IRAN :3ème jour consécutif d’affrontements avec l’Etat
3ème jour consécutif d’ affrontements avec l’Etat alors que les protestations s’étendent sur le coût élevé de la vie et l’inflation
2 août 2018 – Shiraz, Esfahan, Karaj, Mashhad, Arak, Najaf Abad!
Sur cette photo envoyée par un journaliste citoyen iranien et vérifiée par VOA Persian, une foule de manifestants antigouvernementaux défile dans la ville de Karaj, à côté de Téhéran, le 2 août 2018.
Traduction google
Slogans:
1) “Les fusils, les chars, les explosifs ne fonctionnent plus et les mollahs doivent se perdre!”
2) “Réformistes et conservateurs ont pris fin!”
3) “Notre problème: pas d’emplois, forte inflation!”
4) “Les ouvriers préfèrent mourir plutôt que vivre une vie de pauvreté”
5) “A bas le dictateur!”
6) “Malheur au jour où le peuple tiendra les armes!”
« CLASSE / RACE : FAUX DILEMME, VRAI PROBLÈME »
Vidéo publiée sur facebook
NOUVELLE VIDÉO:
CLASSE / RACE : FAUX DILEMME, VRAI PROBLÈME:
Pour certain le racisme n’a jamais ségrégué les personnes en « communautés distinctes », il faut « l’action d’individus » plus ou moins malintentionnés vis-à-vis de la lutte de classe, de la classe ouvrière et ses institutions pour que tels malheurs arrivent, pour que la lutte des classes soit effacé par la lutte des races.
Comme s’il n’y avait pas eu d’ « affaires du foulard », de déclarations gouvernementales lors des grèves de l’automobile au début des années 1980, de débats sur la construction de mosquées et des menus de substitution dans les cantines scolaires, de tapages médiatiques autour des perquisitions administratives et des assignations à résidence, comme si la « double peine » et l’inflation du soupçon administratif à chaque étape de la vie quotidienne n’existé pas, comme si personne n’aurait entendu parler de l’effondrement des « Twin Towers » sans les xénophobes et les xénophiles, sans qui également le massacre du Bataclan serait sans doute resté « confidentiel ».
Mais pourquoi le « bouc émissaire » est-il devenu « musulman » et n’est pas resté « arabe », « travailleur immigré » ou « immigré » tout court ? La « décomposition du mouvement ouvrier » est un facteur objectif bien général et bien antérieur à la fabrication du musulman comme marqueur racial. Les causes de la « culturalisation » de l’immigré et de sa descendance puis la confessionnalisation de cette « culturalisation » sont des processus réels de la crise et de la restructuration des années 1970 aux années 1980, le regroupement familial, les « deuxième et troisième générations » pour exemple… étudions ces processus.
Un entretien avec Sylvia Federici
Entretien avec Federici publié sur le site https://www.woz.ch/-8cd5 et traduit par les camarades des éditions Entremonde
Pour une critique de son best-seller traduit et publié par les éditions Senonevero et Entremonde, lire “Au sujet de « Caliban et la sorcière » ” http://dndf.org/?p=13748
« Ils nous prennent vraiment pour des connes »
La philosophe féministe Silvia Federici milite depuis des décennies pour que le travail domestique soit enfin rémunéré. Mais dans ce domaine, même Karl Marx avait ses angles morts.
WOZ : Silvia Federici, vous êtes une féministe marxiste. Qu’avez-vous hérité de Marx ?
Silvia Federici : Je ne me qualifie pas comme une féministe marxiste, même si d’autres le font. Je me sépare de Karl Marx sur des points fondamentaux, bien que son analyse ait fortement influencé mon travail. Nous avons besoin de Marx pour comprendre notre monde actuel et la dynamique de la perpétuation du capitalisme. Marx a apporté une contribution majeure à la théorie féministe – par exemple, avec sa thèse centrale qu’il n’y a pas de “nature humaine”, mais qu’à travers certaines luttes et en fonction des conditions historiques, les gens se font ce qu’ils sont. Cela nous a aidées à briser l’image de l’éternelle féminité et de sa conception essentialiste.
Et quelles sont vos différences fondamentales avec Marx ?
Nous, dans la campagne Un salaire pour le travail ménager, avons été extrêmement critiques à l’égard de Marx et de la tradition politique qui l’a suivi dans les années 1970, pour laquelle le travail industriel contribue le plus à l’accumulation capitaliste. Il fait de l’ouvrier industriel un sujet révolutionnaire. Que Marx analyse le capitalisme comme un système d’exploitation est central – parce que « exploitation » signifie que le travail non rémunéré est extrait et accumulé. Nous situant du point de vue de la cuisine, cependant, nous avons pu observer que Marx ignorait une immense partie du travail qui est fondamentale à la production du capital, à savoir toute la reproduction du travail : manger, dormir, la proximité physique, produire les travailleurs de la prochaine génération. Marx n’a pas vu que cet autre travail était déjà réglementé par l’État à l’époque. Lire la suite…
« il y a des gens dans ce pays qui pensent qu’on peut “buter du nègre” en toute impunité »
“ll y a des gens dans notre pays qui pensent que toute occasion est bonne pour aller à l’affrontement, aller “casser du flic”.” (F. de Rugy)
https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/07/04/nantes-les-pouvoirs-publics-condamnent-les-violences_5325772_3224.html
Et il y a des gens dans ce pays qui pensent qu’on peut “buter du nègre” en toute impunité, et qui ont le droit de le faire, et qui le font, encore et encore.
Hic-Salta communisation : « Ménage à trois: Episode 8 – Printemps Égyptien 2011–2013 (première partie) »
Dernier texte du feuilleton publié sur le site “Hic-Salta communisation”
Episode 8 – Printemps Égyptien 2011-2013 : de Tahrir à Rabiya (aller simple)
En raison de la longueur du texte consacré au Printemps Égyptien, nous le divisons en deux épisodes. Le premier suit le plan suivant :
1 – Éléments sur le capitalisme égyptien
Divisions et subdivisions du capitalisme égyptien à la veille du Printemps
Les privatisations
L’armée comme opérateur économique
Modalités de transmission de la crise mondiale en Égypte
2 – La chute de Moubarak (janvier/février 2011)
Tahrir… et ailleurs
Début des grèves, poursuite des manifestations
3 – De la chute de Moubarak à l’« été de sang » de 2013
La transition vers un nouveau gouvernement
Les Frères Musulmans au gouvernement
Technique d’un coup d’État
Nous en venons au Printemps Égyptien, qui est sans doute le plus important de ceux que nous avons avons à traiter dans cette partie empirique sur les luttes de la classe moyenne, avec ou sans le prolétariat, au cours de la dernière décennie. Il serait impossible de traiter le sujet de façon exhaustive sans lui consacrer un livre entier. Nous nous sommes concentrés, dans le récit aussi bien que dans l’analyse, sur les phases et les aspects qui sont les plus fondamentaux du point de vue du thème qui nous occupe dans ce feuilleton. Nous verrons que le cas de l’Égypte présente quelques analogies avec celui de la Tunisie, dont la première est d’être un exemple d’interclassisme franc, manifeste. Mais il y a aussi des différences : l’histoire économique et sociale du pays, sa taille, la composition du prolétariat et des classes moyennes, les clivages internes à la classe capitaliste, etc. L’issue des luttes n’a pas été la même non plus. Surtout, le cas de l’Égypte fournit des indications utiles sur ce que nous appelons la rupture de l’interclassisme, lorsque la classe moyenne salariée en lutte se désengagera de son association avec le prolétariat pour se ranger derrière les militaires. Voyons ça de plus près. Lire la suite…
Grèce : « Les mémorandums sont terminés – La vie deviendra-t-elle magique ? »
Texte publié par nos camarades grecs https://2008-2012.net/2018/06/23/memoranda-are-over-will-life-get-magical/
Huit ans se sont écoulés depuis la signature du premier mémorandum en mai 2010. Aujourd’hui, après l’accord de l’Eurogroupe, les mémorandums sont déclarés aboutis. Au lieu de la “sortie nette des mémorandums” dont le premier ministre, Alexis Tsipras, faisait la publicité, le résultat est plutôt une “supervision renforcée”. Quel est le résultat de ces huit dernières années ? Lire la suite…
Présentation de “L’émeute prime”
“Rencontre avec le collectif éditorial des éditions Entremonde autour de la traduction de « L’émeute prime » de Joshua Clover
Nous discuterons du livre avec l’équipe éditoriale de sa traduction française.”
JEUDI 28 JUIN À 19:30
« L’émeute prime » : Joshua Clover
Café-librairie Michèle Firk ·
9 Rue François Debergue
Montreuil
Métro Croix de Chavaux
La peur et le dégoût dans le “Sud Pacifié” : Conspirations et ZES au Vietnam
texte publié sur la page de la revue chinoise “Chuang”
De 111 avant notre ère à 968 de notre ère, le territoire autour de Hanoi était gouverné par des empires du nord (“chinois”) sous le nom de “An Nam đô hộ hộ “An”. (安南都護府) : “Le Protectorat Général pour Pacifier le Sud.” Récemment, la mémoire politique de ces “mille ans d’occupation du Nord” (Nghìn năm bắc bắc thuộc) a été renaît en tant que force politique indépendante. Dimanche 10 juin, l’opposition populaire aux Zones économiques spéciales prévues s’est transformée en protestations massives à l’échelle nationale. Au moment où nous écrivons ces lignes, les ZES ont été reportées pour “plus de recherche”. Néanmoins, c’est le dernier d’une série d’événements qui prouvent que ce nationalisme populaire insurgé est de plus en plus un obstacle, plutôt qu’un atout, pour le Parti communiste vietnamien au pouvoir (PCV) et ses projets de développement. Dans ce post, Đã Thành Đồ Sơn Sơn creuse sous la surface pour contextualiser les événements récents en termes de Sinophobie vietnamienne répandue. Un article plus long dans le prochain numéro de la revue Chuang fournira plus d’informations sur cette sinophobie dans l’histoire complexe des relations entre ces deux politiques. Lire la suite…
De l’émeute : l’Histoire et son Sphinx
Un camarade nous à signalé ce texte
http://www.platenqmil.com/blog/2018/06/10/de-lemeute–lhistoire-et-son-sphinx
A l’occasion de la sortie de L’émeute prime de Joshua Clover aux éditions entremonde, un critique par l’auteur même et Jasper Bernes du livre d’Alain Badiou, Le réveil de l’histoire, et de sa conception du cours actuel de la lutte des classes, de l’organisation et des émeutes.
Les émeutes sont le Sphinx de la gauche. Tout intellectuel soi-disant radical se sent obligé, semble-t-il, de répondre à l’énigme posée par les émeutes du présent, au Bahreïn ou dans les Asturies, au Chili ou en Grande-Bretagne : pourquoi maintenant ? pourquoi ici ? pourquoi l’émeute ?La palette de leurs réponses est généralement restreinte. Tout d’abord, si l’émeute semble manquer d’objectifs ou de revendications audibles – c’est-à-dire si elle ne peut pas se lire comme « contestation », comme ce fut le cas des émeutes de l’été 2011 à Londres — l’intellectuel les décrira comme « éruption dénuée de sens » (Slavoj Žižek), menée par des « émeutiers irréfléchis » (David Harvey). Invariablement, ces assignations au non-sens reposent sur une sociologie condescendante, qui range les émeutiers au rang de simples effets collatéraux d’une société inégalitaire, symptômes du néolibéralisme, de la crise capitaliste et de l’austérité qui s’ensuit. Fréquemment, ces commentaires s’inscrivent dans la structure rhétorique hésitante du « oui, mais…. ». Comme l’écrit Tariq Ali dans la London Review of Books:
11 juin 68: guerre de classe à Sochaux
https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/270518/11-juin-68-guerre-de-classe-sochaux
« Les syndicats organisent un autre vote le samedi 8 juin: 5 279 votants soit seulement 20 % participation, et majorité en faveur de 49 voix pour la reprise. Les syndicats mettent fin à l’occupation. Le lundi 10 juin de la reprise des rumeurs circulent dans les ateliers: les cadences vont augmenter et la direction veut imposer 17 samedis travaillés.
A 10h, de jeunes ouvriers débraient à l’atelier de finition carrosserie et traversent l’usine en appelant à la grève. A midi, plus de 1 000 ouvriers bloquent les entrées de l’usine. La CGT et la CFDT se rallient au mouvement…« à condition que tout se passe dans le calme et la dignité »... A 15 heures, 10 000 ouvriers votent l’occupation de l’usine.
Pompidou donne l’ordre d’évacuation. Des CRS se présentent devant l’usine à 3h du matin. D’autres sautent les murs de derrière et évacuent les ouvriers avec la violence gratuite de lâches et brutes. Les ouvriers construisent des barricades et bombardent de briques ces mêmes cafards tapis dans l’usine. A 7 heures, les milliers d’ouvriers qui arrivent pour l’embauche refusent d’entrer dans les usines pleines de cafards. Les syndicats tentent de les détourner avec une marche vers la sous- préfecture. Mais les ouvriers rejoignent leurs camarades dans la bataille. Submergés par le nombre, les CRS tirent. 15 ouvriers s’écroulent, un est dans le coma, Pierre Beylot est tué de trois balles par un gradé.
Un des bâtiments des usines est réoccupé. Les cafards en déroute abandonnent un car. Il est incendié. Les délégués syndicaux en récupèrent les fusils qu’il font briser. Des manifestants parcourent Sochaux : « Tous aux barricades ». Ouvriers et étudiants affluent de la région. Les CRS sont assiégés dans les bâtiments. Un deuxième ouvrier est tué: Henri Blanchet, atteint par une grenade, tombe du haut d’un pont. »
Présentations de “L’émeute prime “ annulées
En raison d’un accident de la circulation nécessitant son hospitalisation, J.Clover ne pourra tenir les rencontres de présentation de son livre « l’émeute prime » prévues les :
À noter qu’une rencontre est maintenue avec les éditions Entremonde et le traducteur le 13 juin à 19H00 à la librairie L’Hydre aux mille têtes, 96, rue Saint Savournin, à Marseille.
CHINE : le 5 juin 1989
Dernier article de la revue chinoise “Chuang”
“Autour de la place Tianfu, des bus ont brûlé, des voitures de police ont été incendiées. Les émeutes de Chengdu, vous n’êtes pas au courant ?” J’étais perplexe lorsque, il y a environ deux mois, un chauffeur de taxi a commencé à me parler des manifestations à Chengdu en 1989, sur un ton clairement sympathique au soulèvement. Le printemps 1989 est encore un sujet qui ne serait presque jamais mentionné dans les discussions sur la politique et l’histoire, même avec mes amis les plus proches ici, dans la capitale de la province du Sichuan, dont certains ont des parents ou des enseignants qui ont participé aux manifestations.
“Ces syndicalistes attirés par la radicalité du cortège de tête”
Ces syndicalistes attirés par la radicalité du cortège de tête
Article paru dans le journal Le Monde du 26 mai
Ces syndicalistes tentés par la radicalité Usés par le combat syndical traditionnel, certains militants délaissent les défilés officiels pour exprimer leur colère parmi les activistes du cortège de tête Au milieu des rangs serrés, tout de noir vêtus et arborant masques et cagoules, un groupe de blouses blanches est apparu ces dernières semaines lors des manifestations syndicales. Dans ce cortège de tête, qui réunit des militants radicaux se réclamant de l’antifascisme, de l’anarchisme ou de l’autonomie, ces personnels hospitaliers détonnent. Jean-Marc, aide-soignant, explique que c’est la manière qu’ils ont trouvée de faire entendre leur colère. Syndicalistes chevronnés, comme ce quinquagénaire aux allures de rugbyman, ou simples militants de base, ils sont nombreux à trouver dans cet espace non encadré et mouvant un moyen d’expression. Et à préférer cette alternative aux « manifestations mojito » de République à Nation. Lire la suite…
TC 26, les points de vente… et le payement!!
Pour le paiement des TC 26 reçus, merci de voir en fin de page
NANTES:
Librairie vent d’Ouest, 5 Place du Bon Pasteur (celle près du manège et de la rue du calvaire, pas celle du Lu)
Bibliothèque B17, 17 de la rue Paul Bellamy
Café La Perle, 8 rue du Port aux Vins
Bientôt à La dérive, 1 Rue du Gué Robert
ARLES
Bouquinerie La fontaine des lunatiques, 12 rue Jouvéne,
SETE:
l’astragale 21 rue pierre semard
SAUVE:
Alterlivres, Cours des Artisans, 22 rue des Boisseliers
PARIS:
Le Point du jour 58 rue Gay Lussac 75005
Quilombo 23 rue Voltaire 75011
Publico 145 rue Amelot 75011
Violette and co 102 rue de Charonne 75011
La Brèche 27 rue Taine 75012
L’humeur vagabonde 44 rue du Poteau 75018
L’odeur du book 60 rue Hermel 75018
Le comptoir des mots 229 rue des Pyrénées 75020
Le merle moqueur 51 rue de Bagnolet 75020
Envie de lire 16 rue Gabriel Péri 94 Ivry
MARSEILLE:
L’ Hydre à mille têtes, rue st Savournin
L’Odeur du temps, rue Pavillon
Manifesten, 59 Rue Adolphe Thiers, 13001 à Marseille.
LYON:
Jusqu’ici, 169 Grande Rue de la Guillotière, 69007 à Lyon.
Québec:
Montréal
Librairie L’insoumise, boulevard St Laurent
Belgique:
ST GILLES
Libraire Aurora Avenue Jean Volders 34
Porte de Hal, Saint-Gilles
FOREST
La librairie Par chemins rue Berthelot 116 (arrêt Berthelot, tram 97).
Suisse:
GENEVE
Fahrenheit 451, 24 Rue Voltaire
Librairie du Boulevard, 34 Rue de Carouge
ORAIBI + BECKBOOKS,10 Rue des Vieux-Grenadiers Lire la suite…
“L’émeute prime”, présentation par l’auteur
Joshua CLOVER présentera son livre lors d’une tournée en Europe. Les dates et les lieux ici :
vendredi 8 juin 2018
20H00 La Parole errante / café librairie Michèle Firk, 9, rue François Debergue, Montreuil
lundi 11 juin 2018
19H00 la Maison de la Grève, 37, rue Legraverend, Rennes
mercredi 13 juin 2018
Suivi de la projection de The Spook Who Sat by the Door
19H00 la librairie L’Hydre aux mille têtes, 96, rue Saint Savournin, Marseille
vendredi 15 juin 2018
18H30 la librairie Oraibi + Beckbooks, 10, rue des Vieux-Grenadiers, Genève
samedi 16 juin 2018
Suivi de la projection de The Spook Who Sat by the Door
19H00 l’ERG, 87, rue du Page, Bruxelles
dimanche 17 juin 2018
Suivi de la projection de The Spook Who Sat by the Door
20H00 la Cafétéria Collective Kali, 32, rue Saint-Thomas, Liège
mercredi 20 juin 2018
Séminaire Conséquences — Rencontre avec Joshua Clover à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime
Information sur le lieu à venir
19H00 Paris
Inde : Une émeute se solde par le meurtre de 12 manifestant(E)s
« Les forces de sécurité disent avoir échoué à disperser la foule de 5.000 personnes à coups de bâtons et de gaz lacrymogènes, les forçant à ouvrir le feu à balles réelles. » !!!!!!!!!!!
http://www.liberation.fr/direct/element/inde-la-police-abat-douze-manifestants-anti-pollution_82106/
La police indienne a abattu aujourd’hui douze manifestants qui réclamaient la fermeture de l’usine d’une compagnie minière pour des raisons écologiques dans le Tamil Nadu (sud), selon un nouveau bilan communiqué par un responsable policier à l’AFP. Lire la suite…
TC 26 est sorti!! “un avertissement en forme d’éditorial”
Un avertissement en guise d’éditorial et , en bas de page, les points de vente:
Le kaléidoscope du prolétariat
Avertissement
Le texte « Le kaléidoscope du prolétariat … » qui constitue ce n° de Théorie Communiste est le fruit inattendu de la « petite histoire », celle de l’anecdote.
En réaction à l’éditorial de TC 25 intitulé « Comme un marasme », les camarades de « Tanqu’il » devenu « Que le Communisme » (QLC) publièrent, en octobre 2016, un texte de commentaires critiques sous le titre humoristique de « Où t’es TC où t’es ? ». Il s’agissait de nous faire savoir que nos interrogations sur le lien nécessaire entre lutte de classe et communisme remettaient en cause les lois de la gravitation universelle qui depuis Newton, Marx et la Sainte Famille font que les circonstances contingentes des luttes et des périodes n’affectent en rien la nécessité révolutionnaire de l’être du prolétariat tel qu’en lui-même l’Histoire l’a créé.
Depuis quelque temps, entre entrepreneurs en racisation et dénégateurs pour qui la race n’est là que du fait de malintentionnés qui veulent la substituer à la classe (la seule, la vraie dont ils s’imaginent les ayants droits depuis qu’ils sont orphelins du mouvement ouvrier), la segmentation raciale du prolétariat agite ce milieu qui, de fait, est le nôtre : celui de l’ « activisme », de l’ « ex-ultragauche », de l’ « autonomie », des « communisateurs » et, à la limite, des « indigènes » et des « décoloniaux », etc. Enfin, tout un milieu « radical » se déchire et parfois se tabasse. Lire la suite…
Théorie Communiste N° 26: les bonnes feuilles……
TC 26 , “le kaléidoscope du prolétariat”, sera disponible autour 28 Mai.
En attendant, quelques bonnes feuilles pour commencer à se faire une petite idée…..
De l’identité par le travail à la culturalisation
A la fin des années 1970 / début années 1980 (concomitance des grèves de l’automobile et des Marches sur laquelle nous n’insisterons jamais assez), deux phénomènes sociaux se rencontrent. D’une part, la fin de l’identité de l’immigré par le travail à laquelle se substitue la culturalisation de celui-ci et de sa descendance (leur présence irréversible) et, d’autre part (les deux ne sont sans liens, mais aucun n’est la cause de l’autre), la restructuration du mode de production capitaliste, la mise en place d’un nouveau paradigme de l’achat-vente de la force de travail, de sa précarisation et flexibilisation généralisée, la transformation des types d’emplois avec une désindustrialisation relative. Ce nouveau paradigme fixe la culturalisation qui devient essentielle et le marqueur des modalités d’utilisation de ceux et celles qui sont ainsi désigné.e.s. L’immigré n’est plus défini par le travail qu’il occupe, sa « présence transitoire », sa marginalité dans la société française qui le laissait quasi extérieur à la plupart des aspects de la vie sociale, culturelle et associative sans parler de la vie politique. C’est maintenant ce marqueur qui, quoi qu’il fasse lui colle à la peau, qui définit les emplois qui seront les siens, sa discrimination résidentielle, scolaire, la pression administrative et policière. Il est « d’ici », mais à tout moment on peut revenir sur le code de la nationalité, déposer des projets de loi sur la double nationalité qui n’aboutissent pas mais existent cependant, promulguer des mesures instituant la « double peine », créer un débat national sur « l’identité française », investir un Comité de sages sur la laïcité. Tout cela crée une suspicion, une instabilité et une discrimination aussi constantes les unes que les autres dont la situation des sans-papiers est le modèle paroxystique. Lire la suite…
LA AUTOORGANIZACIÓN ES EL PRIMER ACTO DE LA REVOLUCIÓN, LOS SIGUIENTES VAN CONTRA ELLA
Traduction de « L’auto-organisation est le premier acte de la révolution, la suite s’effectue contre elle » paru en 2005 et publié en brochure par la revue « Théorie communiste »
LA AUTOORGANIZACIÓN ES EL PRIMER ACTO DE LA REVOLUCIÓN, LOS SIGUIENTES VAN CONTRA ELL
Índice
AMARGA VICTORIA DE LA AUTONOMÍA
Autoorganización en todas partes, revolución en ninguna
Sobre la autoorganización en la luchas actuales
LUCHAS REIVINDICATIVAS/REVOLUCIÓN
Una ruptura
La cuestión de la unidad de clase
EL ANUNCIO
Los colectivos
Actividades que producen la objetivación de la existencia y la unidad de clase
«Juventud salvaje»
Argentina: una lucha de clase contra la autonomía.
Argelia: «Cuando me hablan de los Aarouchs, tengo la impresión de que hablan de algo ajeno.»
El Movimiento de Acción Directa (MAD)
Las luchas «suicidas»: caducidad de la autonomía.
Autour du 1° mai…..
Un article du Monde:
Qui sont les 15 000 personnes qui ont défilé devant le cortège syndical du 1er mai ?
Apparu pendant la mobilisation contre la « loi travail », en 2016, le cortège de tête réunit des militants, surtout issus de la mouvance anarcho-autonome ou antifasciste ainsi que des black blocs.
Jamais ils n’avaient été aussi nombreux. Et jamais le défilé officiel n’avait autant souffert de la comparaison. Mardi 1er mai, le « cortège de tête », agrégat de manifestants qui se positionnent au-devant du carré syndical traditionnel dans les manifestations, a réuni 14 500 personnes à Paris, selon les chiffres de la préfecture de police, tandis que 20 000 personnes défilaient derrière les banderoles de la CGT, de Solidaires, de la FSU et de plusieurs partis de gauche.
Apparu pendant la mobilisation contre la « loi travail », en 2016, le cortège de tête a d’abord réuni quelques centaines de militants, surtout issus de la mouvance anarcho-autonome ou antifasciste, dans toute sa complexe diversité. Il est allé grossissant, atteignant deux ans plus tard une ampleur inédite. Composante inhérente à ce cortège de tête, les black blocs, militants vêtus de noir et encapuchés, ont pour vocation de s’affronter aux forces de l’ordre et de porter atteinte aux symboles matériels du capitalisme. Mardi 1er mai, la préfecture de police en a décompté 1 200. « Casser, c’est récupérer l’argent que les multinationales volent au peuple », revendiquait un tract distribué en marge de la manifestation. Lire la suite…
A la radio : « Une analyse critique du mouvement social du Printemps 2018 et sa défense du “service public” »
Ecoutez sur “Sortir du capitalisme“, une analyse (critique) du mouvement social du Printemps 2018 et sa défense du « service public » – avec Alain du blog Carbure, auteur de l’article « Printemps 2018 : sur les mouvements sociaux et la défense du service public », et fils de cheminot.
Avec une analyse du mouvement étudiant, des « mouvements sociaux » de défense du « service public », de l’évolution des entreprises publiques, de la division matérielle (et idéologique) des travailleurs du public et du privé, du déclin du syndicalisme conflictuel et du modèle des mouvements sociaux, de la montée des populismes altercapitalistes comme conséquence de l’échec des mouvements sociaux et comme débouché probable du mouvement actuel, de la crise du capitalisme comme crise structurelle du capital (reportée sur les salaires), de la crise du mouvement ouvrier et de la légitimité d’un discours de défense des intérêts des salarié-e-s, et des « débordements » du type des émeutes de 2005 comme forme de lutte alternative au « mouvement social » [50 minutes]
“Où t’es? TC où t’es?” Bonne question!!
Fin 2016 paraissait cette critique de TC 25.
Quelques (sic!) mois plus tard, TC 26 est sous presse. Nous vous préviendrons de son arrivée physique d’ici quelques jours (deuxième partie du mois de mai). Voici en avant propos la couverture, dont la quatrième résume l’importance du contenu en ces temps agités!!
La quatrième de couverture et le sommaire: Lire la suite…
Récréation
Marseille, La belle de mai, printemps 2018
L’aisance du style, la modernité du contenu…. y’en a qui n’ont vraiment peur de rien!!
La petite signature à droite c’est fortuit ou un vrai trait d’humour?
NICARAGUA : rétablissement de “l’ordre” à coup de fusil
Les manifestations répondent aux réformes, qui sont entrées en vigueur mercredi, appliquant une taxe de 5% aux pensions de vieillesse et d’invalidité et augmentant les cotisations versées par les employés et les employeurs.
Pour rétablir « l’ordre » l’armée à Estelí et à Managua avec des AK47
Selon des groupes de défense des droits de l’homme, 25 personnes sont mortes, dont un policier, tandis que 67 personnes ont été blessées par des balles réelles ou des balles en caoutchouc ou battues par des jeunes sandinistes et d’autres groupes pro-gouvernementaux. 43 autres personnes auraient “disparu”.
Les accusations les plus sérieuses sont que des tireurs d’élite ont été placés dans le stade national pour tirer sur des manifestants enfermés dans la cathédrale de Managua
Vendredi soir, l’armée nicaraguayenne a fait sa première apparition à Estelí et à Managua avec des AK47 pour “protéger les institutions publiques“, selon El 19 Digital.
https://www.theguardian.com/world/2018/apr/22/journalist-among-25-killed-as-unrest-escalates-in-nicaragua
Sur la situation sociale en France : « Absence d’enjeu de classe et de conflictualité »
Une camarade nous a fait parvenir ses impressions sur le mouvement actuel à la sncf et dans les facs.
A la sncf
Concernant les cheminots, on s’est rendu à l’ag de St Lazare qui étaient ouverte aux non-cheminots ce matin. Ils ont voté à l’unanimité la poursuite de la grève à 60, mais globalement les cheminots sont peu nombreux dans les ag parce qu’il n’y a pas d’enjeu de vote, elle est déjà votée, mais la grève continue d’être bien suivie. Les plus forts taux de gréviste sont chez les mécanos (68%). Lors des AG sur place, on constate que les grèvistes sont nombreux vu qu’il y a vraiment très très peu de trains qui roulent. Lire la suite…
Début mai, aux éditions ENTREMONDE, collection “SENONEVERO”: “L’Émeute prime – La Nouvelle Ère des soulèvements”
L’annonce de la parution de la traduction du livre de Joshua Clover est l’occasion d’annoncer une fusion récente: les éditions SENONEVERO ont rejoint les éditions ENTREMONDE et en sont donc, aujourd’hui, devenues une collection. Tout le catalogue de SENONEVERO, passé et à venir, est donc a retrouver ici. La page est en construction mais annonce déjà la sortie du bouquin que nous présentons ici et qui va faire l’objet d’une tournée avec l’auteur au mois de juin, dont nous publierons rapidement les dates et lieux en France, en Suisse et en Belgique. A suivre donc.
Dans la collection— senonevero 19 euros
“L’émeute est généralement négligée par les marxistes, taxée d’apolitisme et renvoyée à l’instant pur, à la spontanéité. Joshua Clover s’attache à la théoriser et à comprendre la succession des formes de contestation dans la longue durée. Quand le capitalisme apparaît, l’émeute est la forme de lutte dominante, s’attaquant à la circulation des marchandises. Puis, au moment de la révolution industrielle et jusqu’à l’immédiate après-guerre, la grève lui succède, avec cette fois la sphère de la production en ligne de mire. Depuis les années 1960 à 1970, une période marquée par la désindustrialisation, le chômage de masse et le ralentissement de l’accumulation en Occident, l’émeute redevient la forme de contestation par excellence ; cette émeute nouvelle, c’est l’émeute prime. Lire la suite…
« Cyber-Marx » Entretien avec Nick Dyer-Witheford
Texte paru dans la revue « Période »
On déclare souvent en grande pompe que les technologies de l’information et de la communication annoncent la fin du travail, et par conséquent la disparition du prolétariat. C’est à cette nouvelle illusion générée par le capitalisme que s’oppose Nick Dyer Witheford en rendant compte de la formation de « populations excédentaires » à une échelle inconnue jusqu’alors. Il n’y a pas substitution du travail immatériel (capitalisme cognitif) à sa forme classique, matérielle, mais dualisation : la technologie ne conduit pas à l’anéantissement de la composition de classe, mais à sa reconfiguration. Il s’agit dès lors de penser l’articulation des formes d’exploitation et, par là même, le devenir des luttes des « cyber-prolétaires ».
“Toutes nos luttes, en même temps”
Un article intéressant, qui lui aussi tente de penser le mouvement actuel par-delà les appels incantatoire à la “convergence” et au “tous ensemble”.
Toutes nos luttes, en même temps
https://blogs.mediapart.fr/theo-roumier/blog/080418/toutes-nos-luttes-en-meme-temps
Ça y est, les grèves explosent au grand jour ! Au premier rang bien sûr, celle des Cheminot.es. Mais il faut aussi compter avec les salarié.es de Carrefour, d’Air-France, les éboueurs, électricien.nes, étudiant.es, fonctionnaires… toutes et tous sont en train d’ouvrir une séquence sociale inédite. Mais la « convergence des luttes » est-elle possible pour autant ?
C’est peu dire que la grève des cheminot.es a démarré en trombe et s’annonce historique. Même si ses modalités restent débattues (calendrier de grève ou reconduction ?), elles appartiendront au final aux grévistes. Le coup d’envoi du 3 avril dans le Rail avait été précédé d’une grève non moins historique le 31 mars à Carrefour, avec au moins 300 magasins touchés, dont plusieurs complètement bloqués. Lire la suite…
Carbure : « Printemps 2018 : sur les mouvements sociaux et la défense du service public »
Dernier texte mis en ligne sur le blog « Carbure Lutte des classes / Guerre civile / Communisation
Printemps 2018 : sur les mouvements sociaux et la défense du service public »
Depuis une trentaine d’années en France, toute la conflictualité sociale paraît devoir s’exprimer à travers les luttes de la fonction publique, par le biais de grandes grèves orchestrées par les syndicats, dans ce qu’on appelle des mouvements sociaux. La plupart de ces mouvements ont eu pour enjeu de s’opposer à une réforme touchant le service public, ou la gestion par l’Etat de différents éléments ayant trait à la reproduction globale de la force de travail (assurance chômage, sécurité sociale, retraites, etc.).
Il y a à cela tout un ensemble de raisons, qui ont été mille fois analysées, qui vont du poids effectif et du rôle idéologique qu’a pris le service public dans ce vieil Etat-nation à l’organisation centralisée depuis le Moyen Age qu’est la France, jusqu’à l’affaiblissement des syndicats du secteur privé, résultat des transformations sociales du capital dans sa forme la plus récente, qui ont fait du secteur public le dernier bastion de luttes ouvrières massives. Lire la suite…
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