Port autonome d’Abidjan : Grèves et violences paralysent les activités
Il est 10h, ce mercredi 9 juin 2009. Tous les véhicules qui descendent du pont Félix Houphouët-Boigny dévient à gauche. Ils ne peuvent pas emprunter la voie menant au siège du Port autonome d’Abidjan. La raison, un impressionnant cordon de Crs bloque le passage, devant une barrière dressée à l’occasion, au niveau du nouveau moulin en construction. Les piétons sont filtrés. Cette atmosphère achève d’instruire immédiatement le visiteur sur la situation délétère qui prévaut actuellement au port. ça ne va pas !
Voilà plus de dix jours que le Collectif national des dockers et dockers transit pour la défense de leurs droits (Cndd) mène une grève. Le plus grave, c’est que ce mouvement de grève se caractérise par des actes de violence menés par les grévistes. Le directeur général du Syndicat des entrepreneurs de manutention et de transit des ports de Côte d’Ivoire (Sempa), utilisateurs des dockers, dénombre une quarantaine de blessés parmi les dockers qui ont osé reprendre le travail. Voilà donc qui justifie les mesures de sécurité exceptionnelles prises par l’autorité portuaire.
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La colère des ouvriers chinois
C’est sans doute le plus grand mouvement de protestation publique depuis les événements de Tiananmen en 1989. Depuis trois longues semaines, des milliers d’ouvriers du Nord-est de la Chine manifestent leur mécontentement dans la rue, pour réclamer le versement de leurs allocations et la libération de leurs représentants.
Auprès des naufragées de Tokyo
ourriez-vous m’appeler un taxi ?” Dans un recoin sombre sous l’auvent d’un magasin fermé, on ne voit que le parapluie ouvert sur le sol qui protège ses pieds de la pluie. “Oui, mais pour aller où ?” La femme à demi étendue porte un manteau molletonné qui a connu de meilleurs jours. Visage sans âge, cheveux hirsutes d’un gris jaunâtre. Ses yeux s’écarquillent à la question : “Euh… Je ne sais pas. J’ai oublié.” Réminiscence d’une phrase prononcée dans une vie antérieure ? Ses propos deviennent inaudibles, elle s’assoupit, le menton sur la poitrine.
La rue Ameyoko, dans le quartier populaire de la gare d’Ueno, est dans la journée un grand marché à prix modérés. A peine les boutiques sous la voie ferrée ont-elles fermé vers 21 heures que, dans les effluves des poissonneries et le fracas des trains, des sans-abri ramassent les cartons entassés devant les rideaux de fer. Certains les rangent pliés dans des charrettes à bras pour les vendre. D’autres en font ce que dans le jargon de la rue ils nomment une “fusée” : un assemblage oblong dans lequel ils se glissent pour dormir. Lire la suite…
Affrontements en Amazonie
Photo: AFP/Telersat Service Bagua-Enlace Nacional
Au moins une trentaine de personnes ont été tuées et jusqu’à une centaine d’autres blessées, vendredi, dans des affrontements entre la police et des tribus amazoniennes, au Pérou.
Les autorités péruviennes font état de 36 arrestations et de 38 policiers retenus en otages, et ont décrété un couvre-feu.
Les affrontements ont eu lieu dans le cadre de manifestations contre l’octroi de concessions à des compagnies minières et gazières étrangères dans la forêt tropicale. Lire la suite…
Espagne, Vigo au 6eme jour de grève des métallurgistes et durs affrontements avec la police
13.00h : Les grévistes métallurgistes prennent le centre de Vigo et répondent aux charges de la police avec des barricades de feu, des pierres, écrous et vis. En ce moment 1.500 travailleurs se retirent aux environs du chantier naval où les affrontements continuent.
Quatre grévistes et cinq policiers blessés dans les affrontements d’hier. Ils annoncent que la réponse à la violence policière sera aujourd’hui plus ferme.
Actualisation 13.00h : Depuis le début de la matinée les affrontements entre les travailleurs du secteur métallurgique à Vigo et la police se sont succédé dans le centre de la ville de Vigo. Les travailleurs se sont affrontés à la violence policière à une dureté particulière dans la zone de Bouzas. Lire la suite…
Última hora: Duros enfrentamientos en el centro de Vigo. 6º día de huelga
Les séquestrations de patrons sont-elles “efficaces” ?
Au Leclerc d’Ibos, une banderole sur “les salaires les plus bas” a déplu
u centre commercial Méridien Leclerc dans le village d’Ibos, près de Tarbes, on n’aime guère les “agitateurs”. Et c’est à la suite d’une grève de trois heures, le 19 mars, que trois salariés du centre commercial viennent de se voir signifier leur prochain licenciement.
Motif officiel : “Licenciement économique.” Mais dans la région, personne n’y croit. “C’est peu convaincant, presque risible”, estime Jean Glavany, député (PS) des Hautes-Pyrénées, évoquant les 2,5 millions d’euros de dividendes distribués au titre de 2008 et les travaux d’agrandissement prévus pour un budget de… 50 millions d’euros. “Si la justice prud’homale existe encore, ce que je crois, cette affaire n’a aucune chance de passer, s’emporte l’ex-ministre de l’agriculture. Il y a assez de “vrais” licenciements économiques en ce moment pour ne pas en rajouter.” Lire la suite…
«Home» ou l’opportunisme vu du ciel
Demain va déferler sur les écrans un film de propagande aux dimensions inouïes. Véritable char d’assaut écolo, Home sera projeté simultanément dans 130 pays, sur les écrans géants du Champ-de-Mars et de Central Park, sur YouTube, France 2, Al-Jezira, etc. Gratuitement bien sûr, comme tout bon lavage de cerveau. Avant même sa sortie, le film se paie le luxe d’être adoubé par les puissants, à commencer par ces nouveaux phares intellectuels que sont devenus Al Gore et le prince Charles. Notre bon Président s’y collera aussi, à pousser le dithyrambe obligatoire, sans trop se forcer d’ailleurs, puisqu’on apprend déjà, officieusement, que ce serait son «film préféré». Lire la suite…
Royaume Uni: ton prochain tu dénonceras…
De plus en plus de Britanniques téléphonent à l’association Crimestoppers pour signaler des délits. Dans l’espoir d’encaisser des récompenses substantielles.
En cette période de récession, de plus en plus de citoyens britanniques contactent l’association Crimestoppers pour signaler [anonymement] des délits en échange d’une compensation financière. Des femmes révèlent les liaisons adultérines de certains maris et des toxicomanes donnent le nom de leurs fournisseurs. Pendant son dernier exercice (2008-2009), l’organisation a dépensé deux fois plus d’argent pour rémunérer des informations ayant permis l’arrestation, le jugement et la condamnation de délinquants. “Nous avons mené d’excellentes campagnes l’année dernière, nous avons meilleure réputation et nous avons reçu beaucoup plus d’appels à propos de crimes graves. Nous nous attendons donc à payer davantage de récompenses”, explique Mick Laurie, responsable exécutif de l’association. “A en juger par ces statistiques, poursuit Laurie, on pourrait établir une corrélation entre la récession économique et le nombre de personnes appelant nos services en échange d’un dédommagement.” Lire la suite…
La OIT pronostica una “crisis permanente del empleo” a nivel mundial
La Organización Internacional del Trabajo (OIT) pronosticó este miércoles una “crisis persistente del empleo” a nivel mundial que se extenderá a los próximos seis u ocho años si no se adoptan medidas urgentes.
En la presentación de las conclusiones del informe de la OIT en la inuguración de la Conferencia Internacional del Trabajo que tiene lugar en Ginebra, el director general de la organización internacional, Juan Somavía, expresó su preocupación por la menor atención prestada por los gobiernos a las implicaciones sociales de la crisis económica. Lire la suite…
Guerra urbana entre trabajadores del metal y agentes antidisturbios en Vigo
La marcha pacífica que los trabajadores del metal habían previsto para la jornada de hoy, tras el receso de la semana pasada en la negociación del convenio colectivo y la ruptura de ayer entre las partes, pronto se convirtió en un pulso entre antidisturbios y huelguistas. Lire la suite…
Manifestation des Goodyear et des Conti le 2 juin a Amiens
Huit cents salariés de Continental Clairoix (Oise) ont rejoint hier les ouvriers de Goodyear Dunlop d’Amiens-Nord (Somme) pour dénoncer, ensemble, les licenciements dont ils sont victimes : 1 120 chez les Conti et 820 chez les Goodyear. Près de 1 500 ouvriers ont manifesté leur colère dans les rues de la capitale picarde, en brûlant des pneus devant l’usine et la mairie, en forçant le portail de l’usine voisine Dunlop et ensuite une visite de courtoisie dans le du hall du Medef local.
Au Portugal, les “recibos verdes” incarnent l’extrême précarité du travail
n jour de 1998, Myriam Zaluar a fait le mauvais choix. “La pire décision de ma vie”, soupire cette journaliste de 39 ans. En quittant son emploi, elle ne se doutait pas que jamais plus elle ne signerait un contrat de travail en bonne et due forme, même à durée déterminée. “Depuis cette date, je travaille en reçus verts”, explique-t-elle en montrant le carnet de coupons détachables qui ne quitte pas son sac. Créés dans les années 1980 pour les travailleurs indépendants et les professions libérales, les “recibos verdes” sont progressivement devenus le lot d’un travailleur sur cinq au Portugal. Lire la suite…
61 mineurs illégaux tués en Afrique du Sud
L’accident, survenu dans une mine d’or désaffectée, est l’un des pires qu’ait connu le pays.Au moins 61 mineurs illégaux sont morts dans un accident survenu dimanche dans une mine d’or désaffectée d’Afrique du Sud, à environ 240 km au sud-ouest de Johannesburg, à Welkom. Le drame, l’un des pires qu’ait connu le pays, a vraisemblablement été provoqué par un incendie.
«Vingt-cinq corps ont été découverts ce matin (mardi), en plus des 36 autres» retrouvés lundi, a déclaré à l’AFP Sam Makhele, porte-parole de la police dans la province du Free State (nord-est) où se trouve la mine. Lire la suite…
Les gendarmes s’entraînent contre l’adversaire “périurbain”
Avenue de Sébastopol, jeudi 28 mai, dans un fracas de tôle et de cris, le VRBG de la gendarmerie mobile, un type de véhicule blindé léger, s’emploie à dégager la route bloquée par des carcasses de voitures enflammées. Alentour, ce n’est que fumées de gaz lacrymogènes et bruit de grenades explosives. Le sol est jonché de bris de verre et d’étuis de grenades. Le boulevard des Légions, où l’on distingue l’enseigne d’un Crédit agricole, a été repris aux forces de l’ordre. Mais de nouveaux petits groupes surgissent dans la nuit et les harcèlent avec des jets de pierres. Lire la suite…
Quatre-vingt-sept jours de grève chez American Axle Manufacturing
La plus longue grève depuis des décennies dans l’industrie automobile aux Etats-Unis (quatre-vingt-sept jours) s’est terminée le 23 mai 2008 par une capitulation sans conditions du syndicat United Automobile Workers (UAW). Elle a touché les usines américaines d’un équipementier, American Axle Manufacturing Holdings Inc (AAM), et a impliqué les 3 650 travailleurs membres du seul syndicat de l’automobile, UAW. Cette grève, si elle s’inscrit dans une longue évolution des relations entre l’UAW et les « Big Three » (« Trois Grands » de l’automobile américaine : General Motors [GM], Ford et Chrysler) marque malgré tout un important tournant dans ces relations. Eventuellement, étant donné que ces relations se jouent sur le plan mondial, on peut y voir une préfiguration de ce qui se déroule en Europe et en France. Lire la suite…
A propos des émeutes de décembre, en Grèce…
Voici un texte récent de camarades grecs, texte élaboré dans le contexte des réunions qui coincident avec la sortie du livre
“Les émeutes en Grèce”, aux éditions SENONEVERO,
dont celle de Paris, annoncées en début de page sur ce site. Ce texte est suivi d’un tract déjà partiellement traduit dans l’ouvrage précité, complété ici.
DECEMBRE 2008 EN GRECE : UNE TENTATIVE DE MISE AU JOUR DE LA FORCE ET DES LIMITES DE NOTRE LUTTE
Malgré les tentatives de l’État et de son spectacle de réduire les événements de décembre 2008 à une « révolte des jeunes » qui, vu la sensibilité intrinsèque de leur âge, ont toutes les raisons de réagir au monde des adultes, on y trouve des éléments qui les désignent comme les événements historiques les plus importants des 35 dernières années en Grèce. Décembre fut une révolte d’une minorité de la classe ouvrière qui vit dans ce coin du monde. Par ses actions, cette minorité a critiqué les rapports sociaux contemporains, le travail, la marchandise, l’État. Cette critique (destructrice et créatrice à la fois) était anticapitaliste et non réformiste et exprimait le besoin de dépassement des rapports capitalistes. Lire la suite…
Nouvelle-Calédonie: échauffourées entre syndicalistes et forces de l’ordre
Des heurts se sont produits jeudi matin entre les forces de l’ordre et des militants du syndicat USTKE, qui avaient envahi l’aérodrome domestique de Nouvelle-Calédonie, a-t-on constaté sur place.
Une trentaine de manifestants, dont Gérard Jodar, président de l’USTKE (Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités, indépendantistes), ont été interpellés et placés en garde à vue.
Très tôt jeudi matin, une centaine de syndicalistes a tenté de pénétrer dans l’aérogare de Magenta et a été repoussée par des tirs de grenades lacrymogènes des gendarmes mobiles et de la police, a indiqué Yves Dassonville, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie. Lire la suite…
Lordstown 1972 ou les déboires de la General Motors
« Lordstown 1972 » fut publié en supplément au journal Quatre millions de jeunes travailleurs, en 1973. Il s’agissait autant, en partant des grèves et troubles ayant touché l’énorme usine General Motors de Lordstown (Ohio, USA), de faire l’éloge de la destruction de l’outil de travail que de souligner le lien entre l’activité de révolte ouvrière et une activité post-salariale et communiste, en refusant les médiations classiques de « la conscience », du « parti », du passage de l’économique au politique. Lire la suite…
Caterpillar : comment la violence s’est invitée à l’usine
Dans la cuvette grenobloise, le conflit Caterpillar n’en finit pas de bouillonner. Entre le désespoir de salariés viscéralement attachés à l’entreprise et les débordements orchestrés par une poignée d’ultras, rarement l’annonce d’un plan social aura généré autant de violence. Tandis que les acteurs se renvoient les responsabilités, les experts tentent d’en tirer les leçons. Lire la suite…
La sécurité revient en force au conseil des ministres (France)
ongtemps, Michèle Alliot-Marie, a patienté. Le projet de loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure (Lopsi), présenté par la ministre de l’intérieur, mercredi 27 mai, est prêt depuis… octobre 2007. Mais le sujet étant redevenu une préoccupation affichée de Nicolas Sarkozy, le texte est désormais d’actualité. En lever de rideau d’une réunion sur la sécurité organisée jeudi, autour du président de la République et de plusieurs ministres. Lire la suite…
Le chômage explose
L’assurance chômage s’attend à 639.000 chômeurs de plus cette année. “On n’a jamais vu une telle rapidité de croissance du chômage depuis l’après-guerre et peut-être la crise de 1929”, selon l’ex-directeur de l’Unedic.
Les entreprises, telles Goodyear, Altis, ABB ou EDA cette semaine, continuent à égrener des suppressions d’emplois portant sur des centaines de postes, au moment même où l’Unedic (régime d’assurance chômage) déclare s’attendre à 639.000 chômeurs de plus cette année.
Dans l’hypothèse d’un recul de 3% du PIB, le nombre de chômeurs (catégories A+B+C c’est-à-dire y compris ceux ayant une activité réduite, ainsi que les seniors dispensés de recherche d’emploi), actuellement d’environ 3,5 millions, augmenterait de 639.000 en 2009. Lire la suite…
La faillite de General Motors plus rentable que son sauvetage
L’ex-numéro 1 mondial de l’automobile pourrait être mis en faillite dès le 1er juin, parce que les détenteurs d’obligation, très souvent des fonds spéculatifs gagneraient à cette solution !
Prends l’oseille et tire-toi! C’est la logique des fons obligataires américains!
Ceux qui ont osé dire que la crise est déjà derrière nous devront peut-être faire leur autocritique à genoux dès le 1er juin. Car l’événement annoncé, la mise en redressement judiciaire (chapter 11) de General Motors sera, s’il survient, non seulement la preuve de l’aggravation de la crise économique mais aussi que les pratiques qui avaient lieu avant la crise des subprimes persistent, voire embellissent. Lire la suite…
C’est pas glamour, tout ça?
Proposition de loi….
Autoriser un député UMP à travailler après s’être fait casser la tronche!
L’interview de Coupat au “Monde”
“La prolongation de ma détention est une petite vengeance”
oici les réponses aux questions que nous avons posées par écrit à Julien Coupat. Mis en examen le 15 novembre 2008 pour “terrorisme” avec huit autres personnes interpellées à Tarnac (Corrèze) et Paris, il est soupçonné d’avoir saboté des caténaires SNCF. Il est le dernier à être toujours incarcéré. (Il a demandé à ce que certains mots soient en italique).
Comment vivez-vous votre détention ?
Très bien merci. Tractions, course à pied, lecture.
Pouvez-nous nous rappeler les circonstances de votre arrestation ?
Une bande de jeunes cagoulés et armés jusqu’aux dents s’est introduite chez nous par effraction. Ils nous ont menacés, menottés, et emmenés non sans avoir préalablement tout fracassé. Ils nous ont enlevés à bord de puissants bolides roulant à plus de 170 km/h en moyenne sur les autoroutes. Dans leurs conversations, revenait souvent un certain M. Marion [ancien patron de la police antiterroriste] dont les exploits virils les amusaient beaucoup comme celui consistant à gifler dans la bonne humeur un de ses collègues au beau milieu d’un pot de départ. Ils nous ont séquestrés pendant quatre jours dans une de leurs “prisons du peuple” en nous assommant de questions où l’absurde le disputait à l’obscène.
Celui qui semblait être le cerveau de l’opération s’excusait vaguement de tout ce cirque expliquant que c’était de la faute des “services”, là-haut, où s’agitaient toutes sortes de gens qui nous en voulaient beaucoup. A ce jour, mes ravisseurs courent toujours. Certains faits divers récents attesteraient même qu’ils continuent de sévir en toute impunité. Lire la suite…
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