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Archives pour 09/2019

HAITI : Récupération

28/09/2019 Aucun commentaire

« Maintenant on prend de quoi améliorer nos maisons, parce qu’on n’en peut plus d’être trempés dès qu’il pleut »

Les habitants de Cité Soleil, quartier le plus pauvre de la capitale, s’affairaient en effet dans la matinée à récupérer des tôles des toits et des planchers des bâtiments du commissariat attaqué plus tôt dans la journée.

https://www.lorientlejour.com/article/1188431/nouvelles-manifestations-violentes-en-haiti.html?fbclid=IwAR3XwlB1Fz-8zFpexFDcesnAzRaDf0r6BLzLkwfebnXFwv7BCuPVnhXDhX4

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 » Révolucion y contrarrevolucion »

21/09/2019 un commentaire

Traduction par le camarade F. Corriente du dernier texte mis en ligne par les camarades de « Il Lato Cattivo » ce vieux texte d’Intervention communiste (« Révolution et contre-révolution »)

Revolución y contrarrevolució

Intervention Communiste

[Révolution et contre-révolution, París 1974]

La coherencia de la sociedad capitalista tiene por fundamento el vigor y la extensión de la ley del valor. La comunidad material[1] del capital se constituye en torno a ella, ya que transforma cualquier manifestación humana en mercancía y al hombre mismo en la mercancía fuerza de trabajo; esta comunidad sólo accede a su propia estabilidad mediante la transformación del hombre en mercancía; en este sentido, la comunidad no está basada en el valor, sino —dicho de manera más precisa— en el valor en proceso, en el valor que se valoriza.

Fundado en el valor —no en su acepción estática, sino en el ciclo de sus metamorfosis—, el capital erosiona su propio fundamento: el valor. El capital trabaja sin cesar en la destrucción del valor; el propio movimiento de su acumulación sirve de base al momento en que se presenta a sí mismo como creador de valor; el plusvalor se convierte en beneficio y el valor se convierte en precio de producción. Todo sería perfecto si el capital pudiera liberarse del valor; este perturba su funcionamiento: separación de la forma del precio y la forma equivalente general; producción de un movimiento de capitalización en el que una parte determinada de la acumulación del capital no se corresponde con ningún valor (cfr. las acciones); expansión del sistema de crédito en el que el capital se anticipa a sí mismo. El capital fragmenta la ley del valor. Pero cuanto más tiende a liberarse del valor, más intensifica la violencia tutelar de este último. En realidad, al desarrollarse y presentarse como la única fuente de ganancia, el capital no hace sino reducir el mismo plusvalor en el que, cíclicamente, está obligada a resumirse la ganancia. Lire la suite…

A propos de Thomas Piketty, le retour!!

16/09/2019 un commentaire

Après quelques cafouillages dus à une trop grande réactivité de la soute de dndf, nous publions la version corrigée et  DEFINITIVE du commentaire de RS au sujet de l’activité éditoriale récente de Thomas Piketty.
C’est la raison pour laquelle celle-ci s’appelle maintenant : « A propos de Thomas Piketty, le retour »!
Désolés du contretemps,  dndf

            Je n’ai pas lu Le Capital au XXIe siècle et je ne lirai probablement pas Capital et idéologie. Les remarques qui suivent seront donc extrêmement lacunaires, je me contente de considérer l’entretien publié dans Le Monde du 6 septembre 2019 et celui dans Libération du 11 septembre comme des textes se suffisant en eux-mêmes.

Soit, comme Piketty, il s’agit de réformer la propriété à l’intérieur de la propriété (tout en disant qu’on la « dépasse » mais on la conserve aussi –  voir entretien à Libération), mais alors les exclusions et inégalités inhérentes à la propriété persistent, soit il s’agit d’abolir la propriété mais alors il faut considérer la propriété comme une forme juridique nécessaire, mais inhérente au rapport de production que sont le travail productif et l’exploitation, c’est-à-dire la séparation du travail et de ses conditions qui sont l’essence et la raison d’être de la propriété dans le mode de production capitaliste (ce qui explique les quelques ambigüités de Marx qui parfois situe les formes juridiques dont la propriété dans les « superstructures » et parfois dans la « base économique »). Il faut distinguer l’appropriation du surtravail qui appartient aux rapports de production du « droit de propriété ». Quel que soit le « droit de propriété », le capital d’une société coopérative s’approprie le surtravail des coopérateurs soumis à l’échange et leur surtravail entrant dans la péréquation générale. Dans le chapitre sur la Genèse de la rente foncière capitaliste, Marx indique que le « sceau de la loi » est un « facteur indispensable de chaque mode de production qui doit prendre la forme d’une société solide, indépendante du simple hasard et de l’arbitraire.» (Le Capital, éd. Sociales 1967, t.8, p.174). Le rapport entre la propriété des moyens de production et le travail salarié productif n’est pas de nature juridique bien qu’il soit nécessaire qu’il prenne cette forme en raison de la « solidité de la société » et de la nature même du mode de production capitaliste. En effet, c’est seulement sur la base du mode de production capitaliste que l’ensemble des éléments de la structure économique se répartit intégralement en marchandises (y compris la force de travail) et en échangistes.    Lire la suite…

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ITALIE :  » le parti de Mattarella rafle la mise »

10/09/2019 Aucun commentaire

Un camarade nous a fait parvenir un article qu’il a traduit de l’italien sur la crise politique en Italie, le meilleur qui est sorti dans « le milieu ».

Italie : le parti de Mattarella rafle la mise

Raffaele Sciortino

[ www.infoaut.org, 3 septembre 2019, traduction de R.F ]

Pour aller au-delà des aspects psychopathologiques de la situation politique italienne, il est utile de faire deux considérations générales.

Premièrement : déjà à l’occasion de la formation du gouvernement « jaune-vert » (M5S-Ligue, ndt), l’hypothèque exigée par le Président de la République Sergio Mattarella avait été lourde, aussi bien au niveau du nom à qui confier le ministère de l’Économie que, plus généralement, au niveau des garanties de la fiabilité italienne envers les marchés financiers et l’Union Européenne. Pendant cette dernière année, on a ensuite compris que même le Premier Ministre, un obscur petit avocat au regard sournois, avait été coopté au cercle du Président de la République, sinon depuis le début du moins en cours de route, dans le style transformiste typique de sa souche d’origine (et étant aussi sincère adepte de saint Padre Pio…). Le but était plus qu’évident : contrôler, empêcher, embaumer, vider les deux partis populistes pour détruire ce qu’il y avait de dangereusement social et anti-establishement dans le consensus électoral recueilli, pour ensuite les faire tomber au bon moment. Lire la suite…

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Ediciones Inéditas : « Communisation et décolonisation »

09/09/2019 Aucun commentaire

Traduction automatique de https://ediciones-ineditas.com/2019/09/08/communization-decolonization/

« Communisation et décolonisation »

Récemment, nous avons été interrogés sur nos réflexions sur la communisation et la décolonisation et cet essai est notre réponse.

Il convient tout d’abord de noter que le milieu de la communisation est bien d’origine européenne et ne traite généralement pas de notre réalité coloniale dans les «Amériques». Ses auteurs, principalement européens, conceptualisent à partir d’un contexte différent de celui que nous vivons dans les «Amériques» (et autres terres colonisées).

Alors pourquoi parle-t-on encore de communisation?

Ceux d’entre nous qui travaillent sur ce projet trouvent toujours de la valeur dans la théorie de la communisation, car elle montre un moyen clair d’instaurer immédiatement les conditions du communisme .

Mais qu’est-ce que le communisme? Pour nous, compagnons de route, le communisme n’est pas un mode de production. Il ne s’agit pas simplement d’un système économique de répartition plus juste de la richesse. Il s’agit d’un large éventail de modes de vie fondés sur des relations sociales communes, y compris (mais non exclusivement) l’entraide, la solidarité, l’effondrement du binaire production / consommation (donc l’abolition du travail), l’abolition de l’État, l’abolition de l’argent, l’abolition de la valeur, l’abolition de la race et du sexe en tant que site de l’oppression, l’abolition de la cis-hétéro-patriarcat (et tout ce qui implique, comme l’hétérosexualité obligatoire). Certains appellent aussi cette anarchie . La négation de ce qui soutient la civilisation capitaliste occidentale. Lire la suite…

ALGÉRIE : « La révolte de la génération sans peur » (épisode 2)

01/09/2019 Aucun commentaire

Dans le premier épisode Ouitis expliquait pourquoi l’Algérie était restée relativement calme en 2011 et replaçait les causes du mouvement dans l’histoire sociale et économique de la rente. Dans le second épisode, elle décrit la manière dont les manifestants s’organisent le vendredi, et débute son analyse de la composition de classe du hirak en décrivant le rôle des femmes et des féministes dans le mouvement.

2) Jetons un coup d’œil sur le mouvement populaire qui occupe les rues depuis le 22 février, demandant la démission du président Bouteflika ainsi que de ses alliés aux plus hauts échelons du pouvoir. Comment les gens sont-ils organisés et leurs groupes spécifiques dirigent-ils les manifestations ? Qui sont les manifestants ? Sont-ils issus de divers contextes politiques, sociaux et ou économiques, ou pouvez-vous discerner une qualité spécifique que la majorité des personnes dans la rue ont en commun ? Et pouvons-nous même parler de «mouvement populaire» dans le sens où le peuple est attaché à un programme commun allant au-delà de la fin du régime de Bouteflika & co ?

Aucun groupe spécifique ne dirige ces manifestations, au contraire, comme ce fut le cas dans les autres pays de la région en 2011, c’est un embrasement soudain (même si certains analystes, avaient tirés la sonnette d’alarme, juste quelques semaines avant). Certains ont tenté de repérer rétrospectivement les prémisses de la contestation dans les stades et chez les supporters car il existe une longue histoire politique et décoloniale du foot algérien. Les premiers appels à manifester en décembre 2018 dans le quartier populaire de Bab El Oued (Alger) ne rencontrent pas d’écho. Mi-février, des marches plus importantes ont lieu à Kherrata (près de Bejaïa), à Khenchela puis à Annaba, où le portrait du président est arraché et piétiné. Mais l’ampleur des manifestations du 22 février surprend car celles-ci émergent dans tout le pays de manière simultanée, dans la plupart de grandes villes mais aussi celles de moyenne taille. Le mouvement va même toucher des oasis et wilayas (départements) à très faible densité (Djelfa, Adrar, Tamanrasset). Lire la suite…

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