Traduction d’une brochure parue récemment dans l’état espagnol

« Le lecteur pourra se rendre compte que l’invariance déclarée-proclamée au début, celle de la théorie du prolétariat, est déjà incluse dans une autre, bien plus vaste : la recherche d’une communauté humaine qui a pour complément la mise en évidence de la destruction des vielles communautés et la domestication des hommes et des femmes, ainsi que la lutte contre celle-ci, une des conditions historiques pour que la tentative de fonder une communauté humaine puisse se réaliser. » (« Communauté et Devenir », 1994)
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Comme l’écrivent les camarades de la revue Chuang « de la sueur et du sang »

Guatémala, des manifestants incendient le Congrès alors qu’une colère bouillonnante déborde
«Je pense que ce n’est que le début»
«Ils nous laissent sans rien manger»
« Un projet de loi budgétaire controversé a poussé des milliers de personnes dans la rue pour exiger la fin de la corruption, entre autres griefs….
Le Congrès du Guatemala a adopté le projet de loi budgétaire mardi soir, augmentant les allocations des législateurs pour les repas et autres dépenses et réduisant le financement des programmes de défense des droits de l’homme et du système judiciaire.
Ils ont également supprimé 25 millions de dollars destinés à lutter contre la malnutrition, provoquant l’indignation nationale. Un amendement ultérieur qui a rétabli ces fonds n’a rien fait pour apaiser la colère des gens…
Le Guatemala a l’un des taux de malnutrition chronique les plus élevés au monde et les ouragans ont exacerbé la faim; pour beaucoup, la réduction du financement affectant la malnutrition était la goutte d’eau. »
https://www.aljazeera.com/news/2020/11/21/guatemala-protesters-torch-congress-as-simmering-anger-boils-over
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Traduction d’un texte publié sur le blog Chuang
Covid, Capitalisme, Grèves et Solidarité : Un entretien avec Asia Art Tours

Voici un compte-rendu de notre récente interview avec Matt Dagher-Margosian du blog Asia Art Tours, où elle a été publiée en deux parties le 25 octobre et le 9 novembre 2020. (1)
Asia Art Tours : Comme tu l’exposes dans ton article sur la Covid-19 (semblable à l’oeuvre de Mike Davis ou Achille Mbembe), les pandémies et autres catastrophes environnementales sont inévitables sous la nécro-politique du capitalisme. Dans une Chine qui a dû (et dis-moi si j’exagère) risquer de « sacrifier » Wuhan pour contenir l’épidémie, y a-t-il eu une réflexion du gouvernement ou une transformation à grande échelle sur les pratiques capitalistes qui ont déclenché la Covid-19 en Chine ? De plus, que nous dit le traitement des cols blancs et des migrants sur la façon dont la Chine (et le capital mondial) traitera le travail dans le futur lors de la prochaine (inévitable) crise biologique ou environnementale ? Lire la suite…

Nous avons reçu l’avis de publication d’une série d’articles relatifs à la Covid 19 sur le site « L’orage se fait attendre, analyses communistes sur la situation actuelle » . dndf
En voici l’introduction:
« A posteriori, certaines décisions politiques dans la gestion de la crise pandémique du COVID-19 ont pu sembler socialement et économiquement irrationnelles. Il parait en effet difficile de justifier aujourd’hui la communication sur la non-dangerosité du virus, la suppression des réserves de masques de protection, l’absence de dépistage massif ou encore la mise en place tardive de mesures de confinement. Le sentiment d’incohérence découlant de ces choix politiques pousse un nombre conséquent de personnes à envisager le complot comme forme possible d’explication. Cette série d’articles vise à démontrer et à expliquer qu’au contraire, ces choix relèvent d’un processus rationnel inhérent au fonctionnement du système économique actuel basé sur la rentabilité statistique. Au-delà de l’incompétence particulière de certains personnels politiques, pénétrer le fonctionnement des indicateurs statistiques nous permet de nous rendre compte de leur faible lien avec la réalité sociale qu’ils prétendent représenter sous forme modélisée. Pourtant, ils demeurent l’élément principal utilisé pour orienter les choix des décideurs publics ainsi que pour établir les protocoles standardisés guidant chaque tâche. L’utilisation de ces éléments a eu un impact décisif dans les choix de gestion de cette pandémie. Donnant l’illusion de fonctionner tant bien que mal en temps normal, les périodes de crise comme celle de la pandémie de COVID-19 soulignent les contradictions internes liées au fonctionnement du système économique actuel. A la lumière de cette pandémie, cette suite d’articles ambitionne de s’y pencher en détail. »
La suite ici:
Traduction de l’épilogue d’un livre sur la communisation produit par des camarades d’Amérique latine.
La version originale se trouve après cette traduction.
Voir aussi la vidéo sur facebook

Dans « L’Espagne et la théorie de la communisation : passé et présent », Federico Corriente réfléchit : « Peut-être qu’un article sur le processus de gestation de la théorie de la communisation depuis ses origines dans la critique de l’ultra-gauche et sa réception en Espagne devrait commencer par une référence à un ou deux homologues espagnols des grands théoriciens révolutionnaires – Luxemburg, Gorter, Pannekok et Bordiga – qui se sont imposés à la suite du cycle mondial de luttes ouvrières révolutionnaires qui a commencé en 1917. Mais malheureusement, aucun nom ne me vient à l’esprit ».
Quelque chose de similaire au Mexique. Ricardo Flores Magón et le Parti libéral mexicain, programmatiques et anarchistes, ne se distinguent pas par leur réflexion théorique sur le développement capitaliste ; en tout cas, ils sont un courant pratique qui participe à l’époque : les Magonistes se battent pour affirmer le prolétariat dans les rapports de production capitaliste ; ils se battent pour une redistribution radicale de la richesse sociale, malgré leur critique démolissante de la démocratie et leur intuition communiste sur la propriété. La révolution n’est pas une question de propriété !
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A lire ou à relire après l’invasion du Capitole le 6 janvier 2021 par les partisans de Trump.
Nous avons relayé un article de la revue ILL WILL au moment de l’embrasement qui a suivi le meurtre de Georges Floyd.
Aujourd’hui, nous proposons la traduction de leur dernier article, au moment ou les élections présidentielles ébranlent si fortement les tensions entre les classes et les races aux USA que certain.e.s envisagent ce qu’ils (elles) appellent « une deuxième guerre civile ». dndf
Prélude à une nouvelle guerre civile
2 novembre 2020
En se basant sur l’analyse qu’ils ont présentée dans leurs articles de cet été [
1, 2, 3], Shemon et Arturo retracent les hostilités croissantes de notre moment présent jusqu’au travail inachevé de la première guerre civile américaine et de la contre-insurrection qui a écrasé sa promesse émancipatrice. L’escalade de la violence qui nous entoure doit-elle sombrer dans une guerre armée ? Dans quelle mesure la race continue-t-elle à servir de condition limite à notre capacité d’imaginer une vie libre et digne en commun dans ce pays, au-delà des diktats de l’économie et de la police ? La libération d’une vie en commun doit-elle se faire à partir d’un affrontement frontal, ou ressemble-t-elle plutôt à un processus décentralisé de désertion et de sécession fragmentant le territoire ? La révolution aujourd’hui ressemble-t-elle plutôt à la reconstruction, à l’État libre de Jones, ou ni l’un ni l’autre ? Comment la nouvelle géographie des conflits – qui ne sont plus divisibles entre le Nord et le Sud, mais qui traversent chaque ville, chaque village – complique-t-elle l’image que nous avons reçue de la guerre civile ? Si la rébellion de cet été était le préambule d’une nouvelle forme de guerre civile, quels sont les tourbillons qui permettent à ses potentiels émancipateurs de s’approfondir et de s’étendre, plutôt que de s’enfermer dans des trous noirs sacrificiels ? Si cet essai tente une première esquisse provisoire des racines historiques de nos horizons, nous espérons qu’il servira d’invitation à d’autres à jeter leurs paris sur le présent.
« C’est la grève générale prolétarienne des anciens esclaves qui a véritablement mis le dernier clou dans le cercueil de l’esclavage. C’est précisément cette lignée d’une guerre civile émancipatrice, libératrice, mais néanmoins violente, qui doit être actualisée pour sa seconde venue. «
-Idris Robinson, « How It Might Be Done »
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