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Archives pour 02/2019

« Les habits neufs du colonialisme -Le poids de l’héritage colonial »

28/02/2019 Aucun commentaire

Une émission de France Culture  avec Didier Lapeyronnie et  Ahmed Boubeker

« L’idée que les problèmes sociaux étaient de nature sociale, et non raciale, a longtemps évacué la dimension structurelle des phénomènes de ségrégation. (Didier Lapeyronnie) »

https://www.franceculture.fr

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Une nouvelle revue à Montréal

28/02/2019 Aucun commentaire

Une nouvelle revue dans le champ de la communisation vient de naître à Montréal.
Elle est téléchargeable sur leur blog. dndf
https://tempslibresblog.files.wordpress.com/2019/01/temps-libre-i.pdf

 

Hic Salta communisation : « Théorie de l’interclassisme »

26/02/2019 3 commentaires

Dernier texte mis en ligne sur le blog Hic Salta communisation

Ménage à trois: Episode 10 – Théorie de l’interclassisme

Episode 10 – Théorie de l’interclassisme

Dans les épisodes précédents, nous avons examiné quelques cas de luttes sociales où la CMS se bat en liaison avec le prolétariat. Compte tenu du fait que les deux classes ont des intérêts fondamentalement opposés, comment se fait-il qu’elles luttent ensemble? Jusqu’où leurs luttes communes peuvent-elles aller, et quels fruits peuvent-elles porter ? Disons tout de suite que la rupture entre les deux classes est inscrite dans la mécanique du ménage et que les luttes interclassistes sont globalement perdantes. C’est ce que nous allons mieux comprendre en examinant les choses d’un point de vue théorique. Nous procéderons selon le plan suivant : 

Introduction

1 – Équilibre des trois classes

  1. – Le ménage à trois (rappel)
  2. – Origine de la valeur nouvelle
  3.  Répartition des revenus
  4.  Revenu et consommation des capitalistes : l’État
    1. Financement de l’État : théorie de l’impôt
    2. Prélèvements fiscaux et taux d’exploitation
    3. Programmes sociaux et complément de revenu des classes salariées
    4. Intervention de l’État et valeur de la force de travail
    5. Législation sociale
    6. Endettement de l’État
    7. Dénationalisation de l’État

1.5 – Revenus et consommation du prolétariat et de la CMS

2 – Scènes de ménage à trois

  1. – Conflits du travail ou conflits de la régulation ?
    1. Les capitalistes contre les salariés
    2. Les capitalistes contre l’État
    3. L’État contre les salariés
  2. – Luttes interclassistes
    1. Formes communes de lutte
      1. Grève
      2. Manifestation
      3. Émeute
    2. Formes propres à chaque classe
    3. Objectifs des luttes interclassistes

3 – Conclusion : échec inéluctable des luttes interclassistes

Annexe : Émeutes en France et en Angleterre

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Récréation

06/02/2019 un commentaire

Rions un peu en attendant la fin….

Deuxième étage de la récréation: comment faire pour essayer de ratisser TOUT LE MONDE. Le dernier paragraphe est savoureux!!!

 

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« Le « « Peuple » : fin d’un mythe au sein des Gilets Jaunes ? »

04/02/2019 27 commentaires

texte signalé sur la page facebook de notre camarade AC ainsi que son commentaire. dndf

« Je suis loin de partager l’optimisme du constat et de la perspective, mais il y a – outre une partie historique qui montre bien que le peuple est avant tout une construction politique – de très intéressantes remarques sur l’autodéfinition conflictuelle des luttes dans ce texte »

« Le « Peuple » : fin d’un mythe au sein des Gilets Jaunes ? (part 2 – L’inévitable lutte des classes)

Dès le début du mouvement des Gilets Jaunes, les forces se rassemblant sur les rond-points furent dans l’obligation de se définir. L’agrégat de petits patrons, chômeurs, artisans-commerçants, ouvriers, paysans, auto-entrepreneurs, etc constituait une force où des classes aux intérêts diamétralement opposés se sont retrouvées pour dénoncer taxes, imposition, salaires différés (cotisations à la sécu, à la CAF, aux caisses de retraites).
C’est à juste titre que la masse hétéroclite d’alors s’est définie comme étant le « peuple » ou du moins, une large fraction de celui-ci.
Mais qu’est-ce que ce « peuple » que tout le monde a soudainement investi pour dissimuler des logiques et des intérêts contradictoires au sein même des Gilets Jaunes ?
Pourquoi les premiers Gilets Jaunes à se réunir se définirent communément comme le « peuple » ?

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« CLASSE – GENRE : PLUS QU’UNE INTERSECTION »

03/02/2019 Aucun commentaire

Une nouvelle vidéo de Guillaume Deloison

Au cours de leur vie, une femme sur sept (14,5 %) et un homme sur vingt-cinq (3,9 %) déclarent avoir vécu au moins une forme d’agression sexuelle (hors harcèlement et exhibitionnisme). Les femmes sont 6 fois plus souvent victimes de viol ou de tentative de viol que les hommes. Les violences sexuelles que subissent les femmes sont non seulement beaucoup plus fréquentes, mais elles se produisent dans tous les espaces de vie et tout au long de la vie. Pour quasiment toutes les violences sexuelles subies par les femmes, les auteurs sont des hommes (entre 94 et 98 % des cas). Dans 90% des cas, les victimes connaissent leur agresseur. Dans 37% des cas l’auteur est le conjoint, dans 17% des cas c’est quelqu’un d’autre qui vit à la maison. Dans 36% des cas c’est une personne connue de la victime, mais qui n’habite pas avec elle. Andrea Dworkin écrivait en 1983 : « Nous utilisons les statistiques non pour essayer de quantifier les blessures, mais pour simplement convaincre le monde qu’elles existent bel et bien. Ces statistiques ne sont pas des abstractions. » Les choses ne changent pas et, en 2018, nous passons encore un temps infini, à tenter de convaincre que les violences sexuelles existent. Les statistiques ne suffisent pas, les témoignages ne suffisent pas, les analyses ne suffisent pas ; j’en viens à penser que seule la parole des violeurs pourrait convaincre que nous ne mentons pas, nous n’exagérons pas, nous n’en rajoutons pas. Je cherche encore, au vu de ce qui attend les femmes qui parlent des violences de genre qu’elles peuvent subir, quel intérêt elle aurais à le faire. Malgré qu’on est fait de moi un homme, qu’on m’est appris à m’affirmer, à couper la parole, qu’on m’emploie plus volontiers, que je peux me déplacer dans la rue sans avoir peur et bien d’autres choses encore, malgré que je profite de ce statut, j’en veux la fin, je veux que cela cesse. Ce statut n’est que le reflet d’une hiérarchie sociale effroyable. Dans cette société, chaque plaisir a le goût du sang et l’amertume de la douleur. Je veux la fin de toute hiérarchie car toute cette souffrance est insoutenable, injuste et cruelle, je pleure de voir mes amies, ceux que j’aime, ou simplement des innocentes souffrir de cette hiérarchie sociale mutilante et meurtrière. Je suis anarchiste et je ne serais libre que lorsque toutes et tous nous le serons. Lire la suite…