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Archives pour la catégorie ‘Du coté de la théorie/Around theory’

Terrain pour une rencontre : l’anarchisme social et la communisation (Collective Action)

26/11/2012 6 commentaires

 

 Terrain pour une rencontre : l’anarchisme social et la communisation (Collective Action, an association of anarchist communists)

Emprunté au site In Limine ( critique de la valeur et communisation )

Une traduction d’un texte du groupe « action collective » paru sur le site Libcom [traduction automatique remanié par mes soins] dont le but est de faire brièvement une analyse d’un rapprochement possible de la théorie de la communisation avec l’anarchisme social (et plus particulièrement donc, le communisme-anarchiste). L’intérêt principal, je dirais, de ce texte, c’est d’identifier la nature du contenu de la révolution  pour chacune de ces théories (et pratiques), dans l’action de la classe prolétarienne en butte et en opposition à sa nature de classe dans le capitalisme (c.-à-d. définie par le capitalisme). Cette action de la classe prolétarienne s’exprime dans les diverses tentatives d’auto-organisation et de construction de l’autonomie, MAIS, pour la théorie de la communisation comme pour l’anarchisme social du communisme-anarchiste, cette action ne peut être dans la période actuelle de crise et de restructuration du capitalisme, qu’un moyen et non un but de la révolution vers « une résolution directe et immédiate de l’injustice, l’humiliation et la pauvreté quotidienne infligée aux prolétaires » : « l’auto-organisation est le premier acte de la révolution, la suite s’effectuera contre elle… » (Roland Simon). La question qui se pose est celle de la dynamique qui fait que tels moyens (l’autonomie de la classe) déjà présents, même en germe, dans de nombreux mouvements sociaux en viendraient à se dépasser afin de tendre vers l’abolition de la classe en tant que tel et des autres classes par la même occasion (et aussi des genres…). Lire la suite…

La théorie de la communisation et la question du fascisme

18/11/2012 un commentaire

 

http://datacide.c8.com/author/datacide/

Voici un article en anglais  paru dans la revue « datacide », dont nous avions déjà publié l’excellent texte sur OSAKA, et qui aborde une question, le fascisme comme possibilité de sortie de crise et sa non prise en considération par les partisans de la communisation.

L’auteur tout en ne se réclamant pas de la communisation souligne :

« Cela fait maintenant plus de cinq ans depuis le début de la crise financière, sans aucun signe de répit dans l’austérité et dans l’insécurité croissante. Ni la vieille gauche des syndicats et des partis ou des mouvements sociaux de protestation et d’action directe les plus récents semblent être à la hauteur d’offrir une voie à suivre.

Dans la recherche de nouveaux plans pour naviguer en temps de crise et les possibilités de la vie au-delà du capitalisme, le concept de «communisation» est devenu une attention croissante pour la discussion. »

Mais c’est une vision pessimiste de sortie de crise qui ressort de ce texte, puisque en fin de l’article, on peut lire que :

« Même une communisation racialisée partielle est envisageable, dans lequel une partie de la communauté établit des relations internes de l’égalité et le partage des ressources, tout en «nettoyage ethnique» des personnes définies comme des étrangers. » Lire la suite…

¿ Qué es la comunización ?

22/10/2012 Aucun commentaire

¿ Qué es la comunización ?

Léon de Mattis; Sic -Revue Internationale pour la Communisation- N°1, Noviembre 2011.

 Obviamente en el mundo capitalista, nuestra situación sólo podrá empeorar. Hoy en día, todas y cada una de las denomidas “conquistas sociales » suelen ser impugnadas. La culpa no la tienen una pésima gestión de la economía, ni la codicia desmesurada del empresariado, tampoco ningun defecto de regulación de las finanzas internacionales, sino sencillamente los imparables efectos de la evolución mundial del capitalismo.

El jornal, el acceso al empleo, las jubilaciones, los servicios públicos y las asistencias sociales se ven afectados, cada uno a su nivel, por esta evolución: lo que hasta entonces fue concedido no lo será más, y mañana aún menos En todos los sectores el procedimiento es idéntico: la nueva reforma retoma la ofensiva en el punto donde había llegado la reforma precedente. Esta dinámica jamás se invierte, aun cuando se pasa de la « crisis económica » a la prosperidad. Iniciado después de la gran crisis de los años 1970, el movimiento se prosiguió después del regreso del crecimiento en los años 1990 y 2000. Desde entonces, parece muy difícil imaginar que las cosas puedan mejorar, incluso en el muy improbable caso de una » salida de crisis  » después del choque financiero de 2008. Lire la suite…

Si on doit être en grève que ce soit pour toujours

18/10/2012 Aucun commentaire
 

Ce tract date de mai 2004, mais la crise ne faisant que s’approfondir, les manifestations et grèves de 24 heures se répétant de la Grèce au Portugal en passant par l’Espagne, pour les pays d’Europe les plus frappés, les grèves sauvages au Bangladesh ou en Afrique du Sud, il nous semble toujours d’actualité sur le fond.

Chacun pourra y remplacer « Italie » par n’importe quel autre état.

tract de Alcuni fauttori della comunizzazione

lundi, 31 mai 2004

A propos de la grève générale d’avril 2002, en Italie.

Les esclaves insensibles aux basses tâches/qui vivent dans le flux sempiternel/de choses banales, fondus et réduits/dans une seule identité/à cause de différences qui n’ont ni lois/ni signification ni but » [1] sont aujourd’hui appelés à une grève générale. Son objectif, aux dires des promoteurs, est la défense de nos droits et de notre dignité. Mais en quoi consiste cette défense ? Dans le fait de s’opposer à la prétention du duo patronat-gouvernement de porter d’autorité à son accomplissement ce qui avait été établi et généralement déjà réalisé durant les années de concertation par les divers gouvernements de centre-gauche. Et ceci en bonne entente avec les « représentants du monde du travail ». Lire la suite…

De la reproduction du prolétariat

09/10/2012 un commentaire

Ou brève introduction à la critique de la démographie politique

Le capitalisme est un mode de production social qui se présuppose lui-même dans sa reproduction. Mais ce qui est reproduit et présupposé c’est le face-à-face des classes. La reproduction du capital implique réciproquement la reproduction du prolétariat comme force de travail générale toujours disponible face et pour le capital et appartenant à tous les capitalistes avant d’appartenir à un seul.

Cette disponibilité fondamentale de la force de travail pour le capital présuppose sa reproduction comme déjà acquise, le fond « naturel » de sa valeur marchande, c’est-à-dire ce qui est implicitement reproduit comme invisible et gratuit car présupposé dans le premier moment du procès d’exploitation : l’achat/vente de la force de travail. La reproduction du prolétariat comme force de travail générale toujours disponible présuppose donc la division des forces productives entre, d’une part, la production de plus-value par l’usage de la force de travail comme activité productive et, d’autre part, la production de prolétaires par l’usage de la force de travail comme activité reproductive. Lire la suite…

Trouvé sur la toile : Restructuration, mines en abîme

07/10/2012 Aucun commentaire

Bien crevée, vieille taupe

45 morts lors d’une grève sauvage dans les mines les plus dangereuses du pays le plus inégalitaire et le plus violent (hors conflit-sic !-) du monde, « business as usual» dira-t-on, tout comme les coups de grisou qui se produisent encore régulièrement en Chine ou en Russie, lointains et inévitables « revival » de la préhistoire carbonifère d’un capitalisme voué à moyen terme à l’immaculé et au numérique… Et pourtant, le supplément économique d’un grand quotidien adepte de l’austérité et des gaz de schiste, ne titrait-il pas dernièrement : «  la France doit-elle rouvrir ses mines ? ». Lire la suite…

«Hablamos de comunización en el presente»

04/10/2012 Aucun commentaire

«Hablamos de comunización en el presente»

19/05/2011

 Este texto “corto” escrito para presentar a“ Théorie Communiste en un libro anglófono,** resume de manera muy clara las posiciones actuales de esta revista cuya lectura resulta a menudo difícil…No se desarollan aquí las últimas temáticas producidas en torno a la distinción de género , estas se expondrán en el N° 24 de TC, por salir…

En el curso de la lucha revolucionaria, la abolición del Estado, del intercambio, de la división del trabajo, de toda forma de propiedad, la extensión de la gratuidad como unificación de la actividad humana, o sea la abolición de las clases, son “medidas” que abolen el capital, impuestas por las necesidades mismas de la lucha en contra la clase capitalista. La revolución es comunización, no tiene el comunismo por proyecto y resultado, sino como contenido. Lire la suite…

Communisation et abolition de la forme-valeur (Perspective Internationaliste)

02/10/2012 Aucun commentaire


Voici un texte d’un membre américain de Perspective Internationaliste, paru sur le site en anglais de cette organisation dont la réflexion s’articule autours du bien fondé de la théorie de la communisation dans cette époque spécifique du cycle d’accumulation du capital.

(Les passages en gras sont de mon fait)

THÉORIE de la communisation et abolition de la forme-valeur

Une théorie de la forme-valeur en tant que base pour la compréhension de la logique du capital, de sa trajectoire historique, et de ses contradictions, est intégralement liée à une théorie de la communisation. La communisation est inséparable de l’abolition de la forme valeur et du capital comme valeur valorisante, et son Akkumulationszwang, sa compulsion à accumuler. La communisation implique l’abolition du prolétariat, la classe des salariés, des travailleurs, dont le travail abstrait est la source de la valeur. Le socialisme ou le communisme n’est pas l’auto affirmation du prolétariat ou du pouvoir des travailleurs, et la création d’une république du travail. Le développement de la théorie de la forme-valeur, largement basée sur la publication des manuscrits que Marx avait assemblés pour sa critique de l’économie politique, une entreprise qui n’a été achevée qu’au cours des dernières décennies, a également transformé la compréhension du socialisme ou du communisme qui existait dans la IIe et et la IIIe Internationale, ainsi que dans la gauche historique communiste (à la fois la gauche germano-hollandaise, la gauche italienne, le communiste du conseil et les traditions bordiguistes). Lire la suite…

« La théorie de la communisation n’est pas un long fleuve tranquille »

28/09/2012 3 commentaires

Commentaires critiques du livre de Léon de Mattis Crises [1]

Le livre fait justice d’un certain nombre de confusions habituelles dans les courants de l’extrême gauche…

1 – Il récuse la séparation faite par les milieux alternatifs et la pensée type Monde Diplomatique entre économie réelle et finance, une dualité commune aussi bien aux économistes libéraux qui opposent le réel et le nominal qu’aux économistes marxistes qui opposent valeur et prix. De Mattis rompt cette dualité en affirmant qu’aucun secteur économique ne peut exister sans crédit. Lire la suite…

On a reçu ça : « GENRES & CLASSES, l’insurrection généralisée qui détruira les hommes et les femmes »

20/09/2012 16 commentaires

Genres et Classes, Incendo hors série vient de sortir !

INCENDO hors série « GENRES & CLASSES, l’insurrection généralisée qui détruira les hommes et les femmes », vient de sortir   !

A l’origine, Incendo est un journal avignonnais créé en 2007 principalement pour relayer l’info sur les luttes locales. Depuis quelques années, notre équipe mène un travail de réflexion sur le rapport hommes/femmes dans le mode de production capitaliste, dont voici le fruit aujourd’hui.

Quels liens entre capitalisme et patriarcat? Entre genres et classes?
S’agit-il de deux systèmes distincts? l’un a-t-il engendré l’autre ? Où en est le rapport hommes/femmes aujourd’hui? Les genres sont-ils des classes?
Peut-on abattre la domination masculine? Abolir les genres? Comment? Sans abattre le capitalisme? Et la révolution? Le communisme et les genres feraient-ils bon ménage? Etc. Lire la suite…

Suite du débat autour de « Réflexions sur la communisation »

13/09/2012 Aucun commentaire

Pour André, mes commentaires sur tes « Réflexions sur la communisation »

Ayant rompu depuis plusieurs années avec le fonctionnement théorique de TC et ne participant pas, en conséquence, à la rédaction de la revue Sic, ce n’est pas à la critique des textes de la revue que je vais m’intéresser dans ces commentaires. D’autant qu’Alain a très bien montré, à mon avis, ce que tu n’avais pas su ou voulu comprendre et à quel point tu étais passé à côté de ce que tu entendais critiquer. En cela, je suis en plein accord avec lui (sans partager pour autant son mépris pour l’approche de Guillon, même si je pense que lui aussi passe à côté de ce qu’il ne saisit pas) et j’aurais bien aimé que ta critique soit plus incisive, par exemple sur l’absence de critique de l’aliénation et le flou de la liaison entre exploitation et domination. Il est vrai que la notion d’exploitation semble absente de ton champ, ce qui est en ligne avec ton déni de la prétendue contradiction entre les forces productives et les relations de production que tu juges aberrante. Lire la suite…

« L’abolition de la valeur  » Par Bruno Astarian

09/09/2012 Aucun commentaire

Voici le chapitre 4 (La valeur comme forme sociale des moyens de production), suite des aventures ‘L’abolition de la valeur », que Bruno a choisi de faire paraître avant le chapitre 3 (Périodisation et communisation).

Cette étude peut être consultée directement sur son site.

La autoorganización es el primer acto de la revolución, los siguientes irán en contra suya

03/09/2012 Aucun commentaire

La autoorganización es el primer acto de la revolución, los siguientes irán en contra suya.

Suplemento a Théorie Communiste n°20

Juino 2006

Comunización

 La autonomía, como perspectiva revolucionaria realizándose por la autoorganización, es paradoxalmente inseparable de una clase obrera estable, facilmente discernible en la misma superficie de la reproducción del capital, una clase confortada en sus límites como en su definición por esa reproducción y reconocida en esta reproducción como interlocutor legítimo. La autonomía es la práctica, la teoría y el proyecto revolucionario de la época del « fordismo ». Su sujeto es el obrero y supone que la revolución comunista sea su liberación, la liberación del trabajo productivo. Supone que las luchas reivindicativas son el escalón de la revolución y que dentro de la relación de explotación el capital reproduzca y confirme una identidad obrera.Todo aquello ha perdido su asiento. Por lo contrario, en cada una de sus luchas el proletariado puede ver su existencia de clase objetivarse en la reproducción del capital como algo que le es ajeno y que en el curso de su lucha puede cuestionar. En la actividad del proletariado, ser una clase se vuelve una coacción exterior objetivada en el capital. Ser una clase es un obstáculo que su lucha como clase debe superar, este obstáculo posee una realidad clara y facilmente identificable: la autoorganización y la autonomía. Lire la suite…

Qu’est-ce que la communisation ? en allemand

29/08/2012 Aucun commentaire

Der folgendeText ist der erste Text der ersten Nummer von « Sic ». Im Gegensatz zu vielen anderen Texten zur Thematik liest er sich relativ leicht und ist eine gute Einführung für all jene, die noch nie was von der Kommunisierung gehört haben.

Eine Sache ist heutzutage gewiss: In der kapitalistischen Welt kann unsere Situation nur schlimmer werden. Alles, was als „soziale Errungenschaft“ betrachtet wurde, wird heutzutage in Frage gestellt. Der Grund dafür ist nicht eine schlechte Verwaltung der Wirtschaft, übermässige Geldgier der Bosse oder die mangelnde Regulierung der internationalen Finanz, sondern schlichtweg der unvermeidbare Effekt der globalen Entwicklung des Kapitalismus’. Lire la suite…

Une réponse à « Réflexions sur la communisation »

20/08/2012 2 commentaires

Salut,

 Comme annoncé, j’ai pris le temps de lire plus en détail tes Réflexions sur la communisation. Je pense décidément que tu n’as pas pris le temps de te pencher réellement sur ce que tu voudrais critiquer. Je te répondrai donc sur la base de ce que sont les positions les plus générales et les plus partagées sur la communisation, notamment au travers de ce qui est dit dans Sic, sans trop prendre en compte les divergences et les questionnements en cours de cette (ces) théorie(s).

 Et comme il faut bien commencer quelque part, je te cite : Lire la suite…

« Pendant ce temps là : notes à la marge du « moment espagnol » »

18/08/2012 Aucun commentaire

PIGS, then GIPSI

(C’est le charme, injustement méconnu, de « l’humour trader » : avec l’ajout de l’Italie, les PIGS – Portugal, Irlande, Grèce, Espagne- sont donc devenus GIPSI.)

On sait, qu’à part l’Irlande et l’Italie (qui a connu une forme d’état d’exception), ces Etats ont comme point commun d’être sortis de dictatures longues dans les années 70. Les transitions périlleuses (révolution des œillets, mouvement assembléiste espagnole, etc.) à la démocratie ont en quelque sorte constitué la seconde vague d’offensive prolétarienne de cette époque :« La crise des dictatures en Grèce, Espagne et Portugal semblait à beaucoup ( à moi icompris) être le commencement d’une nouvelle période de révolte internationale de la classe ouvrière ; de fait, ils furent des extensions locales spéciales  du ferment qui avait pris fin dans la plupart des pays en 73, avec des taches locales spéciales de liquidation à accomplir. » (Loren Goldner Ubu saved from drowning)[1]. Le retour à l’ordre (Symbolisé en Espagne par le pacte de la Moncloa en octobre 1977 qui normalise les relations sociales en échange de diverses mesures de modération salariale et d’austérité) n’a été que progressif et chahuté

(ainsi les mouvements durs des dockers de 81 à 85 puis 87), l’intégration européenne à partir de 86 jouant un rôle décisif de facilitation (« Ce n’est pas notre pays qui est entré dans la CEE, c’est la CEE qui est entré dans notre pays. » disait un émeutier espagnol de l’époque- cité dans Os Cangaceiros N°3). Lire la suite…

« Réflexions sur la communisation »

18/08/2012 4 commentaires

« Il y a, en particulier en France à l’heure actuelle, des discussions sur le thème de la communisation qui ne relèvent pas que d’effets de mode, parfois sur fond de réunions et de séances d’étude du Livre I du Capital, l’œuvre du maître présentée comme majeure et presque indépassable dans le domaine de la critique du capital par les aficionados de Sic. Evidemment, à condition d’accepter sans sourciller les présupposés scientistes de Marx, résumés sans mystère dans les préfaces et les postfaces du Capital, il est facile d’être impressionné par la rigueur du discours dès les premiers chapitres. Lesquels donnent l’impression de procurer enfin le fil d’Ariane indispensable pour sortir du labyrinthe dans lequel nous errons aujourd’hui (août 2012) »

Peter Vener

Le fichier pdf ici

Réflexions sur la communisation

Crises

16/08/2012 un commentaire

Léon de Mattis

Essai

En octobre 2008, le système financier mondial a failli s’écrouler. Depuis, la crise financière s’est muée en une crise de la dette publique qui s’aggrave de semaines en semaines. Le fonctionnement de l’économie, à l’heure actuelle, repose la croyance en la capacité des États à maintenir la valeur de la valeur. Que cette croyance s’effondre et le système périt. Lire la suite…

Une critique de la revue « Théorie Communiste », de la communisation…

25/06/2012 un commentaire

Après quelques hésitations, notament du fait du coté « inside joke » et des références qui ne parleront souvent qu’à un tout petit milieu, également à cause  de la virulence de certains éléments critiques , nous publions finalement ce texte qui présente, à partir d’une démarche personnelle, une critique très construite et très intéressante des derniers débats qui traversent le micro milieu de la communisation. Comme ce texte est publié sur internet, nous nous considérons légitimes  à le signaler, même si son auteur a souhaité rompre tout lien avec dndf…

Pour en finir avec mon communisme-théorique

Le présent texte fait le point sur mon rapport au communisme, en tant que théorie, système d’idée, but ou chemin (idéal à atteindre ou mouvement dans lequel on s’engage), idéologie… S’il s’inscrit dans la continuité des précédents, notamment en ciblant particulièrement Théorie communisme, il rompt avec la violence par laquelle je m’exprimais. À cela deux raisons. D’une part je ne peux tenir rigueur à Théorie communiste (TC), hormis certains procédés jésuites et manipulateurs et plus ou moins conscients, d’avoir été un temps son (leur) compagnon de route, dans la mesure où je suis entièrement responsable des idées que j’ai partagées, défendues, diffusées. Ces idées, pour l’essentiel, je ne les partage plus : je suis un técéiste défroqué.  Lire la suite…

« Restructuration sans fin », blog des séditions asymétriques…

19/06/2012 Aucun commentaire

Les hausses de salaires obtenues dernièrement en Allemagne ( 6% dans la fonction publique et à Deutsche Telekom, 4% dans la métallurgie), ainsi que la mise en place annoncée d’un salaire minimum par branche, ont donné lieu à l’habituel concert de réjouissance de quelques keynésiens ahuris. Et ceux-ci de reprendre à leur compte les pirouettes de Wolfgang Schaüble (« Ces hausses de salaires contribuent à supprimer les déséquilibres à l’intérieur de l’Europe »), qui confirmeraient en retour la justesse des vues de la social-technocratie sur « la croissance », etc. …

Cette micro réforme du modèle allemand (la plus forte hausse des salaires depuis 92), ne concerne bien sûr que le noyau central (toujours plus restreint) de la classe ouvrière syndicalisée (90% de syndicalisation chez VW) et les velléités d’IG metall d’obtenir « un droit de regard » sur l’embauche de la main d’œuvre temporaire ou la titularisation automatique des apprentis ont fait long feu. Lire la suite…

« Crack Capitalism. 33 thèses contre le capital »

10/06/2012 un commentaire

Parution du livre « Crack Capitalism. 33 thèses contre le capital », de John Holloway

Préface de cet ouvrage de John Holloway, auteur au début des années 2000 du fameux ouvrage « Changer le monde sans prendre le pouvoir » . L’ouvrage est paru aux éditions Libertalia.

(recension extraite du site « critique de la valeur »)

« Nouvelles mélodies des luttes, nouvelles perspectives théoriques.

C’est avec beaucoup de plaisir, et même une jubilation indéniable, que nous présentons ce livre qui se trouve à présent entre les mains des lecteurs francophones. Nous sommes persuadés qu’il constituera une proposition théorique enthousiasmante pour nombre d’entre eux, car il détient un fort potentiel émancipateur. Dans le même temps, il sera perçu comme une proposition dérangeante pour les routines intellectuelles et politiques. Si l’on veut bien considérer la théorie comme une pratique plus cruciale que jamais pour donner leur sens et leur efficacité aux autres pratiques, et en particulier aux luttes de toutes sortes qui jaillissent contre le capitalisme, ce livre qui s’appuie sur de nombreuses expériences et une recherche conceptuelle approfondie ouvre en lui-même une brèche salutaire dans notre paysage intellectuel, qu’il soit sociologique, philosophique, politique ou social. Lire la suite…

Du bruit des casseurs au silence des casseroles

04/06/2012 Aucun commentaire

Réflexions de parcours sur les développements récents du printemps québécois.

Une idée sur les médias sociaux et en l’espace de quelques jours cette idée est dans toutes les têtes et par sa pratique généralisée, elle est devenue réelle. Une idée qui se réalise dans la lutte est une idée qui coïncide avec les nécessités du mouvement et en devient donc sa propre production : le mouvement se transforme lui-même en transformant les conditions de sa lutte : l’application (impossible) de la loi spéciale, par exemple. Voilà comment la lutte produit sa propre théorie.

Devant l’adoption de la loi spéciale (loi 78), la solidarité exprimée par les profs et les parents trouve là une raison suffisante pour s’étendre à ceux et celles qui partagent le sentiment d’injustice et d’indignation envers un gouvernement qui exagère ou carrément abuse de ses pouvoirs répressifs dans la résolution du conflit étudiant. Mais il reste néanmoins que beaucoup de monde sympathise avec le mouvement sans toutefois vouloir prendre le risque de manifester dans la rue leur mécontentement face à des policiers armés et dangereux. L’idée des casseroles apparaît ici comme une pratique répondant au besoin de la population d’exprimer leur légitime colère publiquement sans danger pour leur sécurité. Les développements du rapport de force entre le gouvernement Charest et les manifestants dans le conflit étudiant ont produit une conjoncture où une frange de la population a prit spontanément la rue et par cette initiative a produit une situation dans laquelle une autre partie de la population n’attendait que l’occasion de manifester leur soutient et leur désaccord : c’est la lutte qui a produit la nécessité du concert de casseroles. Lire la suite…

« La formation de la classe ouvrière anglaise « 

21/05/2012 un commentaire

« Une biographie de la classe ouvrière » (Entretien avec Miguel Abensour et François Jarrige)

« C’est une nouvelle très réjouissante : La formation de la classe ouvrière anglaise d’Edward P. Thompson vient d’être réédité en poche dans la collection “Points Histoire”.

« L’ouvrage, paru en anglais en 1963 est rapidement devenu un classique. En 1980, introduisant une présentation de l’ouvrage dans Le Débat Patrick Fridenson écrivait : “Edward Thompson n’est pas seulement un des historiens les plus importants de notre époque, c’est aussi un des principaux artisans de l’évolution récente des sciences humaines”. Tous en soulignant que “En France, la diffusion de son oeuvre est restée beaucoup plus limitée que partout ailleurs. Son livre majeur, jusqu’ici non traduit, a pris par cette absence même des proportions presque légendaires”. (Le Débat, n° 3, juillet-août 1980, pp. 175-192). La traduction française de l’ouvrage français ne paru que huit ans plus tard, à l’initiative de Miguel Absensour dans la collection “Hautes Études” des éditions Gallimard et du Seuil (voir sur le site des éditions de l’EHESS). Lire la suite…

Salon du livre libertaire de Paris

05/04/2012 Aucun commentaire

les éditions Senonevero
seront au
Salon du Livre libertaire 11, 12 et 13 mai 2012
à l’Espace des Blancs Manteaux
48 Rue Vieille du Temple
75004 Paris
Métro lignes 1 ou 11 : station Hôtel de Ville ou Saint- Paul

« Qu’est-ce que la production? »

02/04/2012 Aucun commentaire

« L’abolition de la valeur (feuilleton). »

01/03/2012 Aucun commentaire

Jusqu’à présent, la théorie de la communisation a lu et utilisé Marx sans tenir compte vraiment du fait que le point de vue nouveau qu’elle adopte dans l’analyse de la contradiction des classes et du passage du capitalisme au communisme diffère très sensiblement de celui de Marx. Ce dernier envisageait la révolution comme la victoire du prolétariat sur la bourgeoisie et (au moins dans un premier temps, celui de la société de transition) comme la dictature du prolétariat. La théorie de la communisation rejette la notion de transition, et pose que la révolution n’a pas le communisme comme but lointain mais comme contenu même. La révolution crée le communisme comme moyen d’abattre la bourgeoisie et le prolétariat, simultanément.
La suite sur le blog de Bruno Astarian

Débats dans la communisation….

24/02/2012 Aucun commentaire

Ce texte est déjà paru sur dndf. Il revient en première page du site à l’occasion des discussions qui animent le « milieu » à l’occasion de la sortie du n°1 de la revue SIC. On trouvera les sources des textes de BA, pour certains publiés ici, à l’adresse suivante:  http://www.hicsalta-communisation.com/

A propos de deux textes de Bruno Astarian :
Le texte qui suit est un commentaire critique de deux textes de Bruno Astarian (B.A) . Le premier intitulé La communisation comme sortie de crise (texte désigné par CSC) a été publié dans le numéro 139 (hiver 2009-2010) de la revue Echanges, le second Activité de crise et communisation (texte désigné par ACC) a servi de base à un atelier lors d’une rencontre internationale organisée en août 2010 par les animateurs de cette même revue.

Le premier de ces textes a fait l’objet d’une critique dans le numéro 23 de Théorie Communiste (mai 2010), critique dont je reprendrai ici certains éléments. Cependant, le second texte justifie une révision substantielle de cette critique. En effet, alors que le premier se limite à un exercice que l’on peut qualifier de « communisation-fiction », c’est-à-dire de description de la révolution et du dépassement à venir du mode de production capitaliste  (exercice vain quand il est effectué pour lui-même), le second répond en partie aux critiques qui étaient faites en cherchant à ancrer le dépassement communiste du capitalisme dans les luttes actuelles et l’époque présente du mode de production capitaliste. Lire la suite…

La Grèce au bord de l’explosion

10/02/2012 4 commentaires

Dans le contexte de la grève générale autour du dernier plan d’austérité, un texte de l’Assemblée ouverte de la faculté de droit occupée


Pour nous libérer de la dette, il nous faut détruire l’économie

Le spectacle politique et financier a maintenant perdu  toute confiance en lui-même. Ses actes sont totalement convulsifs. Le gouvernement « d’urgence » qui a pris en charge le maintien de la cohésion sociale est un échec tant pour la reproduction de la main-d’œuvre, que pour  la consommation  de la population. Les nouvelles mesures, avec lesquelles l’État vise à assurer la survie de la nation grecque dans le monde financier international, conduit à une suspension complète des paiements dans le monde du travail. L’abaissement du salaire minimum, maintenant lui  aussi en fausse monnaie, est cohérent avec la suspension totale de toute forme de salaire direct ou social.

Tout coût pour notre reproduction disparaît. Les structures de santé, les lieux d’enseignement, le «welfare» les allocations et tout ce qui nous rend productifs dans le système dominant est maintenant  chose du passé.  En nous pressurant totalement ils nous jettent maintenant directement dans la faim et la paupérisation. Lire la suite…

« la contradiction de classe EST contradiction de genre » … et réciproquement!

28/01/2012 Aucun commentaire

Le surtravail ( par rapport au travail nécessaire) étant la source de toute richesse dans les sociétés de classes (1) (c’est à dire , en gros, dans toute l’histoire humaine ou presque….)

« Pas de surtravail sans travail , pas de travail sans population comme principale force productive; là où nous avons exploitation, nous avons la création de la catégorie femme et l’asservissement de toutes les femmes par tous les hommes.

La construction simultanée de la contradiction de genre et de classe (la structure même du rapport d’exploitation), introduit les clivages de chacune de ces catégories dans l’autre, mais aussi les contradictions propres à la construction sociale de chacune de ces catégories qui deviennent des contradictions inhérentes à l’autre »
Extrait d’un document de travail de la revue Théorie Communiste

Il y a des jours comme ça, on tombe sur des phrases lumineuses……… Lire la suite…

« Il democratismo radicale: una controrivoluzione che ci “riguarda” »

21/01/2012 Aucun commentaire

Editoriale di «Théorie Communiste», n.14, dicembre 1997
La ristrutturazione del modo di produzione capitalistico si avvia verso il proprio compimento; nuove modalità di accrescimento dello sfruttamento si fanno strada. È ciò che alcuni definiscono “nuovi compromessi”.
Tutte le caratteristiche del processo di produzione immediato e della riproduzione della forza-lavoro, tutto ciò che faceva della classe una determinazione della riproduzione del capitale (ancoraggio dell’accumulazione alle aree nazionali, “ripartizione dei guadagni di produttività”, inflazione strisciante, servizi pubblici), tutto ciò che poneva il proletariato, tanto socialmente quanto politicamente, come un interlocutore nazionale – in breve, tutto ciò che fondava un’identità operaia – viene a essere eroso o sovvertito.

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