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Archives pour 10/2020

Blog DDT 21 : « Pommes de terre contre gratte-ciel. À propos d’écologie »

31/10/2020 Comments off

Épisode 01 : Question ancienne et nouvelle

Les conditions de vie sur Terre dépendent en particulier d’un climat dont l’évolution multi-millénaire a des causes diverses, où l’activité humaine a sa part, petite ou grande.

Au XVIe siècle, la conquête européenne de l’Amérique du sud, par les massacres et l’exportation de maladies, cause 50 millions de morts en quelques décennies, entraînant réduction des cultures, reboisement, diminution du carbone dans l’atmosphère, et donc baisse de l’effet de serre, accentuant ainsi le « petit âge glaciaire » (du milieu du XIIIe siècle au milieu du XIXe). Mais cela n’a pas transformé l’ensemble des conditions de vie sur Terre. Depuis, l’industrialisation a des conséquences d’une tout autre échelle, provoquant une « grande accélération » qui nous approche d’un effet de seuil… LIRE LA SUITE

ITALIE : « …aller travailler soulagés, même en bus pleins ».

26/10/2020 Aucun commentaire

Dans une brève note ironique, les travailleurs lucaniens de la FCA de Melfi « remercient chaleureusement le président Bardi pour avoir interdit le karaoké pendant cette urgence, afin d’éviter tout rassemblement ».

Sur une photo, envoyée à notre rédaction, vous pouvez voir clairement un bus complet sans distanciation physique. L’image fait référence à un bus qui a emmené des travailleurs de Potenza à la zone industrielle de San Nicola di Melfi hier soir, 22 octobre.

«Sachant que notre président est si attentif à la santé de ses concitoyens – écrivent les travailleurs – nous fait aller travailler soulagés, même en bus pleins ».

« pour la somme de 28 €/semaine ».

25/10/2020 Aucun commentaire

Couvre-feu, on vous dit !!

15/10/2020 3 commentaires

« LA SPIRALE » Épilogue

12/10/2020 Aucun commentaire

« LA SPIRALE »

 Épilogue pour l’édition française de Hinterland de Phil A. Neel

« Nous publions ici l’ultime chapitre de l’édition française, paru également en anglais sur le site du Brooklyn Rail et dans lequel Phil A. Neel actualise les analyses de son livre à travers les soulèvements des deux dernières années : des Gilets Jaunes aux soulèvements suite à la mort de George Floyd en passant par Hong Kong. Il met l’accent sur la manière dont ces dernières luttes ont pu briser le cadre sclérosé du « mouvement social » – les disputes idéologiques, identitaires, la soif de contrôle et la fascination du pouvoir – en imposant d’autres manières de prendre la rue et de se battre. »….

« La crise économique va quant à elle s’aggraver avec le temps, et la police sera, de fait, bien plus agressive et s’attaquera à la population des régions où l’assiette fiscale s’est de nouveau effondrée à cause de la pandémie. Pendant ce temps, la dévastation de l’environnement va encore s’aggraver avant d’aboutir à une extinction massive. Alors peut-être que pendant que les militants restants seront occupés et que la police fera face, finalement, à un mécontentement public croissant, davantage de jeunes de l’hinterland ramasseront une partie de ces braises tombées qui, depuis des années, font le tour du monde. Il s’agira peut-être d’un gilet ou d’un casque jaune, quelque chose qui sera à même de rassembler le prolétariat fragmenté et de l’unir, ne serait-ce qu’un instant, au moins suffisamment longtemps pour lancer un premier assaut sur les piliers qui soutiennent cet enfer. Ce que j’ai écrit il y a plusieurs années de cela, à la fin d’un cycle similaire, et dans des termes aujourd’hui répétés par des gens que je n’ai encore jamais rencontré, reste vrai : notre avenir a été pillé. Il est grand temps de riposter. »

https://lundi.am/La-spirale

« Lettre depuis un Etat chancelant »

06/10/2020 Aucun commentaire

Le texte que nous annoncions plus bas est maintenant en ligne sur le site de la revue STOFF

« Ce texte de Jasper Bernes, écrit pour stoff, revient sur les confrontations déclenchées par les meurtres de George Floyd, Breonna Taylor et Ahmaud Arbery. Il donne une perspective depuis les États-Unis des manifestations et des émeutes qui font rage et se poursuivent depuis des mois dans un contexte de plus en plus tendu. Dans le flot continu de scandales politiques autour du président américain, juxtaposé à un discours médiatique dominé par la crise du COVID-19, ce texte vient  combler le manque d’informations sur les luttes en cours. Mouvements anti-police, suprématisme blanc, extrême-droite américaine et gestion trumpienne de la crise y sont abordés »

Endnotes : Trois révolutions agricoles »

02/10/2020 3 commentaires

Traduction d’un texte de camarades de la revue « Endnotes » paru sur le site « COMMUNISTS IN SITU »

John Clegg et Rob Lucas (Endnotes)

Trois révolutions agricoles

Il n’y a de tendresse que dans la demande la plus grossière : que plus personne n’ait faim.

-Adorno, Minima Moralia

Critique de la raison révolutionnaire

On peut dire sans risque de se tromper qu’il n’existe pas aujourd’hui de consensus particulièrement évident sur ce à quoi le dépassement du capitalisme pourrait ressembler. En parcourant le champ des scénarios imaginés, on trouve de tout, des offres néo-sociales-démocratiques visant à éloigner progressivement le capitalisme, aux visions apocalyptiques d’effondrement social marquées par la redistribution spontanée des biens. Il n’existe pas non plus de définition simple et incontestable du communisme. Cela pourrait en principe aller de l’antique exploitation collective des ilotes à Sparte à une reprise des modes de vie des chasseurs et des cueilleurs, de l’État bureaucratique perfectionné aux conseils ouvriers fédérés, des visions cybernétiques de Stafford Beer à un retour aux biens communs pastoraux.

Marx, bien sûr, était très réticent à donner un contenu positif à ce terme, en le plaçant plutôt dans le contexte du déroulement historique du mouvement du même nom. Il a affirmé préférer « l’analyse critique des faits réels » à « écrire des recettes pour les cuisines du futur » (Marx 1976 : 99). Et les marxistes de diverses tendances ont souvent fait appel à ce précédent d’une manière ou d’une autre pour justifier une focalisation non pas sur l’avenir spéculatif, mais sur le « vrai » présent. Dans le milieu largement « d’ultra-gauche » de Endnotes, un passage de l’idéologie de Marx fonctionne souvent comme une sorte de mantra : « le communisme n’est pas pour nous un état de choses qui doit être établi, un idéal auquel la réalité [devra] s’adapter. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel des choses » (Marx 1970 : 56). Lire la suite…

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