Nous vivons une époque moderne….

Cette photo illustre un article du site ILL WILL, article très justement intitulé:
« On the Black Leadership and Other White Myths »

Cette photo illustre un article du site ILL WILL, article très justement intitulé:
« Mesurer la rentabilité de l’industrie chinoise : Données en bref » par la revue CHUANG
Extrait :« Ce qui suit est un long article, avec beaucoup de détails sur les méthodes exactes utilisées, ainsi que des anatomies détaillées de nos résultats. Il est finalement assez ennuyeux à lire de près, et un survol des visualisations de données associé à une lecture de la dernière section suffira pour saisir l’essentiel de notre argumentation »
Comme suggéré par le résumé ci-dessus, nous commençons ce post par la dernière section, traduite et relue par dndf et qui résume l’ensemble du texte.
Vous trouverez ici en pdf le texte complet dans une traduction automatique de bonne facture…., y compris sa dernière section qui aura alors retrouvé sa place. dndf
DERNIERE SECTION
Périodisation de la rentabilité
Une fois ces facteurs pris en compte, il devient possible de diviser l’évolution de la rentabilité en trois étapes approximatives, chacune correspondant à une « courte » décennie. Combinons notre propre compréhension plus théorique et contextuelle de l’époque avec tous les éléments ci-dessus pour obtenir un récit cohérent de chacune de ces trois courtes décennies, fondamentalement définies par les tendances de la rentabilité industrielle et de la mécanisation : Lire la suite…
Joshua Clover parle des manifestations et des émeutes actuelles qui ont éclaté à travers les États-Unis à la suite du meurtre de George Floyd à Minneapolis, et de leur contexte en période de crise économique et sociale.(traduction dndf)
Il a fallu 66 jours pour passer du premier ordre de confinement à la première émeute. Outre l’indignation absolue suscitée par le meurtre de George Floyd, on peut aussi un peu espérer qu’il reste possible, pour les gens, de lutter contre l’organisation du monde qui est pour eux toujours source de violence, de lutter pour la possibilité même de leur épanouissement, de lutter ensemble et dans la rue. Certes, pendant l’intervalle, l’angoisse que ce potentiel disparaisse a rongé tous ceux que je connais. Il n’a pas disparu.
Les événements sont encore en cours et je ne veux pas tirer de conclusions faciles. Il devrait y avoir une réelle humilité dans le fait de savoir que toute théorie vient de la lutte, elle ne la précède pas et prétend encore moins la diriger. Il semble important, pour ceux d’entre nous qui ne peuvent pas être actifs, d’être attentifs à ce qui est intolérablement familier : le meurtre d’un Noir par la police, le mensonge selon lequel la police agissait en légitime défense, la révélation du fait que ce grossier mensonge couvre un lynchage. La banalité de la chose ne diminue en rien sa gravité. L’assassinat extrajudiciaire des Noirs est au cœur de l’organisation de la société américaine, au cœur non seulement de la manière dont le pouvoir se maintient, mais aussi de la manière dont il se connaît. Et la légitimité et la nécessité de la rage noire est en partie une tentative de survivre à cet ordre social, de construire un ordre contre l’ordre du pouvoir. Malgré tous les bêlements désespérés des sources d’information et des politiciens sur le chaos dans les rues, il n’y a de désordre que dans le sens le plus littéral du terme : une tentative de défaire l’ordre fondé sur la violence racialisée Lire la suite…

Lu sur Carbureblog
Sur le « privilège blanc » : bien ou mal choisie, cette expression rend aujourd’hui publiquement compte d’une réalité qui est constamment voilée. Il faut aller au cœur du problème : ce n’est pas seulement qu’il « vaille mieux » être un prolétaire blanc que racisé, c’est surtout que pour des masses de prolétaires français, une relative ascension sociale, lors des Trente glorieuses, a été permise par l’assignation des « travailleurs immigrés » d’abord, puis des nationaux racisés, aux travaux les moins qualifiés.
Ce processus de racisation s’est effectué socialement non seulement par l’assignation au travail, mais par l’assignation territoriale, lorsque les prolétaires Blancs se sont mis à quitter les banlieues, engageant un procès de séparation sociale qui n’a jamais cessé. Lire la suite…
Tactiques et stratégies de manifs qui se répandent et se répondent, de Hong Kong au Chili, des Etats-Unis en feu à la France des gilets jaunes… Une excellente analyse de la revue Chuang sur les fameuses « premières lignes » qu’on a vu apparaitre ici et là, à Hong Kong, lors un certain premier mai à Paris, dans les manifs de l’an dernier, à Minneapolis et ailleurs….. Une intelligence collective des affrontements semble montrer son nez….Traduction dndf
Bienvenue en première ligne : Au-delà de la violence et de la non-violence
Au cours des deux dernières semaines, les États-Unis ont connu certaines des manifestations et émeutes les plus importantes et les plus offensives depuis des décennies. Le mouvement, qui s’étend désormais à l’ensemble du pays a débuté à Minneapolis à la suite du meurtre de George Floyd par la police. La colère qui a suivi a conduit à des manifestations de masse, des affrontements avec la police, des incendies criminels et des pillages, des manifestations de deuils et une rébellion qui se sont répandus dans tout le pays en quelques heures. Le bâtiment de la troisième circonscription de Minneapolis, où les meurtriers travaillaient, a été réduit en cendres, et des voitures de police ont été incendiées de New York à Los Angeles, causant les dommages les plus importants de ce siècle aux édifices répressifs de l’État américain, alimentés par des décennies de colère contre les pratiques policières racistes et le flot incessant de meurtres de Noirs par la police. Aujourd’hui, même la gauche électorale réformiste discute sérieusement d’une version adoucie de l’abolition de la police au niveau national, ré-imaginée comme « définancée », et le conseil municipal de Minneapolis s’est engagé à « dissoudre » le service de police de la ville. Il n’y a pas si longtemps, une telle revendication aurait été considérée comme utopique. Lire la suite…
[Publié initialement par Carbure, le 17 février 2017. Traduit en anglais par feu ediciones inéditos devenues depuis prolewave.noblogs.org].
One could say of the police what has been said about the army, that is a much too serious thing to be confided to the police; but we must not forget that capitalism has also allowed the military to wage war as they wished for as long as it has been necessary for capitalism to go to war.
Like any institution, the police enjoy a certain amount of relative autonomy in relation to its internal and external authorities: the State has its own hierarchy. This autonomy exists at all its levels: in the streets, at the police station and at the regional level the police defend their own interests as a corporation and as an institution. As a corporation, it depends on the material and legal means which the State accords it and as an institution, it depends on ideological justification from the State, by what is known as its security doctrine.
This doctrine bases itself on a general appreciation for the situation of the State, from its point of view. This is a theoretical and strategic form, based on the presuppositions of the State, taking into consideration its own legitimacy, and on the other hand its specificity in bringing into form, according to its operative categories, class relations under the dominant class. At its level the police, with its legitimized violence, is entrusted with the maintenance of these class relation in a form determined by the State. Lire la suite…

Mis en ligne sur le blog de nos camarades de « Carbure »
« Notes sur le rôle de l’Etat dans la reproduction de la force de travail »
Ces notes ont été prises dans le cadre d’un travail en cours sur la crise pandémique actuelle. On a assisté durant cette crise à ce fait extraordinaire : en quelques jours, on est passés d’un marché du travail libre à une situation où c’est l’Etat qui décide qui doit travailler ou pas, et dans quelles conditions. Se poser, entre autres questions, celle de la reproduction de la force de travail et du rôle que l’Etat y joue vise à chercher à comprendre un des aspects de la place qu’occupe l’Etat dans la société capitaliste, quels enjeux et quelles pratiques recouvre la gestion des populations par l’Etat. Cette question se situe à la croisée des problèmes économiques, politiques, sanitaires, etc., soulevés par la crise. On ne posera pas ici directement ces problèmes, on se contentera pour l’heure de chercher à se donner quelques outils théoriques pouvant servir à leur résolution. Ce sont des notes de travail, mises en forme pour être lisibles. Elles n’ont pas une vocation d’élaboration théorique mais de mise à plat préparatoire pour ce gros chantier. Lire la suite…

IDÉOLOGIE & LUTTE DE CLASSE
sous pandémie
L’évènement mondial qu’a été l’expansion pandémique du coronavirus a suscité beaucoup de prises de position dans notre micro-milieu communisateur – et,au-delà. Je ne reviens pas ici sur l’analyse de cet évènement comme conjoncture épidémique d’une crise écologique déjà ancienne et de la crise économique en cours, où se joue la reproduction du rapport d’exploitation capitaliste. (1) Convaincu – avec TC (2) – que la lutte entre prolétariat et capital se mène jusqu’au bout sous des formes idéologiques, celles où prolétaires et capitalistes en prennent conscience, je critique, dans l’ordre croissant d’intérêt, trois textes publiés en avril. Bien sûr, chaque texte représente une idéologie politiquement active dans le prolétariat, mais aucune idéologie n’est active isolément, dans un espace-temps social qui lui serait propre. Laissons d’abord de côté la définition précise de l’idéologie – posons la seulement comme un discours efficace travaillant la société en général mais aussi, de manière spécifique, la lutte de classe du prolétariat – et passons tout de suite à la critique. Lire la suite…
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