la revue de nos camarades anglophones est disponible en ligne : http://endnotes.org.uk/issues/3
GENDER, RACE, CLASS AND OTHER MISTORTUNES
September 2013 | 248 pages | £10.00 | ISSN: 1943-8281

(lire l’éditorial plus haut).
un camarade nous informe
Est en librairie le livre de Mémoires de Paul Mattick (des interviewes d’époques différentes réagencées et éditées), sous le titre : La révolution fut une belle aventure. Des rues de Berlin en révolte aux mouvements radicaux américains (1918-1934).

Editions L’échappée, Montreuil, www.lechappee.org
Traduction de l’allemand par Laure Batier et Marc Geoffroy (communiste des conseils, fils de Marc C.). Lire la suite…
article repris du site « le chat noir émeutier »
Ce samedi 20 octobre 2013 à Rome, une manifestation a été appelée piazza San Giovanni, où ont convergé plusieurs luttes (No TAV, sans-papiers, sans-abris, étudiants, squatters, chômeurs…) contre un énième plan de restrictions budgétaires pour l’année 2014 adopté par le parlement mardi dernier.
La manif, qui a rassemblé près de 70.000 personnes, est rapidement partie en émeute: plusieurs départs de feu, dûs aux nombreux feux d’artifice, pétards et fumigènes allumés, ont accompagné le cortège tout le long du parcours. Des barricades de poubelles ont été incendiées devant le ministère de l’économie.

D’après les flics, deux groupes de manifestants cagoulés (de 150 à 200 personnes) étaient présents parmi le cortège. Un des deux groupes, armés de bâtons et de clubs de golf, est allé au contact physiques avec les forces anti-émeute.
Des oeufs, pétards, fumigènes, pierres et bouteilles ont volé en direction du ministère de l’économie et des finances, et ont naturellement atterri sur les flics de laGuardia Finanza, qui protégeaient le bâtiment (certaines sources parlent aussi de jets de cocktails molotov). Les vitres d’une banque Unicredit des environs sont tombées sous les coups des manifestants. Peu de temps avant, un véhicule blindé a été attaqué à coups de pierres par un groupe cagoulé. Lire la suite…
Vaste opération de police contre les immigrés à Moscou
AFP 14 OCTOBRE 2013 À 12:42 (MIS À JOUR : 14 OCTOBRE 2013 À 16:59)

1 200 d’entre eux ont été arrêtés après les émeutes xénophobes ayant suivi le meurtre d’un jeune Russe par un homme présenté comme originaire d’Azerbaïdjan.
Le maire de Moscou a lancé lundi de vastes opérations policières contre les immigrés, au lendemain d’émeutes xénophobes qui ont fait 23 blessés et qui témoignent de la montée des sentiments anti-immigrés et ultra-nationalistes en Russie.
Environ 1 200 personnes ont été interpellées lundi matin sur un marché de gros de la banlieue de Birioulovo (sud de Moscou), où travaillent essentiellement des migrants du sud de la Russie ou de pays du Caucase et d’Asie centrale, a indiqué à l’AFP le service de presse de la police. Ces personnes ont été interpellées pour vérifier «leur éventuelle implication dans des crimes», a expliqué la police. Lire la suite…
Acquis, hoquets, accalmie ? (b): remarques à la marge du « shutdown »
http://restrusansfin.canalblog.com/
Effet Mathieu » [1]et crève américain
« Par référence à un verset fameux de l’évangile selon St Mathieu (« A celui qui a, il sera beaucoup donné et il vivra dans l’abondance, mais à celui qui n’a rien, il sera tout pris, même ce qu’il possédait. »), les spécialistes parlent d’ « effet Mathieu » pour désigner la capacité des forts à devenir les premiers bénéficiaires des dispositifs visant à améliorer le sort des plus faibles. » (A.Supiot)
Le 20 septembre, des élus républicains ont voté une loi visant à réduire drastiquement le budget alloué aux « food stamps » (aide alimentaire pour les plus pauvres) qui en priverait l’année prochaine 3,8 millions de personnes, soit presque exactement le nombre de ceux ayant pu, grâce à cette aide, rester juste au-dessus du seuil de pauvreté ces dernières années. Ce budget alloué aux food stamps étant voté dans le même cadre, le « farm bill », que celui des subventions agricoles dont ont largement bénéficié certains élus républicains lorsqu’ils étaient exploitants, on peut donc dire qu’on en est à la quintessence de cet « effet Mathieu ». C’est ce qu’est venu aussi souligner, au début du même mois de septembre, l’étude de Piketty et Saez montrant que le fameux 1% avait capté 95% des gains de la reprise, le 0,1% s’attribuant même la part du lion avec 60%. Là encore, c’est notamment un effet heureux des monceaux de liquidités déversées par la Réserve fédérale en attendant que « le chômage baisse » (alors que c’est plutôt les taux d’inactivité et d’invalidité qui augmentent) et qui ont surtout pour l’instant ramené la bourse à ses niveaux d’avant-crise. Et c’est ce même 1% qui compare aujourd’hui la critique des bonus financiers « aux lynchages dans le sud profond » ou hier les velléités de réforme du système fiscal « à l’invasion de la Pologne par Hitler ». L’auteur de ce dernier rapprochement, Stephen Schwarzman étant le dirigeant d’un fond d’investissement, Blackstone, qui a racheté à prix cassés plus de 30 000 maisons saisies pour les relouer à prix d’or à des ménages n’ayant plus accès au crédit. Bref, l’oligarchie prospère sur la paupérisation[2]. Lire la suite…
Réunion de présentation du 2e numéro de la revue à Marseille
A Marseille, le vendredi 11 octobre à 18h30, Tantquil.net organise une réunion publique de présentation du numéro deux de sa revue papier ainsi qu’un débat autour de l’article : « Produire et acheter français : une farce sinistre. » présent dans le canard.
Cette rencontre qui aura lieu à partir de 18h30 à Mille Bâbords, sera donc l’occasion de revenir sur un des articles publiés dans ce même numéro et qui a suscité de nombreuses réactions sur notre site : « Produire et acheter français : une farce sinistre ». En cette période de crise, les discours protectionnistes fleurissent de gauche à droite sans assumer nécessairement les conséquences qui peuvent se cacher derrière ces propositions populistes. Baisse des salaires, inflation et précarisation des contrats de travail voilà aujourd’hui ce que camoufle cette idée de « produire et consommer français ».
Venez nombreux !
18h30 Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001 (métro réformés-tram national)
Les quelque 10.000 chiffonniers du territoire ramassent vieux cartons, journaux, canettes ou ferraille, pour les vendre à des entreprises de recyclage. Certains ne gagnent pas plus de 20 dollars de Hong Kong par jour (2 euros), selon un sondage informel mené par l’AFP.

L’activité, rude physiquement et peu rémunératrice, est réservée aux plus pauvres, dans ce territoire du sud de la Chine qui connaît de fortes disparités entre ses habitants les plus riches et les plus misérables. Un tiers des seniors à Hong Kong vivent en-dessous du seuil de pauvreté, selon les derniers chiffres du gouvernement.
A Hong Kong, une armée de chariots poussés par des vieillards
La lettre de rupture de la revue Théorie Communiste….
« Le projet Sic, pour nous, est mort. Les événements de Campestre n’ont fait qu’achever un malade que l’on aurait pu, il est vrai, maintenir encore quelque temps sous perfusion.
La violence, pas seulement verbale (quelqu’un a été bousculé et s’est retrouvé à terre), sous la forme sexiste qu’elle a revêtue en se répétant par trois fois ne pouvait plus être considérée comme un regrettable dérapage. Même si, par pure hypothèse, cela était arrivé dans un ciel serein, cela aurait suffi pour justifier l’arrêt de la rencontre et le départ de la majorité des participants.
Dire qu’il y a eu « provocation » ne justifie en rien une telle réaction et encore moins les termes utilisés que, par une sorte de pudeur, personne n’a répétés dans les multiples échanges sur cette liste. Que des personnes, après s’être acharné pendant des mois à assurer la réussite matérielle d’une réunion s’étendant sur une semaine, se sentent agressées par l’exposé d’une typologie des modes de vie les rejetant (volontairement ou non) dans la catégorie « bourge » est bien compréhensible. En mettant les choses au mieux, il s’agissait de clivages théoriques et politiques dans le milieu activiste ou dit « anarcho-autonome » parisien. Il fallait les poser comme tels, mais voilà : l’énervement, « faire le chaud », n’est pas un trait de caractère mais un rôle social et une posture assurant une certaine position, il est en soi le contenu d’un discours théorique et non sa forme. Parler de « provocation » c’est tenter de ramener un clivage politique à une dimension personnelle afin de justifier une réaction relevant d’une posture politique comme tenant à un trait de caractère irrépressible. Ce qui autorise ensuite les menaces de règlements de compte comme si tout cela était des affaires personnelles. »
La suite sur le blog de TC, « Fin de parti(e) »
Aucune résurrection des relations salariales telles qu’elles étaient dans les aires centrales du capital ne verra le jour dans le développement du salariat dans les pays actuellement dits « émergents ».
Tel Quel
le capital a toujours besoin de nous, mais plus soumis qu’auparavant, toujours indispensable mais aussi toujours de trop, en n’ayant plus la possibilité d’affirmer aucune identité face à lui nous donnant comme avant le moyen de négocier une place honorable dans le « système ». Les outils de « négociation » sont désormais la matraque et le flashbal
Brésil: heurts entre enseignants en grève et policiers à Rio
Publié le 01-10-2013 
Un manifestant masqué lance un pétard à la police en dehors de l’hôtel de ville de Rio de Janeiro, au Brésil, le mardi 1 octobre 2013.Les enseignants pression pour un meilleur salaire réunis à la mairie où était prévu un vote sur la proposition de salaire du maire Eduardo Paes Rio. Les grévistes sont opposés à la proposition, qui disent-ils ne vont pas assez loin pour répondre à leurs demandes. (AP)
Rio de Janeiro (AFP) – Des heurts ont éclaté mardi à Rio entre quelques centaines d’enseignants d’écoles publiques maternelles et primaires et des policiers, devant le Conseil municipal de la ville où devait être voté un plan de carrière rejeté par les professeurs.
Alors que les manifestants tentaient d’envahir la salle de vote aux cris de « ce gouvernement (de l’Etat de Rio) ne sert à rien, il va tomber », le bataillon de choc de la police de Rio a chargé en lançant des gaz lacrymogènes, a constaté l’AFP. Lire la suite…
Entretien avec Silvia Federici
Il y a quelques siècles d’ici, elle aurait été envoyée au bûcher. Féministe infatigable, l’historienne et auteure de l’un des livres les plus téléchargés sur Internet, « Caliban and the Witch : Women, the Body and Primitive Accumulation » (Caliban et la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive. Edition française à paraître aux Editions Senonevero en 2013) nous explique de manière rigoureuse les raisons politiques et économiques qui se cachaient derrière la chasse aux sorcières. Son dernier livre, « Revolution at Point Zero : Housework, Reproduction, and Feminist Struggle » (Common Notions/PM Press, 2012) est un recueil d’articles indispensables pour connaître sa trajectoire intellectuelle. Entretien réalisé pour la rubrique « Numeros Rojos » du journal en ligne « Publico.es » (Avanti4.be)
C’est avec un œil scrutateur que l’italienne Silvia Federici étudie depuis plus de 30 ans les événements historiques qui ont provoqué l’exploitation sociale et économique des femmes. Dans son livre « Caliban et la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive », elle fixe son attention sur la transition violente entre le féodalisme et le capitalisme, où s’est forgé au fer rouge la division sexuelle du travail et où les cendres des bûchers ont recouvert d’un épais manteau d’ignorance et de mensonges un chapitre essentiel de l’Histoire. Dans son bureau du Département d’Histoire de la Hofstra University de New York, Federici nous parle de sorcières, de sexualité et de capitalisme et se propose de « faire revivre pour les jeunes générations la mémoire d’une longue histoire de résistance qui court aujourd’hui le risque d’être effacée ». Lire la suite…
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