Tout feu tout FLAM
Les éditions Senonevero sont présentes à la
Foire aux Livres Anarchistes de Marseille (FLAM), aujourd’hui 13 novembre.
Cela se passe au CRDP, boulevard d’Athènes,
à Marseille (juste en bas du monumental escalier de la gare).
Les éditions Senonevero sont présentes à la
Foire aux Livres Anarchistes de Marseille (FLAM), aujourd’hui 13 novembre.
Cela se passe au CRDP, boulevard d’Athènes,
à Marseille (juste en bas du monumental escalier de la gare).
TRACT
Nous sommes nombreux à s’accorder à le penser : c’est bien plus autre chose dans ce mouvement contre la réforme des retraites : c’est moins une question de haine et rage face au gouvernement sarkozyste que le rapport que les Français ont avec le travail, plus précisément le salariat et leurs seigneurs de l’oligarchie économique et marchande.
Les luttes du mouvement ouvrier ont souvent eu comme revendication première la baisse du temps de travail (à défaut d’avoir fait une révolution pour ne plus jamais travailler) : c’est une idée qui persiste, et ça en face, de l’autre côté de la barricade, ils le savent. Ils ont œuvré pour que rien ne se passe et continuent de le faire encore à entendre des discours de certains pontes de l’économie de ce pays. Lire la suite…
“Les meilleurs connaisseurs de la vie politique transalpine sont formels : il ne se passe pas de semaine dans la Péninsule sans débat public ni controverses sur les années de plomb. Certes, chez nous, l’anniversaire de mai 68 a ravivé un certain intérêt pour les grands combats de l’époque, sans compter le candidat aux présidentielles qui promettait la liquidation de son héritage ; mais rien en réalité dans ces nostalgies ou ces effets de manche n’est comparable à la situation italienne. La période a laissé chez nos voisins des souvenirs où se mêlent confusion et frayeur – des sentiments bien légitimes : à la fin des années 70, les jours sans attentat ou sans action armée ciblée était, tout simplement, rares.” Lire la suite…
“Produire moins cher tout en augmentant les salaires des ouvriers. C’est le casse-tête chinois que devront résoudre les grands groupes étrangers qui produisent en Chine. Ces derniers mois les mouvements sociaux se sont multipliés dans les entreprises internationales. Soucieux d’attirer les investisseurs du monde entier Pékin tente à tout prix de calmer la grogne sociale. Le régime “communiste” se dit même prêt à adopter une loi en faveur des salariés.”
“Ça part dans tous les sens. Grèves reconductibles, piquets de grève devant des dépôts de carburants, affrontements avec les flics, blocages des flux, permanences politiques murées. Partout, on ne se contente plus des manifs syndicales et on attaque là où ça fait mal. De sabotages en blocages, d’occupation en affrontements, la France de Sarkozy, on va la rendre paralytique, ingouvernable. Petit tour d’horizon de toutes ces actions qui entravent le cours normal du monde. ” Lire la suite…
La police aurait interpellé l’homme dont le comportement, filmé durant une manifestation, a alimenté les soupçons sur le rôle des policiers. Il s’agirait bien d’un «vrai» casseur. La police a interpellé ce jeudi un homme «proche des milieux anarchistes», dont des images diffusées sur internet avaient fait naître des soupçons sur la présence de policiers provocateurs dans les manifestations. Lire la suite…
Ce qui est en jeu, c’est ce que tout le monde comprend : que nous sommesdans un monde où il faut travailler plus et plus longtemps, et en échange se contenter de vivre avec ce qu’on nous donne. Et ce qu’on nous donne, et combien on nous en donne, détermine aussi la manière dont nous sommes supposés vivre.
Nous travaillons et en échange nous recevons une part de la richesse communesous forme de salaire et de revenus, et aussi, depuis quelques dizaines d’années, sous la forme de prestations sociales, éducatives, de santé, et de retraite. Lire la suite…
Le nombre de migrants qui franchissent la frontière poreuse entre la Grèce et la Turquie augmente constamment. Le gouvernement grec étant incapable de surmonter seul ce problème, Frontex, l’agence européenne pour les frontières extérieures, s’apprête à déployer des gardes armés dans la région.
Une nouvelle unité de gardes européens armés va être dépêchée en Grèce, avec pour mission de patrouiller le long de la frontière turque pour juguler le flux d’immigrés clandestins en Europe. Avec le déploiement de ces Rapid Intervention Border Teams (équipes d’intervention rapide aux frontières ou RABITs), composées de garde-frontières d’autres pays d’Europe, c’est la première fois que Bruxelles envoie des unités multinationales armées sur les frontières extérieures de l’Union. Lire la suite…
Ce dimanche 25 octobre, on pouvait trouver sur tous les piquets de Lyon ce 4 pages : « Premier Round ». Le blocage comme un mot d’ordre de ce premier round, en attendant le deuxième…
Octobre 2010. Face à un énième projet de réforme des retraites, les syndicats organisent un « mouvement social ». On renoue avec ses formes un peu usées au fil des « victoires » (mouvement de 1995, mouvement contre le CPE) ou des « défaites » (mouvement de 2003, mouvement contre la LRU, contre les régimes spéciaux). L’intersyndicale nationale, les manifestations du mardi, les réformistes, les radicaux, les négociations, les appels à la grève générale ou les appels au calme. Et puis, comme souvent ces dernières années, dans les manifs, sur les piquets de grève, sur les blocages de route ou de dépôt pétrolier, chacun sent qu’il se passe aussi autre chose. Qu’au moins se partage la même perception de ce qu’une lutte conséquente nécessite aujourd’hui. Lire la suite…
Parole de patron….
ANCIEN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL de la fédération CGT des Banques et Assurances, Jean-Dominique SIMONPOLI est aujourd’hui directeur général de l’association Dialogues, un lieu de rencontres, de réflexions et d’échanges entre des syndicalistes et des DRH. Il suit donc de très près au quotidien le conflit actuel sur les retraites et a sa petite idée sur la manière d’en sortir. Lire la suite…
En interne, le sujet provoque l’embarras.
Comment sortir du conflit sans paraître lâcher prise ? La question est plus que jamais d’actualité, tant chez les adversaires que chez les partisans de la réforme des retraites, qui doit être définitivement votée d’ici à mercredi.
Début de réponse, peut-être, avec la proposition lancée lundi soir par le leader du syndicat CFDT : ouvrir des négociations sur l’emploi des jeunes et des seniors. Une main tendue qu’a saisie au vol la présidente du Medef sur le plateau de l’émission “Mots croisés” sur France 2. Lire la suite…
Il est courant dans le petit milieu radical, de faire usage de distinction dans les débats.
Certes, des divergences réelles existent bel et bien, il n’est pas question ici de les nier.
Certes, il est bon de faire valoir les désaccords quand on estime que certains choisissent des routes sans issue. Cependant, quoi que chaque acteur veuille en dire, en admettre, les postures sont trop souvent monnaie courante.
Il n’est malheureusement pas suffisant de pointer les errements des autres, chacun sachant très bien le faire à l’égard des groupes de personnes et d’idées avec lesquels il ne suit pas forcément les mêmes hypothèses. Il serait bien néanmoins que chacun puisse arriver à pointer par la même occasion ses propres errements, ses propres doutes, ses propres impasses. Au lieu de chaque fois faire croire aux autres et surtout à soi-même, de détenir une, pour ne pas dire la, solution. Lire la suite…
À toutes celles et ceux qui veulent tout niquer
On pourrait croire que l’expérience est notre alliée la plus fiable, on pourrait croire aussi que lorsque le sol craque sous nos pieds il est urgent de se replier pour mieux tout défoncer, qu’une vie menée pour le triomphe de la liberté n’est pas qu’une suite d’infirmes stérilités. On pourrait… On veut (se faire) croire que derrière la mascarade politique et syndicale qui s’agite comme un corps fraichement décapité se cache un semblant de potentialité révolutionnaire, d’une autre vie, d’un autre monde. On se ment, à soi-même et aux autres. On se croit autre chose qu’une sorte de professionnel de l’activisme et de «la radicalisation des mouvements», pour finir par en faire un mode de vie, un rôle social confortable. Mais qui vit de combattre un ennemi a tout intérêt de le laisser en vie. Lire la suite…
trouvé sur le Jura Libertaire
Il est souhaitable de préciser en mini préambule : la forme ne fait pas le fond. Il n’est donc pas question ici d’idéaliser des pratiques pour ce qu’elles seraient en tant que telles, mais de les voir dans un contexte bien particulier.
La violence n’est jamais une chose à romantiser, à idéaliser. Elle est juste nécessaire à tout acte de révolte, toute velléité révolutionnaire. Et sans pour autant être menée via de sales stratégies autoritaires.
On remarque une différence bien nette avec ce mouvement social en comparaison avec les précédents les plus récents. L’entrée des lycéens ne se fait pas de manière tranquille, c’est le moins que l’on puisse dire. La radicalisation n’est pas menée par une minorité en fin de mouvement, mais s’est traduite directement en actes et ce de manìère diffuse. Lire les brèves d’une des dernières journées nous donne un indicateur précis et non équivoque : on s’affronte avec les flics, on casse, on brûle, on saccage, etc., que ce soit dans une grande ville ou dans un petit bled. La contagion est là, la machine est lancée. Lire la suite…
“Ils font semblant de nous payer, faisons semblant de travailler!”
“62! 65 ! On s’en fout! On n’veut plus bosser du tout!”*
“Pan ! Pan ! Pends ton patron, t’auras sa galette ! Pan ! Pan ! Pends ton patron t’auras sa pension !”
“On veut la retraite et des bonbons !”
Samedi 25 septembre 2010 à Barcelone, c’est la “Merce”, la fête centrale de la ville, vitrine culturelle de la mairie qui y a englouti quelques millions. À 17h, la grande scène s’installe pour le soir sur la plaça de Catalunya, épicentre de Barcelone, situé entre la rue la plus chère d’Espagne – où se concentrent les grandes enseignes – et la Rambla – où affluent les touristes. Lire la suite…
Alors que de nombreux lycées sont perturbés, des incidents, tournant parfois à l’affrontement entre jeunes et forces de l’ordre, sont signalés dans plusieurs villes. Le ministère de l’Intérieur annonce 196 interpellations à la mi-journée.
Plusieurs blocages de lycées ont été signalés un peu partout en France lundi 18 octobre, pour protester contre la réforme des retraites, dans un climat de tension palpable.
Sur le même sujet Lire la suite…
Le Bangladesh a annoncé mercredi le déploiement de l’armée dans le principal port du pays pour garantir le départ des cargos, au troisième jour d’une grève de dockers affectant les exportations et notamment celles de l’industrie clé du textile.Les dockers du port de Chittagong (sud), par où transitent plus de 90% des marchandises importées et exportées, sont en grève depuis lundi, entraînant d’importants délais de livraison et en particulier pour l’industrie textile qui représente plus de 80% des exportations du Bangladesh. Lire la suite…
Selon Henri Vacquin, spécialiste des conflits sociaux, la mobilisation est plus proche de Mai 68 que de décembre 95. Entretien.
« Vieux con » de la gauche, comme il se surnomme, Henri Vacquin, 71 ans, analyse la dynamique du mouvement social en cours qui pose, selon lui, une « question sociétale ».
Plus proche de Mai 68 que de décembre 95, la contestation dépasse l’enjeu visible de la réforme des retraites. Lire la suite…
Quelque quarante mille jeunes ont manifesté mardi à Copenhague et dans plusieurs villes du Danemark pour protester contre la politique d’éducation du gouvernement qui prévoit notamment la suppression des bourses aux étudiants habitant chez leurs parents, selon leur porte-parole.
Le président de l’association des lycéens du pays, Frederik Gjoerup Nielsen, s’est félicité de ce “fort ralliement” de protestation, accusant, dans un communiqué, “le gouvernement de lancer une attaque frontale contre l’éducation des jeunes”, en voulant, entre autres “supprimer les bourses aux étudiants qui résident encore dans le foyer familial”. Lire la suite…
Manifestation contre la réforme des retraites, le 12 octobre, à Strasbourg.
Retraités, travailleurs et étudiants ont manifesté en musique et dans la bonne humeur, mardi 12 octobre, contre la réforme gouvernementale des retraites. C’est au rythme de sifflets, de vuvuzelas et même de cornemuses qu’entre 89 000 et 330 000 Franciliens ont défilé dans les rues de Paris entre collègues ou en famille. La musique des haut-parleurs des centrales syndicales et la chaleur d’un doux soleil d’octobre donnaient à la manifestation une allure festive. “C’est bon enfant, résume Claude Boutin, manifestant FSU, mais ce n’est pas une gentille promenade dans les rues de Paris qui fera reculer le gouvernement.” Lire la suite…
Les Echos *affirme que la CGT a donné des consignes pour *«favoriser le vote à bulletins secrets en assemblée générale, afin d’éviter une trop grande radicalisation*». Sur Europe 1, Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, ne dément pas: *«Cela ne me choque pas du tout que ce soit un vote à bulletin secret.»
«Il y a longtemps, au niveau de la SNCF, que l’on a usité à certains endroits les votes à bulletins secrets. Tout ça, ça se décide de façon tout à fait démocratique», *dit aussi le secrétaire général de la CGT-cheminots,
Didier Le Reste, sur France Info.
PARIS – En cas de crise majeure, l’armée peut engager 10.000 hommes sur le territoire national, selon une instruction interministérielle rendue publique au moment où sort un livre dont l’auteur assure que “l’Etat prépare la guerre dans les cités françaises”. Lire la suite…
La grève générale a débuté à minuit. Tout au long du matin et de la matinée, il y a eu des piquets dans tous les quartiers et points stratégiques de la ville. A midi les piquets ont convergé vers plaça Catalunya, où l’assamblée de Barcelone avait convoqué un piquet central unitaire. Les “mossos d’esquadra”(police autonome catalane) ont tenté d’empêcher les piquets de s’y rendre comme prévu, ce qui a engendré des moments de tension. Lire la suite…
Les principaux syndicats espagnols ont convoqué une grève générale, mercredi 29 septembre, contre la réforme du marché du travail, la première depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement socialiste en 2004. Des internautes du Monde.fr installés en Espagne témoignent de la situation sociale qui prévaut dans le pays. Lire la suite…
Comme des milliers de travailleurs, Almudena Grandes, écrivain espagnole et chroniqueuse au quotidien El País, suivra la grêve qui touchera tout le pays mais aussi certains Etats membres de l’Union européenne. La manifestation risque cependant d’avoir un succès mitigé.
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Le 20 septembre, la chaîne économique de télévision américaine CNBC diffusait une rencontre entre Barack Obama et un groupe d’Américains – petits entrepreneurs, cadres d’institutions financières, salariés, retraités, étudiants… – représentatifs de ces classes moyennes dont on répète ici qu’elles ont été les plus touchées par la crise.
En réalité, les classes moyennes dites “basses” (précarisées) ont été plus affectées. Mais, à six semaines d’élections législatives générales, la Maison Blanche avait choisi cet échantillon parce qu’il est politiquement utile : il vote plus que les moins fortunés. S’il n’en était pas encore conscient, M. Obama put, une heure durant, se faire une idée des angoisses et de la rogne qui, jusque parmi ses partisans, se sont emparées de ces classes moyennes. Comme souvent avec un panel représentatif, tout et son contraire lui fut reproché. Beaucoup jugèrent qu’ils n’avaient pas de “plan de sauvetage” clair pour relancer l’économie. D’autres au contraire qu’il en avait un, transparent mais néfaste. Lire la suite…
CHIMBOTE | Resulta increíble e indignante saber de todos los desmanes que se están produciendo en la ciudad del Cusco, donde desadaptados derribaron muros del aeropuerto y quisieron tomar sus instalaciones, motivando la cancelación de 13 vuelos procedentes de Lima, lo que afectó a más de mil turistas nacionales y extranjeros, todo ello porque parte de la población está en contra del proyecto de irrigación Majes-Sihuas II. Lire la suite…
Comment expliquer les grèves en Chine, au Cambodge, au Bangladesh pour l’augmentation des salaires ? Deux chiffres peuvent éclairer cette évolution récente.
Plus de 50 % du PIB mondial, de la richesse produite sur la planète, viendra en 2014 des pays pauvres, « émergeant ou en voie de développement », comme disent les économistes. Longtemps ces termes ont été vides de sens, voire d’une grande hypocrisie. Lire la suite…
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