En Bolivie, la route qui a coûté à Evo Morales le soutien des Indiens
Après une vague de protestation inédite et violemment réprimée contre un projet routier, le gouvernement bolivien a dû faire marche arrière et suspendre, lundi soir 26 septembre, le chantier. La vigoureuse opposition à ce projet est d’autant plus embarrassante qu’elle émane essentiellement de communautés indiennes, qui constituent la base électorale du président Evo Morales. En 2006, elles ont largement contribué à porter au pouvoir ce syndicaliste de l’ethnie aymara. Mercredi, le principal syndicat bolivien a appelé à une grève générale. Lire la suite…
Des centaines de manifestants ont attaqué un poste de police et saccagé des véhicules dans le Guangdong, sud de la Chine, province fortement industrialisée où d’autres troubles ont récemment opposé des ouvriers migrants aux forces de l’ordre, a-t-on appris de source officielle aujourd’hui. Les émeutiers ont attaqué un poste de la police des frontières de Lufeng, une ville située en bord de mer, hier après-midi après avoir entendu dire que des policiers avaient tué un enfant, selon un communiqué des autorités locales qui affirme qu’il s’agit d’une simple rumeur. Lire la suite…
« Ils avaient entre 20 et 30 ans. Ils étaient originaires de Bari, de Rome et de Reggio-Emilia. Certains étaient étudiants, d’autres ouvriers, artisans, techniciens. L’un d’entre eux venait du monde rural. Ils formaient les « Brigades Rouges ». Le 16 mars 1978, dans une Rome en état de siège, dix d’entre eux parviennent à bloquer le convoi d’Aldo Moro, à tuer son escorte, à l’enlever et à l’enfermer dans ce qu’ils ont appelé « une prison du peuple ». La séquestration de ce dirigeant politique prestigieux, symbole de l’Etat italien, va durer 55 jours. Comme en Allemagne et en Amérique du sud, ils ont exigé pour la libération de leur otage, la libération de 13 combattants révolutionnaires prisonniers. Ils voulaient de fait être reconnus comme une force d’opposition armée. Devant le refus de céder du gouvernement italien, ils achèveront leur otage. Lire la suite…
« Nous répondons rapidement à un courriel concernant notre position sur le concept de communisation.
Nous retrouvons plus particulièrement cette formulation du communisme théorique qui se veut pratique dans certains écrits récents de Gilles Dauvé et Karl Nesic (troploin.fr) mais aussi dans la publication en ligne Meeting proche des éditions Senonevero.
Si nous avons quelques affinités avec ces « groupes », elles relèvent plus particulièrement de notre dégoût commun du vieux monde.
En revanche nous sommes étrangers à ce concept plus proche de la métaphysique (anti-dialectique) que du mouvement réel. Lire la suite…
De violents affrontements se déroulent depuis quelques heures au carrefour Triolet à Bab El Oued, à Alger, entre les forces de sécurité et des habitants de Diar El Kaf qui s’opposent à leur relogement dans des logements neufs à Birtouta, à l’extrême ouest de la capitale, a‑t‑on constaté sur place. Les manifestants, en majorité des adolescents, ont brûlé des pneumatiques sur la chaussée et harcèlent les forces antiémeute avec des jets de pierres, de bouteilles en verre et autres objets tranchants. La route jonchée de pierres est impraticable. Des passants ont été blessés par les pierres lancées par des jeunes à partir des toits des immeubles et des crêtes avoisinantes. Lire la suite…
Rien d’exceptionnel dans cet article de Libé. simplement, il vient en complément des questions qui se posaient, au démarrage des révoltes arabes, au sujet du contrôle des réseaux sociaux et du Web par les Etats….
En 2007, Guéant et Takieddine ont négocié la vente d’un système de surveillance du Web à Tripoli.
La France a livré à la Libye, à partir de 2007, un système d’interception des messageries internet. Un contrat négocié dans la plus parfaite opacité par Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Elysée, en tandem avec Ziad Takieddine, intermédiaire fétiche des réseaux sarkozystes et au cœur de l’affaire des ventes d’armes au Pakistan . Lire la suite…
N’étaient les épaules plus immobiles, le débit plus lent, la voix plus grave, on aurait pu se croire hier en 2002 en train d’écouter le ministre de l’Intérieur annoncer son programme en matière de sécurité. Car derrière cette posture présidentielle, les piliers de la doxa sarkozienne ont rythmé le discours prononcé dans le gymnase du nouveau centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne), qui accueillera bientôt près de 800 détenus. Délinquance des mineurs, traitement de la récidive, en particulier pour les délinquants sexuels : entre bilan et début de campagne, Nicolas Sarkozy a déroulé ses fondamentaux. Lire la suite…
Dernière pub d’une marque de pantalons de toile bleue
sur un poème célèbre. Tout est récupérable! (Voir le détournement de la dite pub plus bas dans l’article)
Tout le monde l’aura remarqué, depuis un peu plus d’un an, Belleville est occupé par la police sous toutes ses formes (de nouvelles brigades ont même été spécialement créées). L’Etat a fait du quartier un laboratoire expérimental en matière de maintien de l’ordre et de répression, prenant pour prétexte diverses revendications citoyennes (contre le marché sauvage, pour répondre au sentiment d’insécurité de la dite « communauté chinoise » etc.). Lire la suite…
Grève de la CGIL, émeutes et tensions à Rome, Milan, Turin et Naples
Lancés d’œufs, de peinture, des pétards et des fumigènes. 8 flics blessés à Naples
ROME / Durant la matinée, des tensions ont été répertoriées dans de nombreuses villes italiennes, journée de grève nationale appelée par la CGIL.
Des milliers de personnes ont protesté dans les rues de Rome contre les coupures du gouvernement. Certains manifestants du cortège de l’USB ont jeté des fumigènes, des pétards et des œufs contre le ministère de l’Administration Publique et de la Présidence du Conseil ainsi que sur le Corso Vittorio Emanuele.
Les murs et la porte de l’immeuble ont été couverts d’insultes envers le Premier ministre et les ministres Brunetta et Sacconi, tandis que la police a bloqué l’accès au Sénat. Lire la suite…
Des affrontements ont eu lieu ces dernières heures dans deux villes de Tunisie. Dans la nuit de jeudi à vendredi, les forces de l’ordre ont ouvert le feu pour mettre fin à des combats de rue dans la ville de Sbeïtla, au centre-ouest du pays. Une jeune fille de 17 ans a été tuée, et quatre autres personnes blessées, a indiqué le ministère de l’intérieur. Dans le sud du pays, à Douz, les autorités tunisiennes ont instauré vendredi un couvre-feu après de violents affrontements entre jeunes qui ont fait « plusieurs blessés », a annoncé le ministère de l’intérieur. Lire la suite…
La dynamique de la dette grecque est désormais « hors de contrôle » et les dérapages par rapport aux objectifs de réduction du déficit, exacerbés par une profonde récession, menacent d’annuler les bénéfices du nouveau plan de sauvetage, constate la nouvelle commission de contrôle du budget.
Dans un rapport rendu public mercredi, la commission estime qu' »une augmentation importante de la dette, un grand déficit de départ et une profonde récession ont poussé à l’extrême la dynamique de la dette qui est maintenant hors de contrôle ». Lire la suite…
« … le sujet abstrait, hypostase de l’individu isolé de la société bourgeoise. Nous avons là le « défaut » majeur de toutes les philosophies : leur incapacité à s’émanciper des apparences immédiates de la société marchande qui les fonde et qu’elles acceptent comme l’unique réalité. C’est à partir de l’acceptation non critique de la situation de l’individu dans la société bourgeoisie que va se nouer l’essentiel de la problématique philosophique»
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