Tout fout le camp !
Et toute la terre qui gronde
Bonne saison pour les volcans
On va faire sauter le monde
Cramponnez-vous, tout fout le camp!

Et toute la terre qui gronde
Bonne saison pour les volcans
On va faire sauter le monde
Cramponnez-vous, tout fout le camp!

La brochure papier du blog Carbure, « le vert est la couleur du dollar » est sortie aujourd’hui…. On la trouve dans les bons endroits de diffusion… dndf
Le PDF de la brochure ICI
Un petit slogan de circonstance pour s’amuser un peu en attendant…. Souvenir des années 70
« ET HOP, MACRON, PLUS HAUT QUE DELEVOYE ! »* Lire la suite…
Fin du feuilleton qui doit sortir en livre chez nos camarades des éditions de l’Asymétrie

Distinction entre prolétariat et classe moyenne salariée, distinction entre leurs revenus respectifs, distinction entre révolte interclassiste, même radicalisée, et insurrection communisatrice… Dans ce feuilleton, nous nous sommes assignés la tâche de commencer à tracer des lignes de partage. Mais notre ouvrage est loin d’être exhaustif. Et nous ne pouvons qu’espérer qu’il ouvrira la voie à d’autres travaux qui sauront en reprendre l’esprit et en élargir le champ d’investigation. En l’état, de nombreuses questions, théoriques ou empiriques, ont été laissées de côté.
La seconde partie plus spécifiquement consacré aux événements qui ont débuté en octobre 2019

« 2019 Réforme politique ou guerre civile ? »
Après les révoltes d’octobre 2018, l’Irak connaît douze mois de relative accalmie ; pourtant, sur le fond, la situation économique et sociale reste globalement la même. Il faut attendre octobre 2019 pour que l’Irak connaisse une nouvelle vague de protestation qui, au départ, s’avère très semblable à la précédente. Mais, ce qui est inédit, c’est l’ampleur et la fulgurance de la mobilisation, le niveau de violence auquel ont recours les manifestants, ainsi que celui de la répression. Après une pause de quelques semaines pour cause de pèlerinage chiite, la contestation, qu’on aurait pu croire éteinte, reprend mais s’avère transformée, tant sur la forme que sur le fond, et tant sur le plan des revendications que sur celui de la sociologie des participants. Malgré les semaines qui passent, les morts, la fatigue et les phases de recul, le mouvement se poursuit dans une quasi-routine faite de manifestations et d’émeutes… mais il ne trouve pas de porte de sortie. LIRE LA SUITE.
Texte publié sur https://blogs.mediapart.fr/carbure

BLOCAGE
Peut-on envisager le blocage comme une stratégie efficace dans les rapports de force actuels ? Quel est le rapport entre le mouvement qui va débuter le 5 décembre et ceux qui secouent le Moyen-Orient et l’Amérique latine ? Une tentative de qualification très générale des formes que peut prendre une crise mondiale du capital.
D’une certaine façon, le Comité invisible a raison sur une chose : le pouvoir est logistique, et c’est une plate tautologie, puisque le pouvoir, c’est le pouvoir de faire des choses. Mais ce dont le fait de pointer cela rend surtout compte, c’est que « le pouvoir » ne négocie plus, qu’en temps de crise il renonce à même apparaître comme la synthèse neutre des différents intérêts de classes, pour apparaître comme ce qu’il est : la domination d’une classe. La fable de l’intérêt général – la démocratie sous ses différentes formes – s’évanouit alors devant la réalité de l’intérêt supérieur de l’économie (qui serait alors la véritable synthèse sociale), cet autre fétiche de la domination de classe. La gestion de la grève devient alors une question de maintien de l’ordre, et, en effet, une question de logistique. Dès lors, ceux qui contestent ne sont plus des adversaires avec qui l’on dialogue, mais des contrevenants : des radicalisés. Il ne faut plus négocier, il faut « débloquer », physiquement. La répression est le corollaire obligé de l’absence de dialogue, elle la justifie en même temps qu’elle la manifeste. Lire la suite…
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