On a trouvé ça
Sur la voie rapide d’Arles…
Référence à la révolution française?
Appel à un Référendum d’Initiative Citoyenne sur le rétablissement de la peine de mort?
Sur la voie rapide d’Arles…
Référence à la révolution française?
Appel à un Référendum d’Initiative Citoyenne sur le rétablissement de la peine de mort?
Signalé par Patloch, le deuxième appel de Commercy.
Le texte de l’appel est ici.
Le premier appel se trouve ici. dndf
Dernier texte mis en ligne sur le blog « Carbure Lutte des classes / Guerre civile / Communisation »

« Sur le fil » : le RIC, la gauche et les Gilets jaunes
Ce qui suit a pour point de départ une lecture du texte Sur le fil, paru sur le blog Ou la vie sauvage.
Ce texte, qui a le grand mérite de poser clairement les choses en termes de situation, de moment d’une lutte, construit le mouvement des Gilets jaunes comme le lieu d’une lutte entre deux tendances séparées : le social et le politique. Entre autres considérations, il présente le RIC (Référendum d’initiative citoyenne) qui semble à présent être devenu la revendication centrale du mouvement, comme le fruit d’un « habile » détournement sur des questions « étrangères à la lutte des classes ». Mais ce qu’il ne prend pas la peine de dire, c’est ce qu’est au juste la « lutte des classes », dans ce moment. Est-ce purement l’expression de la gauche ? Une certaine part des revendications, et pas d’autres ? Pourquoi cela ? Est-ce qu’on peut choisir la forme et les conditions de la lutte des classes, en interne, comme expression de la bonne classe ouvrière encadrée par ses partis, ses intellectuels et ses syndicats ? Mais alors comment nommer la lutte que mènent les capitalistes contre le prolétariat ? Et celle de la petite bourgeoisie nationale contre les multinationales ? Et celle que mènent les Etats pour former, orienter, classer, séparer, parquer, politiser, dé-politiser les sujets en fonction de leur utilité sociale, définir leur centralité ou leur marginalité, en inclure certains pour mieux en exclure d’autres, pour produire en somme de la force de travail exploitable ? On ne parle pas tellement ici de la lutte des classes, comme dynamique réelle qui donne sa forme à l’ensemble social, mais bien plutôt de valeurs et de camps politiques, c’est-à-dire de certains produits de la lutte des classes, ses produits idéologiques. Lire la suite…
Les manifestations ont commencé le 19 décembre dernier dans la ville d’Atbara, ville d’ouvriers cheminots. Dndf avait déjà relayé les émeutes de janvier de cette année.

Au moins huit manifestants ont été tués, jeudi 20 décembre, lors de protestations contre la hausse du prix du pain à Al-Gadaref dans l’est du Soudan, au deuxième jour de manifestations sociales dans plusieurs villes du pays, a indiqué un responsable local.
Les protestations, auxquelles participent de nombreux étudiants et que les forces de l’ordre tentent de disperser à coups de matraques ou de gaz lacrymogènes, ont éclaté après l’annonce par le gouvernement mardi d’une hausse du prix du pain, dans un pays où le coût de certaines denrées a plus que doublé ces derniers mois.
« En référence aux violentes manifestations d’hier, Báez (secrétaire syndical d’Uniport) a déclaré qu’il ne s’agissait que d’un essai de ce qui va se passer le 31 décembre. »
« Je fais de nouveau appel aux touristes qui ne viennent pas à Valparaiso. Allez à Viña ou restez à Santiago. Hier, ils ont brûlé Valparaíso, imaginez ce qui se passera le 31: ce sera pire « , at-il averti. »

« En referencia a las violentas manifestaciones de ayer, Báez dijo que fue “sólo un ensayo de lo que va a pasar el 31 de diciembre.
“Le hago un llamado otra vez a los turistas que no vengan a Valparaiso. Vayan a Viña o quédense en Santiago. Ayer quemaron Valparaíso, imagina lo que va a pasar el 31: va a ser peor”, advirtió. »
Trouvé sur Agitations. dndf
Réflexions provisoires sur les Gilets Jaunes
Le texte suivant est issu des réflexions de camarades vivant en France, en Suisse et en Allemagne, et a pour but de présenter la situation actuelle en France à un public allemand (puis vaille que vaille, traduira qui voudra). Nous partageons ses conclusions avec seulement quelques réserves, notamment par rapport à l’utilisation de l’enquête du Monde dont nous trouvons la méthodologie peu satisfaisante, biaisant de ce fait la représentation des composantes sociales du mouvement, et surtout leur politisation (sur la présence de l’extrême droite particulièrement).
1. Le « peuple » et le prix du litre
C’était la goutte de trop. Une hausse des taxes sur le carburant qui fait exploser la colère de celles et ceux qui subissent de plein fouet la mise à mal de l’Etat social. Mais pourquoi la goutte fut-elle dans la hausse des taxes sur le carburant, et pas dans la casse du code du travail amorcée par la loi El Khomri et approfondie par les ordonnances de Macron, ou encore dans la privatisation des chemins de fer ? Parce qu’un réservoir vide, c’est une assignation à résidence. Pour les individus relégués aux périphéries de l’espace social, dans ses marges périurbaines et rurales, la voiture est la dernière garantie d’une socialisation résiduelle. Elle permet de « sortir » de la zone. Sous ces conditions, il n’est pas rare que la voiture soit perçue comme un facteur de socialisation central. Lire la suite…
Après réflexion, pour garder une cohérence aux échanges du fil, nous laissons ce texte de contribution de RS dans le fil des commentaires de l’article en réponse à Patloch. Désolé pour le cafouillage. la soute de dndf
Un camarade nous a fait parvenir ce texte
Contre l‘État islamique, contre la guerre – une critique
En 2016 est paru chez niet!éditions ce petit livre signé Mathieu Pérez. L’éditeur ne donne malheureusement aucune information quant à l’auteur. Le livre se veut « matérialiste »[1], alors que son objectif avoué est parfaitement idéaliste : « Ce petit livre se veut être une contribution à la constitution d’un mouvement qui, en France, s’opposerait à la guerre, aux guerres que mène la France partout où elle le peut. »[2] Le ton est donné. Évoquant implicitement la tradition pacifiste du mouvement ouvrier, l’auteur souhaite que ses paroles bouleversent et rappellent aux militants leur devoir de protester contre l’impérialisme français. Lire la suite…
En réponse aux commentaires de Patlotch sur la note de Théorie Communiste relative au mouvement des Gilets jaunes.
Il est toujours risqué de rendre publiques des notes ou un texte non abouti (dans la mesure où une telle chose, « le texte abouti », existe), la chose sera toujours considérée comme « achevée » et le lecteur se chargera de l’achever en trouvant son inachèvement comme symptomatique de sa problématique, considérant, comme Patlotch, que sa « cohérence tient à tout ce qu’il manque ou évacue ». Le terme même de « cohérence » témoigne bien que, avec raison, personne ne tient compte du caractère de « notes » d’un texte. Quel bel hommage, au passage, à la « lecture symptomale » que de reprendre le thème de « l’interdit d’une problématique ».
Elément de contexte. Un texte de Joshua Clover, traduit par le site Agitations
« Après avoir légué au monde les concepts de gauche et de droite, la France semble désormais explorer les dynamiques d’une nouvelle situation où ce spectre établi de longue date n’opère plus comme à l’accoutumée. A un niveau abstrait, la topographie actuelle ressemble à un triangle isocèle. La Droite correspond au Rassemblement National et aux groupuscules de Droite radicale qui se sont radicalisés sur la voie nationaliste. Ayant souffert d’un processus de Pasokification qui a conduit à l’érosion du Parti Socialiste, seule demeure une Gauche radicale par défaut. Toutes deux sont condamnées à affronter le Centre technocratique dans une configuration qui semble les rassembler dans une alliance formelle : les nationalistes chauvins de même que ceux qui peuvent encore se réclamer du communisme ou de l’anarchisme s’opposent nécessairement à un ennemi commun. En dehors de cette lutte ils sont néanmoins conduits à s’affronter très souvent dans la rue lors de combats directs durant lesquels le médiateur, né Macron aka « ni de gauche ni de droite » est éliminé. «
Traduction de l’article « Yellow is not the color of spring », paru sur le site a « ruthless critique against everything existing » et qui nous a été envoyé par un camarade grec.dndf
Pendant que nous écrivons ces lignes, les rues de Paris sont encore pleines d’une foule variée, pleine de rêves pour un monde meilleur. Mais aucune foi et aucun rêve n’ont jamais apporté le paradis sur Terre, à la fois parce qu’un monde meilleur n’exige pas simplement la satisfaction d’une demande préexistante, mais également le changement radical dans la façon dont les gens interagissent entre eux. La révolution signifie un changement qualitatif et non quantitatif des relations sociales. Aucune révolution n’est politique au sens courant du terme. Que dire alors des gilets jaunes ? Lire la suite…
Nous continuons à relayer les textes qui ont attirés notre attention critique ça et la, chemin faisant dans ce mouvement. Celui ci est plus un texte de « point de vue sur la phénoménologie du mouvement » qu’une vrai analyse en profondeur. Reste qu’il nous propose une approche intéressante. Nous manifestons tout de même notre agacement croissant devant les introductions de textes qui nous expliquent tous ou presque que personne (à part eux, donc!) n’avait rien compris et sont à jeter aux poubelles de l’histoire…
On aimerait bien, des fois, relayer des textes qui commenceraient par nous dire « nous aussi on est scottchés, on avait pas vu ou pas bien analysé… » Non, la tradition post situ dans ce pays fait encore bien des ravages littéraires…dndf
« Viser juste, donc, mais aussi durer, avant toute chose. » paru dans lundimatin, le 6 décembre 2018
S’il peut bientôt s’avérer fragile, l’un des principaux mérites de la mobilisation actuelle demeure pour l’heure d’avoir renvoyé au Musée Grévin la rhétorique et le répertoire pratique des mouvements de gauche du siècle passé, tout en réclamant plus de justice et d’égalité, et ce sans reproduire pour autant la geste antifiscale de droite et d’extrême-droite de l’après-guerre. Après l’effondrement des sociaux-démocrates signalé en France par l’élection de Macron, voici donc maintenant celui des communistes, (in)soumis, gauchistes, anarchistes, membres de l’« ultra-gauche » et autres professionnels de la lutte de classes ou porte-paroles radicaux chic : et une majorité d’entre eux, après avoir fait la fine bouche ou s’être pincé le nez, de courir désormais, défaits, à toutes jambes après le mouvement, avec leur groupuscules, syndicats, partis, interventions de presse et billets de blog. Bienvenue dans l’arrière-garde !
Glané quelque part sur Facebook. dndf
AVEC OU SANS GILETS, IL EST TEMPS DE S’Y METTRE !
Les débuts du mouvement des « Gilets Jaunes » furent laborieux. Le poujadisme qui y régnait en maître avait quelque chose d’écœurant. Les exactions racistes et homophobes de certains, avaient fini de nous convaincre de la nature fasciste de ce mouvement.
Pourtant, chose imprévisible il y a 15 jours encore, des individus éparses, épuisés par la lutte pour la survie quotidienne, se sont agrégés sur les barrages. Non pas pour défendre un programme, un drapeau ou une banderole, mais simplement parce qu’ils n’y arrivent plus. Sur ces barrages se sont développées des solidarités. Ces solidarités ont permis à beaucoup de reprendre goût aux autres ; d’avoir de nouveau une vie sociale et affective à laquelle ils n’avaient plus accès. Lire la suite…
Ca ne prouve rien, il ne faut pas lui faire dire plus que ce que cela dit, ça a des odeurs un peu « programmatiques » (« le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple », « C’est l’égalité. C’est la justice. C’est la liberté. Voilà ce que nous voulons ! ») mais ça se passe, alors on montre:
Le texte de l’appel en bas de page Lire la suite…
Nous ne pouvions pas ne pas relayer un article aussi « à chaud » sur l’évènement et venant de camarades dont nous sommes si proches.
Nous tenons tout de même à signaler que nous avons, cette fois ci, quelques réserves (le mot est faible) quant à l’enthousiasme et au manque de distance par rapport à l’évènement, ce qui est le propre d’un texte écrit au coeur du dit événement…
Le niveau violence n’a jamais suffit à qualifier le contenu d’un mouvement.
Nous sommes en attente des commentaires que les lecteurs feront de ce texte de Carbure mais, d’ores et déjà, nous avons « du mal » avec des phrases comme celles qui suivent:
« le contenu révolutionnaire de la période actuelle a commencé à apparaître sous la croûte des discours et des idéologies ».Quel contenu?
« la rencontre avec les « quartiers » lui a apporté ce qui lui manquait pour correspondre au « mouvement réel « . Ou et quand y a t’il eut rencontre??
« Cet état de fait porte aussi bien la guerre civile comme limite que le dépassement révolutionnaire : franchir le pas qui mène de l’insurrection à la révolution, c’est marcher sur la lame d’une épée ».
« on pourra imaginer passer de l’émeute ou du soulèvement à la révolution. »
« Ce mouvement porte tout ce que peut être aujourd’hui une révolution communiste, ses limites, ses dangers, son caractère imprévisible »
Nous pouvons entendre l’enthousiasme et la prise de parti. Nous avons tout de même besoin de distance et d’analyse plus à fond du mouvement en cours…. A suivre dndf
Article publié sur le blog Carbure Lutte des classes / Guerre civile / Communisation

« 1er décembre 2018 : porter plus loin le désordre »
Le samedi 1er décembre, le mouvement des Gilets jaunes a cessé de s’appartenir, il a cessé d’être le mouvement de la France blanche-d’en-bas qu’il était à ses débuts. Face au prévisible refus de l’Etat de satisfaire la moindre revendication (comme en atteste le refus ou l’incapacité des « porte-paroles » du mouvement de rencontrer le Premier ministre), face aussi à l’aspect dérisoire que prend toute revendication au regard des existences insupportables qui sont les nôtres, et grâce à la convergence en milieu urbain de TOUTES les colères, le contenu révolutionnaire de la période actuelle a commencé à apparaître sous la croûte des discours et des idéologies, et ce contenu est le chaos. La question est désormais de savoir où ce qui a commencé va s’arrêter, ou plutôt jusqu’où ce qui a commencé ici pourra porter le désordre. Déjà, ceux qui sont à l’origine du mouvement font office d’arrière-garde poussive de ce qu’ils ont initié, en appellent à la raison et réclament dans le JDD le retour à l’ordre républicain. Ils sont l’incarnation du mouvement à ses débuts, et leur frilosité montre assez ce que ce mouvement n’est déjà plus. Ils se satisferaient d’un moratoire sur le prix du carburant, d’une hausse quelconque de quoi que ce soit ou de l’organisation d’un référendum sur la transition énergétique, là où se dessine un mouvement qui veut tout emporter sur son passage, et ne parvient plus à se cristalliser sur aucun discours ni aucune revendication, si ce n’est « Macron démission », répété comme une espèce de mantra en appelant au néant, à la disparition de tout ce qui représente ce monde. « Macron démission » c’est à la fois la limite politique de ce mouvement, et l’appel à la fin de toute politique. Lire la suite…
« L’État Islamique, ou DAESH, attire tous les regards, mais son image est brouillée. Le reflet qui nous parvient via les médias est celui d’une foire aux atrocités soigneusement mise en scène, ou d’épisodes guerriers choisis en fonction d’obscurs intérêts politico-militaires. Mais parmi les groupes « rebelles » ayant émergé durant le conflit irako-syrien, l’EI tente de mettre en place une structure de type étatique et qui s’appuie sur un projet politique structuré et ambitieux : le rétablissement du Califat disparu en 1258 qui implique une critique du monde, de sa marche, de l’Occident, de la démocratie, du nationalisme, etc. Est-ce à dire une critique du capitalisme ? Certainement pas, mais plutôt celle de certains de ses maux et excès, ceux qui entraveraient le fonctionnement libre et harmonieux d’une société califale rêvée… et surtout de son économie. »
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