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« CLASSE / RACE : FAUX DILEMME, VRAI PROBLÈME »

16/07/2018 11 commentaires

Vidéo publiée sur facebook

NOUVELLE VIDÉO:

CLASSE / RACE : FAUX DILEMME, VRAI PROBLÈME:
Pour certain le racisme n’a jamais ségrégué les personnes en « communautés distinctes », il faut « l’action d’individus » plus ou moins malintentionnés vis-à-vis de la lutte de classe, de la classe ouvrière et ses institutions pour que tels malheurs arrivent, pour que la lutte des classes soit effacé par la lutte des races.

Comme s’il n’y avait pas eu d’ « affaires du foulard », de déclarations gouvernementales lors des grèves de l’automobile au début des années 1980, de débats sur la construction de mosquées et des menus de substitution dans les cantines scolaires, de tapages médiatiques autour des perquisitions administratives et des assignations à résidence, comme si la « double peine » et l’inflation du soupçon administratif à chaque étape de la vie quotidienne n’existé pas, comme si personne n’aurait entendu parler de l’effondrement des « Twin Towers » sans les xénophobes et les xénophiles, sans qui également le massacre du Bataclan serait sans doute resté « confidentiel ».

Mais pourquoi le « bouc émissaire » est-il devenu « musulman » et n’est pas resté « arabe », « travailleur immigré » ou « immigré » tout court ? La « décomposition du mouvement ouvrier » est un facteur objectif bien général et bien antérieur à la fabrication du musulman comme marqueur racial. Les causes de la « culturalisation » de l’immigré et de sa descendance puis la confessionnalisation de cette « culturalisation » sont des processus réels de la crise et de la restructuration des années 1970 aux années 1980, le regroupement familial, les « deuxième et troisième générations » pour exemple… étudions ces processus.

Un entretien avec Sylvia Federici

08/07/2018 Aucun commentaire

Entretien avec Federici publié sur le site https://www.woz.ch/-8cd5 et traduit par les camarades des éditions Entremonde
Pour une critique de son best-seller traduit et publié par les éditions Senonevero  et Entremonde, lire “Au sujet de « Caliban et la sorcière » ”   http://dndf.org/?p=13748

« Ils nous prennent vraiment pour des connes »

La philosophe féministe Silvia Federici milite depuis des décennies pour que le travail domestique soit enfin rémunéré. Mais dans ce domaine, même Karl Marx avait ses angles morts.

WOZ : Silvia Federici, vous êtes une féministe marxiste. Qu’avez-vous hérité de Marx ?

Silvia Federici : Je ne me qualifie pas comme une féministe marxiste, même si d’autres le font. Je me sépare de Karl Marx sur des points fondamentaux, bien que son analyse ait fortement influencé mon travail. Nous avons besoin de Marx pour comprendre notre monde actuel et la dynamique de la perpétuation du capitalisme. Marx a apporté une contribution majeure à la théorie féministe – par exemple, avec sa thèse centrale qu’il n’y a pas de “nature humaine”, mais qu’à travers certaines luttes et en fonction des conditions historiques, les gens se font ce qu’ils sont. Cela nous a aidées à briser l’image de l’éternelle féminité et de sa conception essentialiste.

Et quelles sont vos différences fondamentales avec Marx ?

Nous, dans la campagne Un salaire pour le travail ménager, avons été extrêmement critiques à l’égard de Marx et de la tradition politique qui l’a suivi dans les années 1970, pour laquelle le travail industriel contribue le plus à l’accumulation capitaliste. Il fait de l’ouvrier industriel un sujet révolutionnaire. Que Marx analyse le capitalisme comme un système d’exploitation est central – parce que « exploitation » signifie que le travail non rémunéré est extrait et accumulé. Nous situant du point de vue de la cuisine, cependant, nous avons pu observer que Marx ignorait une immense partie du travail qui est fondamentale à la production du capital, à savoir toute la reproduction du travail : manger, dormir, la proximité physique, produire les travailleurs de la prochaine génération. Marx n’a pas vu que cet autre travail était déjà réglementé par l’État à l’époque. Lire la suite…

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« il y a des gens dans ce pays qui pensent qu’on peut “buter du nègre” en toute impunité »

05/07/2018 un commentaire

ll y a des gens dans notre pays qui pensent que toute occasion est bonne pour aller à l’affrontement, aller “casser du flic”.” (F. de Rugy)

https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/07/04/nantes-les-pouvoirs-publics-condamnent-les-violences_5325772_3224.html

Et il y a des gens dans ce pays qui pensent qu’on peut “buter du nègre” en toute impunité, et qui ont le droit de le faire, et qui le font, encore et encore.

https://www.facebook.com/alain.cornedieu.9?sk=wall&fref=gs&dti=1824258161123363&hc_location=group_dialog

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