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Les dirigeants de l’entreprise Raguet ont été libérés

Pour protester contre un plan de 73 licenciements, les salariés retenaient dans l’usine de Monthermé trois cadres de l’entreprise spécialisée dans l’usinage de pièces ferroviaires, d’attelage et de poids lourds.
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Devant l’usine Raguet (AFP)
Les trois chefs de l’entreprise Raguet, séquestrés lundi soir dans l’usine à Monthermé (Ardennes) par des salariés ont été libérés, a-t-on appris mardi 23 juin auprès de la préfecture et des syndicats. Les employés dénonçaient un plan de 73 licenciements.[print_link]
“Le préfet des Ardennes a proposé aux salariés de les recevoir mardi 23 juin à 8 heures à la préfecture, en présence des dirigeants de l’entreprise et du directeur départemental du travail, sous réserve de la levée immédiate du blocage”, a indiqué un communiqué de la préfecture.
Les salariés ont accepté cette proposition. Les dirigeants ont pu partir vers 23h15, a déclaré à l’AFP Pascal Baudouin, délégué CGT de l’entreprise.

Des “dysfonctionnements” reprochés à la direction
Les salariés bloquaient l’usine depuis lundi matin. Le directeur général, le directeur financier et le directeur des ressources humaines ont été retenus dans l’enceinte de l’usine à la suite de l’annonce d’un plan social aux 187 salariés des sites de Monthermé et Bogny-sur-Meuse spécialisés dans l’usinage de pièces ferroviaires, d’attelage et de poids lourds, au cours d’un comité central d’entreprise dans la matinée.
Le tribunal de commerce de Charleville avait placé le 5 février l’entreprise en redressement judiciaire, avec une période d’observation de six mois. Pour faire face à une baisse d’activité, Raguet a eu recours au chômage partiel.
Selon Pascal Baudouin, les salariés “en colère” refusent en bloc les suppressions de postes et le plan social.
“On observe une baisse d’activité de 62% depuis le mois de mai” a dit Pascal Baudouin, qui reproche à la direction des “dysfonctionnements qui ont fait perdre beaucoup d’argent à l’entreprise”. (Nouvelobs.com avec AFP)

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  1. Charles
    24/06/2009 à 12:20 | #1

    Vive les soviets.

  2. A.D.
    24/06/2009 à 12:51 | #2

    Pascal Baudouin reproche à la direction ” des dysfonctionnements qui ont fait perdre beaucoup d’argent à l’entreprise”. Dernier(?) rempart du système les délégués CGT( les autres c’est du kif),qui sont là pour que l’entreprise( la taule) gagne du pognon, et gare aux patrons-voyous ou aigrefins, ou fainéants…
    Le préfet a dit, les ouvriers ont obtempéré, ils ont lâché le morceau, brûlé des palettes, pas le sacro-saint outil de travail…
    “Après la séquestration, l’expulsion” cf : Alternative Libertaire (N°184, Mai 2009), B.L. ne dit pas autre chose, l'”emparement” un autre mot pour l’autogestion des esclaves-salariés, ben voyons…
    L’expropriation des expropriateurs : les patrons sont les vrais et uniques propriétaires de leur saletés de taules pourries, il n’y aura pas d’expropriation, ni d’emparement, ce sont des hochets autogestionnaires.
    Bureaux, usines, ateliers, Tout doit disparaître, le capitalisme est un rapport entre les êtres humains (également avec la Nature : avec le succès que l’on sait) ce n’est pas une question d’expropriation ou de changement de personnel-propriétaire.
    “JAMAIS NOUS NE TRAVAILLERONS, Ô FLOTS DE FEU”; Arthur Rimbaud, natif de Charleville-Mézières (“Ma ville est supérieurement idiote parmi les autres villes de province”)
    NI EXPULSION, Ni EMPAREMENT, le capital est adéquat ses bagnes.
    A.D.

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