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Mot clé : ‘bangladesh’

Bangladesh : « la situation pourrait s’aggraver considérablement. »

04/10/2024 2 commentaires

« Dans le moment présent de la crise (qui n’en est encore qu’à ses débuts), « l’illégitimité de la revendication salariale » indique que la revendication salariale – argent et/ou conditions de travail – n’est plus « systémique », c’est-à-dire qu’elle ne fait plus système avec un capital pouvant conjuguer augmentation du taux d’exploitation (taux de plus-value) et augmentation des salaires réels (système présenté par les défenseurs du capital comme « partage des gains de productivité ») : elle n’est plus adéquate au moment actuel. Dans l’aggravation de la crise du rapport, dans le moment où les échanges entre capitalistes se bloquent et où les États vont faire la guerre à leurs prolétaires (mais aussi entre eux) pour qu’ils acceptent des relégations massives dans des zones poubelles afin de permettre la poursuite d’une exploitation acharnée, dans ce moment c’est la survie même qui est en cause. La lutte contre le capital devient lutte pour cette survie » Revue Théorie Communiste n°22.

Et qu’écrivaient-ils la veille : « Retour à la normale jeudi dans les centres industriels du secteur du textile et de l’habillement » 

« Les troubles dans le secteur de l’habillement persistent et suscitent de nouvelles inquiétudes chez les propriétaires d’usines »

Mise à jour : 04 oct. 2024, 11h58

« Les troubles persistent malgré l’accord des propriétaires de répondre aux revendications des travailleurs

Les syndicats doutent que les promesses puissent être pleinement tenues

Les ouvriers du textile frustrés par les salaires impayés et les fermetures

Les entretiens avec les ouvriers des zones touchées par deux semaines de manifestations ont révélé que de nombreux travailleurs sont frustrés par divers problèmes, notamment l’application de l’article 13(1) de la loi sur le travail du Bangladesh. Cette loi permet aux propriétaires d’usines de fermer partiellement ou totalement une unité en réponse à des grèves illégales, les travailleurs participants n’ayant pas droit à un salaire pendant la fermeture.

De nombreuses usines ayant des salaires en souffrance ont invoqué cette disposition, provoquant la frustration des travailleurs, en particulier dans les petites usines où ils se sentent plus vulnérables.

En outre, les tensions se sont intensifiées entre les ouvriers et les ouvrières dans certaines usines, les hommes dénonçant une discrimination à l’embauche en faveur des femmes et exigeant la fin de ce préjugé perçu…

Si la plupart des propriétaires sont soulagés de la réouverture des usines, ils sont désormais confrontés à de nouvelles inquiétudes. Plusieurs d’entre eux ont exprimé des doutes quant à leur capacité à mettre en œuvre les augmentations de salaires et l’augmentation annuelle de 10 % promise, craignant de nouveaux troubles s’ils ne parvenaient pas à respecter ces engagements.

Ils ont également déclaré qu’ils étaient préoccupés par la sécurité, après des rapports faisant état de soudaines explosions de chaos dans les usines. »

https://www.dhakatribune.com/bangladesh/360735/garment-sector-unrest-lingers-raises-fresh?fbclid=IwY2xjawFsc6tleHRuA2FlbQIxMQABHUf5JcvvggPb2d7AVDS2ZdLEYQiHMMYRyqIiEYx2hzG31wWrbUslHeeilw_aem_WgLb5Qz4Er72d1N_0meEsw

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Bangladesh : « les manifestants qui ne travailleraient pas sur leurs machines seraient considérés comme des criminels »

06/09/2024 4 commentaires

Extraits en traduction DeepL de la presse locale. DNDF

« Selon des sources de l’Association des fabricants et exportateurs de vêtements du Bangladesh (BGMEA), au moins 129 usines RMG ont déclaré un jour férié jeudi après que les ouvriers sont descendus dans la rue pour réclamer de meilleures conditions de travail…

Le soutien des résidents locaux a été perceptible tout au long des manifestations…

Selon certaines sources, des travailleurs de l’usine se sont joints aux manifestations de jeudi, aux côtés de personnes extérieures. Mercredi, les usines RMG d’Ashulia, de Savar et de Gazipur avaient décidé de rouvrir, après que les forces de sécurité eurent assuré que des opérations conjointes strictes seraient menées dans les zones industrielles à partir de mercredi soir.

 Les autorités ont averti que les manifestants qui ne travailleraient pas sur leurs machines seraient considérés comme des criminels et que les forces de l’ordre prendraient les mesures légales qui s’imposent. Les professionnels du secteur estiment que les manifestants ne comptent pas de véritables travailleurs, mais plutôt des personnes extérieures ayant des intérêts particuliers. Ils ont demandé aux forces de sécurité de prendre des mesures plus strictes à l’encontre de ces groupes ».

https://www.dhakatribune.com/business/357442/ashulia-unrest-protests-persist-as-bgmea-seeks

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L’ordre règne au Bangladesh

27/07/2024 4 commentaires

Le bilan des manifestations étudiantes au Bangladesh s’élève à 201 morts

Death Toll Climbs to 201 From Student Protests in Bangladesh

 

« La police a arrêté au moins 4 500 personnes depuis le début des troubles.

“Nous avons mené des raids dans la capitale et nous continuerons les raids jusqu’à ce que les auteurs soient arrêtés”, a déclaré à l’AFP le commissaire adjoint de la police métropolitaine de Dhaka, Biplob Kumar Sarker. »

https://www.barrons.com/news/bangladesh-says-student-leaders-held-for-their-own-safety-a6cfbf42

« Au fil de la semaine, les manifestations, qui ont commencé au début de juillet pour exiger la fin d’un système de quotas pour les embauches dans la fonction publique, ont dégénéré en heurts violents. »

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/19/au-bangladesh-les-manifestations-interdites-a-dacca-un-dirigeant-d-opposition-arrete_6252635_3210.html

« Il s’agit de la pire vague de violences depuis que la Première ministre Sheikh Hasina est arrivée au pouvoir il y a 15 ans. Des milliers de soldats continuent de patrouiller dans les villes de ce pays d’Asie du Sud afin de maintenir l’ordre..

« Toutes les usines de confection ont rouvert aujourd’hui (mercredi) à travers tout le pays », a déclaré à l’AFP un porte-parole de l’Association des fabricants et exportateurs de vêtements du Bangladesh (BGMEA), puissant regroupement d’industriels. Les banques, la Bourse de Dacca et certaines administrations ont également ouvert entre 10H00 et 15H00 locales, a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement, Shibli Sadiq. »

https://www.yenisafak.com/fr/international/manifestations-au-bangladesh-reouverture-des-usines-textiles-et-des-banques-30278

« Les manifestations du Bangladesh ont ainsi pris une ampleur insurrectionnelle et ont largement dépassé les sphères étudiantes. Des habitants de Dacca ont rejoint la contestation, des commissariats et des casernes ont été incendiés, ainsi que le siège d’une chaine de télévision et de ministères. Vendredi, une prison où étaient enfermés de nombreux ouvriers arrêtés lors d’une grève menée l’automne dernier ainsi que des opposants aux régime a été attaquée par 12.000 émeutiers. 826 prisonniers auraient réussi à s’enfuir de la prison. »

https://contre-attaque.net/2024/07/22/insurrection-en-cours-au-bangladesh/

 

 

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Bangladesh « Ils peuvent nous menacer et nous battre, mais ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que nous n’avons rien à perdre. »

15/11/2023 2 commentaires

Les ouvriers de l’habillement du Bangladesh qui se battent pour leurs salaires subissent des violences brutales et des menaces

Extraits en traduction google

Les ouvrières décrivent des mains et des bras visés par des coups “impitoyables” alors que les manifestations contre les bas salaires deviennent de plus en plus violentes à Dhaka.

Lorsque Masuma Akhtar est arrivée le 31 octobre à l’usine de confection où elle travaille, dans la banlieue de Dhaka, elle s’attendait à un travail normal. Au lieu de cela, elle a été confrontée à une violence brutale. « Dès que j’ai franchi les portes de l’usine, un groupe d’hommes armés a commencé à me frapper avec des bâtons en bois », raconte Akhtar. « Je suis tombé par terre. Même alors, ils n’arrêtaient pas de me battre. »… Lire la suite…

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L’ordre règne au Bangladesh !

29/01/2019 Aucun commentaire

En traduction google

« Près de 5 000 ouvrières et ouvriers du vêtement licenciés suite aux grèves au Bangladesh

Les syndicats affirment que le nombre réel de licenciements est beaucoup plus élevé, proche des 7 000 »

Près de 5 000 ouvrières et ouvriers  du textile bangladais peu rémunérés, qui cousaient des vêtements pour des marques mondiales, ont été licenciés par les chefs d’usine pour avoir pris part à des  grèves qui ont dégénéré au  début de ce mois.

Des milliers de prolétaires sont sortis des usines à travers le pays au cours de manifestations qui ont perturbé l’industrie, au coût de 30 milliards de dollars, et ont vu la police tirer des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes sur les manifestants. Lire la suite…

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BANGLADESH : ELLES lâchent rien

14/01/2019 4 commentaires

Article du journal Le Monde sur ce mouvement gréviste ou le terme « ouvriers » est employé 8 fois alors que majoritairement ce sont des FEMMES qui y participent, voir photo

Garment workers gather to protest for higher wages in Dhaka, Bangladesh, January 10, 2019. REUTERS/Mohammad Ponir Hossain

Au Bangladesh, des milliers d’ouvriers du textile en grève pour réclamer de meilleurs salaires

 extraits

Depuis une semaine, les salariés de l’industrie du textile se mobilisent dans les usines, pour demander une augmentation de leur salaire.

Dimanche soir, le gouvernement a annoncé une hausse des salaires pour ces derniers, après une rencontre entre dirigeants d’usines et syndicats. Tous les syndicats n’ont pas dit s’ils soutenaient l’accord. Babul Akhter, un responsable syndical présent à la réunion, a estimé que l’accord devrait satisfaire les grévistes.

« Ils ne devraient pas le rejeter, et devraient calmement retourner au travail »

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/14/au-bangladesh-des-milliers-d-ouvriers-du-textile-en-greve-pour-reclamer-de-meilleurs-salaires_5408710_3210.html

Malgré une augmentation de salaire, les ouvrières de RMG poursuivent leur manifestation à Ashulia

«Nous rejetons également la structure salariale révisée car le montant n’a été que très peu augmenté dans la structure révisée»

https://www.dhakatribune.com/bangladesh/nation/2019/01/14/despite-pay-raise-rmg-workers-continue-demo-in-ashulia

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Bangladesh: une ouvrière tuée dans des émeutes d’ouvriers de la chaussure

10/01/2014 2 commentaires

“Ces émeutes étaient les premières de cette ampleur dans l’industrie de la chaussure”

C.P. avec AFP
Le 09/01/2014 à 16:24

Une femme a été tuée par la police qui a ouvert le feu sur des travailleurs de l’industrie de la chaussure qui avaient vandalisé une usine, selon la police.

Quelque 5.000 ouvriers ont manifesté dans la zone industrielle et d’exportation coréenne, dans le port de Chittagong, au sud du pays, à la suite de rumeurs sur une baisse de leurs avantages sociaux.

La police a tiré à balles réelles après que certains manifestants eurent attaqué la police et mis à sac une des usines de la zone industrielle réservé à l’exportation, propriété du géant coréen de l’industrie du textile et de la chaussure Youngone.

Une ouvrière de 20 ans est morte à l’hôpital après avoir été atteinte par une balle, a dit Tofael Ahmed, un responsable de la police. “Les ouvriers ont vandalisé l’usine et ont ensuite attaqué la police à la suite d’une rumeur selon laquelle la direction de l’entreprise avait supprimé certains avantages dans leur paie de ce mois”, a-t-il dit, en affirmant que la police avait tiré des gaz lacrymogènes avant d’ouvrir le feu.

Ces émeutes étaient les premières de cette ampleur dans l’industrie de la chaussure, en rapide expansion ces dernières années à la suite d’investissements coréens, chinois et taïwanais.

 

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Bangladesh : des ouvriers détruisent une usine de 18 000 prolétaires

29/11/2013 un commentaire

Selon la police et des témoins, les esprits se sont échauffés à l’annonce, par un haut-parleur d’une mosquée jeudi, de la mort d’un ouvrier, qui aurait été abattu par les forces de l’ordre lors d’une intervention policière pour disperser un blocus routier près de l’usine. Un responsable policier a démenti la rumeur.

Le rassemblement a été dispersé à coups de gaz lacrymogène mais des centaines d’ouvriers se sont regroupés un peu plus tard, ont vandalisé l’usine, mis le feu à deux bâtiments et bloqué l’accès au site. Les policiers ont dû tirer en l’air pour ouvrir la route aux pompiers.

Une grande usine textile du Bangladesh détruite par un incendie

Le Monde.fr avec Reuters | 

Une grande usine de textile du Bangladesh travaillant pour des marques occidentales a été détruite vendredi 29 novembre par un incendie déclenché par des ouvriers à la suite de rumeurs faisant état de la mort d’un de leurs collègues sous les balles de la police.

Le feu a ravagé l’immeuble de dix étages situé à Gazipur, à 40 kilomètres de Dacca, et les pompiers restaient mobilisés pour maîtriser l’incendie qui a gagné quatre bâtiments adjacents. Aucun décès n’a été signalé. Le feu a débuté jeudi vers 23 heures, heure où les ouvriers étaient partis.

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EXTRÊME PRÉCARITÉ DES CONDITIONS DE TRAVAIL

Le textile est vital pour l’économie du pays mais une série d’accidents récents, en particulier l’effondrement en avril d’un immeuble abritant des ateliers, qui avait fait plus de 1 100 morts, a mis en relief l’extrême précarité des conditions de travail des ouvriers du secteur.

Un photographe de Reuters présent sur les lieux de l’incendie a pu voir des vêtements calcinés portant les marques de fabricants comme American Eagle Outfitters, Gap , Wal-Mart Stores, Marks and Spencer, Uniqlo ou encore Zara.

L’usine, qui pouvait accueillir jusqu’à 18 000 ouvriers, était l’une des dix plus grosses du pays, a déclaré Mohammad Atiqul Islam, président de la Fédération des fabricants et exportateurs de textile.

 

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Des travailleurs du Bangladesh attaquent une caserne de pompiers

25/11/2013 Aucun commentaire

Selon des témoins, un bus transportant des travailleurs d’une usine de confection a percuté le trottoir en face de la caserne de pompiers Savar vers 8 heures tout en prenant un demi-tour. Les travailleurs dans le bus ont affirmé que certains de leurs collègues ont été molestés par les pompiers après quoi ils ont attaqué la caserne de pompiers.

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Des centaines de travailleurs des usines de vêtements à proximité les ont également rejoints et ont vandalisé la station. Ils ont pillé les bureaux et les logements du personnel et endommagé trois véhicules du service d’incendie. “La situation est maintenant calme. Mais nous sommes à la recherche de ce qui s’est passé “, a déclaré un responsable de la police. Des Forces de police supplémentaires avec canons à eau et des voitures anti-émeute ont été déployés dans la région pour éviter plus d’ennuis. PTI

Les travailleurs ont attaqué et battu le personnel de la caserne du service d’incendie de Savar près Ulail arrêt de bus suite à une rumeur selon laquelle leurs deux autres collègues de sexe féminin ont été emmenés de force à la station sur un argument futile avec le personnel de la station. 

 

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Bangladesh: des manifestations de salariés du textile font deux morts

19/11/2013 Aucun commentaire

Plusieurs milliers d’employés du secteur textile ont manifesté lundi contre le nouveau salaire minimum décidé au Bangladesh, forçant 140 usines à fermer leurs portes, et deux employés sont morts au cours de heurts avec la police.

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Un policier recharge son fusil lors d’une manifestation des employés du textile.

Le gouvernement a récemment décidé d’augmenter de 76% le salaire minimum mensuel à 68$ en décembre, mais des syndicats estiment que les employés du textile les plus expérimentés ne profiteront pas de cette mesure et que certains patrons ont réagi en diminuant les indemnités transport et repas.

Des scènes de violence ont éclaté à Ashulia, banlieue de la capitale Dacca où sont installées de nombreuses usines textiles travaillant pour de grandes marques occidentales, mais également à Gazipur, au nord de Dacca, selon la police.

«Au moins 10 000 employés ont manifesté à Konabari (district de Gazipur). Ils ont lancé des pierres sur la police. Nous avons riposté avec des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes», a dit un porte-parole de la police, Shamsur Rahman à l’AFP. Lire la suite…

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Bangladesh: ouvriers incontrôlables et attaques d’usines

23/09/2013 6 commentaires

bon, le titre de cet article ne correspond pas à la réalité du moment puisque l’on voit sur la photo qui l’accompagne des ouvrierEs

Bangladesh: les ouvriers du textile manifestent pour de meilleurs salaires

PUBLIÉ LE 23/09/2013

Par Dacca (AFP)© 2013 AFP

Des dizaines de milliers d’ouvriers du textile au Bangladesh ont bloqué des rues, mis le feu à des usines et se sont heurtés à la police lundi, exigeant un salaire mensuel minimum équivalent à 100 dollars.

Jusqu’à 200.000 ouvriers ont manifesté lundi pour le troisième jour consécutif, selon Abdul BAten, chef de la police du district de Gazipur, près de la capitale Dacca, où plusieurs centaines d’usines textiles sont implantées.

Quelque 300 usines ont été fermées pour prévenir toute attaque d’usines de la part de manifestants, a précisé son adjoint, Mustafizur Rahman.

“La situation est très volatile. La police a tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes pour disperser les ouvriers incontrôlables”, a-t-il ajouté, précisant que plusieurs dizaines d’ouvriers et quelques policiers avaient été blessés. Lire la suite…

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Bangladesh : Ils demandaient de meilleurs salaires…

21/05/2013 un commentaire

La police au Bangladesh a tiré lundi des balles en caoutchouc pour disperser des milliers d’ouvriers du textile en colère réclamant des hausses salariales, sur fond de débat sur leurs conditions de travail après la mort de 1.127 employés dans l’effondrement d’un immeuble près de Dacca.

La police affirme être intervenue après que des ouvriers ont bloqué l’accès à une autoroute dans la zone industrielle d’Ashulia, à la périphérie de la capitale, où sont basées des centaines d’usines de confection travaillant pour des groupes occidentaux comme l’américain Walmart ou le français Carrefour.

Ces usines avaient fermé quelques jours la semaine dernière pour cause de violence d’ouvriers. Elles ont rouvert vendredi, l’Association bangladaise des fabricants et exportateurs de textile (BGMEA) ayant dit avoir obtenu la garantie du gouvernement que les usines bénéficieront de “la plus grande sécurité”.

Depuis l’effondrement d’un immeuble du secteur textile le 24 avril, qui a fait 1.127 morts, les ouvriers, parfois payés 38 dollars (30 euros) par mois, ont presque quotidiennement débrayé pour réclamer des hausses de salaire et l’exécution du propriétaire de l’immeuble.

Ils demandaient de meilleurs salaires. Nous avons tiré des balles en caoutchouc et fait usage de gaz lacrymogène pour les disperser car ils sont devenus violents et ont occupé une route”, a déclaré à l’AFP le chef de la police d’Ashulia, Badrul Alam.

Selon lui, environ 20.000 ouvriers ont pris part à la manifestation. Selon le chef de la police du district, Mustafizur Rahman, ils étaient 12.000.

La chaîne privée de télévision, Ekattor, a indiqué que 50 personnes avaient été blessées dans les heurts entre la police et les ouvriers.

Le minimum salarial mensuel avait été fixé à 38 dollars en novembre 2010, un traitement récemment qualifié de “travail d’esclave” par le pape François. Les syndicats réclament que les salaires mensuels de base soient portés à environ 100 dollars (77 euros).

Le Bangladesh est le deuxième exportateur au monde de vêtements en raison de la modicité des salaires et d’une main-d’oeuvre abondante. Ce secteur-clé de l’économie représentait l’an dernier 80% des exportations du pays.

Auteur AFP

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Bangladesh: “Pendez les tueurs, pendez les propriétaires d’ateliers”

01/05/2013 5 commentaires

Le bilan de l’effondrement d’un immeuble abritant des ateliers de confection au Bangladesh s’établit désormais à 402 morts, annonce l’armée, une semaine après l’accident le plus meurtrier dans l’histoire industrielle du pays. Un général de l’armée a un peu plus tôt déclaré que 149 personnes étaient par ailleurs portées disparues sous les décombres du Rana Plaza, l’immeuble qui s’est effondré à la périphérie de Dacca mercredi dernier.

MANIFESTATION À TRAVERS  LE PAYS

Des dizaines de milliers de manifestants au Bangladesh ont défilé, mercredi 1er mai, en une lugubre fête du travail pour réclamer la pendaison des propriétaires d’ateliers de confection, malgré l’appel de la première ministre, Sheikh Hasina, à garder “la tête froide”.

Plusieurs milliers de travailleurs brandissant des banderoles et des drapeaux rouges scandaient : “Pendez les tueurs, pendez les propriétaires d’ateliers” en défilant dans les rues de la capitale, Dacca. D’autres défilés étaient organisés dans les grandes villes du pays en ce jour férié au Bangladesh. Selon Kamrul Anam, l’un des dirigeants de la Ligue bangladaise du textile et de l’habillement, les ouvriers sont en colère après ce qu’ils considèrent comme le “meurtre” de leurs collègues, tués mercredi dernier dans l’effondrement du Rana Plaza, un immeuble de huit étages à Savar, dans la périphérie de Dacca. “Nous voulons la punition la plus sévère possible pour les responsables de cette tragédie”, a-t-il dit. Lire la suite…

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Bangladesh : Les caillassages d’usines continuent

03/12/2012 2 commentaires
 

Bangladesh : nouveaux heurts entre ouvriers du textile et police

De nouveaux heurts ont opposé, lundi 3 décembre, au Bangladesh la police à quelque 10’000 ouvriers du textile manifestant pour de meilleures conditions de travail,après l’incendie qui a coûté la vie à 110 d’entre eux, le 24 novembre, dans une usine près de la capitale, Dacca.

Selon le directeur adjoint de la police chargé du secteur industriel, Moktar Ali, une fausse rumeur faisant état d’un nouvel incendie dans une usine a déclenché des manifestations à Ashulia, une zone industrielle abritant plus de cinq cents usines de confection dans la périphérie de Dacca. Lire la suite…

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Bangladesh : la pire émeute ouvrière depuis juin

17/09/2012 Aucun commentaire

Bangladesh : gaz lacrymogènes de la police contre une émeute des ouvriers du textile

Au Bangladesh, ce dimanche 16 septembre, la police a tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes sur des dizaines de milliers de travailleurs du vêtement quand ils se sont révoltés dans une zone industrielle clé en dehors de Dacca, exigeant une réduction des heures de travail.
Les travailleurs ont quitté leurs usines et rejoint la manifestation, incendiant un  poste de police et quatre véhicules de police à Narayanganj, à 20 kilomètres au sud de la capitale, ont annoncé les autorités.

«Il y avait plus de 100.000 travailleurs. Ils étaient paisibles au début, mais tout à coup ils ont pris d’assaut un poste de police à Shimrail et y ont mis le feu », a déclaré  le chef de la police Sheikh Nazmul Alam à l’AFP. Lire la suite…

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“Révolution par l’aiguille au Bangladesh”

26/04/2011 Aucun commentaire

L’article du Monde Diplomatique en pdf:
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Bangladesh : nouvelles manifestations d’ouvriers du textile

13/12/2010 Aucun commentaire

Du site jura libertaire

Le mouvement social d’ouvriers du textile réclamant l’application d’une hausse salariale décidée par le gouvernement se poursuivait lundi au Bangladesh, au lendemain de la mort de quatre personnes tuées dans de violents heurts entre des manifestants et la police.

Plus de 4000 ouvriers ont bloqué des routes et organisé un «sit-in» dans le district de Gazipur, dans le nord du pays, l’un des principaux secteurs de production de vêtements destinés à des marques occidentales. Lire la suite…

Bangladesh: 3 morts dans des manifestations d’ouvriers du textile

13/12/2010 Aucun commentaire

CHITTAGONG — Trois personnes ont été tuées et de nombreuses blessées dimanche alors que des dizaines de milliers d’ouvriers du textile ont violemment protesté dans la capitale Dacca et à Chittagong (sud-est) contre les bas salaires, a annoncé la police.
La police a tiré à balles réelles et a utilisé des gaz lacrymogènes lors de ces manifestations violentes à Dacca et Chittagong au lendemain de la fermeture par le groupe sud-coréen Youngone de l’intégralité de ses 17 usines à la suite de manifestations des ouvriers.
Les ouvriers du textile protestent contre le fait qu’une augmentation des salaires décidée le mois dernier n’ait pas été appliquée. Lire la suite…

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Bangladesh: appel à l’armée pour exporter le textile depuis un port en grève

16/10/2010 un commentaire


Le Bangladesh a annoncé mercredi le déploiement de l’armée dans le principal port du pays pour garantir le départ des cargos, au troisième jour d’une grève de dockers affectant les exportations et notamment celles de l’industrie clé du textile.Les dockers du port de Chittagong (sud), par où transitent plus de 90% des marchandises importées et exportées, sont en grève depuis lundi, entraînant d’importants délais de livraison et en particulier pour l’industrie textile qui représente plus de 80% des exportations du Bangladesh. Lire la suite…

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Bangladesh: émeutes des travailleurs du textile

03/07/2010 Aucun commentaire

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Bangladesh : deux morts, 100 blessés dans la pire émeute ouvrière de la crise

01/11/2009 Aucun commentaire

Deux morts lors d’une protestation des ouvriers de la confection au Bangladesh
Au moins deux personnes ont été tuées et 100 autres blessées samedi après que la police bangladeshie a ouvert le feu contre des milliers d’ouvriers de la confection qui protestaient contre des salaires impayés, a-t-on appris de source policière.

Il s’agit des plus graves incidents dans un conflit social depuis que la crise économique a frappé le Bangladesh.
Les deux personnes ont été tuées dans la zone industrielle de Tongi, 40 km au nord de la capitale, après qu’environ 15.000 ouvriers ont commencé à lancer des pierres sur la police qui a répliqué, selon elle, par des tirs de balles en caoutchouc.
Mais selon un responsable de l’hôpital universitaire de Dhaka, Abdul Baten, «tous les blessés ont été atteints par des tirs à balles réelles, et certains sont dans un état grave», a-t-il déclaré à l’AFP. Lire la suite…

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50,000 travailleurs dans les rues et 50 usines brûlées au Bangladesh

02/07/2009 Aucun commentaire

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L’agitation massive dans l’industrie du vêtement continue (lundi 29 juillet),  pour le troisième jour…

À la périphérie de Dhaka, la capitale, dans la zone industrielle :
Les émeutes ouvrières et manifestations se sont intensifiées hier. Comme des milliers d’ouvriers se réunissaient le matin, à 10h un groupe se dirigeait vers la zone d’exportation proche de Dhaka, où beaucoup d’usines de vêtement sont localisées. La Police a bloqué leur progression et une bagarre féroce a commencé – dans la bataille rangée, gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc ont laissés 100 ouvriers blessés. Lire la suite…

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Au Bangladesh, des dizaines de milliers de grévistes détruisent des centaines d’usines.

20/05/2009 Aucun commentaire

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Un(e) ouvrier(e) dans l’industrie textile gagne environ 0,86$/heure en Chine, 0,51$/heure en Inde, 0,44$/heure en Indonésie, 0,38$/heure au Vietnam et … 0,22$/heure au Bangladesh. Et ce malgré une inflation qui atteint les 20%.
Mais au pays des plus bas salaires du monde, rien ne va plus.
Le nombre de grèves violentes dans l’industrie textile suite au non-paiement des salaires et aux licenciements massifs est en progression constante. La grande nouveauté c’est que cette fois, les travailleurs détruisent systématiquement les usines et les équipements. Lire la suite…

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Au Bangladesh, la mutinerie prend de l’ampleur

26/02/2009 Aucun commentaire
photo_0302_459_306_25038 Un des mutins, ce jeudi à Dacca, la capitale du Bangladesh Rifles.. (REUTERS) Les soldats d’une unité paramilitaire des garde-frontières réclament une hausse de leurs soldes et des subventions pour leurs repas. Ils ont pris en otage des officiers dans la capitale Dacca. La mutinerie qui a éclaté ce mercredi au sein d’une unité paramilitaire des garde-frontières au Bangladesh s’étend. Ce jeudi, les services de téléphonie mobile ont été coupés et le premier ministre, Sheikh Hasina, exhorte les soldats à mettre fin à leur soulèvement. Lire la suite…
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Guerre de classe au Bangladesh

13/02/2009 Aucun commentaire
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“La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter“
Warren Buffett (New York Times, 26 nov 2006 l’ un des principaux soutien à Obama)

“Au cours des mois écoulés, le Bangladesh a connu le même type de conflits que dans les années précédentes et dont nous avons parlé dans chaque bulletin. Ces luttes ne se sont pas seulement déroulées dans et autour de la capitale Dacca mais dans tout le pays, impliquant le plus souvent les travailleurs de l’industrie textile de confection (RMG, Ready Made Garments, sous-traitants des trusts mondiaux de l’habillement ou de la distribution).” Lire la suite…

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Blog Chuang : « La Chine n’est-elle pas le “sweatshop” du monde ? »

29/05/2023 Aucun commentaire
Traduction corrigée dndf du dernier texte mis en ligne sur le blog de la revue Chuang

 La Chine n’est-elle pas “l’atelier de misère” (sweatshop) du monde ?

Par CHUANG

Pour la cinquième partie de notre série de courtes réponses communistes à des questions courantes sur la Chine, nous répondons à des questions telles que “La Chine n’est-elle pas pleine d’ateliers de misère ? Les travailleurs chinois ne sont-ils pas en fait des esclaves qui fabriquent des vêtements et des iPhones pour les consommateurs occidentaux ?”

Comme dans n’importe quel autre pays, il existe certainement en Chine des usines où l’on travaille dans des ateliers de misère. Mais le livreur à moto et l’employé de bureau épuisé sont plus représentatifs de l’emploi en Chine aujourd’hui qu’un travailleur migrant sur une chaîne de montage fabriquant des chaussures ou de l’électronique pour l’exportation. Le travail dans les ateliers de misère est à juste titre détesté pour ses conditions déplorables, ses bas salaires et ses longues heures de travail, mais ces caractéristiques ne sont pas propres au travail en usine, et l’industrie manufacturière n’est pas non plus le principal lieu de résistance des travailleurs en Chine. Il y a une ou deux décennies, l’industrie manufacturière jouait un rôle plus important dans l’économie chinoise, en termes d’emploi et de production. C’est de cette période que proviennent la plupart de nos images d'”ateliers de misère” chinois, car c’est à cette époque que se concentraient dans le pays la plupart des activités manufacturières à forte intensité de main-d’œuvre dans le monde. Aujourd’hui, cependant, l’industrie manufacturière chinoise est de plus en plus automatisée et bon nombre des emplois à forte intensité de main-d’œuvre sont délocalisés dans des pays plus pauvres (par exemple, les usines textiles sont délocalisées au Cambodge et au Bangladesh, ou l’assemblage de produits électroniques bas de gamme au Viêt Nam), ce qui signifie que l’industrie continue d’être une source majeure de production économique pour la Chine (comme pour tous les pays “postindustriels”), même si le pays se “désindustrialise” dans le sens où une part plus faible de l’emploi global est impliquée dans l’industrie manufacturière. Il s’agit là d’un schéma général du développement capitaliste, qui se reproduit sans cesse à des époques et dans des lieux différents.

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Sur la « racine » de l’État islamique : une critique des « Thèses sur l’islamisme » de La Banda Vaga

29/08/2022 Aucun commentaire
Traduction française par les camarades de Kommunisierung.net

Sur la « racine » de l’État islamique : une critique des « Thèses sur l’islamisme » de La Banda Vaga

En octobre 2018, La Banda Vaga a publié ses « Thèses sur l’islamisme ». Leur constat initial peut tout à fait être partagé : « Le flot d’analyses journalistiques et scientifiques n’est plus guère gérable, des analyses matérialistes décentes sont toutefois rares. C’est pour cette raison qu’il nous semble urgemment nécessaire de déclencher un débat de gauche sur la nature de l’islamisme et la manière d’y faire face. » En outre, on ne peut que saluer la caractérisation de l’islamisme comme « un phénomène moderne », la référence à la construction d’un « islam véritable » ne constitue à cet égard qu’une contradiction apparente. Lire la suite…

Quatre nouvelles traductions en espagnol de « Théorie Communiste

01/05/2022 Comments off

Voici quatre nouvelles traductions de « Théorie Communiste ».  La 1ere appartient au livre de Benammin Noys (traduit à l’anglais pour Endnotes).  Les autres sont « A fair amount of killing », « Réponse à Aufheben » et « Une séquence particulière ». Il y a déjà des traductions très mauvaises des deux premiers textes.

«Hablamos de comunización en presente»

En el curso de la lucha revolucionaria, la abolición del Estado, del intercambio, de la división del trabajo, de todas las formas de propiedad, la extensión de la gratuidad como unificación de la actividad humana —en una palabra, la abolición de las clases— son «medidas» de abolición del capital impuestas por las necesidades mismas de la lucha contra la clase capitalista. La revolución es comunización; no tiene el comunismo como proyecto y resultado, sino como su contenido mismo.

La comunización y el comunismo son cosas futuras, pero hay que hablar de ellas en el presente. Este es el contenido de la revolución venidera que anuncian las luchas —en este ciclo de luchas— cada vez que el hecho mismo de actuar como clase se presenta como una constricción externa, como un límite a superar. El hecho mismo de luchar como una clase se ha convertido en el problema, en su propio límite. De ahí que la lucha del proletariado como clase anuncie y produzca su propia superación como comunización. Lire la suite…

Blog DDT21 : “Quoi qu’il en coûte. Le virus, l’État et nous”

20/04/2020 6 commentaires

« Quoi qu’il en coûte. Le virus, l’État et nous » est un article de Tristan Leoni et Céline Alkamar consacré à la gestion de l’épidémie de coronavirus en France et à ses conséquences.

Cet article sera prochainement mis en ligne sur le blog ddt21.noblogs.org

Quoi qu’il en coûte
Le virus, l’État et nous

« L’égalité et la liberté ne sont pas des luxes dont on peut facilement se passer. Sans elles, l’ordre ne saurait durer sans sombrer dans d’inimaginables ténèbres »,

Allan Moore, V pour Vendetta, 1982

« Nous ne renoncerons à rien. Surtout pas à rire, à chanter, à penser, à aimer. Surtout pas aux terrasses, aux salles de concert, aux fêtes de soir d’été. Surtout pas à la liberté. »

Emmanuel Macron, tweet du 11 mars 2020

Que le président de la République rédige un tweet qui, à quelques jours près, aurait pu être signé par un groupe anarchiste individualiste particulièrement radical a de quoi surprendre. C’est que le coronavirus qui frappe le monde met à mal certaines de nos convictions. Nous met mal à l’aise. Comment réagir dans le jeu à trois bandes réunissant l’État, la population (y compris le prolétariat) et l’épidémie ? Comment y trouver une place ? Faut-il d’ailleurs y trouver une place ? Faut-il rester chez soi ? Que faire ? Quelle solidarité, quelle « résistance », mettre en place ?

D’abord, ne pas perdre la tête. Ce qui doit nous importer dans la situation actuelle, ce n’est pas tant de montrer que nous avions raison dans nos analyses précédentes, de chercher et trouver ce qui (de prime abord) confirme nos positions, mais de repérer ce qui bouscule nos certitudes, ce qui ne cadre pas. Chercher, malgré l’obscurité et le chaos apparent, à voir ce qu’il se passe pour tenter de comprendre ce qui se profile. Lire la suite…

Il Lato Cattivo : « Photos à travers la vitre « (troisième partie)

27/10/2018 Aucun commentaire

 

Nous continuons la traduction de ce long texte de 18 pages sous la forme d’épisode apériodique.

Classe moyenne déclinante et frustrée

S’il est vrai qu’aucune crise économique, aussi profonde soit-elle, n’est en soi porteuse du communisme, il est également vrai que tous les épisodes les plus significatifs de la lutte de classe des deux derniers siècles se sont déroulés dans le contexte de circonstances économiques très spécifiques, à la fin d’une longue spirale récessive comme dans le cas de 1848 ou de la guerre civile espagnole, ou en correspondance avec le point de flexion d’une phase de prospérité (1871, 1917-1921, 1968-1973).

La crise de 2008, bien qu’elle n’ait pas suscité d’épisodes comparables à ceux qui viennent d’être mentionnés, marque néanmoins une rupture historique : depuis début des années ’80 et pendant près de trente ans, aucune des nombreuses crises financières survenues (crise mexicaine de 1994 ; crise asiatique de 1997-’98 ; « bulle » dot.com de 2001, etc.) n’avait provoqué de changements aussi significatifs à tous les niveaux, du prosaïque « pouvoir d’achat des ménages» aux sommets de la géopolitique mondiale. Malgré nos espoirs et celles de bien d’autres, ce qui a suivi n’est pas allé dans un sens d’une reprise révolutionnaire. Les convulsions des classes moyennes ont dominé la scène. Lire la suite…