Traduction d’une brochure trouvée sur la toile

« Ondulations et vagues
Notes sur l’Ukraine dans la longue crise »
« Que peut offrir la théorie communiste sur la crise et la guerre actuelles ? Ci-dessous, nous présentons quelques considérations qui dédramatisent le récit géopolitique dont les acteurs centraux sont l’OTAN et Poutine, en faveur de la considération du capitalisme dans sa totalité globale : une hydre impitoyable dont les nombreuses têtes sont condamnées à lutter les unes contre les autres dans un cycle sans fin d’auto-affliction. La fragmentation interne et les conflits sont des tendances séculaires du capital, qui s’efforce de gérer les crises sociales et écologiques et la montée de la révolte prolétarienne. La situation qui se déroule en Ukraine a des répercussions sur l’ensemble du monde capitaliste. Elle offre une fenêtre sur les recoins intérieurs du chaos et nous donne l’occasion d’analyser cette crise en tant que communistes. »
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ONDULATIONS ET VAGUES
Traduction automatique à partir du suédois.
Introduction
Le dixième numéro de riff-raff sort onze ans après le dernier. Cela ne manquera pas de faire sourire tous les lâches et les cyniques envieux qui peuplent la petite gauche extra-parlementaire suédoise, plutôt orientée vers le parlementarisme. Mais il n’y a pas grand-chose que nous puissions ou voulions faire à ce sujet.

Numéro 10 : Communisme et valeur
La question centrale de ce numéro est de savoir comment nous pouvons comprendre le communisme en relation avec les catégories de travail abstrait et de valeur de Marx. Sont-elles inséparables de la forme marchandise et de la société capitaliste ou, au contraire, continueront-elles à vivre sous le contrôle des producteurs associés ? Nous publions à la fois des traductions et nos propres textes sur ce thème, sur lequel nous travaillons depuis la parution du dernier numéro. Avec ce dixième numéro, nous clôturons également le projet qui a débuté il y a plus de vingt ans. Toutefois, nous sommes impatients de poursuivre la discussion dans d’autres contextes. Lire la suite…
Aux éditions NIET le 26 août 2022

« Contagion sociale
Guerre de classe et pandémie en Chine »
« Chuang est un collectif communiste international dont la plupart des membres vivent en Chine. Dans Contagion sociale, ils racontent l’histoire de l’épidémie de covid-19 dans le pays et se font le relais des luttes quotidiennes de la population, prise entre le marteau d’un virus létal et l’enclume d’un État répressif. La croissance économique rapide mais fragile de la Chine a créé le terrain social et biologique propice à l’apparition de nouveaux virus mortels, dont le covid-19 n’est que le dernier avatar. Au moyen d’entretiens, de récits et d’analyses de terrain, Contagion sociale offre une vision incisive de la réponse aussi draconienne qu’inefficace de l’État chinois, ainsi que des stratégies de survie et de l’auto-organisation des travailleurs. Chuang montre enfin comment la pandémie a permis l’émergence d’un nouveau mode de gouvernance contre-insurrectionnel et d’une théorie singulière de l’art de gouverner. »
Texte que l’on retrouve partiellement dans la préface du livre « Logique du genre »
« ABJECTION ET ABSTRACTION »
ENTRETIEN AVEC MAYA GONZALEZ ET JEANNE NETON

- Votre texte, « La logique du genre » a été très influent parmi les féministes et plus particulièrement les féministes marxistes. Est-ce que vous pourriez nous dire quelques mots sur les motivations qui vous ont poussées à l’écrire et sur les projets théoriques qui ont conduit à vos recherches actuelles ?
Nous avons commencé à travailler sur « La logique du genre » à la fin de l’année 2011. Au sein du petit milieu marxiste qu’on appelle communément la « théorie de la communisation », et auquel nous appartenons, le genre a rarement constitué un sujet de discussion. Et aujourd’hui encore, dans ces cercles largement influencés par l’ultragauche historique — même lorsqu’ils prennent leur distance avec cet héritage — la question du genre est tenue pour étrangère au marxisme, quand elle n’est pas tout simplement considérée comme une distraction des vraies questions que sont les classes, l’économie, etc. Cette situation a changé lorsque le groupe français Théorie Communiste (TC), très influent dans ce milieu, a publié, en 2010, le texte « Distinction de genres, programmatisme et communisation ». Ce texte, qui a suscité bien des controverses, a placé le genre au centre des débats et est devenu une lecture préalable à toute tentative de comprendre le mode de production capitaliste et les lois de son mouvement. Pour nous deux, en tant que personnes qui s’identifient comme femmes (une petite minorité dans ce milieu à l’époque) ça a été un véritable soulagement. Bien que nous ayons nos propres désaccords avec le texte, il a ouvert la voie et a mis le genre au premier plan de toute discussion théorique au sein de notre cercle communiste.
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Adieu la vie, adieu l’amour…
Ukraine, guerre et auto-organisation

« Ce qu’elle en a bu, du beau sang, cette terre
Sang d’ouvrier et sang de paysan
Car les bandits, qui sont cause des guerres
N’en meurent jamais, on ne tue que les innocents. »
Pour évoquer l’incertitude du champ de bataille, Clausewitz parlait de « brouillard de guerre », le terme pourrait tout aussi bien s’appliquer à l’avalanche médiatique que, depuis le 24 février 2022, nous subissons à propos de l’Ukraine. Les deux camps se livrent à une guerre des propagandes et d’images assez classique renforcée de manière inédite par les réseaux sociaux. De ce point de vue, les Ukrainiens ont l’avantage ; beaucoup d’images sont disponibles de leur côté (prises par des civils ou des journalistes), beaucoup moins côté russe (pas de smartphone pour les soldats, pas de civils, peu de journalistes). D’où par exemple, au début, une surabondance de véhicules russes détruits. C’est ce que voient les Occidentaux (nous), mais il ne s’agit que d’une partie de la réalité. D’autant que les algorithmes accentuent la banalité de nos biais cognitifs respectifs, nous poussant à favoriser les informations qui confirment nos opinions et nos présupposés : c’est le « problème de Diagoras », mais en période de guerre ce lot quotidien devient excessif, étouffant. Il n’est pas aisé de conserver la distance nécessaire et une tête assez froide pour comprendre ce qui se déroule et, éventuellement, agir en conséquence ; ça l’est d’autant moins lorsque l’on vit dans un pays belligérant ou cobelligérant. Lire la suite…
IRAN : « Ils nous imposent la famine »
https://observers.france24.com/fr/moyen-orient/20220513-iran-manifestations-prix-inflation-pain-essence-huile-r%C3%A9gime

« des personnes ont attaqué des magasins et tenté d’incendier une mosquée »
Manifestations en Iran contre des hausses de prix
« Le président de la République islamique Ebrahim Raïssi a annoncé cette semaine une série de mesures pour faire face aux difficultés économiques, dont la levée des subventions sur le blé, et l’augmentation des prix de certaines denrées comme l’huile.
L’annonce de cette mesure, entrée en vigueur vendredi, a entraîné des rassemblements dans plusieurs villes du pays au cours des deux derniers jours, selon l’agence de presse Irna…
À Izeh, dans la province du Khouzestan (sud-ouest), des personnes ont attaqué des magasins et tenté d’incendier une mosquée. Des rassemblements ont également eu lieu dans d’autres villes iraniennes ainsi que dans la province de Téhéran, a ajouté Irna. »
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/manifestations-en-iran-contre-des-hausses-de-prix-20220513 Lire la suite…
Traduction d’un texte que nous avons trouvé intéressant.

« À la frontière de la blancheur ? Expropriation, guerre et reproduction sociale en Ukraine »
Cela fait sept semaines que j’écris et réécris cette courte réflexion. Des semaines passées à aider des parents et des amis à fuir l’Ukraine et à diriger des fonds de solidarité vers la résistance ukrainienne et l’organisation de l’aide mutuelle. Ayant arpenté les rues de Mariupol presque chaque été depuis mon enfance, et pour la dernière fois à l’été 2019 avant la pandémie – la tombe de mon père se trouve dans un village juste à l’extérieur de Mariupol – la réflexion est une tâche difficile. Dans des villes comme Mariupol, nous assistons à la destruction d’hôpitaux, d’écoles, de théâtres et d’infrastructures essentielles comme les routes et les chemins de fer. Ces dégâts équivalent à une extirpation directe des infrastructures publiques de l’ère soviétique par la machine de guerre de Poutine – un acte de « décommunisation » en effet. Ce qui a été pour les Ukrainiens de la classe ouvrière, trois décennies lentes et déprimantes de décomposition de classe, d’avilissement et de dépeuplement, s’est accéléré ces deux derniers mois en massacres, destructions et déplacements forcés. C’est la destruction, aussi, de l’histoire et de la mémoire. La guerre tend à annuler toutes les exceptions, les nuances, les discussions. J’espère que cette heure la plus sombre porte la tâche d’une critique nécessaire pour un avenir différent.
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Traduction du dernier texte mis en ligne par les camarades de la revue Endnotes

“LA GRANDE PEUR DE 2020”
par Karl Heinz Roth
Le médecin et militant opéraiste Karl-Heinz Roth (né en 1942) est probablement plus connu pour son livre Die ‘Andere’ Arbeiterbewegung [L’autre mouvement ouvrier], une étude sur la racaille méprisée et multinationale qui s’est organisée en dehors du mouvement ouvrier classique.[1] Depuis, Roth a écrit une série d’ouvrages pertinents sur les crises capitalistes et la composition des classes au niveau mondial. Ces recherches constituent la toile de fond de son nouveau livre Blinde Passagiere, qui présente une analyse globale de Sars-Cov-2 et des mesures qui ont été prises à son encontre, y compris l’extraordinaire tentative d’enfermer la moitié de l’humanité.[2]
Nous publions ci-dessous l’interview de Roth par Lea Gekle, dans laquelle il présente son analyse de ces mesures, ainsi que ses critiques de la plateforme Zéro Covid défendue par une partie de la gauche allemande. Aujourd’hui, alors que le verrouillage sévère de Shanghai produit des émeutes de la faim désespérées, le livre de Roth est une intervention opportune. Nous espérons, comme il le suggère, qu’il pourra être le début d’un débat sérieux sur le retour de ce que lui et ses camarades des années 1970 décrivaient comme « l’état de crise ». Dans cet esprit, nous avons l’intention de publier prochainement un commentaire plus long sur le livre de Roth, ainsi qu’une réflexion sur la dynamique psychique de la « grande peur » par Florian Bossert.
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« Des centaines de travailleurs se sont révoltés et ont affronté les gardes de l’usine Quanta à Shanghai (qui fabrique des MacBook Pro) jeudi soir après s’être vu refuser l’entrée dans les dortoirs, >100 ont sauté la porte. Enregistré sur vidéo et confirmé par Quanta. Une action industrielle de courte durée mais la plus importante depuis des années …

L’usine de Shanghai, qui appartient à la société taïwanaise Quanta Computer Inc. et fabrique des appareils pour Apple Inc. entre autres, est soumise à de sévères restrictions depuis le début du mois d’avril. Dans une vidéo partagée sur Twitter et YouTube, des ouvriers se sont précipités à travers des barrières et se sont heurtés à des gardes en tenue de protection blanche qui tentaient de les maintenir à l’intérieur. » Lire la suite…
« c’est le premier truc sur la Chine avant une anthologie de l’anarchisme chinois du début du siècle puis probablement un livre sur l’histoire de la famille et des politiques familiales… »

« LA SOCIÉTÉ DES PETITS COUTEAUX »
SUIVI DE L’ARMÉE TAIPING ÉCRASE LE CORPS DE MERCENAIRES OCCIDENTAUX
Éditions de l’Asymétrie
Date de sortie : 22/07/2022
« Au milieu du XIXe, les puissances occidentales se coalisent pour faire main basse sur les richesses de la Chine. Suite aux deux guerres de l’opium, le pouvoir impérial chinois se voit contraint de payer des indemnités de guerre faramineuses. Pour cela, il dut taxer drastiquement le peuple.
Face à cette situation, les classes laborieuses s’organisent. Venue du sud, la révolte des Taiping conquiert une grande partie du pays en 1851. Deux ans plus tard, la ville de Shanghai se soulève. Pour faire face à ces révoltes populaires prônant une redistribution des richesses, le pouvoir impérial s’allie aux forces occidentales. »
Voici quatre nouvelles traductions de « Théorie Communiste ». La 1ere appartient au livre de Benammin Noys (traduit à l’anglais pour Endnotes). Les autres sont « A fair amount of killing », « Réponse à Aufheben » et « Une séquence particulière ». Il y a déjà des traductions très mauvaises des deux premiers textes.

«Hablamos de comunización en presente»
En el curso de la lucha revolucionaria, la abolición del Estado, del intercambio, de la división del trabajo, de todas las formas de propiedad, la extensión de la gratuidad como unificación de la actividad humana —en una palabra, la abolición de las clases— son «medidas» de abolición del capital impuestas por las necesidades mismas de la lucha contra la clase capitalista. La revolución es comunización; no tiene el comunismo como proyecto y resultado, sino como su contenido mismo.
La comunización y el comunismo son cosas futuras, pero hay que hablar de ellas en el presente. Este es el contenido de la revolución venidera que anuncian las luchas —en este ciclo de luchas— cada vez que el hecho mismo de actuar como clase se presenta como una constricción externa, como un límite a superar. El hecho mismo de luchar como una clase se ha convertido en el problema, en su propio límite. De ahí que la lucha del proletariado como clase anuncie y produzca su propia superación como comunización. Lire la suite…
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