Poutine braqué par un prolo
A partir d’aujourd’hui, tous les Premiers ministres de la planète vont changer de montre avant toute visite officielle d’usine.
Piégé au débotté, Vladimir Poutine vient de laisser “spontanément” sa Blancpain à un ouvrier qui réclamait un souvenir !
••• UN AN DE SALAIRE, LA BLANCPAIN ! •••
L’anecdote va faire le tour de la planète : en visite officielle dans une usine d’armement, à Tula, le Premier ministre russe Vladimir Poutine est interpellé par un ouvrier goguenard. “Eh, Vladimir Vladimirovitch, tu ne pourrais pas me laisser un souvenir de ta visite ?”
Le Telegraph britannique qui raconte l’affaire décrit un Poutine un peu désarçonné, qui répond à l’ouvrier : “Qu’est-ce que tu veux ?”. Ce dernier lui réplique : “Pourquoi pas ta montre ?”. Lire la suite…
Bug brother
“Non content de faire fabriquer à des prisonniers les portes, clefs, serrures et lits de leurs cellules, ainsi que les uniformes, accessoires et breloques de leurs surveillants, le service de l’emploi pénitentiaire s’est aussi spécialisé dans la réalisation de… plans d’évacuation.”
Un blog du Monde….
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/09/29/made-in-china-non-made-in-prison/#more-376
Bouclier électrique d’émeute, de NOVA
PROTECTION SUPPLÉMENTAIRE POUR LA POLICE ET LES EFFECTIFS MILITAIRES PENDANT DES SITUATIONS DANGEREUSES DE COMMANDE DE FOULE
Etats-Unis : augmentation des suicides sur le lieu de travail
Selon le Bureau des statistiques du travail (BLS, Bureau of Labor Statistics), les suicides sur le lieu de travail ont grimpé de 28% entre 2007 et 2008 – de 196 à 251 cas. Pour la plupart, les incidents ont eu lieu au travail ou alors que l’individu travaillait, mais certains ont pu s’être produits en dehors du lieu de travail ou des horaires de travail si un rapport avec le travail a pu être établi.
Le BLS ne s’attarde pas sur les facteurs qui ont provoqué cette augmentation du nombre de suicides, notant qu’ils sont souvent de “nature multicausale” et donc difficile à déterminer. Lire la suite…
La police italienne travaille dans les centres d’expulsion
La semaine dernière, au CIE (Centre d’identification et d’expulsion) de Gradisca d’Isonzo (frontière italo-slovène, nord-est de l’Italie) une tentative d’évasion collective a eu lieu, tentative très violemment réprimée par les gardes.
Du coup, il a eu un début d’incendie et, face au tabassage de leurs camarades qui avaient tenté la liberté, plein de retenus qui n’avaient pas participé à la tentative d’évasion qui grimpent sur les toits pour protester.
Vers 6 heures du mat’, les retenus acceptent de descendre du toit contre la promesse qu’il n’y aurait pas de représailles… mais … des perquisitions commencent tout de même dans les cellules. Les retenus protestent et là, la police recommence à se déchainer. Il y a de nombreux blessés. Lire la suite…
Argentine: les travailleurs de Kraft-foods, ex Terrabusi continuent la lutte
Les syndicalistes ont réalisé une assemblée et ensuite ont communiqué un nouveau plan de lutte qu’ils réaliseront lundi prochain. Le délégué Ramon Bogado a assuré qu’ils essaieront d’entrer dans la fabrique “pour faire une assemblée”
Les syndicalistes de Kraft-foods, ex-Terrabusi, réaliseront lundi un rassemblement et une protestation en face de la fabrique et dans l’après-midi participeront à une mobilisation Place de Mai.
Le délégué Ramon Bogado a confirmé qu’à 5 heures du matin, “tous les employés, y compris les licenciés” se rassembleront devant l’ex-Terrabusi pour exiger l’entrée indiscriminée du personnel pour réaliser une assemblée dans laquelle serait définie une grève. Lire la suite…
Le syndicalisme paye, à la longue
Syndicaliste ? Pas de chocolats ! Jean-Claude Bauduret, ingénieur retraité de l’entreprise Nestlé, ex-responsable CGT, n’a pas reçu la boîte de douceurs que la multinationale envoie habituellement à ses anciens salariés. Une petite mesquinerie, sans doute, de la part de la société, qui n’a visiblement pas digéré sa condamnation record – 600 000 euros – pour discrimination syndicale.
Argentine : violente répression contre les travailleurs licenciés de la US Kraft ex-Terrabusi
Le conflit dans la fabrique Kraft Foods ex-Terrabusi, de Général Pacheco, a eu hier son pire chapitre avec une violente expulsion par la police de la province de Buenos Aires, par ordre judiciaire, qui a fini avec 65 personnes arrêtées, quatre blessés parmi les manifestants et huit chez les policiers. La répression s’est étendue pendant plus de 40 minutes et s’est limitée à l’intérieur de la fabrique où un groupe de travailleurs licenciés occupaient les installations, et aussi dans les environs, sur des manifestants et des ouvriers qui n’avaient pas été licenciés.
VIDEO :
http://www.clarin.com/shared/v8.1/swf/fullscreen_video.html?archivo=http://contenidos2.clarin.com/2009/09/25/gases1.flv Lire la suite…
Inde: Un patron tué par des ouvriers en colère
Des ouvriers en colère ont tué le patron d’une entreprise automobile indienne située à Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde. Ils ont ainsi réagi au licenciement de plusieurs collègues, rapporte mercredi une chaîne de télévision.
Roy George, vice-président de Pricol, l’un des plus importants producteurs indiens de pièces de voitures, est décédé mardi 22 septembre après avoir été attaqué par les ouvriers près d’une des usines de l’entreprise située dans la périphérie de la ville industrielle Coimbatore, selon la chaîne NDTV. Neuf ouvriers ont été arrêtés. Lire la suite…
Naval Gijón, el fin de una historia
Reportage photo impressionnant sur la fin de la lutte des “Naval Gijon”
Textes de Moishe POSTONE, critique radical de la valeur
Un blog à signaler :
“Un ensemble de textes et de réflexions personnelles portant sur la critique radicale de la valeur (critique du travail),
autour des oeuvres de Robert Kurz, Moishe Postone, Anselm Jappe, Guy Debord et sur la phénoménologie matérielle de Michel Henry.”
Ouganda: quand les blogs informent sur les émeutes de Kampala
Durant les émeutes qui ont secoué Kampala [en français], la capitale de l’Ouganda, pendant deux jours consécutifs, les blogueurs et les internautes se sont efforcés d’informer le reste du monde.
A peine 24 heures après les premiers troubles[en français], des habitants de Kampala ont lancé Uganda Witness [en anglais], un site de suivi de la crise où les internautes ont pu échanger des informations sur les victimes, les pillages et la présence de la police, et d’autres nouvelles. A la date du vendredi 11 septembre, à midi (9 heures GMT) le site avait publié de nombreux rapports sur les émeutes au centre de Kampala et dans différentes banlieues.
France Télécom, suicide story!
Quand l’armée américaine fait de la dicrimination positive!
“Questions sans réponses” : dernier éditorial de la revue Echange…
En Argentine, en décembre 2001, les mesures drastiques prises pour résoudre la faillite de l’Etat et de tout le système économique déclenchent un double mouvement : la radicalisation d’un mouvement des chômeurs préexistants – les piqueteros – avec des méthodes de lutte radicales et une révolte des classes moyennes touchées par les mesures financières. Les deux mouvements s’unissent dans des manifestations violentes spontanées, notamment dans la capitale, mais leur répression dans le sang les divise à nouveau avec d’un côté des assemblées de quartier et de l’autre les barrages et actions de récupération des piqueteros. Lire la suite…
Des favelas plus tout à fait comme les autres….
Dans la série “la restructuration capitaliste, c’est pas si simple”, au coté des multiples outils de la Disciplinarisation, le capital en marche utilise aussi des moyens “fordistes” de gestion de la force de travail. (cf “a fair amount of killing” : http://dndf.org/?p=2272)
Dans la favela Dona Marta, à Botafogo, au sud de Rio de Janeiro, Igor Nascimento Lourenço, 12 ans, jauge le vent et prépare son cerf-volant. Un geste habituel dans tous les quartiers de la ville. Mais ici, cela a une tout autre signification. Dans les favelas de Rio, les trafiquants ont toujours obligé les gamins à déployer leurs cerfs-volants pour signaler l’arrivée de la police. Dona Marta est l’une des cinq favelas de la ville d’où la police a chassé les criminels, il y a un an. Désormais, Igor sait qu’il ne court pas le risque d’être confondu avec un guetteur. Lire la suite…
Un Helvète chez les flics de banlieue
«Le commissariat est un blockhaus carré, tout est barricadé, grillagé. C’est une armée d’occupation.»
Ancien «Monsieur éthique» de la police genevoise, Yves Patrick Delachaux a passé des semaines, immergé, au commissariat de Saint-Denis. Il livre un témoignage détonnant sur la tension entre jeunes et policiers dans les cités françaises
Le livre s’appellera Grave Panique. En souvenir d’une remarque entendue dans une voiture de la BAC, la Brigade anticriminalité, qui avait frôlé une vieille dame en roulant trop vite, une nuit de patrouille à Saint-Denis: «Je l’ai grave paniquée, la mémé…»
«Là, j’ai su que j’avais mon titre», raconte Yves Patrick Delachaux, ancien policier genevois devenu romancier et scénariste. Juste après les émeutes urbaines de l’automne 2005, alors qu’il était responsable de l’éthique et des Droits humains à la police genevoise, il a passé plusieurs semaines en observation dans un commissariat de Seine-Saint-Denis, le département le plus violent de France. Lire la suite…
Blackwater, superarmée privée : 23 000 hommes dans 10 pays
Le titre d’un article signé de Jeremy Scahill, paru dans l’hebdo The Nation le 4 août, fournit peut-être l’épilogue d’une longue histoire assez nauséabonde : « Le fondateur de Blackwater impliqué dans un meurtre ». Même si dans le corps de l’article on en reste au conditionnel prudent, son livre dédié à la société permet de ne pas être étonné.
Jeremy Scahill connaît bien cet univers : en octobre 2008 paraissait en France son livre « Blackwater : l’ascension de l’armée privée la plus puissante du monde » (Actes Sud Collection). Dans cet ouvrage, le journaliste développe la « biographie » de cette société militaire privée (SMP) et celle de son dirigeant, Erik Prince. Lire la suite…
Affrontements à Urumqi, dans le Xinjiang- septembre 2009
Émeutes de Chechar (Khenchela)
Après quatre jours de violentes émeutes et d’affrontements entre les jeunes et les forces de l’ordre, le calme est revenu mardi dans la ville de Chechar (50 km au sud de Khenchela).
En effet, samedi dernier, la ville s’est transformée en un immense champ de bataille où les habitants avaient manifesté leur ras-le-bol et la limite de leur patience face à un quotidien devenu insoutenable. Pauvreté extrême, oisiveté, absence d’infrastructures et la liste est longue. Lire la suite…
Adair Turner, ce Seillière anglais soutenu par Attac
L’ancien patron des patrons britanniques a pris position pour la création de taxes Tobin, ce qui ravit les altermondialistes.
Jonathan Adair Turner, baron Turner of Ecchinswell, a 53 ans et une très longue notice dans le Who’s Who : passé chez BP, Chase Manhattan Bank, McKinsey ou Merril Lynch, ancien patron des patrons britanniques, il préside aujourd’hui l’équivalent de l’Autorité des marchés financiers. Lire la suite…
Quelques nouvelles de Belgique
Ca chauffe entre les jeunes et la police à Anderlecht
Ca chauffe à nouveau à Anderlecht. Des jeunes s’en sont pris aux forces de l’ordre qui effectuaient un contrôle d’identité après un vol avec violence qui venait d’être commis. Les incidents se sont produits vers 17 heures, alors que des agents de la police fédérale procédaient au contrôle dans la station de métro Aumale de deux personnes suite à un fait de sacjacking.
Ce contrôle a provoqué un rassemblement d’une vingtaine de jeunes qui ont insulté des agents et ont lancé des projectiles dans leur direction. Les policiers ont alors demandé des renforts de la police locale et de la brigade canine.
Les policiers ont ensuite voulu contrôler les identités de certains jeunes. Un homme de 25 ans, prénommé Brahim, a agrippé un agent et porté des coups à deux autres, tout en tentant de s’emparer d’une arme. Il a alors été mordu à la cuisse par un chien policier. Il a été conduit à l’hôpital puis écroué en cellule. Les policiers ont quitté précipitamment les lieux sous les jets de projectiles des jeunes. Lire la suite…
Algérie : Les émeutes «d’été» se multiplient dans plusieurs wilayas
Les émeutes de l’eau sont nombreuses également depuis le début de cet été. Mardi dernier, la soif a provoqué la colère des citoyens de plusieurs communes dans la wilaya de Béjaïa. Ils réclament tout simplement de l’eau.
La grogne sociale revient en force cet été. Où moment où le staff gouvernemental a pris son congé pour 15 jours, laissant derrière lui de nombreux dossiers en suspens, des citoyens démunis haussent le ton en criant leurs ras-le-bol pour différentes raisons. Si les régions sont différentes les unes des autres, il n’en demeure pas moins que les problèmes sont les mêmes. A la chaleur suffocante de la saison estivale, se mêlent les problèmes sociaux qui ne cessent de s’accumuler et de s’accentuer. Lire la suite…
Le fond de l’air est psychotique (le rebelle)
Le rebelle est un mégalo, il croit que le monde tourne autour de l’individu, autour de lui.
Il se fonde sur sa propre révolte pour l’analyser .
Il est l’archétype d’un monde dans lequel la monade “individu” tient lieu de sujet de l’histoire de l’humanité.
Le rebelle est un parano. Il croit que les méchants ont peur de lui et le traquent. Le rebelle croit qu’il a inventé ce qu’il pense du monde.
C’est un artiste de la critique sociale : il montre le beau caca qu’il vient de concevoir.
Le rebelle ne peut pas entendre qu’il n’est rien, comme nous, comme n’importe lequel des médiocres.
Il ne peut pas admettre que l’idée même d’individu est une baudruche philosophique. Il ne peut se résoudre à n’être que la résultante de ses déterminations.
Le rebelle possède un libre arbitre !
Il entretien, sous sa cape noire, la flamme vascillante et éternelle de l’humain écrasé sous les oripeaux du Kapital, prêt à mettre le feu à la morne plaine de la banalité du quotidien… Lire la suite…
La justice suspend le plan de restructuration de Goodyear à Amiens
Le tribunal de grande instance de Nanterre a suspendu, vendredi 28 août, le plan de restructuration de l’usine de pneumatiques Goodyear d’Amiens-Nord, prévoyant 820 suppressions d’emploi, après un recours déposé par le comité central d’entreprise (CCE) et la CGT.
Le tribunal suspend “l’information-consultation du plan de restructuration présenté à compter du 26 mai 2009 jusqu’à ce qu’il ait été satisfait à cette information”, selon le texte du jugement dont l’AFP a eu copie. Il constate “que les informations données au comité central d’entreprise sont incomplètes sur la restructuration du site d’Amiens-Nord en ce que notamment le plan présenté n’est pas complet sur le devenir de la production des pneumatiques agricoles”.
Le plan social annoncé le 26 mai par la direction s’était révélé deux fois supérieur à une précédente restructuration touchant 402 emplois, mais le tribunal de Nanterre l’avait interdit en novembre 2008 pour non-respect des procédures légales. La cour d’appel de Versailles avait annulé l’ordonnance rendue à Nanterre, mais la direction avait annoncé qu’un plan plus important était en préparation, en raison de la crise économique.
“CE PLAN SOCIAL EST UNE VENGEANCE PERSONNELLE DE LA DIRECTION”
Peu après cette annonce, le syndicat CGT a demandé à la direction de la société américaine Goodyear-Dunlop “de revenir à la raison” et “de se mettre autour d’une table avec nous et de discuter de l’avenir industriel du site”. “C’est une grande joie, une énorme satisfaction du travail accompli par notre syndicat depuis le début. Je rappelle que la CGT avait déjà fait capoter un premier plan social il y a un an”, s’est par ailleurs félicité le secrétaire CGT de Goodyear Dunlop, Mickael Wamen.
Pour lui, “il n’y a pas de raison valable économique à ce plan social, c’est une vengeance personnelle de la direction qui n’a pas réussi à mettre en place [la nouvelle organisation du travail] les 4 × 8”. De son côté, Virgilio Mota da Silva, délégué SUD chez Goodyear, a estimé que “la direction démontre une fois de plus son incompétence et le paye”.
Ravalement de façade à Pyongyang
Gigantesque pyramide de ciment, dominant la partie nord-ouest de la ville de ses 330 mètres de hauteur, l’Hôtel Ryugyong miroite de parois de verre sur l’une de ses trois faces. Les travaux sont en cours sur les deux autres. Avec 105 étages, visibles de tout Pyongyang, le Ryugyong, dont la construction, commencée en 1987, fut arrêtée quatre ans plus tard, était devenu un embarrassant stigmate des déboires de la dictature nord-coréenne. Sa sortie d’un coma de près de vingt ans est donc symbolique du “lifting” de la capitale. Lire la suite…
Legré-Mante, une brève histoire d’usine
Il y a à Marseille une usine qui a été bâtie en 1784, et qui jusqu’à cette année, produisait de l’acide tartrique : la dernière du genre en France.
Cité Bassens à Marseille, une centaine d’habitants s’opposent aux policiers
Pour ceux qui penseraient que cette brève est très ordinaire, précisons juste que cela est très rare à Marseille. En 2005, les émeutes n’avaient pas agrandi leur territoire jusqu’à cette ville.
D’ailleurs, quand le journaliste parle ici d’émeute, on est assez loin de la violence de Firminy ou de Villiers le bel…
L’interpellation d’un trafiquant de drogue tourne à l’émeute
Ce n’est un secret pour personne : les forces de l’ordre ne sont pas les bienvenues dans certaines cités de Marseille. Insultes, crachats, jets de pierres sont le lot quotidien des fonctionnaires de police, qui viennent “déranger” les trafics en tous genres. Mais il est rare, à Marseille du moins, que ces actes de rébellion tournent à l’émeute, comme cela s’est produit samedi à la cité Bassens (boulevard Lavoisier, 15e arr.). Lire la suite…
Les derniers commentaires