Un bon résumé
« ce sont ces milliers de travailleurs précaires qui depuis une semaine ont entamé un bras de fer avec le patronat pour revendiquer de meilleures conditions de travail. »

Cadix, plus de 20.000 métallurgistes en grève reconductible (mediapart.fr)
Manifestations de plusieurs milliers de personnes, barricades pour couper l’accès aux zones industrielles et aux voies de communication, sit-in et occupations d’usines : à Cadix, les métallurgistes sont en grève reconductible depuis une semaine pour réclamer au patronat des augmentations de salaires indexées sur l’inflation.
Mardi 16 novembre, à l’aide de matériel industriel, les milliers de travailleurs en grève[1] ont occupé la zone industrielle de Puerto Real et ont installé des piquets de grève à l’entrée des usines pour interrompre la production et paralyser les usines de la baie industrielle de Cadix. Lire la suite…
« La police, obligée de battre en retraite à cause des jets de pierres »
La police nationale est intervenue dans l’accès à l’usine Navantia dans la capitale Cadix, sur l’Avenida de Astilleros et les ouvriers ont riposté en lançant des pierres pendant la grève des métallurgistes .
https://www.lavozdigital.es/cadiz/lvdi-policia-obligada-retroceder-lanzamiento-piedras-202111160855_video.html

La métallurgie de Cadix fait face à une grève sauvage aux mains des piquets
« Le patronat et les syndicats se sont réunis pour la dernière fois vendredi dernier à la direction de l’emploi à Séville, dans le but de rapprocher les positions et d’arrêter ce qui sera une grève sauvage…
les piquets seront les protagonistes de cette journée de grève illimitée comme ils l’étaient déjà lors des deux journées de grèves générales des 9 et 10 novembre. »
https://www.lavozdigital.es/cadiz/provincia/lvdi-sector-metal-cadiz-afronta-huelga-indefinida-manos-piquetes-202111151310_noticia.html
« Substance du capital et lutte des classes (deuxième partie) »
Un point nous intéresse particulièrement : la question de l’émancipation. Qui nous libérera du capitalisme, et comment ?

Suite et fin de la première partie.
Nous croyons pour notre part qu’une émancipation emmenée par les couches du salariat ayant fait des études universitaires (dont nous sommes, assurément), ainsi que par leurs sous-catégories plus ou moins volontairement marginalisées, serait vite rattrapée par la brutalisation croissante des rapports sociaux. L’heure de gloire d’une petite-bourgeoisie culturelle insurgée, nous l’imaginons en effet comme un réseau d’îlots assiégés où la reproduction garderait une apparence humaine: l’alternative constitue en effet la pente naturelle de ses luttes. Ce qu’elle voit comme une émancipation fonctionnerait tout au plus comme une manœuvre dilatoire. Ou comme le dernier subterfuge du capital à visage humain, par ailleurs justement critiqué par la WK, quand toutes les autres solutions (revenu de base, salaire universel, etc.) auront montré leurs limites. Lire la suite…
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