de son économie. »

Categories: Nouvelles du monde Tags:

(Re)lecture de circonstance

24/11/2018 Aucun commentaire

sur la page facebook de Prada Meinhof  

 (Re)lecture de circonstance :

“Dans la crise de la société sala­riale, les luttes qui se déroulent autour de la dis­tri­bu­tion désigne l’État comme le res­pon­sable de l’injustice. Cet État, c’est l’État déna­tio­na­lisé, tra­versé par et agent de la mondialisation.

La citoyen­neté devient alors l’idéologie sous laquelle est menée la lutte des classes, nous voyons par­tout des drapeaux. Dans la « période for­diste », l’État était en outre devenu « la clé du bien-être », c’est cette citoyen­neté qui a foutu le camp dans la restruc­tu­ra­tion des années 1970 et 1980. Si la citoyen­neté est une abs­trac­tion, elle réfère à des conte­nus bien concrets : plein emploi, famille nucléaire, ordre-proximité-sécurité, hété­ro­sexua­lité, tra­vail, nation. C’est autour de ces thèmes que dans la crise de la société sala­riale se recons­truisent idéo­lo­gi­que­ment les conflits de classes. […]

En tant qu’idéologique, la citoyen­neté natio­nale répond au pro­blème réel de son époque : la crise du rap­port sala­rial deve­nue crise de la société sala­riale, la crise de l’État dénationa­lisé, l’opposition irré­duc­tible entre les gagnants et les per­dants de la mon­dia­li­sa­tion. Mais le recours à la citoyenneté natio­nale est alors l’aveu même dans les luttes sur la base et à l’intérieur de la société sala­riale que ces luttes opèrent sous une idéo­lo­gie. D’une part, la citoyen­neté nationale répond au pro­blème réel de la crise de la société sala­riale ; d’autre part, elle ne lui cor­res­pond pas, car elle la traite de façon « inauthen­tique » comme repré­sen­ta­tion d’autre chose : la perte des valeurs, la décom­po­si­tion de la famille, l’identité natio­nale, la com­mu­nauté du tra­vail. C’est-à-dire qu’elle ne répond qu’à ses propres questions. […]

La mon­dia­li­sa­tion et la déna­tio­na­li­sa­tion de l’État créent de vastes ter­ri­toires péri­phé­riques et exclus des pro­ces­sus écono­miques majeurs. A l’automne 2013, c’est ce sen­ti­ment d’exclusion ter­ri­to­riale qui a fédéré la révolte bre­tonne, dite des « bon­nets rouges », contre l’écotaxe et les fer­me­tures d’entreprises. […] Dans la recons­truc­tion idéo­lo­gique des conflits, le local est au car­re­four de plu­sieurs autres déter­mi­na­tions dont il sera ques­tion plus loin : il ras­semble le « peuple authen­tique » contre les élites, les « intel­los », ce qui est étran­ger, ceux qui pro­fitent du sys­tème social et des impôts des autres. Dans ce type de révolte, le sen­ti­ment d’abandon des zones rurales et péri-urbaines, face à l’hégémonie des métro­poles met en cause la légi­ti­mité de l’État déna­tio­na­lisé, il rejoint « l’exaspération contre la pres­sion fis­cale » et le « car­can réglemen­taire » sous la volonté géné­rale de mettre fin au « dum­ping social » et de « conser­ver l’emploi au pays ».”

– TC, “Une séquence particulière”, n°25.

« Des gilets jaunes à ceux qui voient rouge »

23/11/2018 6 commentaires

Lu sur la page facebook « Agitations »

Depuis quelques jours, la gauche peine à appréhender politiquement un phénomène, « les gilets jaunes », puisqu’il n’émerge pas directement des formes traditionnelles de contestation. Par conséquent, toute analyse critique du mouvement est abandonnée au profit d’un soutien béat qui ne s’interroge sur rien (qui se mobilise ? pourquoi ? comment ?) ou bien d’un mépris affiché envers les « beaufs » qui ne manifestent pas pour les « bonnes causes », comme si la conscience de classe devait s’imposer magiquement aux prolétaires. En attendant, on ne peut pas résumer les évènements à une manipulation grossière de l’extrême-droite basée sur du vent et fabriquant une grogne sociale tout à fait artificielle à coups de vidéos Facebook.

L’engouement suscité par les « gilets jaunes » est un symptôme de la séquence politique dans laquelle nous nous trouvons, séquence engendrée par le capitalisme en crise et par la dissolution de toute identité ouvrière reconnaissable et communément partagée. Cette perte de repères a été brutale, et certains débats au sein de la gauche radicale (parfois plus attachée à un passé fantasmé qu’à penser la composition de classe complexe des luttes sociales actuelles) ont consisté à s’interroger sur la proportion de prolétaires utilisant une voiture et étant donc directement impactés par la hausse du prix du diesel. On revient très souvent au fantasme réactionnaire de la bonne vieille France rurale paysanne où vivraient la majorité des « pauvres » (le concept de prolétariat passant très vite à la trappe). Selon nous, il est plus pertinent de s’intéresser au contenu politique de ce mouvement et à ce qu’il traduit pratiquement. Lire la suite…

Categories: Nouvelles du monde Tags:

SYRIE – LES LIMITES D’UNE RÉVOLTE | DAWLA PART3

20/11/2018 Aucun commentaire

« Au moment de 2011, c’est un être syrien idéal qui est construit en sujet collectif par les manifestants, et cet être syrien était démocratique et citoyen. Les manifestations étaient l’expression d’une société revendiquant son droit à l’existence. A ce moment-là, les manifestants semblent être unis par l’idée simple et efficace de faire ce que les Tunisiens et les Egyptiens on fait avant eux : en finir avec le régime. Cet objectif apparaît comme dépassant les divisions sociales existantes, lesquelles sont mises à l’écart, afin d’obtenir, le temps d’une manifestation au moins, voire comme projet collectif démocratique. Pour les manifestants, il s’agissait alors avant tout de faire peuple. »

Guillaume Deloison

Categories: Nouvelles du monde Tags:

“Histoire critique de l’ultragauche” Morceaux choisis en castillan

19/11/2018 Aucun commentaire

Morceaux choisis, traduits et publiés par Federico Corriente sur sa page facebook 

Historia crítica de la ultraizquierda

Début des publications le 11 novembre 2018

“En el ‘post-68’ inmediato, todos los impasses de la producción teórica reposaban sobre el hecho de no concebir el desarrollo del capital como una sucesión de ciclos de lucha que planteaban diferentes etapas de la contradicción entre proletariado y capital, sino únicamente como una acumulación de condiciones en relación a una ‘naturaleza revolucionaria del proletariado’ que había que liberar. […]

El ‘período 68’ revitalizó la perspectiva programática sólo en la medida en que fue su crítica en actos, su contradicción vivida; resucitó las formas más radicales y, corolariamente, los impasses más productivos (la ultraizquierda).En el ‘período 68’, la ultraizquierda expresa de forma depurada los límites y las contradicciones del ciclo de luchas que entonces tocó a su fin.” Lire la suite…

Categories: Nouvelles du monde Tags:

« Ediciones inéditos »

18/11/2018 Aucun commentaire

Un nouveau site et sa page twitter basé à Los Angeles dont dndf a déjà traduit un article

« Ediciones inéditos » est un projet de non universitaires. Ce projet est plutôt anti-académique. Tout ce que nous avons appris sur le milieu de l’ultra-gauche est sorti du milieu universitaire. Nous écrivons sur une variété de registres,de celui exposé dans cette pièce à l’anglais chicano pur et simple (que vous pourriez avoir de la difficulté à comprendre). A bien des égards, ce que nous espérons produire et reproduire est un résumé de ce qui se trouve dans Endnotes, Dauvé, Camatte, Théorie communiste, etc. et présenter ce qui manque(ce qui est beaucoup) et ainsi élargir son lectorat. Les personnes à l’origine de ce projet sont les enfants d’immigrés sans papiers et sont tout à fait prolétariennes. Bien que nous puissions comprendre pourquoi vous avez confondu l’intention et la démographie de ce projet, nous espérons que vous pouvez maintenant trouver d’autres hominems publicitaires à déployer.

 

Ediciones inéditos is a project by non-academics. If anything this project is anti-academic. Everything we have learned of the ultra-left milieu has been outside of academia. We write at a variety of registers, from the one exhibited in this piece to outright Chicano English (which you may have trouble understanding). In many ways, what we hope to produce & reproduce is a digest of what may be found in Endnotes, Dauvé, Camatte, Théorie communiste, etc. and introduce what is missing (which is a lot) and in doing so broaden its readership. The people behind this project are the children of undocument immigrants and are quite proletarian. While we might understand why you may confused the intent & demographics of this project, we hope that now you can find other ad hominems to deploy

KURDISTAN – ENTRE ESPOIR ET ILLUSION | DAWLA PART 2

06/11/2018 Aucun commentaire

“La possibilité pour le capitalisme de se dégager de la contradiction qui consiste à devoir reproduire en lui-même la force de travail tout en l’expulsant sans cesse du procès de valorisation pourrait consister à l’avenir dans l’expulsion effective dans des « zones grises » de masses de prolétaires surnuméraires, qui seraient seuls chargés de leur reproduction et auraient la liberté d’autogérer leur propre misère. La « déprolétarisation » à l’intérieur même du monde du capital se ferait alors sur le mode de l’extension du bidonville et de territoires en situation de guerre civile permanente. Il faut considérer ceci comme une hypothèse de sortie de crise pour le capital, à placer sur le long terme. Nous entrons dans une période de conflits sans issue dont les prémisses s’annoncent déjà, que ce soit en Syrie, mais aussi en Libye, au Mali, dans certaines zones d’Afghanistan, ainsi qu’aux marches de l’Europe, en Ukraine.Mais une crise sociale générale n’est pas la somme de crises locales évoluant en parallèle, sans se toucher. Dans les crises insurrectionnelles ou pré-insurrectionnelles ayant atteint un certain niveau d’extension, les insurgés de tel pays seront contraints – par la nécessité même de poursuivre le conflit – à chercher un soutien au-delà de ses frontières nationales, ou à franchir en masse (ou dispersés…) ces frontières pour soutenir ailleurs l’insurrection. C’est ainsi – matériellement, et non sur la base d’appels abstraits à l’internationalisme – que la révolution détruit la séparation et unifie l’humanité. La perspective de la communisation, comme activité de mise en commun dans la crise et comme sortie de ce monde capitaliste, semble dans ces conditions être alors un horizon des plus nécessaire.”

Synthèse par Guillaume Deloison

Le blog DDT21 reprend ses activités

03/11/2018 Aucun commentaire

Le blog DDT21 reprend ses activités après une période de vacances quelque peu prolongée ! Les membres de notre équipe ne manquant par ailleurs pas d’activités, le rythme de publication sera peut-être un peu moins intense que l’année précédente.

À suivre…

En attendant que de nouveaux textes soient mis en ligne (très prochainement), on pourra visiter deux nouvelles pages :

Conseils bibliographiques

FAQ (frequently asked question)

Il Lato Cattivo : « Photos à travers la vitre « (troisième partie)

27/10/2018 Aucun commentaire

 

Nous continuons la traduction de ce long texte de 18 pages sous la forme d’épisode apériodique.

Classe moyenne déclinante et frustrée

S’il est vrai qu’aucune crise économique, aussi profonde soit-elle, n’est en soi porteuse du communisme, il est également vrai que tous les épisodes les plus significatifs de la lutte de classe des deux derniers siècles se sont déroulés dans le contexte de circonstances économiques très spécifiques, à la fin d’une longue spirale récessive comme dans le cas de 1848 ou de la guerre civile espagnole, ou en correspondance avec le point de flexion d’une phase de prospérité (1871, 1917-1921, 1968-1973).

La crise de 2008, bien qu’elle n’ait pas suscité d’épisodes comparables à ceux qui viennent d’être mentionnés, marque néanmoins une rupture historique : depuis début des années ’80 et pendant près de trente ans, aucune des nombreuses crises financières survenues (crise mexicaine de 1994 ; crise asiatique de 1997-’98 ; « bulle » dot.com de 2001, etc.) n’avait provoqué de changements aussi significatifs à tous les niveaux, du prosaïque « pouvoir d’achat des ménages» aux sommets de la géopolitique mondiale. Malgré nos espoirs et celles de bien d’autres, ce qui a suivi n’est pas allé dans un sens d’une reprise révolutionnaire. Les convulsions des classes moyennes ont dominé la scène. Lire la suite…

« La Matérielle » en librairie le 25 octobre 2018

16/10/2018 Aucun commentaire

J’ai dix ans

13/10/2018 16 commentaires

Des camarades qui se retrouvaient autour de la revue « Meeting » et échangeaient des informations sur les luttes et « l’état de ce monde » décidaient de les faire partager. Aussi naquit le site Des Nouvelles Du Front.

Depuis, 1 million de visites.

Nos lecteurs/lectrices proviennent principalement de France dans leur très grande majorité (60%), puis viennent ensuite par ordre décroissant les States, le Canada, l’Italie, la Belgique, l’Allemagne, la Suisse, l’Espagne, la Gèce et le Royaume Unis.

En mai 2017 vient s’ajouter sa page Facebook.

Categories: Récréation Tags:

« DAWLA – Crise capitaliste au moyen orient »

08/10/2018 un commentaire
Après « CLASSE / RACE : FAUX DILEMME, VRAI PROBLÈME », une nouvelle vidéo de Guillaume Deloison

Analyser les événements au moyen orient avec des éléments d’ordre macro-économique et géopolitique n’est pas suffisant: la question du « croissant chiite », celle des hydrocarbures transitant par la Syrie, les bases militaires russes et les diverses rivalités internationales jouent alors le rôle de deus ex machina du ce drame. Qu’en 2011, des milliers de personnes soient descendues dans les rues chaque vendredi pour manifester sous les balles du régime, et qu’en Palestine ou se batte avec des pierres ne s’explique plus dès lors que par le fanatisme des manifestants, guidé par l’action d’ organisations secrètes: tout le reste n’est plus qu’économie, diplomatie, rapports commerciaux entre États. Quand on n’a pas affaire carrément à une rhétorique complotiste on a bien souvent affaire à une analyse de type marxiste vulgaire, qui revient à dévoiler une série de déterminations qui prennent leur source dans ce qu’il est convenu d’appeler « l’économie ». Ce n’est pas un hasard si toutes ces analyses reviennent le plus souvent à soutenir le régime el-Assad, c’est-à-dire le statu quo : « l’économie » est une pensée de l’ordre.

Ce qu’il nous faut tenter de saisir, c’est en quoi les conflits aux moyen orient s’inscrivent dans le moment présent de la crise mondiale du capital, comprise non seulement comme crise économique mais aussi comme crise sociale, dans les conditions particulières de ces société. Il nous faudra saisir les déterminations de cette crise, sans ramener à un seul facteur – que ce soit la religion ou le pétrole – l’explosion sociale généralisée qu’est toute guerre civile. Tentons de saisir en quoi ce moment est aussi le nôtre.

A la radio : « Sortir du capitalisme : résistances au travail »

04/10/2018 Aucun commentaire

Une histoire des résistances au travail dans Barcelone en guerre et en révolution (1936-1939) – avec Michael Seidman, historien, auteur à ce sujet d’Ouvriers contre le travail. Barcelone et Paris pendant les Fronts populaires (édition Senonevero, 2010)

Avec une présentation de l’ouvrage, de sa nouveauté d’approche et de sa réception, une présentation de l’ampleur et des formes de résistance au travail dans Barcelone en guerre et en révolution (coulage des cadences, absentéisme, maladies simulées, grève des loyers et des impôts), une discussion d’une nouvelle approche de l’émancipation comme libération des contraintes extérieures aux individus (du travail, du loyer, des impôts), une discussion de la contradiction interne de la révolution espagnole (trop modérée pour une sortie du capitalisme, trop radicale pour une victoire militaire), une théorie de l’Etat comme institution imposant aux individus de se salarier, une démonstration de l’impossibilité de l’autogestion marchande « conseilliste », une comparaison avec l’expérience du Front populaire français (1936-1938), ses coulages de cadences et sa baisse du temps de travail vécue comme « anti-fasciste », et un appel à une prise en compte des résistances au travail contemporaines

et

Une autre histoire de la Résistance, non pas celle des partisans mais des prolétaires parisiens qui résistaient au fascisme en résistant au travail – avec Michael Seidman, auteur à ce sujet de Transatlantic Antifascisms: From the Spanish Civil War to the end of World War II (Cambridge University Press, 2017)

http://sortirducapitalisme.fr/

Il y en encore deux après :) Une au sujet de l’histoire des antifascismes et une au sujet de la contre-révolution franquiste

Enfin, une première émission de Sortir du Patriarcapitalisme va sortir ce mois ci.

Hic-Salta communisation : « Ménage à trois: Episode 9 – Printemps Égyptien 2011–2013 (deuxième partie) »

28/09/2018 Aucun commentaire

Episode 9 – Printemps Égyptien 2011-2013 : splendeurs et misères du dégagisme

Dans la première partie de ce texte, il s’est agi d’identifier les composantes et le devenir du capitalisme égyptien à la veille du Printemps Égyptien, puis de reconstruire la séquence des événements qui se sont déroulés de janvier-février 2011 au coup d’État de juillet 2013 et à la période immédiatement suivante. Dans cette deuxième partie, nous nous attacherons à une analyse d’ensemble de ces événements sous leurs différentes facettes. Nous procéderons selon le plan suivant :

4 – Acteurs sociaux et politiques

  1. – Le prolétariat dans le mouvement des grèves
  2. – Classe moyenne, mouvement des places et manifestations de rue

4.2.1 – Tahrir

4.2.2 – Islamisation

4.2.3 – Question du logement

  1. Les Frères Musulmans (…et les petits paysans)
  2. Salafistes, ultras et black bloc

5 – Du Printemps à l’hiver

  1. – Déclenchement
  2. – Juillet 2013 : une rupture de l’interclassisme?
  3. – Fracture et purge dans la classe capitaliste

6 – Du coup d’État à aujourd’hui

7 – Conclusion Lire la suite…

Turquie : “500 ouvriers du troisième aéroport ont été arrêtés”

17/09/2018 Aucun commentaire

“Sergio Leone : «Le monde se divise en deux catégories, ceux qui tiennent un pistolet chargé et ceux qui creusent.»

Pour l’instant au nouvel aéroport d’Istanbul, on creuse…”

 

“500 ouvriers du troisième aéroport ont été arrêtés”

La police et les gendarmes sont entrés dans les dortoirs des travailleurs samedi en brisant les portes et ont détenu des travailleurs dont les noms figuraient sur une liste qui leur avait été remise, a déclaré le Syndicat des travailleurs de la construction sur Twitter. Environ 2 000 travailleurs continuent la grève sur le chantier.

https://www.evrensel.net/daily/361463/police-detained-more-than-500-strikers-at-new-istanbul-airport-site Lire la suite…

Categories: Nouvelles du monde Tags:

Argentine : Les pillages de la faim: la crise se fait sentir dans différentes régions du pays

01/09/2018 2 commentaires
Tentative de pillage dans un supermarché “contre la faim du gouvernement Macri
“. Les jeunes organisés via WhatsApp. Neuf détenus, dont quatre mineurs à Comodoro Rivadavia

Une centaine de personnes auraient participé à la tentative de pillage.

Dans les provinces de Mendoza et de Chubut, des groupes de personnes sont entrés dans les locaux pour chercher de la nourriture.

Categories: Nouvelles du monde Tags:

A paraître : « Homo ». Sortie le 9 novembre en librairie

01/09/2018 Aucun commentaire
Question sociale et question sexuelle de 1864 à nos jours

Gilles Dauvé

En librairie le 9 novembre 2018

9€

Le XIXe siècle n’a pas seulement inventé le mot « homosexualité » : il a aussi créé l’homosexuel comme catégorie médicale, juridique, sociologique et militante. Une orientation longtemps réprimée ou passée sous silence a émergé publiquement en étant théorisée et politisée. Au début du XXIe 
siècle, les multiples possibilités qui composent le champ de la sexualité passent pour constitutives d’autant d’identités et deviennent un enjeu de société qui mobilise les gouvernements, les opinions et parfois les foules

De Berlin à New York en passant par Londres, des usines sidérurgiques de l’Indiana aux amphis des Beaux-Arts occupés par le FHAR, des écrits de Patricia Highsmith à ceux de Mario Miéli, ce livre explore la façon dont la «question homosexuelle» s’est constituée en lien avec l’extension des rapports capitalistes.

Avec un horizon : la possibilité d’un monde futur où l’on serait humain sans que des pratiques sexuelles ne délimitent une identité – qu’elle soit homo, hétéro, bi…