Traduction de la présentation faite à Athènes par un camarade de Blaumachen lors de la soirée consacrée à SIC à Athènes et distribuée à Paris.
Éléments communs dans l’élaboration théorique effectuée par les participants au projet SIC
La théorie de l’abolition du capital comme théorie de la production du communisme et communisation.
Dans le cours de ses luttes revendicatives le prolétariat s’attaquera concrètement aux moyens de production en tant que tels, c’est-à-dire à leur rôle de moyens de production (comme le font par exemple les ouvriers au Bangladesh au même moment qu’ils revendiquent leur salaire; on peut s’imaginer la généralisation d’une telle situation). Si la révolution continue comme une réaction en chaîne, comme révolution dans la révolution, cette attaque mènera à l’abolition des moyens de production comme valeur, à leur décapitalisation.
C’est l’attaque des banques, où les prolétaires possèdent des comptes avec leur argent, qui va inévitablement poser la question de comment sera une vie sans argent; il ne s’agira pas d’une décision d’abolir l’argent.
L’attaque des commissariats va poser la question de l’armement de la révolution afin qu’elle puisse faire face aux conséquences de ses actes.
L’occupation des réseaux des télécommunications ou de transport va poser la question de la communication des insurgés ou du blocage de la communication entre les forces de répression.
L’attaque des magasins et le pillage des marchandises va poser la question de l’absence d’échange et de distribution à un niveau primaire, pour un laps de temps qui sera petit mais critique.
La continuation de la lutte dans l’espace public, l’impossibilité du retour à la maison, va mettre en question la distinction entre sphère privée et publique et va poser la question du genre. Lire la suite…
LOUIS ADAMIC: » DYNAMITE ! Cent ans de violence de classe en Amérique »
« Le polar est l’histoire de la criminalité et du gangstérisme, c’est-à-dire histoire de la violence obligée des pauvres après la victoire du capital. Vous croyez que j’exagère ? Lisez donc Dynamite, de Louis Adamic (il faudrait vraiment que quelqu’un traduise ce texte passionnant). On y voit lumineusement comment le syndicalisme américain s’est transformé en syndicalisme criminel quand la possibilité de la révolution a disparu et quand, par conséquent, la question n’a plus été que celle des fameuses » parts du gâteau ». On y voit comment des militants ouvriers radicaux ont pu devenir racketters et bootleggers puisqu’il n’y avait plus d’autre moyen de jouir. »Jean-Patrick Manchette, octobre 1979 Lire la suite…
L’article suivant a été rédigé à New York pour la revue allemande Wildcat.
Depuis juillet [2011], les médias dominants parlent de plus en plus fréquemment d’une « récession » « à double plongée » aux Etats-Unis. Mais nous pouvons affirmer sans crainte que, pour la plupart des travailleurs, la « récession » n’a jamais pris fin, et qu’elle va s’aggraver.
ANTÉCÉDENTS
Pour comprendre la lutte des classes aux Etats-Unis depuis la crise financière de 2007-2008, il nous faut d’abord rappeler brièvement l’histoire des quatre décennies précédentes, depuis la fin de l’insurrection des dernières années 1960 et du début des années 1970. Comme on le sait, depuis 1973 environ, l’histoire de la classe ouvrière américaine est celle d’une régression et d’une suite quasiment ininterrompue de défaites. On l’a décrite comme « une guerre des classes au cours de laquelle un seul camp se battait ». Pendant cette période, les salaires réels ont baissé de 15 % au bas mot et dès 1960 on a assisté à la disparition de la famille ouvrière vivant sur un salaire unique. Lire la suite…
Faibles salaires, conditions harassantes… Les conflits sociaux se multiplient dans des usines où la production est touchée par le ralentissement de la demande européenne et américaine.
Dans une maison de thé de la banlieue est de Shanghai, Chen Ling, ouvrière en grève, parle au téléphone avec l’une de ses collègues : « Tu veux renoncer ? » demande-t-elle. Voilà une semaine qu’un millier de salariés ont cessé le travail dans l’usine du groupe Hi-P, un sous-traitant qui fabrique des pièces en plastique et des composants électroniques pour Apple, entre autres. Emmitouflés dans leurs manteaux d’hiver, les grévistes campent toute la journée devant les grilles de l’usine. Quelques-uns ont été arrêtés la veille par la police, et sont toujours en détention. Lire la suite…
La population a rejoint ce week-end le mouvement de grève des salariés du secteur pétrolier dans l’ouest de cette ancienne république soviétique d’Asie centrale. Le régime a réprimé sévèrement : on déplore 14 morts et des dizaines de blessés.
Le président Nazarbaev a décrété l’état d’urgence jusqu’au 20 janvier et instauré le couvre-feu jusqu’au 5 janvier à Janaozen. Cette ville du sud-ouest du pays, a été, le 16 décembre, jour de festivités à l’occasion du 20e anniversaire de l’indépendance, le théâtre de heurts entre les grévistes du secteur pétrolier et les forces de l’ordre. Ces violences ont fait 14 morts selon le bilan officiel, plus de 50 et des dizaines de blessés selon l’opposition. Lire la suite…
Les riches filent, les classes moyennes sombrent, les pauvres sont déjà sous l’eau. Le site Jingji Guancha Wang dresse dans un éditorial le constat d’une société chinoise en pleine déliquescence. En cause : un pouvoir qui se mêle de tout.
L’institut de recherche du groupe Hurun [fondateur d’un palmarès annuel des Chinois les plus riches] a publié son Rapport sur le patrimoine des Chinois en 2011 début novembre. On y apprend que « près de la moitié des Chinois dont le patrimoine excède 10 millions de yuans [soit 1,18 million d’euros] envisageraient un départ à l’étranger ». Lire la suite…
Le village entier s’est rassemblé, le poing levé : on aperçoit des écolières en uniforme qui éclatent en sanglots. De vieilles dames en pull-over. Un vieux monsieur coiffé d’un chapeau droit. Des enfants ravis de tant d’animation, et des mères de famille au visage déterminé. Sur les banderoles tendues par les villageois, on lit : « Les dettes de sang seront remboursées par le sang. »
Ce genre de confrontation comme celle qui oppose depuis plusieurs jours des milliers d’habitants de Wukan, un gros village côtier de l’est du Guangdong, dans la préfecture de Shanwei, aux forces de police qui en font le siège, est l’occasion de débats passionnés et d’une circulation quasi instantanée de l’information, et notamment les photos, via les réseaux sociaux. Lire la suite…
Voies d’accès fermées, policiers armés, recherches internet censurées, le gouvernement chinois prend le mouvement de protestation de Wukan au sérieux.
Sur Weibo, une recherche sur le village de Wukan, dans le Guangdong, ne donne plus aucun résultat.
Selon les utilisateurs de la plateforme de micro-blogs, à la place des résultats, un message explicite s’affiche : « Suivant la règlementation en vigueur, les résultats de la recherche « Wukan » ne peuvent être affichés ».
Surprenant ? Pas vraiment, le village est devenu ces derniers jours le symbole de la lutte contre l’expropriation des terres. Les habitants avaient déjà manifesté par centaines en septembre et octobre dernier contre l’accaparement de leurs terres par le gouvernement local qui tire l’essentiel de son revenu de la vente de celles-ci à des promoteurs immobiliers. Lire la suite…
A écouter sur radio galère 88.4 FM :
Mardi 18:00-19:00
Jeudi 8:00-9:00

Avec le slogan « Reprenons le Capitole », des milliers d’Américains devaient converger mardi vers Washington pour trois jours de manifestations contre les inégalités sociales et pour l’emploi, au « nom des 99% » et aux côtés des anti-Wall Street.
« Il s’agit de parler des 99% et des 1% », a indiqué à l’AFP Renée Asher, une porte-parole du syndicat du service public SEIU, reprenant ainsi le slogan scandé depuis plus de deux mois par les manifestants anticapitalistes pour opposer la masse de la population aux 1% les plus riches.
« Reprenons le Capitole » regroupe sous l’égide du mouvement de chômeurs American Dream Movement des dizaines d’organisations, associations ou syndicats, nationaux ou locaux, comme US Action, le syndicat de la fonction publique SEIU ou la centrale AFL-CIO. Lire la suite…
soirée débat de la présentation du premier numéro de la revue
Dimanche 18 décembre 2011 à 18H00
au Rémouleur Bagnolet, 106 rue Victor Hugo
métro Robespierre ou Gallieni
SIC, revue internationale consacrée à la communisation, vient de paraitre, est la rencontre de divers groupes anglais, grec, suédois, français et d’individus qui se retrouvent dans la problèmatique de la communisation
SIC est la continuation de Meeting sur une base réllement internationale
« la révolution est communisation..on n’abolit pas le capital pour le communisme mais par le communisme, plus précisément par sa production »
…Samedi 10 Décembre à 18H30, dans la salle Roger Blin du théâtre de l’Odéon, je donnerai un concert lecture un peu spécial, entièrement conçu autour d’un personnage de mon dernier roman « Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce », la Petite Fille au Bout du Chemin.
Une Petite Fille au Bout du Chemin est celle que tous les Empires, qu’ils soient familiaux, conjugaux ou sociaux, politiques, cherchent à circonscrire, à reformuler et à corriger jusqu’à les effacer, à défaire et souvent, à enfermer. Celles qui vont trop loin, qui débordent du cadre, rayent le possible. Celles dont on veut réorganiser le corps et les pensées. Qu’on dissèque. Lire la suite…
Les grèves se suivent dans les usines chinoises et les revendications se ressemblent. Mauvaises conditions de travail, heures supplémentaires non payées, salaire trop bas… Les sous-traitant de Nike, d’Etam, d’Apple ou d’IBM sont les premiers d’une liste destinée à s’allonger.
« Il y a des grèves tous les jours dans le Delta de la rivière des perles », explique Geoffrey Crothall, le porte-parole de l’ONG China Labour Bulletin à Hong Kong, un organisme qui défend les droits des travailleurs chinois. « Il y a une concentration d’activisme côté travailleur parce que ces travailleurs n’ont aucun autre moyen d’exprimer leurs griefs : il leur est impossible résoudre le problème par un dialogue pacifique car les syndicats ne sont d’aucune efficacité : ces grèves, c’est le seul moyen qu’ils ont de forcer leur usines à faire des concessions ». Lire la suite…
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